Mladic et le tribunal pénal international pour l’ex Yougoslavie
Ratko Mladic a été condamné à la prison à vie par les juges du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), mercredi 22 novembre. Dénonçant les mensonges du tribunal, Mladic a immédiatement fait appel
Le TPI se dit tribunal international, ce qu’il n’est pas. Il n’a aucune légitimité pour s’exprimer au nom des peuples. Il représente seulement les pays de l’OTAN, agresseurs armés de la Serbie. Il est leur instrument. C’est une arme de guerre destinée, avec les apparences de la justice, à justifier l’agression impérialiste contre la Yougoslavie. Le TPI fut financé par des fonds privés et par les pays de l’OTAN, États-Unis en tête.
D’ailleurs ce sont principalement les patriotes serbes qui furent soumis à la vindicte du TPI et de l’ OTAN. Par exemple Ante Gotovina un général croate accusé de crimes contre l’humanité sur les Serbes, qui dans un premier temps fut condamné à 24 ans de prison, a été libéré en appel, en novembre 2012, provoquant l’incompréhension et le doute sur la crédibilité du Tribunal même des plus naïfs. Quelques jours plus tard c’est Ramush Harandinaj un des principaux chefs militaires des Albanais du Kosovo anti-Serbes qui est libéré car les neuf témoins qui devaient comparaître contre lui ont été assassinés ou sont morts dans des conditions suspectes…
Et que dire sur le fait que nul ne songe à un TPI sur la destruction de l‘Irak ou du plus grand massacre de l’après-guerre le carnage anti-communiste en Indonésie ou encore sur la guerre du Vietnam où le gouvernement des États-Unis massacra trois millions de Vietnamiens.

Le principal crime de guerre est l’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie.
Le principal crime de Mladic aux yeux du TPI c’est que ce fils de Partisan anti-fasciste, mort au combat contre les nazis et outsachis croates, ait défendu la souveraineté et l’unité de la République fédérative socialiste de Yougoslavie.
Antoine Manessis, Commission internationale du PRCF
Il est important de rappeler que selon une enquête publiée par la Libre Belgique, les services secrets français auraient protégé Ante Gotovina durant des années, après que la France aurait livré en violation de l’embargo de l’ONU des armes aux croates durant la guerre en Yougoslavie : http://www.lalibre.be/actu/international/comment-la-dgse-a-protege-ante-gotovina-51b8cf3fe4b0de6db9c04abb
Snipers de Sarajevo : l’armée française a prouvé les crimes de soldats bosniens
Traduction par www.initiative-communiste.fr d’extraits de l’enquête de Mike O’Connor publié le 1 août 1995 dans le journal américain New York Time
Sarjevo, Bosnie, 31 juillet – Des casques bleus français essayant de confondre des snipers des Serbes de Bosnie visant les civils dans Sarajevo ont conclu que depuis la mi-juin certains tirs proviennent des soldats du gouvernement tirant délibérément sur leurs propres civils.
Après qu’elle qualifie d’une enquête “incontestable”, une unité de fusiliers marins français qui patrouille contre les snipers a déclaré qu’elle a localisé un tir de sniper depuis un immeuble occupé par les soldats et autres forces de sécurité bosniennes.
(..)
Sous couvert de l’anonymat, un officier français indique que les preuves sont politiquement sensibles. Six casques bleus français de l’unitié anti-sniper qui ont pris part à l’enquête ont été interviewés et souhaité être identifiés par leur nom mais leur commandant, le général Hervé Gobilliard, a insisté pour censurer leurs noms pour ne pas les mettre en danger.
(…)
Les officiers français qui ont mené l’enquête défendent vigoureusement leurs preuves.
Ils disent que le tir de sniper depuis une position du gouvernement (bosnien) s’est arrêté à la mi-juin, quand, après plusieurs mois de suspicion que cet immeuble était utilisé par des snipers, un homme armé a été vu tirant depuis l’immeuble. Les officiers disent qu’ils ont notifié à l’armée bosnienne que ce sniper serait abattu par les soldats français comme ils étaient autorisés à le faire.
“Nous étions sur le point de le tuer comme nous l’aurions fait d’un sniper serbe” a déclaré un officier français partie prenante de l’enquête.
L’armée bosnienne a protesté qu’elle ne connaissait rien au sujet de cet homme armé, mais les tirs depuis cet immeuble ont immédiatement stoppé a indiqué l’officier.
(…)
Les scènes de civils abattus en pleines rues ont aidé à construire le soutien à la cause bosnienne. Les reporters de presse attendent souvent près des zones les plus vulnérables au tir de sniper.
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