• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Europe > Vers un Euro Dividende de 200 euros par mois pour chaque Citoyen (...)

Vers un Euro Dividende de 200 euros par mois pour chaque Citoyen Européen

Le philosophe et économiste belge Philippe Van Parijs est un promoteur historique de l'allocation universelle et le fondateur en 1986 du Basic Income European Network, rebaptisé en 2004 Basic Income Earth Network (BIEN). En 2013, il propose la mise en place d'un euro-dividende, une forme de revenu de base inconditionnel versé à tous les citoyens de la zone euro.

Dans un plaidoyer pour un euro-dividende, Philippe Van Parijs propose « de verser un modeste revenu de base à chaque résident légal de l’Union européenne, ou au moins dans les États membres qui ont adopté l’euro ou qui se sont engagés à le faire prochainement. Ce revenu donnerait à chaque résident un socle universel et inconditionnel pouvant être complété à volonté par un revenu du travail, un revenu du capital et des prestations sociales.  »

http://revenudebase.info/2013/07/16/euro-dividende-van-parjis/
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/12/13/pour-la-mise-en-place-d-un-revenu-universel_4333666_3232.html

Il ajoute qu´un « tel système serait financé par la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Ainsi, pour financer un euro-dividende de 200 euros en moyenne par mois et par résident de l’UE, il faudrait harmoniser la TVA au niveau européen à un taux d’environ 20 %, soit environ 10% du PIB de l’UE.  »

A titre de comparaison, pour la France (PNB d´environ 2000 milliards), la TVA rapporte actuellement 140 milliards par an, ce qui correspond plus ou moins à 200 euros par mois pour 50 millions d´adultes et 100 euros pour 15 millions d´enfants.

Comme le précise Van Parijs, « les dépenses sociales des états membres peuvent et doivent être ajustées à la baisse et les recettes de l’impôt sur le revenu à la hausse, comme une conséquence directe de la simple présence de l’euro-dividende ». Ce serait donc aux Etats de compenser les pertes de recettes fiscales liées à la TVA en maintenant par exemple une imposition progressive qui limite la concentration des richesses tout en réduisant en partie les allocations sociales existantes

Ce revenu de base individuel, inconditionnel et universel au niveau de l´Europe, alloué à tous les citoyens quelle que soit leur nationalité ou leurs origines, favoriserait la mobilité géographique intra communautaire et permettrait l´harmonisation des taxes sur la consommation.

Cette mesure symbolique aurait l´avantage de donner de la cohérence et surtout de la visibilité à la politique européenne. Une taxe commune sur la consommation redistribuée de manière égale à chaque citoyen européen ne pourrait que contribuer au sentiment d´appartenance à une même entité géographique et politique et entrainer l´adhésion à un véritable projet d´Europe sociale.

La souveraineté nationale continuerait malgré tout de s´appliquer pour le financement des services publics et du social. Il conviendrait alors de taxer plus équitablement et plus efficacement tous les revenus, notamment les revenus du capital (dividendes et plus values). Il faudrait aussi probablement davantage taxer le patrimoine lui-même, afin d´assurer une réelle redistribution et une libre circulation des richesses produites.

Bien évidemment, ce montant de 200 euros proposé par Van Parijs pour l´euro dividende reste très en dessous des minima sociaux et des seuils de pauvreté (variables selon les Etats). Il est donc insuffisant pour vivre. Seul un revenu de base cumulé, reposant sur plusieurs niveaux géographiques et plusieurs sources de financement, correspondant chacune à revenu inconditionnel spécifique, pourrait former un véritable revenu d´existence.

C´est ainsi qu´à l´échelon européen, il pourrait y avoir l´euro-dividende financé par les taxes sur la consommation, ainsi qu´un chèque vert financé par une taxe Carbone. On pourrait également envisager une distribution monétaire accompagnée d´une taxe sur les transactions financières.

A l´échelon national, un crédit d´impôt inconditionnel (impôt négatif), tant sur les revenus que sur les patrimoines, permettrait de distribuer à chacun une allocation inconditionnelle cumulable avec ses autres revenus tout en renforçant le financement des services publics et de la protection sociale. Pour finir les collectivités locales via des monnaies complémentaires ou des services gratuits (transports locaux, culture) ou largement subventionnés (logement) pourraient compléter ce dispositif.

Dans tous les cas, il est nécessaire de déterminer démocratiquement quelle part du PNB, en plus de la part des services publics, pourrait être reversée aux citoyens via un revenu de base individuel, inconditionnel et universel … et surtout quelles formes prendraient cette redistribution.

Pour en savoir plus sur Philippe Van Parijs :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Van_Parijs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Basic_Income_Earth_Network
http://revenudebase.info/2013/07/16/euro-dividende-van-parjis/
http://revenudebase.info/2014/04/28/van-parijs-sortir-crise-euro-dividende/

Et sur la TVA dans l'Union Européenne :
http://fr.wikipedia.org/wiki/TVA_dans_l&#39 ;Union_europ%C3%A9enne
http://geopolis.francetvinfo.fr/lunion-europeenne-a-generalise-la-tva-32853
http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_l&#39 ;%C3%89tat_fran%C3%A7ais


Moyenne des avis sur cet article :  2.45/5   (11 votes)




Réagissez à l'article

56 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 octobre 2014 14:50

    À l’auteur :
    "Dans un plaidoyer pour un euro-dividendePhilippe Van Parijs propose « de verser un modeste revenu de base à chaque résident légal de l’Union européenne, ou au moins dans les États membres qui ont adopté l’euro ou qui se sont engagés à le faire prochainement. « 
     »Il ajoute qu´un « tel système serait financé par la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Ainsi, pour financer un euro-dividende de 200 euros en moyenne par mois et par résident de l’UE, il faudrait harmoniser la TVA au niveau européen à un taux d’environ 20 %, soit environ 10% du PIB de l’UE. »« 
    Définition »Dividende" :
    http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_dividende.html
    Les dividendes servent à rémunérer les apporteurs de capitaux propres (les actionnaires) ; ils sont en général distribués à partir du bénéfice net de l’exercice clos, mais peuvent également être prélevés sur les bénéfices mis en report à nouveau ou en réserves.
    Le dividende étant le revenu d’un capital, van Parijs ne peut parler d’euro-dividende pour un financement provenant de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 octobre 2014 14:57


      Parlons donc de DIVIDENDE UNIVERSEL :
      ====================================

      Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
      Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
      Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

      ¿ Et si les Français(es) adoptaient un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

      Cependant, au
      Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
      on peut préférer le
      Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

      ​​
      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      Lire, SVP :
      Refondation du Capitalisme & Dividende Universel
      ou/et
      http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/ ... cerite.pdf

      Refondation du Capitalisme & Dividende Universel

      RÉSUMÉ :

      Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

      Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

      Objectif Principal :
      Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
      Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
      Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

      Objectifs Spécifiques :
      I)
      Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
      Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
      II)
      Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
      II.1)
      À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
      II.2)
      a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
      b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
      II.3)
      Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).
      ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

      L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.​Addendum :
      À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

      Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !

      Lire la suite ▼

    • jpm jpm 28 octobre 2014 15:32

      Bonjour Jean-Pierre,

      encore une fois, vous n´êtes pas propriétaire de l´appellation « dividende », et je trouve l´appellation « euro dividende » de Philippe Van Parijs tout à fait justifiée si on considère que les “actionnaires” de l´Europe ce sont ses citoyens, et que l´euro dividende est la redistribution d´une partie du PNB européen, décidé par un conseil « d´administration » représentant ces mêmes citoyens. Considérons que la TVA est seulement le moyen de prélever une partie de ce bénéfice représentant la richesse produite au sein de la Communauté.

      Votre projet de Dividende Universel financé par l’Épargne est en effet quelque chose de diffèrent… et de théoriquement tout à fait défendable, mais il ne distribuera des bénéfices pour les citoyens que dans de nombreuses années… sauf pour les vrais capitalistes qui eux n´ont pas attendu pour se servir.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 octobre 2014 20:08

      Par jpm (---.---.---.37) 28 octobre 15:32
      "Jean-Pierre, encore une fois, vous n´êtes pas propriétaire de l´appellation « dividende », « 

      Je ne prétends pas à la propriété du mot »dividende". Mais je prétends avoir le droit de l’utiliser selon sa vraie définition... même si van Parijs ne le fait pas.


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 28 octobre 2014 15:36

      Bonjour,
      .
      Que vont t-il encore inventer pour « sauver l’Euro » ?
      .
      Vouloir lier un revenu hypothétique universel à la condition de l’Euro est une belle manipulation pour accepter le maintien d’une monnaie par les gens, les précaires, qui sont les plus touché par cette crise artificielle maintenu par la TROÏKA (FMI, BCE et UE).

      .
      L’Euro est la monnaie qui bénéficié à l’oligarchie financière mais certainement aux travailleurs et à la classe moyenne européenne !
      .
      Une récente étude (janvier 2014) menée par les professeurs Pedro Gomis Porqueras et Laura Puzzello (Universités Deakin et Monash - en Australie) apporte de l’eau au moulin des détracteurs de la monnaie unique.
      http://users.monash.edu.au/%7Elaurap/Research_files/synthetic_euro_CEPR.pdf
      .
      Il en ressort que les « grands » pays de la zone euro (Allemagne, France, Italie) n’ont pas profité de l’euro. Pis, selon eux, « l’estimation suggère que le PIB par habitant aurait été supérieur si l’euro n’avait pas existé ». En effet, ils estiment l’impact négatif de la monnaie unique sur la France à 11,9 points de PIB par habitant  ! Soit environ 240 milliards d’euros (par ans) ! En clair, si l’euro était resté dans les tiroirs de nos dirigeants, le revenu par habitant de la France aurait pu être plus élevé de 12 points ! (cf Tableau)
      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-euro-a-plombe-le-pib-de-la-156169
      .
      Liste non exhaustive des économistes qui préconisent la sortie de l’Euro

      Florin Aftalion, professeur émérite à l’ESSEC

      Vincent Brousseau, Diplômé de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud et titulaire de deux doctorats, l’un en mathématiques et l’autre en économie, a travaillé pendant 15 ans à la Banque centrale européenne (BCE) et était, jusqu’au 1er janvier 2014, l’un des deux économistes français du département de la politique monétaire.

      Alain Cotta, économiste, professeur à HEC et à Dauphine

      Dominique Garabiol, diplômé de l’ESSEC et docteur ès sciences économiques, commença sa carrière à la Banque de France en 1981. En 1986, il devint chef de la section des études au secrétariat général de la Commission bancaire.

      Jacques Généreux, Professeur d’économie à Science po Paris

      Jean-Pierre Gérard, Ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire, il est Président du club des N°1 mondiaux français à l’exportation

      Gael Giraud, Chargé de Recherches (1re Classe) au CNRS. Chercheur associé à l’École d’économie de Paris et consultant scientifique

      Brigitte Granville, Professeur d’économie internationale et d’économie politique à la « School of Business and Management », Queen Mary, University of London.

      Gérard Lafay, Professeur émérite de sciences économiques, Paris II

      Frédéric Lordon, Directeur de Recherche au CNRS, Directeur d’Etude à l’EHESS

      Bernard Maris Professeur des universités à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII. Il a également enseigné la micro-économie à l’université d’Iowa (États-Unis) et à la banque centrale du Pérou, membre du conseil général de la Banque de France

      Jacques Mazier, Professeur de sciences économiques, Université de Paris 13

      Bruno Moschetto, professeur de sciences économiques à HEC

      Philippe Murer, professeur de finance à l’Université Paris 1.

      Steve Ohana, professeur assistant en finance à ESCP Europe. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique.

      André Orléan, administrateur de l’INSEE en 1974, puis directeur de recherche au CNRS en 1987. Directeur d’Etude à l’EHESS.

      Christophe Ramaux, économiste français, Maître de Conférences à l’Université Paris I et chercheur au Centre d’Économie de la Sorbonne.

      Jean Jacques Rosa, Professeur émérite d’économie et de finance à Science Po Paris.

      Jacques Sapir, Directeur d’Etude à l’EHESS.

      Henri Sterdyniak, Directeur du Département économie de la mondialisation de l’OFCE, ancien administrateur de l’INSEE.

      Jean-Pierre Vesperini, Agrégé de sciences économiques (major), Professeur d’économie à l’université de Rouen, ancien membre du Conseil d’Analyse Economique auprès du Premier Ministre.

      Philippe Villin, banquier d’affaires, ancien élève de l’Ena.

      Rolf Hasse, professeur d’économie à l’Université de Hambourg Forces Armées Fédérales (1981-1998) et à l’Université de Leipzig (1998-2006). Directeur de l’Europa-Kolleg Hambourg (1992-1998).

      Hans-Olaf Henkel, ancien président de la Fédération des Industries Allemandes, Professeur d’Economie à l’Université de Mannheim.

      Wilhelm Nölling, diplomé des Universités de Berkley et de Hambourg, ancien professeur d’économie à l’ Académie des sciences économiques et politiques, Hambourg.

      Thilo Sarrazin ancien membre du directoire de la Deutsche Bundesbank

      Wolf Schäfer, ancien professeur de sciences économiques à l’ Université Helmut Schmidt à Hambourg

      Hans Werner Sinn, président de l’Institut für Wirtschaftsforschung (ifo), membre de la National Bureau of Economic Research à Cambridge, Massachusetts.

      Joachim Starbatty, professeur émérite de sciences économiques à l’ Université de Tübingen

      Alfred Steinherr, ancien économiste en chef de la Banque européenne d’investissement, Professeur à la « School of Economics and Management » de l’Université Libre de Bozen-Bolzano, Italie.

      Geminello Alvi, membre du Conseil national de l’Economie et du Travail, ancien économiste à la Banque d’Italie et à la Banque des règlements internationaux

      Bruno Amoroso, professeur d’économie.

      Alberto Bagnai, Professeur associé d’économie politique à l’université G. d’Annunzio et L. Da Vinci de Chieti.

      Claudio Borghi Aquilini, économiste et chroniqueur, professeur à l’Université catholique du Sacré-Cœur – Milan

      Emiliano Brancaccio professeur d’économie à l’Université de Sannio à Bénévent

      Sergio Cesaratto Professeur à l’Université de Sienne, Département d’économie et de statistique.

      Nino Galloni membre du conseil des commissaires de l’Institut national de sécurité sociale, ancien professeur aux Universités de Milan, de Modène, et de Rome

      Vladimiro Giacché, président du Centro Europa Ricerche

      Giuseppe Di Taranto, Professeur d’économie et d’histoire à la « Libera Università Internazionale degli Studi Sociali »

      Antonio Maria Rinaldi, Professeur de Corporate Finance à luniversitéGabriele d’Annunzio

      Tancioni Massimiliano Professeur d’économie, Université La Sapienza de Rome

      Marco Passarella, économiste, université de Leeds

      Cesare Pozzi professeur d’économie appliquée à l’Université de Foggia

      Andrea Ricci professeur d’économie à l’Université d’Urbino

      Paolo Savona, professeur de politique économique à la Carli Université LUISS-Guido de Rome, diplômé du MIT. https://www.youtube.com/watch?v=am63xpc_PRQ

      João Ferreira do Amaral, Professor of Economics and Economic Policy at the University of Lisbon and economic adviser to the Portuguese president.

      Roger Bootle, ancien maitre de conférence à l’Université d’Oxford, fondateur du cabinet de recherche économique « Capital economics ».

      Mojmír Hampl, Vice-gouverneur de la banque central de République Tchèque depuis 2008

      Costas Lapavitsas, professeur d’économie à la “School of Oriental and African Studies”, University of London.

      Juan Francisco Martín Seco, “Academic lecturer” d’Introduction à l’économie et de finance publique.

      Jens Nordvig, chef mondial de la stratégie FX et chef de la recherche Fixed Income, Amériques chez Nomura Securities.

      Peter Oppenheimer, chercheur en histoire économique à l’Université d’Oxford.

      Ernest Pytlarczyk, Economiste en Chef de la BRE Bank S.A

      Antoni Soy, Professeur d’économie appliquée à l’Université de Barcelone, ministre délégué à l’industrie et à l’entreprise dans le gouvernement de Catalogne

      Nouriel Roubini, Professeur d’économie au Stern School of Business de l’Université de New York. Avait annoncé la crise en 2005-2006

      Dani Rodrik, Professeur d’économie politique à Harvard

      Heiner Flassbeck, ancien économiste en chef de la CNUCED de 2003 à 2012

      Christopher Pissarides, Prix Nobel 2010, Professeur à la London School of Economics

      Thomas Sargent, Prix Nobel 2011

      James Mirrlees, Prix Nobel 1996

      Joseph Stiglitz, Prix Nobel 2001

      Paul Krugman, Prix Nobel 2008
      .
      http://www.upr.fr

      Lire la suite ▼

      • eau-du-robinet eau-du-robinet 28 octobre 2014 15:50

        correction :
        .

        L’Euro est la monnaie qui bénéficié à l’oligarchie financière mais certainement pas aux travailleurs et à la classe moyenne européenne !


      • jpm jpm 28 octobre 2014 15:54

        @eau-du-robinet

        Dans l´hypothèse pour l´instant très utopique d´un véritable revenu universel, c´est à dire à l´échelle de la planète… il faudrait bien trouver une monnaie « commune » pour cela. Par ailleurs, il faudra bien commencer un jour quelque part… alors pourquoi ne pas envisager cela à l´échelle européenne, car cela aurait quand même le mérite de donner une réalité palpable (dans son porte monnaie) à la politique Européenne (tout à fait discutable par ailleurs).

        Maintenant si vos chiffres sont exacts et que les principaux « grands » pays européens n´ont rien a gagner avec l´Europe… et préfèrent faire cavalier seul pour défendre leurs intérêts… qui empêchera les régions ou les départements riches de faire un jour la même chose… et pour finir qui empêchera les riches de dire que finalement ils préfèrent se gérer tout seuls… laissant les plus démunis face á leur misère. Je pense au contraire (également de manière utopique j´en conviens) qu´une telle mesure d´euro dividende permettait de développer la solidarité entre les régions et les pays, et permettrait un développement plus harmonieux des territoires au sein d´une Europe plus sociale.


      • Loatse Loatse 28 octobre 2014 16:04

        et creuser encore un peu plus l’écart entre pays riches et pays pauvres !


        Voilà ce qui me semblerait juste ; non pas qu’en Europe qu’il soit redistribué à un gus gagnant plus de 10 000 euros/mois , la somme de 200 euros par souci « d’équité »... mais que ces 200 euros soient distribués sous conditions de ressources et sous forme de bons destinés à l’achat des denrées telles que l’huile, le thé, le café au prix juste afin que l’ouvrier du bout du monde gagne décemment sa vie !

        , lui travaille 10, 12 heures/jours souvent 6 jours sur 7 sur les plantations de palmiers à huile (de palme donc) et ce, pour un salaire variant de 1 à 3,50 euros/jour.... idem pour le café, thé, riz, vêtements made in bengladesh ce qui nous permet à nous européens de nous offrir ipod, ipad, iphone.. 

        Que cette mesure soit réellement à vocation universelle et éthique...sinon elle ne fait que contribuer et entretenir un peu plus le déséquilibre entre le nord et le sud qui fait que des millions de pauvres gens, las de se faire exploiter quittent leurs pays pour vivre dans de meilleures conditions...



         

        • Jean 28 octobre 2014 16:51

          200 ros ! c’est royal presque le salaire cambodgien smiley


          • jpm jpm 28 octobre 2014 17:10

            Notez qu´à la différence du salaire cambodgien... l´euro dividende est distribué inconditionnellement à tous les membres du foyer sans contrepartie. Il n´est donc pas nécessaire d´envoyer les petits nenfants européens au travail ni même les grands parents pour le toucher... et en plus, il se cumule avec les autres revenus. C´est donc une sorte de bonus... qui permettrait malgré tout aux travailleurs de gagner plus, en les faisant profiter entre autres de la richesse produite par les machines qui leur volent petit à petit leur travail.


          • foufouille foufouille 28 octobre 2014 18:30

            "C´est ainsi qu´à l´échelon européen, il pourrait y avoir l´euro-dividende financé par les taxes sur la consommation, ainsi qu´un chèque vert financé par une taxe Carbone. On pourrait également envisager une distribution monétaire accompagnée d´une taxe sur les transactions financières.« 
            ce serait presque reprendre de l’autre main ce que l’on donné

             » A l´échelon national, un crédit d´impôt inconditionnel (impôt négatif),"
            ce serait pas compatible avec les minimas sociaux qui ne pourraient en bénéficier.
            200€, c’est peu mais suffisant pour éviter le dumping social des pays à trop faible salaire. il y aurait certainement un déplacement de population, surtout jeune, vers ces pays.

              Lire les 6 réponses ▼ (de jpm, foufouille, Captain Marlo)

            • jpm jpm 28 octobre 2014 19:46

              Ci-joint quelques videos de Philippe Van Parijs :

              http://www.youtube.com/watch?v=QevWL-SIrIQ

              et pour les anglophones :
              http://www.youtube.com/watch?v=yr8RZP9qkBg


              • lsga lsga 28 octobre 2014 22:22

                « C’est tellement simple de vivre avec 200€ par mois, vous n’allez pas osez vous plaindre en plus ? »

                ainsi parleront ceux qui tueront démocratie.
                  Lire les 17 réponses ▼ (de jpm, Francis, agnotologue, Captain Marlo, lsga, petit monier)

                • prolog 29 octobre 2014 08:05

                  Bonjour JPM,
                  le problème avec la monnaie c’est que sa valeur est déterminée par notre avidité collective. Fort à parier que si on file 200€ à tout le monde, la baguette de pain va passer à 3€ non ?
                  C’est un exemple mais vous voyez l’idée ?

                  Ne serait-ce pas plus efficace de donner quelque chose de concret, utile à tous ?
                  Ca supposerait de se demander d’abord de quoi on a besoin pour vivre.

                    Lire les 9 réponses ▼ (de jpm, prolog, Captain Marlo, kimbabig)

                  • zygzornifle zygzornifle 29 octobre 2014 15:32

                    rien que de penser aux 1000 députés-sénateurs racler encore 200€ par mois j’en ai la gerbe .....

                      Lire les 7 réponses ▼ (de jpm, Captain Marlo, zygzornifle, kimbabig)

                    • kimbabig 9 novembre 2014 03:41

                      Le revenu minimum garanti est une excellente chose, mais ce n’est certainement pas sur l’union européenne qu’il faut compter pour le mettre en pratique : ne pas oublier que l’europe n’est qu’une arme au service des multinationales pour mieux asservir la population à leur profit.

                      200€ de RMG, c’est certes mieux que rien, mais c’est carrément ridicule. Le RMG doit permettre à chacun de vivre.

                      Le RMG est quoi qu’il en soit inapplicable à l’échelle de plusieurs pays, il ne peut être mis en place qu’au sein d’un pays. Donc à l’échelle nationale et certainement pas à l’échelle européenne.

                      « la mobilité géographique intra communautaire » est marginale du simple fait des différences énormes entre les pays de l’union européenne, notamment de langue.

                      Il est plus facile pour un Français d’être mobile vers le Québec ou le Gabon que vers l’Allemagne ou la Pologne.


                      • jpm jpm 10 novembre 2014 16:59

                        L’Europe et l’ Union Européenne ne sont finalement que ce les citoyens européens laisseront faire... Evidemment que le revenu de base ne viendra pas uniquement de l’Europe... car de toute manière le modèle social européen n’existe pas encore... mais bon çà pourrait être un premier pas. 


                        Mais bien évidemment c’est à l’échelon des pays... que pourrait se mettre en place un véritable revenu de base, supérieurs aux minima sociaux et permettant de vivre décemment hors de l’emploi marchand. Il n’empêche que l’idée d’un revenu de base européen va dans le sens d’un revenu universel.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès