« En matière agricole et alimentaire, promouvoir le libre-échange, c’est,
la plupart du temps, s’accorder sur le moins-disant, souvent les
Etats-Unis dans ce cas et accepter leur bœuf aux hormones, leurs poulets lavés à l’acide, leur maïs OGM (sans indiquer aux consommateurs qu’ils en mangent). »
Ce
n’est à mon avis pas le plus grave en la matière... avant la question
de savoir « qu’est-ce mange ? », il y a celle plus urgente de savoir
« est-ce qu’on mange ? ». L’autonomie alimentaire c’est important, et
faire produire par d’autres ce que nous mangeons nous assujettit à
l’aumône des producteurs en quelque sorte. En bon toutou qui n’a pas les
clés du frigo, comme dans ce morceau d’un vieux chanteur franco-allemand.
La
grande braderie militaire aussi continue, avec d’incessantes
restrictions quand (ironiquement) notre engluement dans cette « union »
nous engage dans de non moins incessantes guerres. C’est pas que j’aime
tellement les flingues ou les soldats, mais je préfèrerais avoir une
armée forte pour la paix plutôt que l’inverse. « Si vis pacem para
bellum » au sens littéral de « s’y préparer », mais la guerre pour éviter
la guerre... comprends pas >.<
Défendre la culture aussi
c’est important... c’est après tout ce qui fait qu’on appréhende — en
tant que peuple — le monde d’une certaine manière, qui n’est pas encore
exactement la même que celle des Américains ; et c’est tant mieux. Le
monde a besoin d’un équilibre de vues, déjà fort mis à mal mais qu’il
faut protéger. Je vous rejoins donc sur l’idée que c’est un peu tardif,
timide et d’une certaine manière dérisoire — compte tenu des à-côté, de
ce que nous laissons, et de ce que nous sommes déjà plus que largement
imprégnés de culture US —, mais c’est toujours un début d’effort à
saluer. Et puis ça a le mérite de faire réagir les tenants de cette
culture, dont médias, qui en profitent pour braquer leurs projos sur le
vrai visage de l’Europe et ça, c’est bien !