Sommet de Bruxelles : vers une ingérence européenne dans la préparation des Budgets nationaux
Durcissement de la gestion des comptes publics dans tous les pays, avec un strict respect des modalités sous peine de sanctions quasi automatiques... telles sont les nouvelles mesures arrêtées à l’issue du Sommet de Bruxelles, tenu ce vendredi 9 décembre 2011. Des mesures prises à l’écart du Royaume-Uni qui dénonce une absence de prise en compte de ses spécificités.

Vendredi en début d'après-midi, l’isolement du Royaume-Uni semblait se préciser. Et selon un communiqué publié par des dirigeants européens, tous les pays de l'UE pourraient, à l’exception du Royaume-Uni, rejoindre l'accord sur le renforcement de la discipline budgétaire.
La Chancelière allemande, Angela Merkel, se dit, elle, « très satisfaite du résultat » et fustige une attitude britannique devenue récurrente : « Les Britanniques ne sont pas dans la zone euro. Nous avons donc l'habitude de cette situation », a-t-elle déclaré vendredi matin. Elle souligne qu’il n’était pas question de « faire des compromis insuffisants » et qu’ils y étaient parvenus.
En sus des sanctions quasi automatiques et l’observance, par les pays de l’union monétaire, d’un quasi équilibre budgétaire, le présent accord de Bruxelles prévoit un droit accru d’intrusion européenne, notamment dans la préparation des Budgets nationaux des États membres.
Abdoulaye Jamil Diallo
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