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Valls : la France, un grand pays, qui doit être respecté par ses partenaires européens

Doit-on accepter les leçons de bonne gestion des autres pays européens sans broncher ?

Le vendredi 10 octobre à Blois, le Premier ministre Manuel Valls a appelé nos partenaires européens, à "respecter la France" dans le cadre du débat sur le budget 2015 français qui doit être soumis à la commission européenne.

"Il faut respecter la France, c'est un grand pays. Je n'accepte pas de leçons de bonne gestion. Je demande à chacun beaucoup de sang-froid, beaucoup de respect, surtout de la part de partenaires européens" a martelé Manuel Valls.

La Commission européenne, depuis l'an dernier, dispose d'un droit de regard sur les budgets des pays en zone euro. Ce qui peut lui permettre d'exiger des changements dans leurs prévisions budgétaires si elles ne sont pas conforme aux objectifs de déficit ou bien aux recommandations économiques qui ont été adressées aux États au printemps.

Elle peut demander, si elle constate des manquements graves, au Parlement du pays concerné de lui présenter un projet de budget révisé. Pour cela, la Commisssion européenne se base sur le texte qui doit traduire les efforts du pays qui sont orientés sur le chemin de la réduction de son déficit.

A Blois, le Premier ministre a déclaré à la presse : "C'est nous qui décidons du budget. Ce que nous demandons uniquement aux Européens, c'est de tenir compte de la réalité qui s'impose malheureusement à nous : la crise qui mine la zone euro".

Le gouvernement français veut repousser à 2017, au lieu de 2015, son objectif de réduction du déficit sous la barre des 3%. Il met en avant les "circonstances exceptionnelles" pour justifier le dérapage de nos finances publiques. Or il ne semble pas bénéficier du soutien de ses partenaires européens, à part l'Italie qui mène la fronde anti-austérité en Europe.

Le 3 octobre Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien, a déclaré : "Je crois que personne n'a le droit de traiter les autres pays comme des écoliers. Je préfère une France à 4,4% de déficit plutôt que Marine le Pen".

Lors du sommet de l'Union Européenne sur l'emploi, qui s'est ouvert ce mercredi 8 octobre à Milan, et selon le quotidien italien "Il Giornale" le chef du gouvernement italien a affirmé : "Nous respectons la règle des 3% mais nous respectons aussi les décisions d'un pays libre qui est notre ami, la France. Si c'est ce qu'elle a décidé, et je ne doute pas qu'elle ait ses raisons, je soutiens Emmanuel Macron, Manuel Valls et François Hollande (respectivement ministre de l'Economie, premier ministre et président français)". De plus il a refusé de manière ostentatoire d'organiser une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Si la France applique à la lettre les directives de la Commission européenne, c'est-à-dire 3% fin 2015 de déficit, et cela sous la pression de l'Allemagne, elle aurait la nécessité d'accroître d'environ 10 milliards d'euros le montant des économies. Mais selon Hélène Bauchon, économiste chez BNP Parisbas, cet effort supplémentaire se paierait d'une rechute probable en récession.

Or les efforts structurels importants réalisés ces dernières années, essentiellement sous forme d’impôts, et à venir sous forme d’économies en dépenses, dégradent la croissance et les recettes fiscales. Ce qui est gagné en effort structurel est en bonne partie perdu en solde conjoncturela souligné l'économiste Olivier Eluère.

Cependant la France qui est soi-disant "l'homme malade de l'Europe" et dont son prétendu déclin (ou "suicide", pour reprendre une expression chère à Éric Zemmour) ne sera bientôt, paraît-il, qu'un vieux souvenir ! Ce n'est pas la presse française qui écrit cela, mais c'est la presse britannique celle de nos ""meilleurs ennemis"  !

Selon" The Daily Telegraph", la France sera économiquement plus forte que l'Allemagne dans une décennie. Début octobre on pouvait lire dans le quotidien britannique : "La France peut passer pour l'homme malade de l'Europe, mais les malheurs de l’Allemagne sont plus profonds, enracinés dans le dogme mercantile, la glorification de l’épargne pour son propre compte et la psychologie corrosive du vieillissement".

Le rédacteur en chef des pages économiques du journal allemand "Die Welt", Olaf Gersemann, affirme que le "Wirtschaftswunder" (ou "miracle économique"), qui a posé les fondements de l’actuel modèle social est "monté à la tête" des allemands. Dans son livre intitulé "The Germany Bubble," il écrit que l’Allemagne ne peut plus axer le développement de son économie nationale uniquement sur le commerce extérieur comme le conseillaient les théoriciens du mercantilisme.

"L'Allemagne se proclame modèle du monde, mais l'orgueil précède la chute", note-t-il. Le pays, toujours selon lui, a pris un ensemble de circonstances exceptionnelles pour une ascendance permanente. Terrible erreur car celles-ci vont bientôt disparaître, voire s'inverser.

Le journal londonien The Dayly Telegraph s'appuie sur des spécialistes allemands. Notamment Marcel Fratzscher, directeur de l’Institut allemand pour la recherche économique, qui dans son dernier livre "Die Deutschland-Illusion" (dont il est inutile de traduire le titre selon le quotidien britannique) dresse une critique acerbe du fétichisme fiscal du ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, qui a inscrit dans la Constitution sous la forme d'une loi d'équilibre budgétaire à laquelle il est pratiquement impossible de déroger.

 Pour lui, comme pour d'autres, la croissance de l'Allemagne en baisse de 0,2 %, au deuxième trimestre (après + 0,7 % au premier) n'était pas un accident de parcours, mais une entrée dans le déclin économique qui guette la première puissance européenne.

Aujourd'hui l'Allemagne est désendettée à la suite de réformes structurelles de l'ex-chancelier Gerhard Schrôder qui a ramené le taux de chômage à 4,9% et assoupli le marché du travail. Mais au prix d'une importante précarisation de l'emploi, 20% des actifs allemands vivent d'emplois précaires.

L'allemage a bénéficié, au moment de ses réformes, de la dynamique de croissance du marché mondial et aussi d'une classe européenne aisée séduite par le made in Germany. Mais actuellement elle fait face à la concurrence de la Chine et de la Corée du Sud sur son marché de prédilection : les biens d'équipement.

De plus ses investissemnts publics comme privés sont trop faibles, malgré les injonctions du FMI, que Angela Merkel à très mal pris ! Les projets d'énergie renouvelables ont pris du retard et l'arrêt des centrales nucléaires ont entraîné la réouverture de centrales thermiques au charbon, ce qui n'est pas bon pour le planète !

Sa faible fécondité : 1,39 enfant par femme (2,08en France) met en péril leur système social.

Alors cette Allemagne donneuse de leçon aux autres pays européens peut-elle se permettre de regarder si peu vers l'avenir ?

Oui, la France est un grand pays n'en déplaise au french bashing, cette tendance très actuelle chez certains responsables politiques et intellectuels à critiquer la France, et elle n'a à recevoir aucune leçon de bonne gestion des pays européens !

 

 

Sources : Reuters France, Reuters France, Le Point, The Daily Telegraph, Courrier International,


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38 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 15 octobre 2014 10:26
    « Je crois que personne n’a le droit de traiter les autres pays comme des écoliers. » 


    Ce ne sont pas les autres pays qui sont traités comme des écoliers, ce sont les 
    branques qui sont censés les diriger*. Ca fait six mois que le Toscan multiplie les rodomontades, avant de se dégonfler avec la régularité et la docilité d’un métronome.


    « Je préfère une France à 4,4% de déficit plutôt que Marine le Pen ».


    Ça se comprend. L’idée de se trouver en face d’une « imitatrice » qui, elle, ne ferait pas semblant a de quoi l’inquiéter.


    * A noter les faux airs de Bruno Mégret smiley



    • Mowgli 16 octobre 2014 12:31

      « Je préfère une France à 4,4% de déficit plutôt que Marine le Pen ».

      Dommage que Papy Jean-Marie soit d’age canonique. On pourrait se permettre 20% de deficit !


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 15 octobre 2014 11:42

      La France descend tout droit de la Tribu Franc Barbare ! Elle a été un « grand pays » avant que d’autres pays ne deviennent grands, maintenant c’est fini !

      S’il est vrai qu’aucun pays ne doit donner bénévolement de le leçons à la France, la France doit d’abord demander ces leçon avec une grande humilité !

      C’est la france qui a besoin de l’Europe et des pays médiocres et qui veulent le rester afin de sauver la France de la décadence certaine ! La France fonctionne encore GRÂCE à « l’Europe » et GRÂCE aux fausses république qui lui permettent de se maintenir !

      Vous voyez, c’est VALLS QUI DOIT APPRENDRE SES « LEÇONS DE CHOSES » !!!


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 octobre 2014 13:13

        Constant,
        De Gaulle n’a signé aucun Traité européen. Le Traité de Rome a été signé par Guy Mollet, SFIO.
        Il était vent debout contre toute forme de perte de souveraineté.


        Il ne voulait pas de la Commission européenne, ni des USA, ni des Anglais. Il voulait des accords de coopération entre états souverains et rien d’autre. Comme le font les BRICS actuellement.

        Il s’est fait rouler dans la farine par Kennedy et Adenauer au Traité de l’ Elysée.
        Le véritable couple, n’est franco allemand, mais USA- Allemagne.
        « Le mythe du couple franco -allemand ».

      • lsga lsga 15 octobre 2014 14:23

        De Gaulle était l’agent choisi par les Américains pour lutter contre le Communisme en France.

        les Politiques de De Gaulle reposaient entièrement sur le Plan Marshall. 


      • lsga lsga 15 octobre 2014 15:22

        De Gaulle était l’élément français de la politique américaine de Containment.


        Le Plan Marshall, dont les politiques de De Gaulle ne sont qu’une ramification, avait pour but précis de contenir l’expansion du Communisme. 

        C’est parfaitement simple à comprendre.

      • lsga lsga 15 octobre 2014 16:40

        De Gaulle était dépendant au Plan Marshall et aux chèques américains. C’est un fait. 



      • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 15 octobre 2014 17:37

        « De Gaulle était l’agent choisi par les Américains pour lutter contre le Communisme en France. »


        Pas du tout, c’était un agent du gouvernement des Zigoniens de la planète XRwwKs.

        (Moi aussi j’aime dire n’importe quoi, parfois, ça détend)

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 octobre 2014 19:53

        Isga
        Vous avez raison sur l’anti communisme, il l’était, comme 70% des Français, puisque à la Libération le PCF faisait 30% des voix, ce qui veut dire que les 2/3 des Français n’en voulait pas non plus.

        Si De Gaulle avait été soumis comme vous le dites, les Américains n’auraient pas essayé de l’assassiner plusieurs fois, comme tant d’autres dirigeants.


        Dès 1943, Jean Monnet, écrivait aux Américains :
        «  L’entente est impossible avec De Gaulle, il est un ennemi du peuple français et de ses libertés, ennemi de la construction européenne, et en conséquence il doit être détruit dans l’intérêt des Français. »

        Sur Mai 68, on peut se demander s’il ne s’agissait pas d’une des premières révolutions « oranges » ?
        Pour se débarrasser de De Gaulle. C’est la trajectoire de Cohn Bendit de toute sa carrière qui permet de se poser des questions. Il est un des dirigeants pour la section française du Mouvement Européen, financé par la CIA. Récemment, il mettait en place un recrutement de Young Leaders européens.

        Lisez « Des secrets si bien gardés, documents déclassifiés de la CIA et de la Maison Blanche, sur les gouvernements français. » Les Américains se méfiaient de De Gaulle comme de la peste !

      • lsga lsga 16 octobre 2014 12:58

        Alllo !!!


        Ce sont les USA qui ont financé les politiques de De Gaulle !!!!

        Plan Marshall, tout ça....

        De Gaulle était la pièce maîtresse des américains en Europe contre le Communisme ; c’est pas pour rien que Jean Moulin c’est fait balancer juste avant la libération... 

      • Hermes Hermes 16 octobre 2014 15:17

        Bonjour,

        Tout n’est pas blanc ou noir (rouge ou bleu si vous préférez)

        - OK De Gaulle = Plan Marshall et containment (le moins pire acceptable par les US)
        - OK De Gaulle = Défense de la souveraineté (un obstacle aux US)
        etc.

        Les profils politiques sont complexes et vos opinions sont complémentaires.

        Cdt.


      • lsga lsga 16 octobre 2014 15:29

        défense de la souveraineté ????

        mais de quoi vous parlez ????

        De Gaulle a été le vrai larbin des USA. A part 2 ou 3 mesurettes pour faire croire aux veaux qu’il était anti-américain, la vérité est que toute sa politique a été parfaitement alignée à celle des USA. 

        C’est sûr qu’avec Jean Moulin, ça aurait été autre chose. Mais bon, De Gaulle et la CIA ont eu sa peau. 

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 octobre 2014 07:55

        Isga,
        Si vous lisiez « C’était De Gaulle », vous éviteriez de dire des sottises.


        De Gaulle est arrivé en 1958, en 1960, la France n’avait plus de dette extérieure !
        Il s’est même payé le luxe d’aller à New York sur un bateau de guerre avec des tas de dollars, demander qu’on les lui change en or.

      • lsga lsga 15 octobre 2014 12:44

        Les leçons de bonnes gestions des autres pays ?


        Mais de quoi parlez-vous ?

        La Bourgeoisie Française a besoin d’un retour des profits, et cela passe comme toujours par la tonte du prolétariat. 

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 octobre 2014 13:07

          Pour comprendre le cinéma sur ’l’honneur de la France« , que nous joue Valls, il faut remonter un peu dans le temps.

          D’abord, la dette publique n’a pris de l’ampleur qu’à partir de moment où l’Etat et les Collectivité locales ont commencé à emprunter au marché, vers 1982/83, plutôt qu’à la Banque de France à 0%. Ce que nous payons, ce sont les intérêts de la dette aux banques..


          Ensuite, la règle des 3% de déficit du PIB est un enfumage de grande envergure, dont je m’étonne qu’aucun politique ou économiste n’en soit pas atterré ?

          Avant Mitterrand ce rapport entre la dette et le PIB était totalement inconnu au bataillon des notions économiques. Mitterrand avait besoin d’une donnée fracassante qui arrête les dépenses budgétaires »des visiteurs du soir« , comprenons les élus dépensiers du PS.

          Il a passé commande au Ministère des Finances encore logé en ce temps là, au Louvre.
          La demande est arrivée sur le bureau de deux fonctionnaires qui ont bidouillé un ratio sur un coin de bureau, sans aucune consistance économique, mais qui est devenue le couperet européen.

          Il n’est d’aucun intérêt de rapporter une dette qui s’étale dans le temps, au PIB de l’année en cours. C’est comme si un citoyen rapportait l’emprunt pour sa maison à ce qu’il gagne cette année.
          L’important, c’est ce qu’il va gagner les 20 ans qui suivent, pour rembourser la suite.
          N’importe qui comprend que ce ratio n’a aucun sens.

           » Les 3% de déficit du PIB, une invention 100% française« .


          C’est pourtant sur cette dette illégitime et sur ce 3% que se basent les pontes de Bruxelles, et se soumettent les Gouvernements.

          Que s’est il passé au budget précédent ? Une entourloupe de taille.
           »Les trois réformes exigées par Bruxelles« .


          Bien entendu personne dans cette affaire ne reconnaît qu’il s’agit d’une dette illégitime, ni que les 3% du PIB n’est qu’un prétexte.
          Le Gouvernement a demandé en 2013 un délai.

           » D’accord a dit le Commissaire, on étale, mais en échange d’engagements, réduction des dépenses publiques (comprenons, étouffer les services publics pour mieux les privatiser ensuite), et surtout des réformes structurelles (comprenons, en finir avec le modèle social français)« , soit disant un obstacle à la compétitivité des entreprises.


          Van Rompuy a ajouté les détails : » réformes dans 3 directions, réforme des retraites, flexibilité du marché du travail et libéralisation des services et des biens" (comprenons, augmenter l’âge de départ à la retraite, gel des retraites, professions règlementées, taxis, huissiers , avocats doivent devenir low cost)

          Cette année on nous refait le même coup. On va étaler, puis justifier qu’il faut finir de casser le modèle social français (directives de Bruxelles), pour sauver la France, la Compétitivité, les emplois, et l’ honneur de la Patrie, patin couffin... 


          • lsga lsga 15 octobre 2014 14:10

            Oui Fifi, tout à fait, le Nationalisme sert toujours d’enrobage pour faire passer les pilules les plus amères. C’est sa fonction. C’est grâce à lui par exemple, qu’on a envoyé les gamins sur le front la fleur au fusil. 


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 octobre 2014 19:59

            Isga,
            Que la gestion du capital soit faite par la bourgeoisie ou par le Parti Communiste, on a pu constater que les profits avaient une facheuse tendance à ne pas couler jusqu’en bas...
            Les oligarques qui ont prospéré sous Elstine ne venaient pas de la planète Mars...


          • lsga lsga 15 octobre 2014 20:25

            Tout à fait Fifi. Et d’ailleurs, on vient que Poutine continu dans la droite ligne du Pseudo-Socialisme National qui ose se prétendre Communiste.

            Le Communisme, c’est l’abolition de la propriété privée des moyens de production ; c’est à dire, la gestion de l’appareil de production via la démocratie directe de conseil. C’est le strict inverse d’une Nationalisation. 


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 octobre 2014 08:43

            Isga,
            Et au bout de 50 ans de communisme à Cuba, les salaires mensuels sont de 20 dollars, ça fait rêver, non ?


          • zygzornifle zygzornifle 15 octobre 2014 13:54

            A l’étranger la France c’est Hollande qui fait toujours les premières pages des journaux se ridiculisant un peu plus à chaque fois ( il n’y a qu’au MEDEF ou il est bien considéré avec son étalon de 1er ministre et maintenant Macron ).... pour le respect à l’étranger il faudra repasser .....


            • franc tireur 15 octobre 2014 14:22

              Mdr, a croire que l’auteur est payé par l’Elysée. 

              M’enfin je lui en veux pas, il veut y croire, il ne se résoud pas a la médiocrité francaise,il veut voir le bon coté des choses pour se rassurer.
              Mr Valls a effectivement , comme toute la classe politique francaise,justement besoin de lecons de gestion, puisqu INCAPABLE de faire un budget a l équilibre depuis 40 ANS an pour an,faute du moindre courage politique.
              La France est la Grèce du nord, elle sera respectée lorsqu elle se respectera elle meme et qu elle respectera enfin les engagements pris aupres de ses partenaires.
              J ai honte de mon pays, de ceux qui le dirigent , des médiocres petits arrivistes avocaillons et autres énarques qui confortent la réputation du francais arrogant ,donneur de lecon .
              La France n est plus un grand pays depuis belle lurette et c est pour ne pas s y resoudre que la classe politique francaise continue a avoir des ambitions démesurées par rapport a ses réels moyens.
              Quand a la démographie allemande je ne m inquiete pas , ils parviendront a la relever. 
              Je m inquiete plus pour la nature de la demographie francaise, nous ont privilégie la quantité a la qualité .C est pas en acceuillant des sous éduqués qu’on va apporter de la matiere grise a notre pays, surtout si notre école continue de faire tout sauf son job premier : instruire.

              • BA 15 octobre 2014 15:48

                Quand on arrive à ce niveau de dette publique, on n’a plus que cinq solutions :

                1- La guerre : par exemple, on attaque des pays qui ont du pétrole et du gaz naturel pour leur voler. Malheureusement, ces pays sont surarmés, et ils seraient capables de nous vaincre, ces cons.

                2- L’inflation : malheureusement, les pays développés vieillissent. Les vieux sont de plus en plus nombreux, et donc les politiques suivies ont comme priorité la lutte contre l’inflation.

                Quant aux pays émergents, chez eux-aussi, l’inflation baisse.

                Chine : l’inflation ralentit à 1,6% en septembre.

                L’inflation en Chine a de nouveau nettement ralenti en septembre, à 1,6% sur un an, à son plus bas niveau depuis près de cinq ans, selon des chiffres officiels publiés mercredi 15 octobre, de nature à renforcer les craintes de tensions déflationnistes.

                http://www.romandie.com/news/Chine-linflation-ralentit-a-16-en-septembre/527339.rom

                3- L’Etat vole l’argent des épargnants. Exemple : Chypre. Malheureusement, ça ne résout pas le problème. La dette publique de Chypre continue à exploser : elle atteint 112,2 % du PIB.

                4- La prière. On prie pour que Dieu vienne nous sauver. Malheureusement, il n’existe aucun dieu.

                5- Le défaut de paiement. Malheureusement, le défaut de paiement ruine les prêteurs, le défaut de paiement ruine les épargnants, le défaut de paiement ruine les actionnaires.

                Pronostic : on va avoir le 5.

                Dans les années qui viennent, de nombreux Etats vont se déclarer en défaut de paiement.

                Tant pis pour les prêteurs. Tant pis pour les épargnants. Tant pis pour les actionnaires.

                https://www.youtube.com/watch?v=8LaRGDYM_-M


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 octobre 2014 20:01

                  BA,
                  Reste Lourdes ou sortir de l’ UE !


                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 15 octobre 2014 16:45

                  «  »Le 3 octobre Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien, a déclaré : "Je crois que personne n’a le droit de traiter les autres pays comme des écoliers. Je préfère une France à 4,4% de déficit plutôt que Marine le Pen« . »« 

                  D’autres préfèrent le Front national fier de sa France authentique même en difficulté économique qu’une France hypocrite qui fait croire à »une cinquième puissance mondiale de toute la précarité" !

                  Pourquoi ce Matteo Renzi croit que tous les Français sont de petits écoliers à qui il faut donner des leçons de chose ?

                  Basta !!!


                  • Piotrek Piotrek 15 octobre 2014 17:25

                    Valls : la France, un grand pays, qui doit être respecté par ses partenaires européens

                    Bin ouais, la France c’est pas un petit pays à mettre sous tutelle et y envoyer son pote Pigasse, pas fou le Valls.

                    Quant au french bashing, il n’est pas destiné aux français, il est destiné aux locaux pour qu’ils ne pensent pas qu’ils sont dans la même galère que les français et les conditionner pour la suite.
                    Comme pour le greek bashing, ils y a plein de français qui disent encore aujourd’hui que c’est des fainéants, qui payent pas leur impôts, que c’est des voleurs, qu’ils produisent rien... Vous voyez, ça marche super.

                    Oui, la France est un grand pays n’en déplaise au french bashing, cette tendance très actuelle chez certains responsables politiques et intellectuels à critiquer la France, et elle n’a à recevoir aucune leçon de bonne gestion des pays européens !

                    J’hésite à défendre la Frânce, il y a beaucoup trop de fripouilles aux manettes. Pis c’est bien vous en êtes déjà a la phase suivante : le german bashing. « Ils ont tout bouffé le pain blanc de l’Europe »
                    Bashez débashez... à à à la queue leu leu. Les vrais coupables rigolent.


                    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 15 octobre 2014 17:38

                      Valls qui veut jouer au patriote. Comment on dit, déjà sur Internet... ? Ah oui ! C’est ça : MDR


                      • A. Nonyme A. Nonyme 15 octobre 2014 18:19

                        La France est respectée, pas les charlots qui nous gouvernent et surtout pas ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui.


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 octobre 2014 20:04

                          Il est souhaitable en effet que les pays étrangers, en particulier ceux qui reçoivent nos bombes démocratiques sur la tête, ne confondent pas le peuple français avec ceux qui nous dirigent...


                          • lsga lsga 15 octobre 2014 20:24

                            Tiens d’ailleurs Fifi, tu penses quoi de la nécessité de relocaliser les industries françaises en Afrique ?




                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 octobre 2014 08:45

                            Isga,
                            Tu me fatigue, des entreprises de tous les pays investissent dans tous les pays, alors, lâche nous les baskets !


                          • christophe nicolas christophe nicolas 15 octobre 2014 22:42

                            Toutes ces déclarations sont anecdotiques car pendant ce temps regardez : e-catworld. Lookheed Martin ne se pose pas de question.


                            Lorsque j’ai écrit à la présidence, au CEA, au Cern, à l’Académie, il y a plus de deux ans : pas de réponse à part un laconique truc de l’académie. Pendant ce temps, certains n’ont pas chômé...

                            Même si j’ai 15 ans d’avance sur eux, je trouve mon pays carrément malpoli et mauvais gestionnaire. Je rappelle que la facture énergétique est de 70 milliards d’euros par an et qu’il est assez simple de la diviser rapidement.

                            Bon, évidemment, en mai 2012, je ne parlais pas directement d’énergie car il faut d’abord observer, comprendre puis concevoir sinon on se trompe et ils n’ont pas pigé le potentiel de ma théorie de l’intrication.

                            Personnellement, je pense qu’en 10 ans, la France peut retrouver une très belle santé et un niveau d’endettement raisonnable, il suffit de prendre ses distances avec l’Europe, de jouer de la frontière pour le plein emploi en établissant une préférence économique nationale pragmatique, de suivre la voie de la vérité qui, dans le domaine énergétique, donnera une autonomie totale sans aucun coût de non qualité mais ce n’est qu’un exemple...

                            De mon point de vue, ça me parait extrêmement simple... si les puissants acceptent d’avoir un bon état d’esprit ce qui est moins évident, ils se la jouent « le combat des chefs », un Roi résoudrait ce problème.

                            • tf1Groupie 15 octobre 2014 23:39

                              On est à la rue aujourd’hui , alors on dit : « vous verrez ce sera super dans 10 ans » !  smiley  smiley  smiley

                              Pourquoi nos partenaires respecteraient-ils un pays qui se pisse dessus ?

                              La Grece aussi est un ex-grand pays


                              • agent ananas agent ananas 16 octobre 2014 12:36

                                C’est le m^me zigoto qui voue son éternel attachement à Israël qui demande qu’on respecte la France ?


                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 octobre 2014 08:01

                                  Et voui, comme Marine Le Pen qui refuse qu’on interdise la LDJ, les grands esprits du temps se rencontrent...


                                • BA 16 octobre 2014 20:50

                                  Italie : en 2007, les banques privées italiennes détenaient 12 % du PIB en obligations de l’Etat italien. Fin 2013, les banques italiennes détenaient 28 % du PIB en obligations de l’Etat italien !


                                  Espagne : en 2007, les banques privées espagnoles détenaient 7 % du PIB en obligations de l’Etat espagnol. Fin 2013, les banques espagnoles détenaient 30 % du PIB en obligations de l’Etat espagnol !

                                  Regardez bien les graphiques 3a et 3b :


                                  Ces graphiques montrent une accélération des achats d’obligations d’Etat à partir de décembre 2011, c’est-à-dire à partir du moment où la BCE a prêté 1019 milliards d’euros aux banques européennes.

                                  En clair : les banques italiennes ont utilisé les prêts de la BCE pour acheter des obligations de l’Etat italien. Elles en sont gavées.

                                  Les banques espagnoles ont utilisé les prêts de la BCE pour acheter des obligations de l’Etat espagnol. Elles en sont gavées.

                                  Normal : plus personne au monde ne veut acheter ces obligations d’Etat pourries.

                                  MAIS MAINTENANT ?

                                  Maintenant, les banques espagnoles sont dramatiquement sous-capitalisées. Maintenant, les banques espagnoles n’ont plus d’argent. Jeudi 16 octobre, elles ont été incapables d’acheter toutes les obligations émises par l’Etat espagnol.L’Espagne rate un emprunt obligataire.


                                  Directement ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour acheter les obligations de l’Etat espagnol, les obligations de l’Etat italien, les obligations de l’Etat grec, etc.

                                  Directement ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour empêcher la faillite généralisée de la zone euro.

                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 octobre 2014 08:14

                                    BA
                                    La BCE rachète de la dette publique, mais cela ne va pas mieux pourtant dans les banques.
                                    Ecoutez bien l’analyse de Charles Gave, sur l’écart entre la BCE et l’économie réelle, qui est en train de faire plonger les places boursières...


                                    Comme les banques ne sont pas plus sûres qu’en 2008....
                                    Et que le FMI conseille de piocher dans l’épargne.... « braquage à la chypriote ».
                                    Vous savez ce qui vous reste à faire..., 

                                    • BA 17 octobre 2014 11:54

                                      Vendredi 17 octobre 2014 :

                                      En zone euro, huit pays européens sont en faillite.

                                      1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 milliards d’euros, soit 174,1% du PIB.
                                      2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2120,143 milliards d’euros, soit 135,6 % du PIB.
                                      3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 220,696 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.
                                      4- Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB.
                                      5- Chypre : dette publique de 18,206 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB.
                                      6- Belgique : dette publique de 404,248 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB.
                                      7- Espagne : dette publique de 989,925 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB.
                                      8- France : dette publique de 2023,7 milliards d’euros, soit 95,1 % du PIB.

                                      Dans le cas de la France, il y a un tout petit problème :

                                      Les gérants de l’assurance-vie des épargnants français ont placé ces centaines de milliards d’euros dans les obligations de l’Etat français.

                                      Sans le savoir, les Français qui possèdent de l’assurance-vie ont investi leurs économies dans la dette publique française !

                                      Mais il y a des Français qui savent, eux, comment est placée l’assurance-vie. Et ces Français quittent le navire avant le naufrage : ils se débarrassent de leur assurance-vie avant de tout perdre.

                                      Lisez cet article :

                                      Natacha Valla (ex-Goldman Sachs) sur l’assurance-vie : « Moi je n’en ai plus ! »

                                      Une alerte de plus, on vous aura prévenus… Quand Natacha Valla, l’ancienne directrice de la recherche économique de Goldman Sachs, reconnaît que l’argent placé sur les contrats d’assurance-vie est depuis longtemps évaporé… et qu’il faudra bien prendre les pertes, d’une façon ou d’une autre

                                      [cliquer sur l’image pour accéder directement à 59mn41].

                                      http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/10/16/natacha-valla-ex-goldman-sachs-sur-lassurance-vie-moi-je-nen-ai-plus/


                                      • smilodon smilodon 17 octobre 2014 15:23

                                        @ l’auteur : Notre 1er ministre est originaire du beau pays d’ESPAGNE !.. Notre Président n’y connait rien à l’histoire !..Y’a des ministres issus de familles algériennes, marocaines, marié(es) à des juifs ou des musulmans, et ils voudraient à eux tous nous (re)faire des cours d’histoire de FRANCE !..... J’ai 57 balais, jsuis passé depuis l’âge de 17 ans par la campagne charentaise, une usine, par l’armée, par un magasin « GSB », bref, je bosse depuis 40 ans, je gagne quelques sous, je paye plein d’impôts, de taxes et autres, je cotise (du mieux qu’on me demande de cotiser), et si maintenant j’avais un seul conseil à donner à ma fille se serait celui-là : « ne met jamais un seul doigt dans ce système » !..... C’est un piège à cons !...... La seule chose que j’espère maintenant, c’est pouvoir non pas « profiter » mais seulement « vivre » de ma « retraite », comme promis, signé craché, y’a 40 ans !....... Bonne chance à tous !..... Adishatz.

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