Une campagne européenne gravement faussée
Les principaux partis politiques et députés n’abordent pas les sujets de fond liés à l’Union Européennes, sont silencieux parlent à demi-mot sur ses orientations, son bilan 2004-2009, ses projets 2009-2014, au risque d’être incohérents ou infidèles à leurs valeurs et à leurs électeurs. Veulent-ils une inconscience citoyennne permettant le vote réflexe, affectif qui dénature la démocratie ?
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH200/democratie_baillonnee-86aeb.jpg)
35 réactions à cet article
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Quelles alternatives ont les électeurs pour faire entendre leurs voix ? Voter pour les partis historiques qui n’apportent aucune réponse satisfaisante ? Voter pour les partis dits alternatifs (Modem, NPA) qui veulent se faire entendre mais sans propositions concrètes ? Voter blanc ?
A quand une Europe et des députés européens à l’écoute de leurs citoyens ? J’ai l’impression que les candidats veulent juste être députés pour arrondir leurs fins de mois. Nous ne savons pas ce qu’ils font à Strasbourg et surtout à quoi servent-ils ?-
Nicole 6 mai 2009 20:03Pour moi, la question ne se pose pas : le vote anti-sioniste s’impose, la distinction entre antisémitisme et antisionisme étant évidente.
Je ne pense pas acceptable une Europe qui quitte une salle de conférence au signal donné par le président d’une organisation douteuse, non européenne, et spécialisée dans le harcèlement juridique.
Je suis à fond pour le vote anti sioniste, pas derrière le facteur qui sent qu’il y a là des voix à récupérer, mais bien avec Dieudo. -
En toutes rigueurs il n’y a pas vraiment d’alternative car le parlement n’a aucun pouvoir effectif
Toutefois cette élection peut être un moyen de faire entendre nos voix ce qui n’est pas nul aprés tout.
Ceux qui acceptent une politique aussi cadrée voire ceux qui sont carrément content de l’Europe peuvent voter pour les partis historiques où leurs alliés (Exemples Les Verts pour ceux qui trouvent bien les limites que l’Europe apporte à certains excès propre à la France à propos d’environnement... Ou les Cocos pour ceux qui croient que des rémanences de pouvoir sont possible afin de limiter les casses sociales en Europe tout en sauvant « la croissance ». )
Les vrais démocrates auraient intérêt à chercher ailleurs !
Les partis alternatifs d’accord mais il convient de ne pas se tromper ! Le Modem n’a rien d’alternatif ! Le NPA l’est, assurément, mais il ne représente qu’une partie du peuple et les non-prolétaires sont bien obligés de chercher ailleurs et ses préoccupations ne sont pas globales. Dans le même genre il y a le parti de la décroissance... On peut trouver programme plus abouti même si rejeter la croissance constitue un bon début de programme.Personnellement je soutiendrais l’alternative présentée par l’Alliance écologiste que je vous recommande aussi.
Mais la campagne ne fait que commencer
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Unis dans les luttes, unis dans les urnes !
Continental, Caterpillar, Molex… dans le privé comme dans le public, la colère populaire monte et les évènements se précipitent.
Après avoir endommagé la sous-préfecture de Compiègne, action symbolique pour protester contre l’inaction du gouvernement dans cette affaire, les 1128 salariés de l’usine de Clairoix se sont rendus à Hanovre pour manifester avec leurs collègues allemands devant le siège du groupe où se tiendra l’assemblée générale des actionnaires.
Dans les universités, les assemblées générales se multiplient et la ronde infinie des obstinés n’en finit pas de tourner… A l’université de Strasbourg, le avril, et après les mises en scène violente orchestrées par le pouvoir lors du sommet de l’Otan dans cette mêm ville le 4 avril, les forces de l’ordre se sont opposées aux étudiants et enseignants qui manifestaient pacifiquement dans l’enceinte de la faculté et les en ont délogé.
Pour sa part, l’Appel des appels regroupe de nombreux professionnels de la santé, de la justice, de l’éducation, entre autres corps de métier, qui en ont assez des restrictions budgétaires et des choix gouvernementaux allant à l’encontre de la qualité des services publics. Depuis le mois de janvier, des rencontres ont lieu afin de trouver la convergence nécessaire pour être entendus.
: //karimsarroub.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/01/09/appel-des-app…
Après les 29 janvier et 19 mars, la journée du 1er mai à laquelle 8 syndicats appellaient à participer a rassemble 5 fois plus de monde que lors des 1er Mais précédents. Du jamis vu depuis la Libération...
: //www.humanite.fr/2009-03-31_Politique_Un-appel-sans-precedent-a-un…
Dans son analyse de la situation actuelle parue dans « Le Monde » du 4 avril 2009, intitulée :
« Après 1789, 2009 ? »,, voici ce qu’écrit Sophie Wahnich historienne au CNRS, chercheuse au CNRS-Laboratoire d’anthropologie des institutions et des organisations sociales (Laios-IIac) (1) : .
« Le mot d’ordre qui circule “nous ne paierons pas votre crise” met en évidence cette division sociale entre un “nous”, les opprimés, et un “vous”, les oppresseurs… Mais le “nous” des opprimés n’est pas constitué uniquement des précaires, chômeurs, ou futurs chômeurs, il est constitué des classes moyennes qui sont précarisées, des classes lettrées qui manifestent et se mettent en grève pour défendre une certaine conception de l’université et des savoirs. Il est constitué de tous ceux qui, finalement, se sentent floués et réclament “justice”.
A ce titre, les mouvements sociaux de cet hiver et de ce printemps sont déjà dans la tentation naturelle de refaire 1793. Ils veulent plus de justice et pour l’obtenir affirment que, malgré les résultats électoraux, ils incarnent le souverain légitime… Une loi, aujourd’hui, a été votée pour agrandir cette classe d’ilotes, mais le gouvernement refuse que l’impôt sur les immenses richesses puisse venir en aide aux “ malheureux ”
Le pacte de la juste répartition des richesses prélevées par l’Etat semble avoir volé en éclats quand les montants des chèques donnés aux nouveaux bénéficiaires du paquet fiscal ont été connus : les 834 contribuables les plus riches (patrimoine de plus de 15,5 millions d’euros) ont touché chacun un chèque moyen de 368 261 euros du fisc, “soit l’équivalent de trente années de smic. ‘
Et ne parlons pas des multiples scandales liés à l’octroi de parachutes dorés et autres stock-options mirobolants à des PDG directement impliqués dans les faillites bancaires par leur choix de gestion plus près du pari de casino ou du Monopoly que d’une utilisation responsable et utile de l’argent que leur avaient confié les petits épargants. Ne parlons pas non plus, ou plutôt si, parlons-en, de la solution trouvée par les dirigeants des principales puissances mondiales : faire payer aux plus pauvres et aux contribuables l’irresponsabilité et l’incurie de ces décideurs. Encore et toujours…
De son côté, le gouvernement français comme beaucoup d’autres en Europe et dans le monde tente d’entretenir l’illusion que la fin de la crise est pour bientôt et que ce système en faillite peut-être régulé, relayé par les mêmes experts économiques et financiers qui lui servent de porte-voix sur les plateaux TV. Un point de vue partagé par les dirigeants du G 20 et dans notre pays, par la plupart des partis dont le PS (et l’UMP bien sûr) mais aussi par le Modem, l’extrème-droite et les écologistes libéraux qui ont voté des deux mains le traité de Lisbonne, plus libéral que moi tu meurs ! Reniant ainsi le Non au Traité constitionnel européen par 55% des français !
Pourtant, l’avertissement est de plus en plus clair et audible : les manifestants contre la réunion du G 20 à Londres le 2 avril dernier brandissaient des banderoles où on pouvait lire dans la langue de Shakespeare :
« Le capitalisme, ça ne marche pas. Un autre monde est possible ! »
ou : « Nous ne paierons pas leur crise ! »
Alors quelle traduction politique peut-on attendre de cette forte volonté de changement qui s’exprime dans les conflits sociaux et dans les manifestations ?
Contester les dogmes du capitalisme et proposer de nouvelles règles du jeu
Des personnalités politiques et de simples citoyens proposent des solutions mais au même titre que les enseignants et les étudiants en mouvement depuis près de quatre mois, dans les grands médias d’information ils ont été jusqu’ici purement et simplement censurés.
L’allégeance des économies nationales aux règles de la haute finance et aux dogmes capitalistes de la compétitivité, de la rentabilité et de la flexibilité, toujours à la recherche du profit maximum, nous a conduit là où nous en sommes. A un véritable gâchis planétaire qui fait courir de graves dangers à la démocratie et à la paix dans le monde.
L’épisode déclencheur des subprimes aux Etats-Unis a été le révélateur de la supercherie que représentent les mécanismes de crédits à taux variables et de leur titrisation, qui ont constitué une manne financière pour des boursicoteurs sans scrupules mais qui a conduit des centaines de milliers de ménages américains à la rue.
Face à ce rouleau-compresseur qui broient la vie de simples citoyens vivant de leur travail partout dans le monde, tous ceux-là avec l’aide de politiques qui ne s’en remettent pas aux sacro-saintes lois du marché, doivent proposer et défendre une autre logique, un autre moteur de l’économie. Une logique qui ne mette plus au centre des sociétés humaines la recherche du profit et son pendant - l’exploitation de millions d’hommes, de femmes et d’enfants – mais la satisfaction des besoins et l’épanouissement de tous dans le respect de l’environnement.
L’Europe qu’on nous vante régie par les traités de Maastricht puis de Lisbonne est basée sur le principe de concurrence libre et non faussée, y compris pour les services publics (directive Bolkenstein) et sur la libre circulation des capitaux qui conduit à un moins-disant social et à la remise en cause des acquis sociaux de nombreux pays.
Ne faut-il pas au contraire faire adopter et inscrire dans les textes de cette Union des Etats européens des règles radicalement différentes, à l’opposé de cette concurrence de tous contre tous, basées sur la satisfaction des besoins des populations et sur la coopération et l’entraide entre ces pays ?
Même chose au niveau international. Ne pourrait-on pas changer les critères d’attribution d’aides aux pays pauvres du FMI et de la Banque mondiale basés sur la rentabilité financière de leurs économies et la promotion de secteurs dits ‘rentables’ à l’exportation qui n’apportent aucun mieux-être à leur population ?
A l’inverse ne peut-on défendre et faire adopter au niveau international des critères basés sur la satisfaction des besoins de ces populations, en les aidant à développer des services publics innovants et des activités aux retombées directes pour ces peuples, comme par exemple la souveraineté alimentaire ?
Interdire les licenciements boursiers
Dans la même logique mercantile et de recherche de marges et de dividendes toujours plus importants pour les entreprises et les actionnaires, les licenciements boursiers qui étaient déjà monnaie courante sont en hausse exponentielle en période de crise.
Les interdire - notamment en France – par la loi et en créant un organisme public de crédit qui conditionne les aides aux entreprises à de véritables créations d’emplois et de services aux populations ainsi qu’au respect de l’environnement, serait une preuve de la volonté des politiques d’oeuvrer dans l’intérêt des salariés et des chômeurs victimes de cette course folle à l’enrichissement d’une poignée de privilégiés.
Le Front de gauche – PCF, Parti de Gauche, unitaires du NPA, alternatifs – pourrait créer la surprise et faire mentir les sondages si le vote en sa faveur dépassait celui pour le PS. Car il faut en finir avec cette fausse gauche qui a détourné de nombreux citoyens de la politique. Bien sûr, le débat sur les élections européennes est volontairement occulté par les médias. Par exemple qui sait qu’Ignacio Ramonet (Monde-Diplomatique) vient de rejoindre Gisèle Halimi et Magyd Cherfi (Les Motivés) - parmi d’autres nombreuses personnalités - dans leur soutien au Front de gauche ?
Et pourquoi ce Front appelle tous ceux qui en ont assez des politiques menées au nom de l’Europe libérale des traités de Maastricht et de Lisbonne à se mobiliser le 7 juin pour faire entendre une autre voix, antilibérale, pour une europe sociale et solidaire ?
Voici ce qu’on peut lire sur le site web du Front de gauche :
"Les élections européennes de juin 2009 vont offrir une occasion de changer les fondations de l’Union européenne et d’ouvrir une nouvelle perspective pour l’Europe.
Nous faisons face à une crise financière, économique et sociale, une crise de l’ensemble du système et qui continue à grandir de jour en jour. Elle amplifie la crise alimentaire, énergétique et écologique. Elle aggrave les inégalités de genre. Elle a des conséquences sur la vie de tous les êtres humains en Europe et dans le monde.
Partout, le choc est terrible dans l’Union européenne. La crise est causée par le capitalisme néolibéral mondialisé, qui est poussé en avant par les élites irresponsables qui prennent les décisions politiques et économiques. Le prix de cette irresponsabilité devra être payé par les peuples. Leurs politiques mettent en danger la paix, la sécurité et la coexistence internationales. Le monde a été plongé dans cette crise mondiale par la politique hégémonique des États-Unis, en particulier par l’Administration Bush.
Lire la suite : : //www.frontdegauche.eu/index.php ? option=com_content&view=article&id…
Certains mettent en avant le fait que l’Europe est pilotée par la commission européenne et la BCE… et qu’il serait donc vain d’aller voter. Pourtant s’abstenir ne rendra pas le parlement européen plus démocratique, au contraire cela confortera les tenants du libéralisme dans leur vision d’une Europe technocentriste, loin des gens, boîte d’enregistrement des désidératas des financiers et des puissants.
Le problème n’est pas l’existence de ce parlement (ni d’aucun parlement d’ailleurs) mais sa composition politique et de le faire évoluer vers une représentation beaucoup plus proche des préoccupations populaires.
Contester l’utilité même du vote, du suffrage universel et aller jusqu’à appeler comme certains n’hésitent pas à le faire à bloquer l’entrée des bureaux de vote n’est pas recevable dans le contexte actuel qui appelle au contraire un renforcement de la démocratie, directe et représentative, à l’expression la plus large de ceux qui pensent qu’un autre mond est possible.
Comme le dit Bernard Cassen, journaliste et universitaire, dans son message de soutien au Front de gauche : Après une trentaine d’années d’hégémonie, le néolibéralisme est en train de se fracasser contre le mur de ses propres aberrations. L’occasion serait idéale pour lui opposer des alternatives cohérentes,aussi bien au niveau national qu’européen et international, et pour donner ainsi des perspectives politiques aux luttes sociales qui font tache d’huile dans de nombreux pays du Nord comme du Sud.’
Le 7 juin, votez et faîtes voter Front de gauche !
(1) Elle est l’auteur de nombreux ouvrages sur la Révolution française, dont ‘L’Impossible Citoyen, l’étranger dans le discours de la Révolution française’ (Albin Michel, 1997) ; ‘La Longue Patience du peuple, 1792, naissance de la République’ (Payot, 2008).
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« Les élections européennes de juin 2009 vont offrir une occasion de changer les fondations de l’Union européenne et d’ouvrir une nouvelle perspective pour l’Europe. »
Il ne faut pas exagérer ! Le NON majoritaire à la « Constitution » a-t-il amené la moindre réorientation ?
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Hé hé, tout le monde le sait, peu l’imagine.... Un nouveau mouvement est en marche, que rien n’ébranlera.... Patience, car rien de bon ne sortira de ces élections européennes...
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Nicole 6 mai 2009 20:06Pourquoi rien de bon JahRaph ? Si la liste anti sioniste dépasse les 10%, ce que je n’exclus pas, je trouve ça bien, et nécessaire, donc je suis comblée.
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antyreac 6 mai 2009 13:42La machine à éliminer
Le gouvernement français utilise une machine capable de lire dans des cerveaux et d’envoyer des messages à des
personnes qu’il désire d’éliminer physiquement ou psychiquement .La plupart de ces personnes sont soient des
fonctionnaires qu’ils jugent inaptes ou des personnes qui sont considérées comme dangereuses pour l’état.
En quoi consistent ces messages :
Ces messages sont un flux de paroles continuelles et incohérentes auxquelles il est difficile de résister.
Ces paroles demandent aux individus soit de se suicider , soit de tuer les personnes de son entourage,
soit de quitter son travail.
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Je ne partage pas l’avis de l’auteur.
Certes, l’UMP est dans une position inconfortable sur ce sujet et a décidé de parier sur une abstention massive en ne ciblant que ses électeurs traditionnels, mais ce n’est pas le cas des autres partis.
Le PS a effectivement mélangé Europe et antisarkozysme, mais il a un projet, qui vaut ce qu’il vaut, il a même repris l’idée du MoDem d’emprunt européen pour lutter conter la crise. Et ce projet ce décline au niveau du Parti Socialiste Européen.
Comme d’habitude, ce sont les Verts et le MoDem qui ont les projets les plus aboutis sur l’Europe, et qui ont identifiés les enjeux les plus importants. Les grandes lignes de leur projet sont disponibles, et le détail viendra dans les jours à venir. Et ce n’est pas parce que ces partis sontr pro-européens et qu’ils ont été pour le traité de Lisbonne, malgré ses limites, qu’il faut dénigrer leurs efforts. Ces deux partis tiennent meeting sur meeting et de très nombreuses réunions locales, malgré le boycot médiatique.
Le front de gauche est aussi actif, de même que Libertas, chacun dans une logique anti-européenne bien définie et bien centrée sur la problématique de l’élection. C’est moins le cas pour le FN et le NPA néanmoins.
Mais il me semble que ce sont plutôt les media qui n’ont pas fait leur travail, peut-être en raison de la volonté dupouvoir en place, mais on ne peut pas en rejetter globalement la responsabilité sur les partis politiques.-
Merci à Jean-Paul Doguet de ses remarques pertinentes. Lorsque je parle du Traité de Rome, il s’agit précisément du Traité de Rome II, traité établissant une Constitution pour l’Europe, ou Traité de Rome de 2004, signé à Rome le 29 octobre 2004, non ratifié (refus de plusieurs pays dont la France) puis modifié pour donner le Traité de Lisbonne (ratifié par 26 des 27 pays de l’Union Européenne) qui ne parle pas dans le texte de Grand Marché Transatlantique, même si les Institutions Européennes le prépare : Conseil Economique Transatlantique, bientôt Conseil Politique Transatlantique. cf mes autres articles.
Il est d’ailleurs significatif que la Consitution Européenne de 2004 ai pris le nom de Traité de Rome comme le Traité initial de 1957, comme si une nouvelle direction et de nouveaux objectifs devaient effacer ceux du premier Traité.
cordialement -
« Je ne partage pas l’avis de l’auteur. »
Tout comme tes avis sur les partis constitutionnellement conservateurs que tu cites détonnent avec la majorité des interventions ici...-C’est ton droit le plus absolu. Je félicite ton honnêteté intellectuelle et te donne un + bien que nos avis divergent complètement.
A part ça les médias font exactement le travail qu’on leur demande, de la diversion afin d’éviter les sujets qui gênent !
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Bel article et beau fil.
Si 2O12 n’est pas la fin du monde annoncé partout, alors le plus grand procès mondial s’imposera dès le lendemain. En cela, le pouvoir fautif préfèrera une bonne guerre, quitte à la faire passer par les urnes. Toutes les « lois de la jungle » et dérégulations actuelles tendent vers cette échéance à terme. L’économie transatlantique qui s’essouffle chez nous, atteint le peuple chinois, le plus grand marché mondial. J’ai entendu, ce matin sur E1 que fumer en Chine devenait « obligatoire » ! Le gain que nous connaissons en matière d’écologie, est proportionnel au déficit que subissent le peuple chinois et tous les autres peuples et territoires envahis sans la moindre légalité locale. La mondialisation est un pouvoir sans urnes n’ayant fait l’objet d’aucune invitation référendaire, sans le moindre statut démocratique et derrière chaque consultation législative se cache désormais une main invisible. La seule consigne de vote digne de ce nom consiste à suivre une personne de son choix. pour ma part, c’est Eva Joly, la tombeuse d’Elf. En la soutenant dans ces élections, vous vous assurez de sa capacité à faire plier les plus gros...Ou alors...
Votez « casse toi pov con » !-
Bois-Guisbert 6 mai 2009 17:20« La seule consigne de vote digne de ce nom consiste à suivre une personne de son choix. pour ma part, c’est Eva Joly, la tombeuse d’Elf. En la soutenant dans ces élections, vous vous assurez de sa capacité à faire plier les plus gros... »
C’est sûr qu’ils vont en baver un max’ ses 784 collègues, les Lettons et les Irlandais, les Slovaques et les Maltais, les Polonais et les Portugais, les Suédois et les Italiens, espérons qu’impressionnés comme ils seront, ils oseront quand même participer aux séances...
Si elle est élue et s’ils ne mettent pas un contrat sur sa tête, bien sûr... -
Je vous invite à aller en page 15 de ce document pour découvrir les soutiens du Mouvement européen, dont D. Cohn-Bendit est vice-président.
http://www.mouvement-europeen.eu/IMG/pdf/MEF-Rapport_Annuel-WEB2.pdf
Par ailleurs :
http://www.mouvement-europeen.eu/VGE-et-Cohn-Bendit-refont-l-Europe-avec-les-etudiants
Une petite mise au point pour ceux qui croient que Europe-Ecologie est une liste de gauche.
Les libéraux ne reculent devant aucun subterfuge pour parvenir à leurs fins.
Ils distribuaient leurs tracts lors de la manifestation du 1er Mai, c’est dire...
Il paraît même que VGE scandait : « avec Cohn-Bendit, en avant la Révolution ! » -
Merci Marianne pour l’info !
Ces gens ont par ailleurs un journal « Le taurillon » qui est par lui même tout un programme !
Ce qui me déçois c’est de voir derrière Dany le Rouge (en fait ni rouge ni vert) des gens en qui on commençait à croire !
Des gens qui n’ont pas voulu de la première alliance proposée... D’un autre coté ces révélations sont salvatrices !
Reste la qualité de l’écologie véritablement citoyenne
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mais la démocratie est sauvée : suite à une modification du réglement de dernière minute , Le Pen ne présidera pas la cérémonie d’ouverture ! Le Crijf a bien manoeuvré !
c’est un exemple des magouilles de ce parlement aux ordres des lobbies !-
RAPPELS !
Faut-il vraiment participer aux élections européennes ? Par Denis Collindimanche 15 février 2009, par Comité Valmy
On sait depuis longtemps que les élections ne sont pas synonymes de démocratie. Les plébiscites des régimes bonapartistes et fascistes aussi bien que les élections bidons de toutes les tyrannies de ce monde en sont de bons exemples. Elles ne servent qu’à donner un vernis « démocratique » à des régimes qui bafouent la démocratie la plus élémentaire, dans tous les sens qu’on peut donner à ce terme. Sans que les choses soient complètement comparables, il y a dans le « Parlement européen » quelque chose du même ordre.
L’organisation de la prétendue unité européenne (sous tous ses avatars successifs, CECA, Marché Commun, CEE, UE, etc.) a été construite comme une institution ayant pour objectif la défense du mode de production capitaliste en Europe (face d’abord à la « menace soviétique ») et c’est tout naturellement qu’elle est devenue l’arme de choc pour détruire tous les acquis sociaux et même les maigres éléments de régulation de l’État keynésien. Inutile de s’étendre sur ce sujet longuement développé dans les colonnes de ce site.
L’objectif de l’UE n’est pas et n’a jamais été la construction d’un peuple européen, maître de son destin, ni même une fédération d’États qui uniraient leurs forces à partir d’objectifs politiques et sociaux communs. Il n’y a ni politique étrangère commune, ni intérêts économiques communs. Le démantèlement des tarifs communautaires (qui permettaient un embryon d’attitude commune sur le marché mondial) et le ralliement aux principes du libre marché global (avec un accord transatlantique qui continue de se négocier) démontrent à l’envi que même du point de vue capitaliste, il n‘y a rien qui s’appelle « union » ou « unité » européenne. Comme l’a très bien dit Mme Merkel (une des rares vrais dirigeants politiques en Europe), « Jedem seine Scheisse ».
Les institutions politiques européennes ne sont par conséquent rien d’autre qu’une machine à contraindre les peuples à renoncer à toutes revendications sociales et même à la simple souveraineté. Et le Parlement européen, un parlement croupion typique, n’est qu’un élément de cet machinerie et nullement un organe par lequel on pourrait espérer transformer de l’intérieur la nature de l’UE pour en faire selon les paroles creuses de la gauche de gauche, une « Europe démocratique et sociale ». Donc, autant est stupide le mot d’ordre général « élections piège à cons » – ce mot d’ordre que défendait Krivine avant de se présenter à la présidentielle de 1969 – autant la question vaut d’être posée de savoir si on doit ou non participer aux élections européennes de juin prochain. Je sais bien qu’on me ressortira le petit Lénine de poche : le chef de bolcheviks était favorable à la participation à la douma d’Empire. Alors pourquoi pas le Parlement européen ? J’y vois trois raisons qui, sans être absolument déterminantes, poussent à ne pas voter en juin prochain.
1. Nous avons voté en 2005 contre le TCE et tout le monde, à commencer par les dirigeants français, s’est assis sur notre « non ». Les Hollandais ont également voté « non » et cela n’a pas eu plus d’effet. Les dirigeants de l’UE ont concocté un nouveau traité, le traité de Lisbonne, une version encore plus obscure de feu le TCE, avec consigne de ne pas le soumettre au vote populaire. Mais les Irlandais, seuls convoqués aux urnes, ont encore voté « non ». Qu’à cela ne tienne ! Ils revoteront… Peut-être pas sur le traité de Lisbonne (la ficelle serait grosse). En fait, ils devront sans doute voter une modification de la constitution qui dispenserait le gouvernement irlandais de consulter le peuple pour ratifier … le traité de Lisbonne. Alors que reste-t-il à dire à ces dirigeants, à toutes ces élites européistes, sinon d’aller se faire f… ? Que peut-on penser d’autres, sinon que ces élections européennes sont une mauvaise farce ?
2. Le Parlement européen n’est pas un Parlement mais seulement une caricature de Parlement qui ne représente aucun corps politique. Les corps politiques existants sont les nations et non un fantôme de peuple européen. La participation à ce prétendu parlement est donc simplement une caution politique à un dispositif radicalement étranger à toute philosophie républicaine et démocratique. Prétendre qu’on fera des élections européennes un référendum contre le traité de Lisbonne, c’est une plaisanterie. D’une part, la mécanique électorale empêche qu’arrive au Parlement européen une majorité qui pourrait refuser le traité de Lisbonne. Et quand bien même ce serait le cas, cette majorité serait impuissante puisque le traité de Lisbonne est justement un traité et non une loi du prétendu parlement européen. Le problème n’est pas dans la question de savoir si une majorité européenne plus favorable pourrait advenir ou ce qu’elle pourrait ou non faire. Le problème est qu’aucune majorité européenne ne peut imposer à un des peuples d’Europe, fût-il très minoritaire de renoncer à sa liberté. En affirmant qu’on veut une nouvelle majorité européenne contre Lisbonne, on avalise du même coup précisément ce qui a permis Lisbonne. La seule unité européenne possible, admissible d’un point de vue principiel, est une association d’États souverains sur le modèle kantien de la « paix perpétuelle »(*) et non une machine dans laquelle on force les nations à s’unir comme les princes d’ancien régime mariaient leurs fils et leurs filles.
3. Il n’y a aujourd’hui aucun parti, aucun front qui puisse incarner une alternative sérieuse à cette « union européenne » à la botte de l’empire américain et dont la seule défense est cette coalition impérialiste qu’est l’OTAN. « L’Europe démocratique et sociale » est slogan fumeux, dans le meilleur des cas. Après tout, les gouvernements rétorqueront que l’Europe est démocratique puisque les gouvernements sont, en gros démocratiquement élus et que la majorité d’entre eux a accepté le traité de Lisbonne. Elle est également sociale, puisque le libre marché à permis aux ouvriers slovaques et tchèques de construire les voitures de PSA, obligeant ainsi ces nantis de salariés des pays riches à partager leur richesse avec les pauvres des ex-PECO… Une liste aux élections européennes qui mériterait qu’on se déplace pour voter pour elle devrait au moins dénoncer le traité de Maastricht et ses compléments d’Amsterdam, Dublin et Barcelone, c’est-à-dire tous ces traités qui détruisent les services publics, organisent la privatisation de la santé et disloquent toute protection sociale. Une liste qui mériterait qu’on se déplace pour voter pour elle proposerait des éléments au moins de retour à l’indépendance nationale (sortie de l’OTAN, droit pour un État de nationaliser les secteurs qu’il estime stratégique et de leur accorder l’aide qui lui semble bonne, exclusion de l’éducation et de la santé, des transports, des télécommunications et de l’énergie des règles du libre échange, etc.). Force est de reconnaître que pour l’heure une telle liste n’existe pas. Les listes existantes soit bavardent sur des luttes qu’elles sont bien incapables d’organiser soit en appellent à une autre Europe pour sortir les peuples de la crise. Et attendant cette autre Europe, qu’est-ce qu’on fait ? Mystère.
Pour toutes ces raisons, à l’heure qu’il est, il me semble judicieux de faire comme vont certainement le faire nos concitoyens dans leur majorité, c’est-à-dire voter avec ses pieds.
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Les tenants de l’Europe libérale nous ont confisqué le NON au traité sur le TCE en ratifiant le Traité de Lisbonne, ils nous ont dit votre vote ne vaut rien... et il faudrait leur dire amen, vous avez raison, la prochaine fois je reste à la maison... ?
C’est à la fois se plier à leur volonté et faire l’autruche. Dans le même temps, vous renforcez leur camp au parlement européen. Des hommes et des femmes se sont battus pour le droit de vote pour avoir le droit de donner leur avis et vous nous dîtes : taisez-vous ! Drôle de conception de la démocratie... -
ouallonsnous tu as fondamentalement raison !
Mais la forme de la réponse que tu nous propose sera un coup d’épée dans l’eau !
Il y a mieux !
Ce qu’il faut faire, c’est rejetter tous les partis constitutionnalistes et leurs alliers.
Cela laisse du choix : Le NPA, le parti (seulement) décroissant, le parti (seulement) anti-sioniste, l’écologie indépendante et d’autres qui se révèleront sûrement...(on se passera tout de même du FN).
Si tout cet ensemble contestataire hétéroclite (mais contenant du sérieu quoique peu importe) arrive à chiffrer plus que les partis constitutionalistes ça va FAIRE DU BRUIT !
Vraiment du bruit
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Plus ça va, mais j’hésite encore, plus je me dirige vers un boycott personnel de l’élection. Puisque voter en 2005 n’a servi à rien, à quoi servirait-il de voter en 2009 ?
Voter ou ne pas voter ? Telle est la question.
Mais, l’un comme l’autre ne revient pas au même.Les politiques sont décidés dans le dos des citoyens, toujours selon les mêmes présupposés ultra-libéraux, à savoir qu’obtenir la prospérité consisterait à donner aux maximum les mains libres aux ploutocrates. Les temps qui courent montre bien l’imposture d’une telle approche de l’économie. La perpétuer serait donc criminel.
Et bien, ils insistent ! La remise en cause de ces concepts économiques, dont l’aspect erroné est prouvé par les faits, est à peine effleurée par le monde politique. La commission européenne continue tranquillement de prôner la concurrence libre et non faussée du Smicard contre le milliardaire, milliardaire auquel elle vend le seul patrimoine des smicards (le service public, le patrimoine de ceux qui n’ont pas de patrimoine), en faisant subventionner ces mêmes milliardaires par tous les contribuables smicards, en renflouant leurs banques.
Je passerais sur l’art subtil de contourner le vote des peuples par l’utilisation d’artifices légaux, digne des meilleures tyrannies.
Nous nageons donc en pleine ignominie. Les sophismes hypocrites avancés pour justifier les décisions politiques ne font qu’éclairer un peu plus, s’il le fallait, que de cette farce les peuples sont les dindons, l’Europe le poulailler et les Renards, les ploutocrates.
De tout temps, les centres de décisions et de pouvoir ont été noyautés, infiltrés par les apprentis révolutionnaires. Au vu des décisions de l’UE et au vu du nombre de lobbies qui pullulent à Bruxelles, dont certains mêmes écrivent les lois, toujours favorables aux grands cartels et défavorables aux fromages qui sentent, la nature des révolutionnaires en question s’éclaircit.
Par le truchement de l’UE, les souverainetés privées, les grandes corporations, apatrides, un pied aux paradis fiscaux pour éviter les impôts, une main en Afrique pour s’approprier les ressources, une main en Chine pour éviter les salaires, un pied en Occident pour pomper l’argent et les connaissances, anéantissent peu à peu les souverainetés publiques, celle des nations.
L’UE est devenue bien trop corrompue par ces cartels privés, pour être récupérable. La seule démocratie qui vaille est à géométrie locale. Loin des yeux, loin du coeur comme on dit.
Il faut sortir de l’Europe, c’est la sagesse et la raison qui l’impose.
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Tout est fait, tout est dit pour que nous boycottions ces élections. Si nous allons à la plage, à la pêche ou ailleurs,( en juin, c’est possible, il peut faire très beau), nous laissons les mains libres à ceux qui nous gouvernent. Ils n’attendent que ça !!!
Toutes les mesures prises ou presque (80%), depuis l’avènement de Nico I, sont l’application pure et simple de directives européennes... Faut-il continuer à laisser faire ? Faut-il avoir comme avenir la « concurrence libre et non faussée » que nous avons rejetée en 2006, avec tout son cortège de licenciements, fusions, délocalisations, disparition de nos services publics ?
Ces élections sont les seules avant la fin du quinquennat entamé, les boycotter revient à accorder un satisfecit au nain de jardin qui se haussera sur ses talonnettes, nous n’allons pas tomber dans ce panneau, car, si on l’écoute, l’Europe, c’est lui !
La seule solution qui s’offre à nous, pour changer la trajectoire, c’est de mettre la barre à gauche, de faire la révolution par les urnes chère à JL Mélenchon, de voter pour le front de gauche...
Les Latino-américains ont réussi à changer la donne, à instaurer des démocraties dans des pays où les « Chicago boys » appuyés sur les armées, avaient instauré des régimes fascistes... La crise actuelle (crise du capitalisme financier) est une aubaine pour les droites et « demi-droites » qui pourront continuer à graisser la patte des riches au détriment de tous les autres.
Je conseille à tous de lire « La stratégie du choc » de Naomie Klein, c’est clair, c’est étayé de notes précises... et ça fait réfléchir ! Nous sommes dans ce schéma-là, et, pour nous en sortir, nous ne pourrons qu’en additionnant nos efforts, à l’image des Boliviens, des Argentins, des Vénuzuéliens.-
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@L’auteur,
J’ai cru m’informer sur vous en allant voir votre « A propos ». Alors là, on reste sur sa faim. Le ryhtme est un article, un commentaire. Qui se cache derrière Yann ? Un OVNI, un Objecteur Vivant Non Identifié ?-
vous avez raison, cher monsieur, Merci. je vais compléter mon profil. je vous rassure je ne suis pas objecteur OVNI et ai toujours voté. Je n’ai que ma carte d’électeur français. Pas de carte de parti, pas encore de blog, ni rédacteur éprouvé.
cordialement -
Merci, Yann, l’auteur. J’aime beaucoup connaître mon interlocuteur.
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Yann Bruno,
Vu la couleur de votre commentaire, vous n’êtes pas l’auteur de l’artcile.
A la proportionnelle et à un tour. Absolument. Cela doit vous paraitre une abstraction et pourtant, c’est notre manière depuis toujours. D’accord tout de même sur la prise de conscience. Les absent ont toujours tort. On ne les comptent pas.-
NEWROPEANS seul parti politique trans-européen présentera des candidats dans 3 pays de l’UE.
son président est Franck Bianchéri, à l’origine de la création d’ERASMUS de sorte que l’Europe il connait.
NEWROPEANS développe un programme complet qui inclue l’architecture future d’une UE démocratisée.
La lgne directrice étant de savoir comment permettre à 500 millions de citoyens des 27 pays avec leurs cultures et leurs langues multiples de prendre ensemble des décisions démocratiques et efficaces.
leur site
www.newropeans.fr/
http://millesime.over-blog.com-
NEWROPEANS, Business & Lobbying
Franck Biancheri, directeur de recherche du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique LEAP/E2020 et président de NEWROPEANS.
En 2002, Biancheri inaugure la « Miami Transatlantic Week » visant à Refonder les Relations Transatlantiques du 21ème siècle sur une base citoyenne (Business & Business)..Abordant les questions-clés du leadership, de l’éducation internationale, de la paix au Proche-Orient…, les Transatlantic Weeks ont lieu tous les 2 ans à Miami en Avril (Business & Business).
En 2002-2003, Biancheri consacre près de 10 mois à animer les 100 conférences du Newropeans Democracy Marathon.
En 2004 Franck Biancheri lance le Newropeans Magazine, premier magazine européen en ligne édité par et pour les générations nées après le Traité de Rome.Le plus rigolo, si on peut dire, c’est ça : Si vous souhaitez nous rejoindre le groupe local merci de nous faire parvenir une courte lettre de motivation nous exposant les raisons de votre engagement à nos côtés !!! -
Mais non, mais non ! J’ai fait un p’tit tour sur votre site
ET
Je ne vois dans newropeans que du Business. point barre ! -
La constitution européenne en vers
« L’Union européenne n’a pas de Constitution politique ? Qu’au moins, on lui en donne une qui soit poétique ! »
La Constitution européenne en vers : un long poème dans lequel le sens critique vient nuancer l’enthousiasme européen ; les grandes gesticulations et l’intimité poétique se télescopent et l’indispensable sérieux rime avec la satire.
Le Collectif de poètes bruxellois a initié le projet. Laurence Vielle, la poète francophone rompue aux performances, le poète néerlandophone Geert van Istendael, l’eurocrate galicien Xavier Queipo et Manza le rappeur lyrique ont écrit un texte de base. Par la suite, près de 50 poètes – originaires de tous les pays de l’Union – se sont mis au travail. David Van Reybrouck et Peter Vermeersch ont remixé l’ensemble pour imaginer une Constitution européenne alternative.
Ce projet est bien plus que la réinterprétation frivole d’un fiasco politique. La Constitution poétique rend à la discussion sur les principes fondamentaux de l’Europe la place qui lui revient : parmi les citoyens libres et concernés.http://www.constitutioneuropeenneenvers.com/-
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Le bourbier européen
L’Europe gagne à pourrir la vie du plus grand nombre.
De cette Europe du fric, des banquiers, de la pègre, de la mafia, des curés fascistes et des ânes, on n’en veut pas !
Dès l’instant où l’on a parlé de construire l’Europe, on pouvait observer que les plus acharnés à « construire l’Europe » étaient les plus incompétents en tous domaines. On aurait dû se méfier.
Des institutions fantômes
Les diverses institutions européennes, que les médias animent ponctuellement, ne sont rien d’autres que des images.
Des images qui masquent des fonctionnaires payés à ne rien faire et qui n’ont, pour tout travail, que de répondre aux courriers des requérants pour expliquer qu’ils ne sont pas compétents.
En dehors de cela, par nature, les fonctionnaires sont toujours à la recherche de quelque chose à voler. Pour eux, l’Europe est un excellent terrain. L’Europe, ils sont « POUR » !
Le pouvoir est entre les seules mains des curés.
Des curés qui, eux aussi, sont toujours à la recherche des quelque chose à voler. Et qui de plus, n’ont pour préoccupation première que de pourrir la vie du plus grand nombre.
(Faire courir les petites fourmis humaines le plus vite possible, le plus dans tous les sens possible et le plus … inutilement possible.)
ÉCHO-EUROPE (L’EURO-INJUSTICE)
Anéantir toute forme de responsabilité que le pouvoir ne peut contrôler.
Le Grand Guignol politique
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/
L’euro « justice »
http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/22/leuro-justice-un-immense-neant-dans-une-coquille-dillusion/
La Cour européenne de justice
http://echofrance23.wordpress.com/2008/08/09/la-cour-europeenne-de-justice/
La dictature de l’image
http://echofrance37.wordpress.com/
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« Pas question de payer leur crise ! »http://www.npa-europeennes2009.org/
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tres bon article, c’est vrai pourquoi personne ne parle de la resolution que vient de prendre le PE sur les relations atlantiques !!! car le traite de lisbonne ( ultra-liberal avec comme devise « une concurrence libre et non fausse » qui de base est fausse par les multinationales qui imposent leurs regles ) est un pas important vers un grand Marche Transatlantique pour 2015 ( ou North Transatlantique Market ou Politique Economique Transatlantique ), voir une assemblee transatlantique ou bien sur la primaute du droit US primera. mais le pire c’est la collecte d’information de citoyen europeen ( sur des criteres allant jusqu’a la religion ) pour soit-disant lutter contre le terrorisme par l’administration etasunienne mais aussi accessible aux multinationales US !!!
incroyable et consternant ce manque de professionalisme de la presse.
Ensemble pour une VRAI democratie europeenne - NEWROPEANS-
L’UMP a le plus de députés européens à partir du slogan flou : Quand l’Europe veut l’Europe peut... Mais elle veut quoi l’Europe de Sarkozy ? L’UMP n’a pas abordé les sujets européens essentiels, tout comme le PS et le Modem.
Mais le remaniement du gouvernement de Sarkozy-Fillon, après les élections européennes, montre quelle Europe ils veulent. Sarkozy et fillon ont nommé aux affaires européennes Pierre Lellouche, personnage marquant de l’atlantisme, pro-OTAN (il a été président de l’assemblée parlementaire de l’OTAN), qui est pour l’entrée de la Turquie dans l’UE pour renforcer le pilier européen de l’OTAN, et chargé des missions sensibles concernant la Défense (Afghanistan, Pakistan, nucléaire civil et militaire, etc).
Autrement dit, nous allons vers une Europe Atlantiste, dont la défense serait confiée à l’OTAN, une Europe intégrée au futur Marché Transatlantique. L’UE et ses Etats membres pourraient perdre leur souveraineté en silence. Qui en a parlé dans la campagne européenne ?
Alors, si la campagne des européennes est passée, surtout continuons à parler et débattre de l’Europe qui nous engage et à interpeler nos élus.
*une fiche de Lellouche : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Lellouche
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