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Accueil du site > Actualités > Europe > Seconde Guerre mondiale : le début de l’enfer sur Terre

Seconde Guerre mondiale : le début de l’enfer sur Terre

« Ce n’est qu’à l’aube du XXe de l’ère chrétienne (…) que la guerre a pris l’allure d’un phénomène capable de détruire éventuellement l’espèce humaine. » (Churchill, Mémoires, 1948).



Il y a quatre-vingts ans, le 1er septembre 1939, les blindés allemands ont envahi la Pologne. Fort du très récent Pacte germano-soviétique (23 août 1939) ayant partagé, par anticipation, la Pologne, et de la passivité des démocraties occidentales (Accords de Munich) lors de l’invasion de la Tchécoslovaquie (21 octobre 1938) et de l’annexion de l’Autriche (11 mars 1938), les nazis imaginaient qu’ils pourraient continuer à construire leur Grande Allemagne (Lebensraum) sans riposte. Acculées, les démocraties occidentales n’ont pourtant pas pu faire autrement : le Royaume-Uni et la France ont déclaré la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939. Ce fut le début de la terrible Seconde Guerre mondiale qui dura (exactement) six ans, après la capitulation sans condition de l’Allemagne le 8 mai 1945 et du Japon le 2 septembre 1945.

Quatre-vingts ans, c’est beaucoup. Les derniers combattants survivants sont quasi-centenaires et sont tous près de mourir dans peu de temps. Les témoins sont encore nombreux, ceux qui étaient enfants à cette époque. On est en train de passer du témoignage au livre d’histoire. Comme ce fut le cas de la Première Guerre mondiale.

Le 11 novembre 1918, tout le monde disait : plus jamais cela. Que c’était la der des ders. Elle a été si atroce qu’elle ne pouvait recommencer, qu’il fallait tout éviter pour qu’elle ne recommençât. Le progrès de la technologie a bouleversé la donne. Les armes "classiques" devaient laisser place aux blindés, aux sous-marins, aux avions… et au nucléaire.

La Seconde Guerre mondiale a été une guerre exceptionnelle à beaucoup de titres. Comme la Première Guerre mondiale, elle fut mondiale et technologique. Mais elle fut bien plus encore. Elle fut idéologique. Cette guerre ne mettait pas en jeu des pays seulement pour la défense de leurs territoires mais aussi pour la défense de leur mode de vie. Cela ne vous fait pas penser à quelque chose ? Par exemple, après les attentats du 13 novembre 2015 qui ont massacré des personnes simplement parce qu’elles se prélassaient sur une terrasse de restaurant ou assistaient à un concert de musique moderne un vendredi soir.

Les causes de la Seconde Guerre mondiale ont été longuement étudiées et analysées. Le Traité de Versailles, par son arrogance (très française), portait en lui tous les germes de la guerre suivante. Ce n’était pas un traité de paix mais un traité de guerre, qui maintenait les Allemands dans une humiliation que les crises économiques des années 1920 puis des années 1930 ont rendue insupportable aux yeux de ceux qui étaient les premiers touchés. Quand on n’a plus rien à défendre, le champ du possible s’élargit dangereusement. La montée des extrémismes a participé à cette trajectoire implacable qui a plongé le monde dans une guerre totale et nouvelle.

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Hannah Arendt a été l’une des premières philosophes à mettre dans le même camp (du reste, comme ce fut officiellement le cas avec la signature du Pacte germano-soviétique) les deux dictatures européennes qui ont ensanglanté la planète au cours du XXe siècle, à savoir l’Allemagne nazie et la Russie communiste. En 1939, la situation était donc bien dans la bataille de la démocratie contre le totalitarisme.

À partir de 1941, l’URSS s’est retournée. Pendant deux ans, pour de sombres raisons cyniques, les Soviétiques considéraient que le front ouest ne concernait que des belligérants "bourgeois" (quel mot débile déjà au XXe siècle !) et qu’il fallait les laisser s’auto-massacrer. L’intégration de l’URSS dans les forces alliées a rendu plus confuse la lutte idéologique. Il s’agissait de lutter contre le nazisme mais sans doute pas contre l’antisémitisme (Staline avait organisé lui aussi des répressions), encore moins contre le totalitarisme. De cette confusion est née d’ailleurs la guerre froide entre démocraties occidentales, désormais dominées par les États-Unis, et le communisme international, représenté initialement par l’Union Soviétique et suivie de peu par la Chine populaire.

L’aspect idéologique a été probablement l’une des innovations historiques de cette guerre avec l’extermination industrielle de plusieurs catégories de populations et cette volonté de le faire au niveau mondial : Juifs, Tziganes, personnes atteintes de déficiences mentales, homosexuels, etc. Une telle horreur a jeté les bases du concept de crime contre l’humanité, imprescriptible, et du concept de génocide, hélas pas seulement réservé aux nazis (génocide arménien peu avant la Première Guerre mondiale, génocide cambodgien, génocide rwandais quarante ans après la Seconde Guerre mondiale, etc.).

Cela a poussé à deux types de comportement complètement inédits dans une guerre : certains nationaux dont le pays fut envahi se félicitaient de la défaite de leur pays (les nationalistes collaborateurs en France sous l’Occupation nazi, exemple typique : Charles Maurras), et (heureusement sur le plan philosophique), au contraire, certains nationaux dont le pays était victorieux ont résisté à l’intérieur de leur pays pour s’opposer à l’idéologie dominante (exemple, les résistants allemands). Ces deux types de comportement, a priori antipatriotiques, étaient ainsi dictés par le soutien ou la condamnation de l’idéologie nazie.

Après l’entrée en guerre de l’URSS le 22 juin 1941 et des États-Unis le 7 décembre 1941 (après l’attaque de Pearl Harbor), la guerre divisait deux camps : celui de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon…), et celui des Alliés (Royaume-Uni, États-Unis, URSS, Chine…). À cela, il faut ajouter quelques pays neutres (Espagne par exemple), et quelques pays difficiles à "classer" dont la France, gouvernée par Pétain et Pierre Laval dans une politique de collaboration avec les nazis mais qui comptait aussi la France libre, ceux qui ont fait que le 25 août 1944, la France se retrouvait dans le camp …des vainqueurs (grâce à la grande clairvoyance de De Gaulle).

Le bilan humain de la guerre fut désastreux : plus de 60 millions de personnes ont perdu la vie en six ans. Dont environ 10% dans des camps d’extermination. Il faut comparer ce nombre avec le nombre actuel d’habitants de la France, 67 millions d’habitants. Les estimations varient cependant beaucoup, allant de 60 à 85 millions de personnes, correspondant environ à 3% de la population mondiale, dont entre la moitié et les deux tiers de civils. Ces statistiques ne prennent pas en compte les victimes de la guerre après la fin de la guerre (beaucoup de blessés sont morts quelques mois ou quelques années plus tard, en raison d’une absence de services hospitaliers reconstruits, la situation agricole de certains pays a engendré aussi des famines, etc.).

Parmi les pays qui ont perdu le plus de vies humaines, il y a eu l’Allemagne (environ 12% de la population), la Chine, l’Inde (les Indes britanniques), l’Indonésie (les Indes orientales néerlandaises), l’Indochine française, le Japon, la Pologne (plus de 16% de la population), et l’Union Soviétique (environ 13% de la population).

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Précisons que pour l’URSS, si l’Armée rouge a effectivement payé un lourd tribut humain pour se défendre face à l’offensive nazie puis pour atteindre Berlin avec le souhait de dominer la moitié de l’Europe, les pertes immenses en vies humaines (entre 23 et 27 millions de personnes) furent aussi le fait de Staline : massacres commis pendant la guerre par Staline, et stratégie militaire qui faisait peu de cas de la protection des vies humaines (sans compter que juste avant la guerre, Staline avait "purgé", c’est-à-dire massacré, la plupart des officiers de l’Armée rouge).

Le principal fait inédit dans l’histoire de l’humanité, ce fut l’extermination industrielle, mûrement réfléchie, mûrement organisée par les nazis, de certaines catégories de la population mondiale, et en particulier des Juifs. 6 millions de Juifs furent ainsi assassinés en Europe. Le taux d’extermination, une expression statistique horrible mais pourtant basée sur les faits historiques, dans certains pays était monstrueusement élevé : 89% aux Pays-Bas, 84% en Lituanie, 84% en République tchèque, 83% en Pologne, 82% en Yougoslavie, 81% en Grèce, 74% en Lettonie, 69% en Hongrie, 67% en Slovaquie, 47% en Norvège, 42% en Belgique, 33% en Estonie, 29% en France, 27% en Roumanie, 26% en Autriche, 25% en URSS, 24% en Allemagne, etc. (selon Donald. L. Niewyk).

L’historien britannique Martin John Gilbert a évalué le taux d’extermination à 78% des Juifs vivant dans l’ensemble des territoires occupés par les nazis. Si l’on tient compte de l’ensemble des massacres commis par les nazis sur des populations civiles, au-delà de la population juive, cela pourrait monter jusqu’à entre 11 et 17 millions de victimes (en particulier à cause des massacres ethniques en Biélorussie, Ukraine et Russie commis par les nazis).

Il sera toujours difficile de connaître le nombre exact de victimes de la Shoah car les nazis ont tout fait pour masquer leurs assassinats industriels, ce qui exprimait à l’évidence la honte de les avoir commis. D’un point de vue historique, l’exactitude des statistiques est évidemment un élément important du savoir scientifique, mais la controverse sur le nombre n’a pas beaucoup d’intérêt politique ou philosophique.

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L’idée que des millions de personnes ont pu être arrêtées, déportées et massacrées dans une structure organisée, et cela en pleine guerre, dont l’effort devait être pourtant concentré sur les fronts, est suffisante en elle-même pour appréhender la folie idéologique. Au-delà de l’acte de massacrer, il y a eu toute une organisation administrative, logistique, financière, technique… Déportée à Auschwitz à l’âge de 15 ans, Simone Veil a raconté ainsi : « Je n’oublierai jamais l’intense émotion qui m’a étreinte lorsqu’un employé m’a montré un petit carnet semblable à ceux qu’utilisaient jadis les commerçants, avec souches et reçus, et sur lequel était consignée la somme de sept cents francs prise à ma mère lors de notre arrivée à Drancy. Papier dérisoire, preuve accablante, s’il en était encore besoin, du mélange de rigueur paperassière et d’aveuglement moral de l’administration. » ("Une Vie", éd. Stock, 2007).

Cette extermination de masse est donc loin d’être un simple "détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. C’est même l’élément majeur qui la fait distinguer de toutes les guerres précédentes, certaines pourtant très cruelles. Simone Veil l’a rappelé : « La Shoah est omniprésente. Rien ne s’efface ; les convois, le travail, l’enfermement, les baraques, la maladie, le froid, le manque de sommeil, la faim, les humiliations, l’avilissement, les coups, les cris… non, rien ne peut ni ne doit être oublié. Mais au-delà de ces horreurs, seuls importent les morts. La chambre à gaz pour les enfants, les femmes, les vieillards, pour ceux qui attrapent la gale, qui clopinent, qui ont mauvaise mine ; et pour les autres la mort lente. Deux mille cinq cents survivants sur soixante-dix-huit mille Juifs français déportés. Il n’y a que la Shoah. » ("Une Vie", éd. Stock, 2007).

L’autre fait inédit dans l’histoire des guerres, ce fut l’utilisation de la bombe nucléaire (que j’appelle ainsi car elle utilise l’énergie nucléaire, et qu’on appelle aussi "bombe atomique", mais quel matériau ne serait-il pas "atomique" ?). Le 6 août 1945, les Américains ont largué la première bombe nucléaire sur la ville japonaise d’Hiroshima (340 000 habitants). Trois jours plus tard, une seconde bombe fut larguée sur Nagasaki (200 000 habitants). Cette dernière était-elle indispensable pour aboutir à la capitulation japonaise ? La controverse reste toujours d’actualité.

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Entre 150 000 et 250 000 personnes (principalement civiles) ont péri dans ces bombardements, considérés pour certains comme de véritables crimes de guerre. Au-delà de la capitulation du Japon, l’un des objectifs des États-Unis était de montrer aux Soviétiques que la bombe nucléaire n’était pas qu’un simple mythe et qu’elle pouvait réellement commettre des désastres.

Il y a eu une course de vitesse entre l’Allemagne nazie et les États-Unis pour fabriquer la bombe nucléaire. En faisant de l’uchronie, peut-on imaginer ce qu’il se serait passé si les nazis avaient su fabriquer des bombes nucléaires ? Ce cauchemar reste pourtant bien ancré quelque part au fond de la conscience mondiale puisqu’il a régenté une quarantaine d’années de la vie internationale dans ce qu’on a appelé l’équilibre de la terreur par la dissuasion nucléaire en pleine guerre froide.

Pour éviter la dissémination de l’arme nucléaire, des traités de non prolifération ont été signés, et le risque nucléaire reste encore aujourd’hui l’un des sujets de préoccupation essentiels dans les relations de l’Iran et de la Corée du Nord avec le reste du monde.

La chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989 et les attentats du 11 septembre 2001 ont considérablement bouleversé la géopolitique mondiale. Le premier événement a sans doute fait achever le XXe siècle si sanglant tandis que le second événement a fait démarrer le XXIe siècle avec des enjeux nouveaux qui pourraient finalement se résumer à deux mots chargés (parfois de manière injustifiée) de peurs et de catastrophes : islam et climat. De là à parler de Troisième Guerre mondiale…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (29 août 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La Seconde Guerre mondiale.
La Première Guerre mondiale.
La Libération de Paris.
La République de Weimar.
Le Pacte germano-soviétique.
Le Débarquement en Normandie.
Les Accords de Munich.
Le Pacte Briand-Kellogg.
Le Traité de Versailles.
L’Europe, c’est la Paix.

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28 réactions à cet article    


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 31 août 2019 11:04

    Le début de l’enfer sur terre, c’était Verdun, tout le reste c’est la suite, ça ne s’est jamais arrêté, c’est même devenu de plus en plus horrible, et ça continue. 



    • Rincevent Rincevent 31 août 2019 13:19

      Parfois, notre auteur fait preuve d’une naïveté confondante : les nazis ont tout fait pour masquer leurs assassinats industriels, ce qui exprimait à l’évidence la honte de les avoir commis. Quelle honte ? A Nuremberg, pas un n’a exprimé ce sentiment (à part Speer, un peu). C’est plutôt la disparition des preuves qui les motivaient. Certains, les plus ’’visibles’’, paieront au bout d’une corde, d’autres négocieront leurs dossiers et seront vite libérés (Walter Schellenberg), quand ils ne seront pas carrément employés par les Américains, l’allié soviétique de la veille étant devenu l’ennemi (Klaus Barbie).

      La deuxième bombe sur Nagasaki Cette dernière était-elle indispensable pour aboutir à la capitulation japonaise ? Peut-être pas, mais elle était d’un modèle différent et, tant qu’à faire, l’essayer aussi, et plutôt en conditions réelles que dans le désert du Nouveau-Mexique… Accessoirement, c’était aussi dire aux Russes qu’on en avait plusieurs.


      • Parrhesia Parrhesia 31 août 2019 14:30

        @Rincevent
        Très juste Rincevent,
        Ce ne sont en aucun cas les nazis qui, en Allemagne, ont eu honte de leur comportement !
        Ce sont les non-nazis !!!


      • mmbbb 1er septembre 2019 09:19

        @Rincevent en effet la premiere etait a l uranium à l uranium 238 alors que la seconde etait au plutonium 


      • Kapimo Kapimo 31 août 2019 14:17

        Acculées, les démocraties occidentales n’ont pourtant pas pu faire autrement : le Royaume-Uni et la France ont déclaré la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939.

        Merci pour ce condensé d’histoire officielle des vainqueurs par les vainqueurs, les piqûres de rappel sont toujours bonnes pour ne pas succomber à la propagande.

        Certains anglais au pouvoir ont voulu cette guerre (encouragé par Roosevelt et son pool de conseillers), et ont très fortement incité les Polonais à provoquer les allemands (réduction des droits de la ville germanique de Dantzig pourtant sous statut garanti par la SDN, pogroms contre les populations germaniques en Pologne etc...). Ces anglais n’ont été acculé à rien du tout, ils voulaient la guerre et l’ont eu, entraînant avec eux la France dans ce désastre.

        http://www.unz.com/article/why-germany-invaded-poland/


        • Parrhesia Parrhesia 31 août 2019 16:35

          @Kapimo
          Ils voulaient la guerre, et ils l’ont eue d’autant spontanément qu’ils savaient que comme en 14-18 c’était la France qui se trouverait en première ligne.
          Les Anglais comptaient bien sur cette ligne Maginot naturelle nommée « le Channel » derrière laquelle ils étaient en sécurité depuis Guillaume-le-Conquérant et où ils pourraient respirer le temps d’assurer leur défense !
          Cela n’enlève rien au mérite des hérauts de la Bataille d’Angleterre !
          Mais cela ne change rien non plus au fait que ce sont la France, la Belgique et quelques autres collègues qui se fraient boulotter le foie, la rate et le gésier à l’Est du Channel en priorité !
          Et l’Angleterre a toujours compté là-dessus, en pensant sans le dire, (ou alors pas fort) que ce qui pourrait affaiblir la France ne serait pas nécessairement mauvais pour John Bull  !!!


        • Eschyle 49 Eschyle 49 31 août 2019 17:07

          Vous écrivez : " Il y a eu une course de vitesse entre l’Allemagne nazie et les États-Unis pour fabriquer la bombe nucléaire. En faisant de l’uchronie, peut-on imaginer ce qu’il se serait passé si les nazis avaient su fabriquer des bombes nucléaires ?

          "

          À présent , rapprochez ceci : Ohrdruf et Crawinkel, satellites de Buchenwald , premier camp libéré sur le front ouest par Eisenhower, Patton et Bradley :

          https://www.jewishgen.org/ForgottenCamps/Witnesses/NickolsFr.html

          Et ceci : https://calmann-levy.fr/livre/la-bombe-de-hitler-9782702138441

          Les deux premières bombes atomiques ont explosé à Peenemunde (octobre 1944) et à Ohrdruf (mars 1945) ; les détonateurs récupérés à Crawinkel avant les russes serviront à Alamogordo , Hiroshima et Nagasaki . Tout s’est joué à 3 semaines .


          • bouine 31 août 2019 19:52

            Bonjour

            Et si l’histoire de la 2eme guerre répétée ici était un copié/collé d’un bouquin d’histoire pour les masses pauvres mais nécessaire ?

            Je vous propose le visionnage d’un regard bien différent de l’histoire des manuel scolaire :https://www.youtube.com/watch?v=Fs-FIlO-8pk



            • titi titi 31 août 2019 20:24

              @bouine

              L’histoire selon Ritz-Lacroix c’est une caricature de l’histoire selon la Pravda à l’époque de Kroutchev..

              Ce serait risible si elle n’avait pas été financée par le contribuable Français.
               


            • mmbbb 1er septembre 2019 09:44

              @titi je suis tombe sur le passage ou elle pretend que l enseignement est encore libre En premiere , j avais un prof d histoire qui nous emmenait voir des films de propagande sur le communisme chinois .. La neutralité de l enseignement est une vertu cardinale de l Educ , c est connu . Son assertion est honteuse Elle se trompe cette prof ou elle ment ce qui est pire , tout a ete dit sur la seconde guerre la premiere et l histoire de France en general , Combien d essai ont ete ecrits sur cette seconde guerre , une foultitude . je n ai pas regarde cette video parce qu elle de mauvaise qualite mais surtout que je connais la rhétorique .
              Elle parle de Thorez , il me semble qu il n a pas manifeste son opposition sur le pacte germano sovietique C est normal il suivait la ligne du parti . 
              Apres la guerre , le massacre de Katyn , les memes qui refuserent d admettre , que Staline avait donne l ordre de massacrer les polonais . Ces historiens devraient aller donner des cours ailleurs Ils gavent 


            • titi titi 2 septembre 2019 15:38

              @mmbbb

              Exactement.

              Cette soit disant historienne ne veut pas raconter l’histoire mais ses histoires.

              Le pacte germano soviétique ? C’est quoi ça ?
              Les appels du PCF a mettre la « crosse en l’air » devant les allemands ? Un détail !
              L’invasion de la Finlance, des Pays Baltes ? De la propagande capitaliste !

              Cet escroc a vécu toute sa vie aux crochets de l’Education Nationale. 


            • mmbbb 1er septembre 2019 09:26

              Toutes les guerres sont cruelles , la seule différence est l industrialisation de la guerre notamment la premiere dont la science a permis la fabrication d armes meutrieres ? Les premiers gaz de synthese par exemple Mourir de septicémie sur un champ de bataille de napoleon ou crier de douleur suite a un eclat d obus , la différence est ténue . Les chirurgiens sous Napoelon etaient specailises dans l amputation des membres et la cauterisation a l huile bouillante 


              • phan 1er septembre 2019 09:30
                L’auteur, agent de la Hasbara, a beaucoup de lacunes historiques : 
                Le pacte germano-sioniste du 7 août 1933.
                Les accords de Munich, du 29 au 30 septembre 1938.
                Le pacte germano-soviétique du 23 août 1939. 
                Dans aucun manuel d’histoire, on ne trouve mention d’un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés évoquent la réunion du 7 août 1933 au ministère allemand de l’Économie au cours de laquelle des représentants de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale ont signé avec de hauts fonctionnaires du Reich ce que l’on a appelé pudiquement l’accord de la haavara (du mot hébreu haavara qui signifie : transfert). Il s’agissait, en effet, d’organiser le transfert vers la Palestine de capitaux que les Juifs allemands, candidats à l’émigration, souhaitaient emporter avec eux. Cet accord technique ne fut que le premier acte d’une étroite collaboration entre les sionistes et l’Allemagne hitlérienne.
                Le pacte germano-soviétique, n’est que le fruit amer des accords de Munich !


                La « découverte » accidentelle en 1492 par Christophe Colomb des Amériques : le début de l’enfer (colonialisme, génocide et 400 ans d’esclavage des Noirs d’Afrique), le berceau du Capitalisme moderne.

                • Rincevent Rincevent 1er septembre 2019 16:17

                  @phan

                  Dans aucun manuel d’histoire, on ne trouve mention d’un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés… Ça, c’était avant (Internet). Maintenant, vous tapez Haavara et vous avez le détail des opérations, y compris des prises de positions récentes (Netanyaou en 2015) https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_Haavara C’est donc à la portée de tout le monde.

                  Si cette ‘’collaboration’’ choque aujourd’hui, qu’en était-il à l’époque ? Il y avait un but commun aux nazis et aux sionistes : l’émigration des Juifs d’Allemagne, quelques soient les motivations et les arrière-pensées de chacun.

                  - Pour les premiers, il n’était pas encore question de ‘’solution finale’’. Il fallait trouver des moyens pour les faire partir, c’était tout. Prendre langue avec des organisations juives ne leur a pas posé de problèmes moraux, le pragmatisme avant tout (quoi de plus efficace que des juifs pour s’occuper d’autres juifs ?).

                  - Pour les seconds, l’émigration en Palestine n’était pas gagnée d’avance. Tout les juifs allemands n’étaient pas des militants sionistes dans l’âme, loin de là. Beaucoup auraient préféré partir vers les États-Unis ou d’autres pays d’Europe. Mais plus le temps passait, plus ces pays opposaient des quotas d’immigration allant même parfois jusqu’au refus total. Dans ces conditions, seule la solution sioniste (c.a.d. la Palestine) restait possible.

                  La guerre mit fin à tout ça et amènera la Shoah. A la Libération, beaucoup de survivants seront ‘’mûrs’’ pour l’aventure d’Israël, vu comme le seul refuge sûr.


                • phan 2 septembre 2019 13:28

                  @Rincevent

                  Les opérations de compensation commerciale de l’accord Haavara permettaient exclusivement le départ des juifs fortunés.
                  Ben Gourion, Golda Meir ou Moshe Dayan construisaient un état nouveau en Palestine, en expulsant les Palestiniens, ils s’intéressaient peu à la Shoah.
                  TÉMOIGNAGE : Benjamin Freedman témoigne du rôle des sionistes dans les deux guerres mondiales
                  L’auteur est un bonimenteur essaie de nous vendre le mythe du Super Héro américain et du méchant stalinien. Le gentil anglo-sioniste tue des civils à Dresde, Hiroshima et Nagasaki pour gagner la Guerre tandis que le méchant sème le germe des génocides.

                • mmbbb 1er septembre 2019 10:28

                  « L’aspect idéologique a été probablement l’une des innovations historiques de cette guerre avec l’extermination industrielle de plusieurs catégories de populations et cette volonté de »   C est assez mal exprime mais faux , La theorie des races avait ete formulee au XIX siecle notamment par le Comte de Gobineau. . 

                  L eugénisme etait aussi une idelogie bien partagée par les occidentaux

                  Therorie reprise par jules Ferry dont les propos sur la colonisation etaient similaires a ce qu un dignitaires nazis aurait put affirmer .

                  Mais cela fut évidemment tut puis J FERRY est un grand homme de gauche .

                  Quant au juifs, il y eu des pogroms en Russie , nombreux et meurtriers , et Staline n aimait guere les juifs . Il envisageait sa propre solution finale . mais les intellos de gauche furent discrets . A l est c etait le paradis selon Sarte 

                  Voir les archives recentes , 

                  «  En faisant de l’uchronie, peut-on imaginer ce qu’il se serait passé si les nazis avaient su fabriquer des bombes nucléaires ? » Assertion idiote , pourquoi ne pas dire que les Allemands etaient capables de balances des missiles nucleaires ! 

                   Einstein reconnut lui même qu il avait fait une erreur d appréciation . Sa lettre a Roosevelt , donna le coup d envoi de la fabtrication de la bombe atomique puisque les americains etaient persuades alors que l allemagne nazi l aurait 

                  Il y eut dans l equipe de recherche americaine , un scientifique nomme FUCHS qui delivra aux soviets les plans du coeur de la bombe . Lorsque le president americain Truman voulut faire le fanfaron envers Staline , celui ci rit dans sa moustache puisque les Russes avaient les plans et que la premiere bombe russe explosa en 1949 . In fine Einstein precipita la course a l arme nucleaire.

                  Mais il eut l honnête de le reconnaitre

                  Quant a la récriture de l histoire , il est facile de le faire notamment ceux ci sont nombreux les « yaka fauxquon » qui ne manquent pas , BHL notamment sur les Sudetes Mais c est un exercice facile lorsque l in est assis sur un fauteuil.




                  • chantecler chantecler 1er septembre 2019 10:30

                    Merci l’auteur pour votre contribution à la connaissance collective de la seconde guerre mondiale .

                    Pour l’objectivité faudra repasser ....

                    J’ai particulièrement apprécié :

                    "Après l’entrée en guerre de l’URSS le 22 juin 1941 ...« 

                    Je ne sais pas ce que vous entendez par »entrée en guerre«  :

                    L’opération Barbarossa sans doute cad l’invasion de l’URSS par l’Allemagne nazie qui lui a déclaré la »guerre totale« cad guerre d’extermination ... !

                    Et au début c’est certain : pas de prisonniers soviétiques : on les fusillait puis on les a laissé mourir de faim .

                    Ca ne prédispose pas quand »le sort des armes« se retourne à faire de cadeaux !

                    J’aime aussi votre interprétation du traité de Versailles où finalement vous validez les thèses de Hitler .

                    Sauf que ça ne tient pas la route : en 14/18 les destructions et les massacres ont été cantonnés à l’ouest : France Hollande Belgique et à l’est : la Russie tsariste écrasée par les divisions allemandes .

                    Une des causes de la révolution bolchevique qui s’est empressée de signer un armistice avec l’Allemagne du Kaiser , histoire d’arrêter les massacres .

                    Bref , vous reprenez à bon compte les délires d’Hitler exprimés dans Mein Kampf et appuyés par une oligarchie allemande , car seul, l’Adolf n’aurait certainement pas pu accéder au pouvoir .

                    Et donc réarmer l’Allemagne et lancer ses armées très au point , afin d’effacer »la honte« et les vexations du traité de Versailles après des dizaines de provocations laissées lettre morte !

                    Que notre pays , la France ait été écrabouillé, ruiné , après 1918 et qu’il ait du repartir sur des ruines ,avec ses millions de morts , de gueules cassées (création de la loterie nationale dont on reparle en ce moment ) d’invalides , d’orphelins et de veuves , pas un mot de votre part .

                    Les »zones rouges" qui existent encore dans notre pays au nord et à l’est en avez-vous entendu parler ?( cf Wiki).

                    Non les Français , pas gentils, pas compréhensifs, qui soumettent selon vous à l’Allemagne à un immonde traité (de Versailles). !

                    Question : en 1870 l’Allemagne vainqueur sur la France a t’elle été magnanime ou a t’elle exigé de lourdes réparations de guerre , après l’occupation de notre pays ?

                    3 guerres, 3 périodes de massacres , d’occupation ruineuse, de terres brulées en fin de parcours  !.

                    J’en écris pas plus .

                    J’en ai assez lu.

                    Merci .


                    • Kapimo Kapimo 2 septembre 2019 01:38

                      @chantecler

                      "Et au début c’est certain : pas de prisonniers soviétiques : on les fusillait puis on les a laissé mourir de faim .

                      Ca ne prédispose pas quand »le sort des armes« se retourne à faire de cadeaux !"

                      Staline avait refusé de signer la convention de Genève. Il n’y avait pas de prisonniers allemands coté soviétique. Ceci expliquant cela, et la hantise des militaire allemands d’aller combattre sur le front de l’Est.

                       


                    • chantecler chantecler 2 septembre 2019 05:15

                      @Kapimo
                      Tandis qu’Adolf avait signé la convention de Genève ?
                      De plus Hitler a rompu unilatéralement le pacte germano soviétique de non agression .
                      Tout en faisant croire que l’attaque venait des soviétiques : commandos nazis déguisés en soviétiques .
                      On rapporte que Staline a mis des jours à comprendre, accepter ce fait , cad que son pays était attaqué.
                      Pour le reste oui, l’invasion a été si méticuleusement préparée , et l’avance allemande si brutale (blitzkrieg) que pendant des mois il n’y a pas eu de prisonniers allemands ...
                      (De même qu’à l’ouest , les premières semaines, il n’y en a pas eu....
                      D’ailleurs l’armée nazie, l’infanterie ,était protégée par les colonnes de panzers et par la Luftwaff ( Stukas et bombardiers) , les premiers n’hésitant pas à mitrailler les colonnes de civiles sur les routes , ce qui ne devait d’ailleurs pas être autorisé non plus par ladite convention .)
                      Bref Hitler s’est toujours complètement assis sur toutes les conventions : traités et de guerre .
                      Seule la force , la brutalité, la rapidité comptaient pour lui pour obtenir une victoire rapide à n’importe quel prix , en annihilant troupes, villes et civiles ...
                      « Guerre totale » avait il dit .


                    • Kapimo Kapimo 3 septembre 2019 02:27

                      @chantecler

                      Tandis qu’Adolf avait signé la convention de Genève ?

                      Ben oui, l’Allemagne avait signé la convention de Genève. C’est pour cela que les prisonniers des pays qui eux aussi avaient signé la convention de Genève (l’occident pour faire simple) ont été dans leur grande majorité correctement traités par les allemands.

                    • Kapimo Kapimo 3 septembre 2019 02:39

                      @chantecler

                      Pour le reste oui, l’invasion a été si méticuleusement préparée , et l’avance allemande si brutale (blitzkrieg) que pendant des mois il n’y a pas eu de prisonniers allemands ...

                      Il faut savoir que Staline avait pour intention de s’attaquer à l’Allemagne occupée par son conflit à l’Ouest. Il avait massé une quantité gigantesque d’avions, de chars et de soldat à proximité de la frontière. Hitler a de ce fait écourté sa guerre à l’Ouest et a attaqué avant que les Russes ne soient prêts. C’est du fait des préparatifs de Staline à la frontière qu’il y a eu un tel nombre d’avions détruits, de chars détruits et de prisonniers Russes dans les premiers jours de Barbarossa.
                      Quant aux soldats allemands qui avaient le malheur d’être faits prisonniers par la guerrilla Russe active dès les premières semaines, ils finissaient très mal.


                    • nono le simplet 3 septembre 2019 03:35

                      @Kapimo
                      Hitler a de ce fait écourté sa guerre à l’Ouest et a attaqué avant que les Russes ne soient prêts. C’est du fait des préparatifs de Staline à la frontière qu’il y a eu un tel nombre d’avions détruits

                      il semble même que les français se sont laissés battre très vite pour permettre à Hitler de se défendre contre une attaque russe imminente ... smiley smiley


                    • Kapimo Kapimo 1er septembre 2019 19:08

                      "Et au début c’est certain : pas de prisonniers soviétiques : on les fusillait puis on les a laissé mourir de faim .

                      Ca ne prédispose pas quand »le sort des armes« se retourne à faire de cadeaux !« 

                      Staline avait refusé de signer la convention de Genève. Il n’y avait pas de prisonniers allemands coté soviétique. Ceci expliquant cela, et la hantise des militaire allemands d’aller combattre sur le »front de l’Est".


                      • titi titi 2 septembre 2019 15:44

                        @Kapimo

                        Si si il y a eu des prisonniers de guerre de deux cotés.

                        Les prisonniers Allemands pour ceux qui ont survécus sont restés internés jusque dans les années 50.

                        Les prisonniers Russes, pour ceux qui ont survécus, ont été rendus à l’URSS en 1945... qui les a fusillés.. car c’était comme ça chez Staline : un soldat qui reculait, ou qui était fait prisonnier était exécuté, et sa famille déportée.


                      • Kapimo Kapimo 3 septembre 2019 02:30

                        @titi

                        Vous avez raison, il a y eu des prisonniers de guerre des deux cotés. Mais vu que les allemands savaient ce qui attendaient leurs soldats (et qu’ils ont pu constater dès les premières semaines de la guerre) dans la mesure ou l’URSS n’avait pas signé la convention de Genève, ils n’avaient pas de raison objective de bien traiter la gigantesque masse de prisonniers Russes. La guerre à l’est a été une guerre terrible, et les prisonniers n’ont pas été traités humainement des deux cotés


                      • the clone the clone 2 septembre 2019 08:47

                        La troisième guerre c’est le climat contre l’humanité et la on est perdant a coup sur ......


                        • révolté révolQé 2 septembre 2019 12:22

                          "D’un point de vue historique, l’exactitude des statistiques est évidemment un élément important du savoir scientifique, mais la controverse sur le nombre n’a pas beaucoup d’intérêt politique ou philosophique."

                          La controverse est de toutes façons interdite dans notre pays.

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