L’EURO
AURA BIEN JOUE SON ROLE POUR LA REGRESSION SOCIALE
LES RATS COMMENCENT A QUITTER LE NAVIRE… CA SENT LA FIN
POUR L’EURO ET ACTUELLEMENT, LES GRANDES MULTINATIONALES TRANSFERRENT
DISCRETEMENT LEUR ARGENT DE LA ZONE EURO VERS D’AUTRES CIEUX, PLUS SURS…
IL NE RESTE QUE LES SOCIALISTES FRANÇAIS POUR Y CROIRE
ENCORE.
La spirale infernale de l’austérité, de la pauvreté et de
la faillite se met doucement en place dans cette Europe dite développée
socialement. On va dans le mur à vitesse constante, sans freins, et en
klaxonnant comme si on avait gagné avec les plans d’austérité !
Les plus fragiles sont touchés en premier : Grèce, Portugal,
Espagne, Italie, Irlande, Chypre... Ils n’ont aucune chance de rembourser leur
dette. Puis viendra la France, l’Allemagne, très dépendantes de ces pays pour
leurs exportations…
L’Euro et la crise sont une construction machiavélique des
financiers et des gouvernements néolibéraux pour "la revanche
sociale" et la captation de l’argent des peuples. Par la dérégulation et
la mondialisation, délocaliser chez les pauvres pour faire augmenter chômage et
pauvreté chez nous. Puis baisser l’impôt des riches pour organiser des déficits,
emprunter pour augmenter la dette et les intérêts qui seront payés par
l’augmentation de la fiscalité sur les populations, la réduction des revenus et
de la protection sociale.
Mais cette austérité appauvrit le peuple. Il y aura moins
de rentrées fiscales (impôts, TVA…) car il consomme moins. Et c’est ainsi que
les plans d’austérité provoquent l’inverse de l’effet recherché : le déficit se
creuse, la dette augmente et les intérêts gonflent encore ( 52 Milliards cette
année pour la France, pour 1800 Milliards de dette ! ). Il faut donc encore
plus d’austérité et « vendre les bijoux de famille » (privatisations),
pour plus de pauvreté …et mourir guéris. Les peuples grecs et espagnols sont
actuellement dans cette tourmente.
Et comme l’Euro interdit à chaque gouvernement de financer
ses déficits par sa banque centrale ou de dévaluer pour redevenir compétitif à l’export,
dette et récession agissent comme un garrot qui étrangle petit à petit le pays
et son peuple.
L’Euro, monnaie forte, faite pour l’économie allemande
mais aussi pour les rentiers, financiers et spéculateurs, a progressivement tué
la croissance et l’économie de l’Europe développée, grâce à la mondialisation
et aux paradis fiscaux. La monnaie unique aura épuisé et appauvri ses peuples,
au grand bénéfice des financiers et des multinationales qui eux, commencent à
quitter le navire Euro, avant sa mort programmée, suite à une lente agonie.
La torture économique imposée par l’Euro et la
mondialisation auront eu le résultat espéré par 30 ans de vague néolibérale :
arrêter tout développement social et humain dans le monde et provoquer une
récession sociale de grande ampleur dans sa partie la plus développée, l’Europe
de l’ouest.
Pour le moment, les privilégiés de la planète ont gagné.
Grâce à la dérégulation de l’économie, aux délocalisations et à une mondialisation
néocolonialiste et néo-esclavagiste qui interdit tout développement social dans
les pays pauvres, l’internationale des spéculateurs et des multinationales a
réussi à capter tous les bénéfices du travail humain, ne laissant aux
populations que les miettes nécessaires pour consommer les produits fabriqués
par les pauvres.
On sait que l’humanité avance très lentement vers la
liberté et le progrès social, de trois pas en avant, suivis de deux en arrière.
Et que dans les phases de régression, comme en Europe depuis les années 80, les
révoltes populaires généreuses et désordonnées ne suffisent pas à rétablir cette
marche en avant de l’humanité, si elles ne sont pas porteuses d’un projet démocratique
réellement alternatif et cohérent, c’est-à-dire progressiste et humanisme.
« Los indignados » et les mouvements
altermondialistes nous en apportent la preuve. Et en France, l’arrivée de la
Gauche au pouvoir n’est qu’une alternance néolibérale de plus.
En tous cas, dans le grand casino mondial de la
manipulation monétaire, l’Euro aura bien joué son rôle : casser le
développement social et humain de l’Europe de l’ouest, sans avoir recours à la
guerre.
JANCAP
8 Août 2012