Lorsqu’un patient attaque son médecin en justice pour mauvais soins, le tribunal vérifie d’abord que le patient a bien été soigné selon les acquis de la science.
Ce sont les résultats des études scientifiques validées qui constituent des preuves.
Les preuves de la dangerosité du glyphosate ou de toute autre substance sont établies par des études scientifiques validées. C’est à dire des études scientifiques qui ont subi l’analyse critique d’autres scientifiques compétents en la matière et qui ne sont pas impliqués dans l’étude.
Lorsque l’analyse critique ne révèle aucun défaut de procédure, aucun conflit d’intérêt, que les financements sont transparents, que l’analyse statistique est correcte, etc, l’étude scientifique est reconnue comme valable, elle est validée et constitue désormais une preuve reconnue par les tribunaux, du moins en France.
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Le glyphosate a été étudié pour deux risques importants : la toxicité et la cancérogénéité.
La toxicité est l’aptitude ou non à se comporter comme un poison. Elle s’évalue par une procédure scientifique normalisée reconnue dans le monde entier basée sur le taux de mortalité des rats de laboratoire auxquels on a fait absorber le produit à tester. Cela porte le nom de « dose létale médiane » ou DL50.
La DL50 du glyphosate est entre 4 et 5 grammes. Par comparaison, la DL50 du sel de cuisine, le chlorure de sodium que nous absorbons tous les jours est de seulement 3,3 grammes.
Il faut plus de glyphosate que de sel pour tuer les rats de laboratoire, le glyphosate est donc légèrement moins toxique que le sel de cuisine : ce n’est pas un poison.
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Concernant la cancérogénéité, les études scientifiques consistent à compter le nombre de cancers apparus dans une population de personnes soumises au risque et à le comparer avec le nombre de cancers apparus dans une autre population comparable mais qui n’est pas en contact avec le produit à risque.
Cela s’appelle une étude de cohorte. Deux études importante ont été effectuées, une américaine et une française. Les deux aboutissent au même résultat : il n’y a pas plus de cancer chez les personnes qui utilisent professionnellement le glyphosate que chez celles qui ne l’utilisent pas.
Le glyphosate n’est pas cancérigène.
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"Bien sûr, comme
depuis 10 ans, les trolls à la solde de Monsanto vont probablement
être réveillés par un tel papier, mais les révélations des
Monsanto Papers ont jeté une lumière crue sur les agissements de
cette entreprise, disqualifiant largement leurs commentaires "
Mônsieur Laurent Pinsolle, les scientifique qui ont réalisé ces deux études ont une réputation d’honnêteté et de rigueur scientifique, personne n’a trouvé de conflit d’intérêts, les financements sont transparents.
Si vous n’apportez pas la preuve que ces scientifiques ont été payés par Monsanto, vous commettez un acte qui porte le nom de diffamation et qui est puni par la loi.
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Glyphosate, le nouvel amiante ?
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Glyphosate, une désinformation que vous avalez tous les matins
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Pesticides et cancers chez les agriculteurs
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