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Accueil du site > Actualités > Europe > Papandréou accuse les dirigeants européens de « racisme latent (...)

Papandréou accuse les dirigeants européens de « racisme latent »

C'est en président de parti polémique et remonté contre ses partenaires d'Europe du nord que l'ancien premier ministre a pris la parole le 6 décembre devant l'assemblée nationale grecque pour défendre son bilan et regretter que le référendum qu'il avait souhaité n'ait pas eu lieu.

"La source du problème réside dans le fait que les forces conservatrices [au pouvoir] en Europe ont développé et cultivé en choeur un racisme latent [à l'égart de la Grèce]. Nous n'étions plus considéré comme les patients, mais comme la maladie elle-même, et c'est cela qui par essence caractérisait ce racisme. Cette approche écartait les causes systémiques [de la crise] au sein de la zone euro."
 
 
C'est par ces propos que Georges Papandréou a caractérisé, devant les députés grecs, les relations qu'il a eues avec ses collégues européens lors des sommets successifs sur ce qu'il qualifiait de crise de l"Eurozone alors que ses homologues ne voulaient y voir qu'une crise de la Grèce.
 
Papandréou explique comment il a constamment dû négocier avec des partenaires qui avaient "un pistolet sur la table" et qui lui ont imposé des choix sans concertation :
 
"Le coup fatal nous a été porté à Deauville ; quand la France et l'Allemagne ont annoncé sans préavis qu'à l'avenir ce sont les préteurs qui payeraient les premiers [en cas de faillite d'un état]. Cette annonce a alors fonctionné comme une prophétie autoréalisatrice."
 
"Alors que nous étions sur la bonne voie et nous qu'on nous considérait comme un exemple [à suivre], immédiatement après la Deauville, les spreads ont bondi, notemment au Portugal et en Irlande. Il s'en est suivi un semestre difficile, où l'on s'est mis à parler de faillite et sortir de l'euro. Cela a généré une inquiétude généralisée. Aujourd'hui, la situation dans la zone euro est un échec dû à l'incapacité des forces conservatrices en Europe à agir de manière décisive et rapide."
 
"Quand la crise frappera aux portes de la France et de la Belgique, que diront-ils ?
Ce ne sont pas les peuples qui sont fautifs mais le déficit de démocratie qui permet à des interêts particuliers de prendre en otage la politique."
 
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=el&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.newsbomb.gr%2Fpolitikh%2Fstory%2F97985%2Flepto-pros-lepto-i-omilia-papandreoy-gia-ton-pro%25CF%258Bpologismo&anno=2
 
Revenant sur le chemin de croix qu’a été son mandat, il a fustigé l’incapacité des dirigeants des poids lourds de l’Eurozone de se remettre en question et leur attitude à jeter le blâme sur les plus faibles pour mieux se dédouaner aux yeux de leurs propres opinions respectives. Une fuite en avant qui, selon lui, précipite aujourd’hui toute l’Eurozone dans une tourmente que l’action solidaire et précoce qu’il défendait auraient pu circonvenir.

Il est toujours aisé de refaire le match mais force est de constater que la prétendue « crise grecque » n’était en fait que le premier chapitre de la crise de l’Eurozone que Sarkozy comme Merkel ont préféré nier jusqu’à l’invraisemblable plutôt que d’en anticiper les problèmes et d’en assumer les décisions salvatrices.

Au delà du match, le comportement sans concertation du couple Sarkozy-Merkel présage mal de la fameuse unité européenne à laquelle chacun prétend adhérer et les failles survenues aux premières vagues laissent entrevoir que cette prétendue union se désagrégera bien vite quand il s’agira d’affronter la tempête.

http://translate.google.fr/translate?sl=el&tl=fr&js=n&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&layout=2&eotf=1&u=http%3A%2F%2Fwww.nooz.gr%2Fgreece%2Fkatigoro-papandreou-kata-merkel-kai-sarkozi


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14 réactions à cet article    


  • jaja jaja 8 décembre 2011 11:55

    Papandréou est aujourd’hui vomi par les Grecs après avoir été le pion du FMI et de l’UE instaurant la rigueur dans son pays... Il regrette que les Merkozy et DSK ne lui aient pas laissé un peu de vaseline pour faire passer l’enculade géante que représente le fait de faire payer la dette des financiers et des capitalistes au peuple grec...

    Aujourd’hui il continue, lui le « socialiste » et avec la droite et les fachos de l’extrême droite (amis de le Pen) au gouvernement à faire son boulot de salaud au service de la finance.Surtout il tente avec ses assauts de démagogie d’empêcher le soulèvement du peuple grec....

    Pourtant pour tous les peuples européens il est temps d’affirmer que jamais nous ne paierons la dette des capitalistes et des banquiers... Et il faudra les exproprier, sans indemnités ni rachat au gros actionnaires, pour créer un service public bancaire ayant le monopole du Crédit. Le tout sous contrôle étroit des salariés et de la population !

    C’est ça ou ramper et crever....


    • bigglop bigglop 8 décembre 2011 18:16

      Bonsoir à tous,

      Je vous propose un triple critère pour sélectionner les candidats à la Présidentielle de 2012 :
      - ferez-vous mettre en place en France et en Europe une régulation efficace des marchés financiers et de leurs produits actuels ou nouveaux ?
      - ferez-vous mettre en place en France et en Europe une séparation entre les banques d’affaires, banques de détail et les assurances en unifiant, modifiant les normes, règles comptables bancaires nationales, européennes et à terme mondiales (notamment sur les « hors bilan » des filiales, comptes « trusts » situés dans les paradis fiscaux (shadow banking)) ?
      - mettrez-vous « hors-la-loi », tous les lobbies, think tank, « experts », cercles de réflexion en France et en Europe ?

      Je vous copie un de mes derniers commentaires précédant le sommet de Bruxelles de ce jour : 

      Nous voyons, au-dessus de nos têtes, s’amonceler avec un vent mauvais les nuages noirs d’une prochaine tempête pour les prochains mois.

      Avant le 31/12/2011, notre Parlement va devoir ratifier par son vote une modification importante du Traité de Lisbonne (souvenir, souvenir) votée, en catimini, au niveau européen, transformant le FESF et le MES en structures non plus provisoires, mais permanentes.
      Normalement, cette transformation aurait dû être soumise à un référendum européen.
      Une magouille juridique a été mise en place, en utilisant l’article 48 du TFUE, procédure de révision simplifiée (Traité de fonctionnement de l’UE), avec un amendement à l’article 136 du TFUE (supprimant le recours au référendum) et le tour était joué.

      D’ici trois mois, sera adoptée cette merveilleuse « règle d’or » par le même processus démocratique que celui du Traité de Lisbonne en 2008, donc un vote en Congrès car il s’agit d’une modification constitutionnelle (et le PS s’abstiendra majoritairement).
      Pourquoi un référendum ?, c’est urgent pour « rassurer » les marchés et trop compliqué pour les citoyens !!!

      Certainement, avant les présidentielles, un accord européen sera trouvé sur la renégociation des traités réclamée à corps et à cris par le couple infernal Merkel-Sarkozy. Mais ils ne sont que leurs commis venant encaisser leur créances qui augmentent après chacun de leur passage : déficits et dettes publiques, crise des banques, des assurances et du shadow banking, dark pools.

      Je pense que vous êtes au courant, il paraît que nous sommes en guerre.
      Elle a commencé il y a très longtemps, dans les années vingt.

      Aujourd’hui, à l’aube de leur victoire, il commencent à montrer certains de leurs pions comme Van Rompuy, Draghi, Monti, Papedemos, etc...Merkel et Sarko amusent la galerie, détournent l’attention en nous faisant croire qu’il viennent de sauver l’Euro, l’Europe pour la quatrième ou cinquième fois, que les « marché » sont rassurés. Mais ils ne sont que leurs commis venant encaisser leur créances qui augmentent après chacun de leur passage : déficits et dettes publiques, crise des banques, des assurances et du shadow banking, dark pools.

      Ils n’ont pas besoin d’être rassurés car ce sont eux qui mènent le bal, donnent la mesure, les agences de notation envoient des messages qui sont autant de prédictions auto-réalisatrices pour que le pillage se poursuive par les institutions financières mondiales.

      En ce moment, sans le dire, il s’agit de recapitaliser les banques, les assurances, ces trous noirs de la finance, avec le shadow banking qui a permis la crise des subprimes.
      Depuis 2008, nous passons notre temps à retarder l’échéance de l’écroulement des banques tout endettant toujours plus les Etats, en installant des plans de rigueur.

      Cette annonce de S&P’s a pour but de mettre la pression sur le sommet européen de Bruxelles des 8 et 9 décembre 2011 afin qu’ils prennent, dans l’urgence, les décisions qu’ils souhaitent, et plusieurs options sont possibles :
      - relancer le FESF, mal en point, donc cracher au bassinet
      - mettre en place le MES au 1er semestre 2012 (avant les présidentielles), notre Parlement doit voter la décision européenne de transformer le FESF et MES en structures permanentes.
      Surveillez les travaux du Parlement.
      - renforcer l’intégration européenne par d’une modification des traités, dont celui de Lisbonne, sans passer par un un référendum européen et l’appliquer sur les 17 états de l’Eurozone ou entre l’Allemagne, la France (et quelques autres)
      - la création d’une structure de défaisance européenne pour une durée de 20, 25 ans pour racheter de la dette pourrie des états au-delà des 60% du PIB (règle d’or), mais indépendante des institutions européennes, bien entendu, en espérant plus tard vendre des produits type subprime sur le marché de l’occasion.

      Certaines de ces options sont exclusives les unes des autres, certaines complémentaires.

      Finalement nous assistons à un gigantesque transfert de dettes, pertes privées vers les états européens. Les profits sont privatisées et les pertes, dettes mutualisées au nom de la solidarité.

      Grâce au shadow banking (marché non-bancaire, organisé dans les paradis fiscaux, opérant en hors bilan, sur les mêmes produits que les marchés règlementés et sans aucun contrôle ou régulation), des quantités phénoménales de produits dérivés plus ou moins toxiques, négociés de gré à gré, de produits types subprimes et bien d’autres « dorment ». Un poison qui nous achèvera quand il figurera dans les bilans.

      Après 14 années passées à l’Elysée, et quelques semaines avant de mourir, François Mitterrand livra son testament politique aux Français : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! » 

      Je vous copie un de mes précédents commentaires, vous trouverez dans le lien « rénovonsmaintenant » d’excellentes analyses financières, sur les structures européennes

      Lisez au plus vite « La fabrique du consentement » de Noam Chomsky

      Même avant Maastricht, les dirigeants de l’Union Economique Européenne, avaient déjà décidé de la construction d’une Europe fédérale, entre eux.
      Lors de la préparation, du vote du Traité de Maastricht, ensuite de ceux d’Amsterdam, Nice, Lisbonne, cette volonté est demeurée présente et toujours non affirmée, non revendiquée notamment par Jacques Delors, Pascal Lamy, Giscard d’Estaing,....
      Dans les voeus pieux de cette construction européenne figuraient des convergences économiques, financières, sociales et fiscales mais ces deux dernières n’ont jamais été discutées et pas conséquent pas mises oeuvre.
      Au contraire, tout s’est construit sur une concurrence de moins-disant fiscaux et sociaux entre tous les partenaires, notamment Irlande, Portugal, après la chute du Mur de Berlin et la réunification de l’Allemagne, avec les pays de l’Est.

      Merkel a réussi son coup avec les Monti, Draghi, Papedemos et un Sarkozy qui a baissé son froc, à savoir lancer la Grande Braderie de l’Europe au seul bénéfice de cette oligarchie, avec une BCE qui rachète de la dette souveraine plus ou moins pourrie sur les marchés primaire et secondaire devenant une Bad Bank (en contradiction avec tous les traités) en attendant de la transférer au FESF, ce qui limitera dès maintenant les possibilités d’intervention du Fonds.

      En effet, elle a obtenu ce qu’elle exigeait depuis toujours :
      Une modification radicale, profonde du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE) donc du Traité de Lisbonne en intégrant des sanctions automatiques, une pseudo intégration fiscale, etc..

      Mais cette modification du traité se fera en dehors de tout cadre référendaire européen, en utilisant l’article 48 du TFUE (Traité de Fonctionnement de l’Union Europe Européenne).
      Ce procédé avait déjà été utilisé le 16/12/2010 par le président du Conseil Européen, Herman Von Rompuy pour l’accord du 11/03/2011, par amendement de l’article 136 du TUE (traité de l’Union Européenne) et de l’instauration d’un mécanisme permanent, le FESF et le MES, le 11 juin 2011.
      Des sanctions automatiques ou décidées par la Commission sur plainte d’un état pour non respect des engagements budgétaires.

      Créer un mécanisme permanent de sauvetage.

      Une règle d’or des 3% et de 60% du PIB, tout en sachant que cette règle définie lors du traité du Maastricht n’a jamais été respectée (même par l’Allemagne, qui prévoit d’augmenter son déficit en 2012) reposait sur les éléments suivants :

      Les taux de 3% du déficit, et de 60% pour la dette sont le résultat d’un calcul représentant une situation d’équilibre : si un État a une dette de 60% du PIB, un déficit de 3% du PIB et une croissance du PIB de 5% (en € courants) alors la dette de cet État reste stable à 60% du PIB (même si cette dette augmente en valeur absolue).

      "En juin 1981 qu’il était chargé de mission à la Direction du Budget du ministère des Finances, l’économiste Guy Abeille raconte avoir été mandaté avec son chef de bureau de l’époque Roland de Villepin d’établir un critère économique utilisable par le Président Mitterrand dans ses discours. Faute de mieux, Abeille et Villepin proposent alors ce critère relativement simple basé sur un ratio déficit/PIB qui, du propre aveu d’Abeille, « ne mesure rien » et sur une norme (3%) qui « n’a pas d’autre fondement que celui des circonstances » (le déficit budgétaire de l’époque atteint déjà presque 2% du PIB)".

      En l’espèce, il n’y a pas de crise de l’Euro en tant que tel, quitte à faire hurler beaucoup de lecteurs, il s’agit d’une crise des banques et des assurances, du "shadow banking" qui est occultée, dissimulée, par des imprécations « religieuses », « mystiques » de défense de l’Euro seul « sauveur » de L’Union.

      Une rapide analyse du dispositif du FESF mis en place le 28/10/2011 pour démontrer qu’il est catastrophique :

      • l’abandon de créance de 50% par les banques européennes sera limité par l’obligation de recapitalisation des banques grecques aura une efficacité réelle de 19 à 27%. A l’issue de ce G20 inénarrable, il est passé à 60% alors que la provision devrait être de 100%.
        - la garantie de 20% de la première perte sur des obligations souveraines est insuffisante pour rassurer les marchés et les banques, à terme.
        - le renforcement du fond par un effet de levier est dangereux car il mènera à la création d’une pyramide de Ponzi.
        -la création dans le FESF d’un « special purpose vehicle » ou Fonds Commun de Créances est un clone des supports à l’origine des ’subprimes"
        Après la mise en place du MES (Mécanisme Européen de Stabilité) qui devrait se faire très rapidement, certainement avant les présidentielles de 2012 (et non en juin 2013, comme prévu), nous serons livrés pieds et poings liés à une organisation supranationale européenne qui gèrera directement les budgets de tous les états européens.

      Description de la Banque-MES :
      1°) Organisation Internationale, siège social au Luxembourg, d’une durée illimitée
      2°) détient la personnalité et la capacité juridique et peut donc contractualiser, transiger en son nom
      3°) les dirigeants, collaborateurs, la personne morale bénéficient d’une immunité juridique et d’un secret total sur tous leurs actes, missions. Par conséquent, aucune institution européenne, état, association, ne peut l’attaquer en justice sur ses actes, décisions même s’ils sont avérés avoir porté préjudice.
      4°) Montant de départ de garantie de 700 mds d’euros qui seront complétés par des apports complémentaires décidés et imposés par la Banque-MES suivant ses analyses.
      Ceci signifie qu’elle pourra réquisitionner automatiquement les capitaux qu’elle estime nécessaires et par conséquent avoir la mainmise sur les budgets des états.

      5°) les états européens seront contraints de garantir de manière irrévocable et inconditionnelle la dette créée par le MES et sa Banque

      Et maintenant le tabou du découplage de la zone euro entre pays forts et faibles est levé et cette option est clairement envisagée, en cours d’évaluation.

      In fine, la création d’une Europe Fédérale gérée par une techno-structure ultra-libérale, totalement anti-démocratique qui organisera, contrôlera les budgets de tous les états européens avec un pouvoir de sanction exorbitant.

      Ce même Sarkozy veut nous vendre une Europe « plus démocratique, solidaire », qui exigera le renoncement aux acquis du Conseil National de la Résistance, du Front Populaire pour prétendument pour « conserver notre niveau de vie ». Il y a là une contradiction fondamentale.

      Souvenez-vous de son discours de 2002, où il invoquait avec haine la destruction de l’esprit de Mai 1968, source de tous les maux de notre société. Ce jour là j’ai eu peur, une peur qui tordait le ventre, qui me rappelait cette Peste Noire et Brune qui a dévasté l’Europe et le monde.

      Aujourd’hui, nous vivons un dangereux « parallélisme », car si l’histoire ne se répète pas, elle bégaie, balbutie en produisant des avatars.

      Sachant que les textes votés par nos parlementaires sont à 70, 80% la mise en conformité de directives européennes, rajoutez le vote d’une Loi de Finances, d’une révision de la Loi de Finances N-1, imposée de l’extérieur et vous aurez le solde de ce qui restera notre souveraineté.

      Dans ce discours, il a parlé de la peur des citoyens tout en omettant qu’il est le responsable, le pompier pyromane, de cette peur, de cette insécurité, des stigmatisations, du racisme, qu’il a su entretenir en soufflant sur les braises, aidé par des Hortefeux, Guéant, Besson.

      Il a parfaitement assimilé « Le Prince » de Machiavel

      En 2006/2007, Paul Jorion, Nouriel Roubini avaient lancé l’alerte sur les risques « subprime », ils ont été traités de fous et ceux qui ont relayé l’information, de « conspirationnistes »
      Au-delà des personnages (Sarko, Merkel, Dragui, Van Rompuy....), d’institutions (Conseil Européen, Commission, FESF, MES, BCE), il s’agit de l’aboutissement d’une stratégie lente mais continue du contrôle de l’économie mondiale par une oligarchie financière qui se dévoile à l’aube de son succès.

      Détail du vote Traité de Lisbonne

      http://www.fil-info-france.com/constitution,europeenne/index.html

      Adresses mails députés français ( en fin de « courtfool » et européens

      http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm

      http://www.cdca.asso.fr/cdcaeurope/cdcaeurope-mail_deputes_europeens.htm

      Un entretien de Noam Chomsky :

      http://chomsky.fr/entretiens/20070805.html

      Je vous propose de consulter le blog d’un professionnel de la finance (peut-être actuaire bancaire ou trader) qui donne de très bonnes analyses et informations fiables :
      http://www.renovezmaintenant67.eu/

      Mais aussi, le blog d’un actuaire bancaire Olivier Berruyer, avec ses analyses extrêmement pertinentes et son livre "Stop ! Tirons les leçons de la crise’ ( très accessible) :
      http://www.les-crises.fr/

      Dans leur grande majorité, les citoyens ne croient plus aux « politiques », à la « cuisine », aux programmes « soupes » électoralistes mais continuent à voter pour le moins pire.

      NE NOUS TROMPONS PAS D’ENNEMI, Mais nous risquons d’aller voter pour des prunes en 2012





    • Bill Grodé 8 décembre 2011 13:24

      Tiens, c’est nouveau ça : la « race » grecque« , après les soi-disant »races« de toutes sortes ( inouites, musulmanes, mongoles, homo, etc..) .
      Gardez donc cette notion de »race" pour ce qu’elle a de grave et d’essentiel : le rejet de quelqu’un ou de beaucoup pour la couleur de leur peau.
      C’est une cause bien assez répandue et légitime d’indignation (puisque c’est le mot à la mode ) et ne la dévalorisez pas par des assimilations hâtives.


      • Aldous Aldous 8 décembre 2011 18:15

        En grec, le terme ratzismos est un emprunt au francais racisme.


        La culture grecque n’a pas connu le colonialisme ni le racisme scientifique a la mode en occident avant la 2eme guerre mondiale et n’a donc pas les memes rapports avec la couleur de peau.

        La racine grecque correcte serait ethno (ethnophobia) mais Papandreou a explicitement utilise le terme ratsismos pour, je pense, dire qu’il s’agissait de relants de supperiorite occidentale heritee de l’ ideologie raciste d’avant guerre.

      • Aldous Aldous 8 décembre 2011 18:19

        Au passage je vous rapelle que les bon aryens des nazis avaient le yeux bleus et les cheveux blonds ce qui est plutot rare chez les meridionaux.


        Le racisme ne se limite pas a lacouleur de la peau.


      • commodore 8 décembre 2011 14:58

        Il faut retrouver notre liberté et sortir de l’Europe fédérale Anglo-saxonne pour pouvoir décider nous même de notre avenir.

        Prenez le temps de regarder les 10 vidéos du programme présidentiel de François Asselineau et vous oublierez bien vite le vide des autres candidats....

        sur daylimotion :
        http://www.dailymotion.com/video/xm...

        Le site de l’upr : http://www.u-p-r.fr/


        • lambda 8 décembre 2011 17:40

          François Asselineau est un ancien du RPF fondé par Pasqua et a été au cabinet de Sarkozy lorsqu’il était ministre des finances

          La démocratie (la vraie) a besoin d’hommes nouveaux et non de ceux qui ont participé au système, même si la présentation de son programme parait être attrayante

          Mélenchon finira par avoir raison lorsqu’il écrit - qu’ils s’en aillent tous--- !!! mais lui aussi bien sûr


        • BA 8 décembre 2011 21:31

          Crise : Draghi douche les espoirs d’une intervention massive de la BCE.

           

          Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a douché jeudi les espoirs d’une intervention massive de son institution face à la crise, appelant plutôt les gouvernements à « faire le maximum ».

           

          A l’adresse des dirigeants européens réunis à partir de la soirée à Bruxelles, il a appelé de ses voeux un nouveau « pacte budgétaire » en zone euro, pour enrayer l’envol de la dette des Etats.

           

          "La responsabilité ultime d’enrayer la crise appartient aux responsables politiques", a-t-il répété.

           

          M. Draghi a estimé que si ce pacte budgétaire devait être doté d’un « cadre légal crédible », il était "tout aussi important qu’il soit mis en place rapidement", une manière de s’opposer à des procédures trop longues de ratification en cas de modification des traités européens.

           

          Le président de la BCE s’est par ailleurs dit "surpris de l’interprétation de ses propos" après un discours devant le Parlement européen la semaine dernière.

           

          Certains médias et économistes avaient alors affirmé que M. Draghi serait disposé à intervenir massivement en soutien des Etats, une fois mises en place les réformes institutionnelles.

           

          Loin de nourrir ces espoirs, le président de la BCE a dit qu’en matière de soutien aux pays en détresse, sa "préférence allait au FESF et au MES", soit au mécanisme déjà mis en place et à celui qui doit le relayer. M. Draghi les a jugés « parfaitement équipés » pour faire face à la crise de la dette.

           

          Le président de la BCE a aussi exclu la possibilité d’intervenir davantage sur le marché de la dette publique comme le réclament certains Etats, notamment la France, soulignant une nouvelle fois que les achats d’obligations publiques qu’effectue déjà la BCE sont « limités » et « temporaires ».

           

          « Les traités interdisent un financement monétaire des Etats », a dit M. Draghi.

           

          Il a aussi balayé la possibilité d’un financement des Etats par la BCE, mais via le Fonds monétaire international : "c’est incompatible avec les traités".


           

          http://www.boursorama.com/actualites/crise-draghi-douche-les-espoirs-d-une-intervention-massive-de-la-bce-986ab51fdd7e167f8ec16caab6c4c10f


          • jak2pad 9 décembre 2011 03:05

            le come - back du looser, ou du moins une tentative...

            moi, que les Grecs refusent de payer leurs dettes, je m’en tape, et je suis même limite favorable.

            par contre, il faudrait arrêter de leur faire des chèques comme ceux que font les parents à leurs gosses étudiants pour se payer le bus et la bouffe.
            et même, me semble-t-il, les Grecs devraient ( par fierté) REFUSER ces chèques, et les jeter dans le Port du Pirée.
            Je ne comprends pas comment on peut supplier à genoux pour avoir une aide, et ensuite se lever la tête haute, et dire qu’on ne remboursera pas.

            Bien sûr, en cas de refus de rembourser, il sera difficile de demander ( et d’obtenir) de nouveaux chèques. Alors ces innombrables fonctionnaires payés à ne rien foutre devront s’entraîner à manger des cailloux.
            No problem !


            • Aldous Aldous 9 décembre 2011 10:34

              les Grecs refusent de payer leurs dettes

              Ces dettes n’ont pas été contractées par les citoyens.

              Moi je paye mes dettes mais je trouve assez gonflé qu’on me demande de payer les dettes contractée en mon nom par des profiteurs et des corrompus.

              De toutes façons, il ne s’agit pas d’une crise « grecque » et très bientôt vous aurez à vous poser la même question, comme c’est le cas des Portugais, des Italiens, des Irlandais et des Islandais.

              Ces derniers étant les seuls à s’être sorti du piège en envoyant promener les préteurs.

              On verra quand on vous présentera la douloureuse si votre attitude sera la même.

              Quand aux fonctionnaire payés selon vous à rien foutre, vous pleurerez leur absence quand vous irez dans un hôpital où il n’y aura personne pour vous soigner, quand votre courrier ne vous parviendra pas, quand les nids de poule et les ordures envahiront votre rue, quand vous devrez faire 2 jours de queue pour obtenir votre carte grise...

              Au passage il vaux mieux qu’il ne jettent rien dans le port du Pirée, ils l’on vendu aux Chinois qui en ont fait leur point d’entrée ultra compétitif dans l’UE.

              Mais ca aussi c’est pas votre problème, jusqu’au jour où votre emploi sera délocalisé en Chine.


            • latortue latortue 9 décembre 2011 10:42

              La Grèce est loin très loin d’être sauvé, on a mis comme pour cacher les épluchures ,les problèmes de la Grèce sous le tapie ,mais les plans de rigueurs continuent et qui que ce soi qui sera a la tête de la Grèce sera ou plutôt fera le jeu des marchés c’est a dire faire payer au peuple les erreurs de leur dirigeant .
              Cela sera pareil en France et dans tout les pays de la zone euros les pourparlers actuel ne sont là que pour définir la grosseur de ce qu’on va prendre dans le fion ,le reste n’est que bla bla des réunions ça fait des mois qu’il y en a uniquement dans le but de durer après les élections et alors là vous allez ou plutôt nous allons pleurer, vous n’imaginez même pas ce qui vous pends au nez et vous aurez beau gueuler rien n’y fera ,a part une bonne révolution qui remettrai tout a plat comme il se doit .


              • Albar Albar 9 décembre 2011 11:05

                On en arrive à la suprématie des Banksters sionistes ( Goldman Sachs and Co ) et à l’avilissement de la plus ancienne démocratie du monde, pas que... voire de l’instrumentalisation la plus vicieuse de la chrétienté .


              • Francis, agnotologue JL1 9 décembre 2011 11:01

                Cette UE qui devait rapprocher les peuples, disaient-ils !

                Qui aujourd’hui, a encore envie d’aller passer ses vacances en Grèce ?

                Je vomis ces bandits qui n’ont et n’auront jamais assez d’argent : le besoin d’argent est exponentiel, puisqu’il faut pour pérenniser sa fortune toujours plus d’argent.

                Quelqu’un un certain Laffer je crois, a démontré qu’au delà d’un certain taux, les recettes fiscales diminuent. Je prétend qu’au delà d’un certain niveau, la fortune devient une malédiction.


                • Alison 9 décembre 2011 11:02

                  Aujourd`hui la France, l`Allemagne engage des diplômés grecs de très grandes qualités souvent trilingues au minimum avec des salaires inférieurs de 20 a 50 % aux diplômés locaux.
                  Pendant ce temps ces derniers outre Rhin ou gaulois travaillent pour des salaires ’Mc, Do" dans des emplois souvent précaire.
                  Le chômage fut crée pour nivelé les salaires a la baisse, la crise organisée apportera le bol de riz pour tous.

                  Tout le monde sait ici en Grèce que la dette ne sera jamais payée. La désillusion droite, gauche, non taxation de l`église, des armateurs, récession sans précédent au niveau économie locale commencent a laisser entrevoir une autre solution suite a l`annonce de la fermeture de 55.000 entreprise en 2012.

                  Des militaires ont crées leur propre partie politique et il est fort possible que la pseudo election programmée dans deux mois soit le visage d`une Grèce que personne en Europe du nord n`imagine.

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