La France et l’Union Européenne sont sous l’influence d’institutions mondiales (OMC, FMI, ONU) mais aussi de lobbies et think-tanks Mondialistes confidentiels qui rassemblent des personnalités de tendances diverses, mais toutes « au gouvernement » ou « aux affaires ». Ces groupes - « groupe Bilderberg », « Commission Trilatérale », etc - ne sont pas des « complots » (étiquette qui fait diversion tant ce ne serait pas sérieux) mais peuvent être l’antichambre des grandes orientations ou des grandes décisions et sont parfois plus « stables » que les gouvernements en place pour faire accepter l’idée ou la nécessité (via des crises financières ou pandémiques ou terroristes) d’une gouvernance mondiale, avant un gouvernement mondial au service des Multinationales matérialistes et non de tout l’Homme et de tous les hommes.
La France et l’Union Européenne sont sous influences extérieure à travers les think-tanks mondialistes confidentiels que sont le groupe Bilderberg et la Commission Trilatérale, antichambres des grandes décisions. S’il n’y a pas complot, il y a entente des élites de toutes tendances sur le devenir de la base. En 2008, les participants français étaient J-P Jouyet, J-C Trichet, Nicolas Baverez, Henri de Castries, Bertrand Collomb, Bassma Kodmani, Christophe de Margerie, Thierry de Montbrial, Christine Ockrent, François Pérol, Manuel Valls, Hubert Védrine. Il y avait même plusieurs commissaires de l’Union Européenne. En 2009, il y eut Nicolas Bavarez, Alexandre Bompard, Xavier Bertrand (non confirmé), Henri de Castries, Thierry de Montbrial, Denis Olivennes, Frédéric Oudéa, Christine Lagarde.
Du côté de la Commission Trilatérale, en novembre 2008 à Paris, il y avait Jacques Andréani, Patricia Barbizet, Nicolas Beytout, Jean-Louis Bourlanges (qui a succédé en 2005 à François Bayrou), Jean-Louis Bruguière, François Bujon de l’Estang, Elisabeth Guigou, Anne Lauvergeon , Pierre Lellouche, Benoît Potier, Denis Ranque, Jean-Philippe Thierry, Serge Weinberg, Jean-François Copé, Nicolas Baverez, Eric Besson, Edgar Buckley, Michel Camdessus, Jean-Pierre Jouyet, Pierre Morel,Olivier Pastré.
Plusieurs personnalités ont participé avant 2006 à ces réunions : Pascal Lamy, Paul Revay, Jean-Louis Gergorin, Etienne Davignon, etc, mondialistes qui souhaitent faire accepter l’idée d’une gouvernance mondiale par le privé soutenant les « partis de gouvernement » qui seraient, à terme sous un seul gouvernement décentralisé d’Unions (Européenne, Africaine,…). A ce niveau, la démocratie est accessoire ou instrumentalisée/orientée dans ce nouvel ordre mondial orienté vers la puissance économique et pas assez vers l’Homme. Face à ce néo-matérialisme Orwellien, faut-il un réveil Humaniste ? D’où une campagne européenne faussée parce que n’abordant pas les macro-enjeux comme le Marché Transatlantique US-UE de 2015, taisant les avancées libérales du Traité de Lisbonne, n’évoquant pas les accord de l’OMC dirigée par le socialiste français Lamy sur la libéralisation progressive des Services (publics), etc. Les opposants, dissidents, concurrents, ennemis ne sont plus seulement appelés communistes, mais socialistes, altermondialistes diabolisés, freins à la croissance et au Marché qui ne profite qu’à quelques-uns. Les Socialo-Communistes chantaient "l’Internationale", les Néolibéraux capitalistes chantent "la Multinationale", pas plus vertueuse lorsqu’elle est dévoyée et oublieuse de l’Homme et de la vie sociale faite de partage et de choses non-marchandes parfois inestimables.
Yann
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livre : Rencontres au Sommet de Michel Gamma aux éditions l’Altiplano