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Contre l’implantation d’une mégadécharge à Volgré dans l’Yonne

Volgré, gentille bourgade de l’Yonne, à deux pas d’Auxerre, et dont les 316 habitants ne demandaient rien à personne.

Une société, Chèze SA en l’occurrence, décide d’acquérir du terrain pour y implanter une mégadécharge : un centre d’enfouissement de 33 hectares, soit l’équivalent de... 66 terrains de foot.
120 000 tonnes par an, dont 700 de produits dangereux, et tout ça pendant vingt ans !
Cinquante à cent camions par jour sur nos routes départementales !
Le tout implanté sur un plateau qui constitue de fait le château-d’eau de la région.

Pouvait-on laisser ce projet aller à son terme sans réagir ? Doit-on accepter comme une sentence la pollution évidente de notre nappe phréatique, sans parler des autres pollutions, sonores, visuelles, olfactives, des nuisibles de types rats ou corbeaux qui phagocyteront la flore et la faune de la ZNIEFF limitrophe du terrain ?

Notre réponse est  : Ni ici, ni ailleurs, mais autrement !

Ce projet, hélas, n’est pas un cas isolé. En vacances dans le parc du Mercantour, j’apprends qu’un terrain, de 51 hectares cette fois, est réservé pour enfouir les déchets de la Côte d’azur, dans un vallon magnifique, avec lui aussi des sources.
Renseignez-vous autour de vous, car le problème des déchets, crucial s’il en est, est en ce moment traité de façon totalement irrationnelle en termes de développement durable.

Des solutions existent, plus douces, moins gigantesques, et donc avec un impact plus modeste.

Après un certain nombre de tergiversations, les maires et élus de la région de Volgré se sont prononcés majoritairement contre ce projet. Mais la manne financière que constituerait ce centre d’enfouissement fait toujours briller des étoiles en forme d’euros dans les yeux du maire même de Volgré.

L’association qui s’est constituée pour lutter contre ce projet a donc décidé, contrairement à ce qui est l’habitude dans ce genre d’affaire, de porter le débat sur la place publique.
Le préfet de l’Yonne, peut-être alerté par le bruit, a décidé de créer très tôt une commission locale d’information et de surveillance.

Nous restons très vigilants en cette période d’élections, et vous invitons à partager les informations avec nous à travers les différents médias à notre disposition.

http://collectif3vallees.info

http://yonne.lautre.net/

La Terre n’est pas une poubelle.


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4 réactions à cet article    


  • clairette (---.---.173.43) 16 novembre 2006 12:19

    @ François Mativet,

    C’est avec la plus grande mobilisation possible, et le plus grand nombre d’adhérents, et en multipliant les manifestations que vous pourrez obtenir le retrait ! (où des aménagements ou des contrôles par le biais de l’association !) Il faut que vous ayez avec vous un député ou un sénateur ! Bon courage ! Dans ma petite commune de la France profonde, nous avons mené un gros combat pour éviter une usine d’incinération (en remplacement d’une vieille polluante dans une commune voisine mais d’un autre département) ... Nous avons eu gain de cause, et l’usine obsolète a été bien rénovée et remise aux normes ! Tout le monde y a gagné !

    D’accord avec le fond et la forme de votre article. Il y a d’autres solution que les décharges privées vouées à l’enrichissement rapide des actionnaires !


    • faxtronic (---.---.127.45) 17 novembre 2006 10:54

      NIMBY : Yes, but not in my backyard. Dis moi, qu’elle ta solution alternative, la et maintenant, pour eviter les decharges. Et me parle pas d’ecologie et de gestes citoyens, moi je te parle de tonnes d’ordure. Qu’est ce qu’on fait ? on les jette a la mer, On les bouffe ?


      • Francois MATIVET (---.---.163.178) 17 novembre 2006 11:34

        Qui a parle de solution alternative, surement pas moi. Le probleme n’est pas de savoir s’il faut des decharges ou non, mais de savoir ce qu’on y met et dans quelles quantites. L’agressivite de ton commentaire ne masquerait il pas une certaine ignorance de la problematique dechets ? Auquel cas, je suis a ta disposition dans la mesure de mes possibilites pour t’expliquer plus completement ma position et les elements techniques qui la motivent. Citoyennement


      • Rosa Rio (---.---.90.208) 27 novembre 2006 13:04

        On ne peut continuer à sacrifier notre environnement par les méthodes archaïques et incontestablement polluantes que sont les incinérateurs pour l’air (dioxynes) et les centre d’enfouissement pour la terre et les nappes phréatiques. Le gigantisme et l’appel à toujours plus de déchets de ces méthodes de traitement ne favorisent en aucun cas une diminution des déchets à la source. L’augmentation des déchets ne cessera sa croissance que quand le recyclage, la volorisation, le tri sélectif existeront en amont. Si tel était le cas, nous nous retrouverions avec très peu de déchets ultimes en bout de chaîne... et une gestion publique, près des citoyens nettement responsabilisés, s’avérerait moins coûteuse et plus saine pour la santé publique. Des études épidémiologiques commencent à voir le jour et attestent d’une floppée de risques réels pour la population riveraine (de l’allergie aux cancers). D’autre part, si nous ne savons que faire de ces déchets véritablement ultimes, stockons-les en attendant (principe de précaution), et que les chercheurs soient encouragés pour nous trouver des moyens de s’en défaire avec le gage du respect de l’environnement et de la santé publique... Je maintiens que c’est par manque de volonté politique et pour satisfaire certains intérêts financiers que nous en sommes là aujourd’hui... D’autres méthodes sont à inventer, rien n’est impossible en ce bas monde, pour peu qu’on se donne la peine de réfléchir aux conséquences dramatiques dont souffriront incontestablement les générations futures suite aux méthodes actuelles du tout enfouir ou du tout brûler. Alors oui, ça suffit. Regardez vos poubelles, la plupart de nos déchets peuvent être compostés... Il reste les emballages, à produire autrement. Quant aux déchets industriels, c’est à la loi de contraindre les entreprises pour qu’elles cessent de nous polluer. Je souscris totalement au premier texte envoyé plus haut, et je pense qu’il est important que chacun de nous, où qu’il se trouve, lutte localement (en d’autres temps ça s’appelait de l’écologie politique, mais les entreprises ont eu vite fait d’étiqueter chaque citoyen qui se bat localement de Nimby, voir le précédent message), pour que nos représentants cessent la politique de l’autruche qui consiste à ne rien faire et à brader nos déchets à des lobies qui se repaissent de ce marché, sans le moindre souci de notre environnement ou de l’avenir des prochaines générations.

        Salutations citoyennes,

        Rosa Rio

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