Immobilier et élections locales en Bretagne...
Les Bretons pourront-ils encore rester au pays ? La pression de la spéculation et celle de l’impôt feront-elles partir les Bretons de leurs terres ? Le « politique » peut-il encore agir en réalité ?

En ces temps modernes, les Bretons, et plus particulièrement les jeunes, subissent de plein fouet les pressions immobilière et foncière.
Ces pressions s’exercent partout sur le territoire breton - plus particulièrement sur la côte - sans frein et pratiquement sans contrôle politique. Ce ne sont pas les quelques timides et très rares interventions observées par-ci ou par-là qui vont changer quoi que ce soit. Le phénomène s’accélère, s’amplifie à tel point que l’on court à la côte...
Cette pression est le résultat de la convergence de la propriété individuelle du sol dans le territoire - héritage pour partie du droit romain - et de la liberté de circulation des hommes et des capitaux - héritage de l’Europe et de la mondialisation -, et le mélange devient explosif en ce sens où elle semble être la cause de l’évolution de l’orientation politique du corpus électoral.
Les rabatteurs des « grands » promoteurs, et autres agents immobiliers, rôdent ou sont à l’affût dans les îles et la bande côtière du terrain ou de la propriété familiale à prendre... L’Etat, qui pressure les descendants d’une famille dont le Pater familias vient de disparaître réclame son dû, de suite et sans discuter, tel un vautour affamé perché sur une branche....
Les descendants qui découvrent
alors que le champ de pommes de terre vaut de l’or et qui veulent le conserver pour
eux, sont mis alors en contrainte immédiate
pour qu’ils s’en séparent pour payer les impôts et taxes élevées qu’ils ne peuvent pas le plus souvent régler
sur l’heure faute de disponibilités immédiates.... Et en fin de compte, que
reste-t-il ? Plus grand-chose !... Tout juste de quoi s’acheter un
appartement collectif, ou de mendier la
HLM minable en banlieue de Lorient, Vannes ou Auray... Et c’est alors le début de la
création d’un « lumpenprolétariat » composé de jeunes Bretons, et qui
n’ose pas encore dire son nom...
La terre ainsi rachetée, est
alors découpée, arrangée, allotie puis revendue
plus cher que l’or à des « étrangers » au fort
« potentiel ». Et c’est comme cela
que la substitution de population se fait actuellement...
Le jeune Breton - spolié - n’a plus qu’à se taire et émigrer... Il n’a
plus alors sa place au pays de ses ancêtres....
Certains agents immobiliers - plus ou moins bien renseignés par les
fonctionnaires territoriaux - sont en
recherche systématique de la bonne affaire. Et si nécessaire, n’hésitent pas à
exercer des pressions auprès de personnes âgées ou de gens sans défense. C’est d’ailleurs
là que devrait intervenir l’élu de terrain assisté de fonctionnaires dont
l’intégrité personnelle et professionnelle ne peut être mise en doute en aucune
façon.
Le « politique » doit
d’évidence se consacrer au bien-être du peuple, et non pas se préoccuper de
sa propre carrière et des prébendes qui lui sont attachées. Il est là pour
« servir ». En définitive, c’est le « politique » qui - souvent vorace - sera le comptable final des destructions, prélèvements odieux
et autres dépenses somptuaires...
Il devient d’évidence nécessaire
que l’Etat, devenu marxiste et donc gaspilleur, par l’intermédiaire de ses
collectivités territoriales, cesse ses prélèvements inconsidérés, qui à terme
tournent à la spoliation et à la confiscation de la propriété, fruit du travail
de la personne, de la famille, de la collectivité...
En ce moment, et depuis plusieurs
années, on assiste en frange côtière, et plus particulièrement à Quiberon, à
Carnac, et les îles (Belle Ile, Houat, du Golfe) à une substitution
de population. Des familles sont obligées de vendre leurs biens parce que leurs
revenus propres sont très insuffisants pour payer les taxes et impôts liés à la
survalorisation de leurs biens immobiliers. De même, lorsque par malheur
une succession se fait à la suite du décès des parents, la veuve ou les
enfants ne peuvent pas payer l’impôt de succession. Le bien est alors vendu. Et
l’Etat se sert copieusement... La famille est alors spoliée de fait...
Le bien est alors le plus souvent
racheté par des étrangers à la région : Parisiens, Anglais, Allemands... Des
gens qui sont le plus souvent très aisés et qui sont capables sans difficulté
aucune de payer comptant la propriété de l’autochtone... La famille spoliée ne
peut plus alors racheter quoique ce soit localement dans son « pays »
d’origine. En effet, les biens disponibles sont rares, et donc très chers... Et
s’ils sont disponibles, ce n’est pas possible d’acheter car c’est beaucoup trop
cher. En effet, il y a des endroits (Quiberon, Belle-Ile...) où certains bouts de
terrains inutilisables sont
officiellement vendus à 650 euros le
mètre carré ! Il s’agit d’un « marché de niche », dit-on !
Et si ce n’est pas vendu assez cher, le fisc, lui, exige que le prix soit plus
élevé encore pour que sa part soit encore supérieure. C’est un phénomène
d’avalanche !
Les gens qui sont alors poussés
hors de leurs propriétés sont alors obligés de demander à la collectivité - qui
a contribué à faire « vendre » ! - d’être logé. Or, comme il
n’y a pas assez - voire pas du tout - de
logements à loyer modéré disponibles, ces gens quittent leur terre d’origine
pour essayer de trouver un logement plus dans les terres comme à Auray, Vannes,
Lorient...Ou encore les communes voisines où les terres agricoles se réduisent
comme une peau de chagrin. Ils contribuent aussi - au mieux ! - à faire
grossir les lotissements « à plat » aux maisons « toutes
identiques », dévoreurs de terres agricoles ou encore de la frange
littorale. Ces lotissements sont le plus souvent créés sur des terres qui
appartenaient auparavant à des fermiers qui eux-mêmes ont été expropriés, « zifés ! », dit-on en « territorial » dans le
texte ! C’est un mouvement infernal qui est en marche ! Car ces
nouveaux lotissements, spéculation foncière aidant, deviendront eux-aussi des
proies viables... Les paysages, saccagés par de modernes
« aménageurs », sont irrémédiablement détruits. Ce qui est
catastrophique dans un pays qui veut « vivre » du tourisme.
Les anciens propriétaires se
retrouvent alors - au pire - dans les banlieues de Lorient, Vannes ou
Auray où ils entrent en compétition directe avec les familles émigrées
(Turcs, Kurdes, Maghrébins, Africains, Tchéchènes...) de première ou seconde
génération. Ces Bretons, qui sont chassés de leur terre d’origine, deviennent
alors, très mécontents. D’autant plus mécontents, qu’il y a des cas où ils
passent après les demandeurs allogènes.
C’est une des raisons du poids des partis politiques extrémistes. En
Morbihan, sur la frange côtière, c’est même la principale raison du vote
« Front national » dans certains endroits. Et c’est aussi, pour
d’autres lieus, une des raisons du « rosissement » de cantons entiers
aux dernières élections. Si la bande côtière du Morbihan est restée à droite, c’est certainement lié à
la superposition de deux causes : l’une, due aux « anciens
propriétaires » suffisamment solides financièrement parlant pour conserver
leurs biens et craignant de les perdre, l’autre due aux nouveaux arrivants, retraités le plus souvent, et très
aisés pour pouvoir acquérir ces biens à prix d’or, et qui ne sont donc pas
particulièrement « socialisants » !. Dans les îles du Morbihan,
où on observe la confrontation directe entre les autochtones qui conservent
encore leur propriété, et les nouveaux venus, capables d’acheter au prix du
marché les terres et propriétés, on observe aussi un basculement vers les
extrêmes : Front national, pour ceux qui sont encore propriétaires, ou un
« rosissement » pour ceux qui ont perdu leurs biens (cas de Belle-Ile). Et le pire est à venir, car tous ces autochtones avaient fait confiance à
leurs élus du moment qui le plus souvent n’ont même cherché à enrayer cet état
de fait... Ils basculent de droite vers la gauche, et réciproquement. Et comme à
chaque fois, ils sont déçus... Certains se tournent vers les extrêmes... Pour
l’instant, ce vote s’est retourné vers
un président « Bleu Horizon ». Mais pour les élections des députés,
puis des maires l’an prochain, comment cela peut-il finir ?
En plus de la difficulté de
trouver de quoi se loger, le niveau de vie devient élevé. Le coût de la vie
courante devient prohibitif. Tout devient cher, très cher même, en plus de l’effet
« euro ». Les loyers sont très élevés. Les gens à revenu faible
(jeunes célibataires, jeunes couples, retraités,
veuves...) ont bien du mal à boucler les fins de mois. Les travailleurs locaux sont le plus souvent au Smic. Les saisonniers
insuffisamment payés ne peuvent que difficilement se loger, même dans les
campings... C’est encore pire pour un jeune qui démarre avec un CDI, et pis encore s’il est stagiaire et qu’il doit
se payer le gîte et le couvert... Il suffit d’observer les véhicules de
travailleurs qui circulent le matin et le soir sur les routes côtières.
Celui qui veut entreprendre
éprouve même des difficultés pour trouver des locaux à usage professionnel ou
industriel. Et là encore, on aboutit à
une incohérence : le maire veut sa ZAC personnelle, et en arrive à faire exproprier
des terres familiales !... Ce qui crée encore du mécontentement ! Sur
la côte du Morbihan il y a même des cités, traditionnellement orientées vers
la mer et plus particulièrement vers la « petite » pêche, ou l’ostréiculture,
qui se retrouvent en conflit direct avec
ce phénomène de substitution de population. En effet, la préférence est donnée à la plaisance au
détriment du pêcheur, qui a du mal à conserver et développer son activité qui
commence même à être malvenue aux yeux de certains.. Il a du mal aussi à se
loger : certains sont même obligés de faire des km de route pour aller du
port où est le bateau, vers leur résidence ! Et que dire des
ostréiculteurs dont les « chantiers » sont rachetés par des
particuliers pour avoir les pieds dans l’eau ?
Par l’impôt confiscatoire d’un côté, et de l’autre par la répartition
collectiviste sur intervention municipale, cantonale, ou d’Etat, on touche à un des fondamentaux : « Un peuple,
un territoire ». On en est arrivé depuis les années 1960, départ du
mouvement de transfert de population à cause du tourisme de masse - qui a permis
au plus grand nombre - de découvrir la Bretagne, des lois de
décentralisations de 1982, à retirer la propriété à un grand nombre de
personnes dont les familles étaient établies là depuis des siècles et des
siècles.... Ce brassage est destructeur de l’homogénéité d’un peuple et de la
cohérence d’un territoire....
Doit-on accepter pour autant de
devenir un « Sans-Terre » ? Le droit de posséder puis de
conserver la terre de ses ancêtres est fondamental. En effet, dans l’Histoire, la privation, ou la
confiscation des terres d’un peuple est toujours à l’origine d’incidents, de
troubles, voire de guerres... Les gens qui brûlent les maisons, les voitures, les
biens en général, sont en majeure partie- des « having not »- donc des gens qui n’ont rien à perdre. S’ils
avaient quelque chose -des
« having »- ou l’espoir de posséder, ils ne pilleraient ou ne
détruiraient pas. Et le droit de propriété est un « fondamental » qui
est nié par les théories collectivistes auxquelles certains ont donné beaucoup
trop de force dans ce pays. On peut toujours essayer de réparer ce qui est
détruit à grand renforts de « SCOT », d’ « AIZC », de
lois Pasqua et autres lois « Voynet » !, de « PLU », « SRU » et « SMVM ».....Les élections législatives vont aussi avoir bientôt
lieu. Les candidats à la députation devront clairement se prononcer sur ce
sujet. Les Députés, jusqu’ici ont été
particulièrement discrets sur ces sujets. Quand Juppé a aggravé le taux
d’imposition de l’ISF, cela s’est fait sans beaucoup de protestation et dans la
plus grande discrétion.
Lorsque les impétrants à la
législative feront leurs professions de foi devant leurs électeurs lorsqu’ils
battront la campagne, je suggère à chacun d’entre nous de leur poser la
question en public et donc de tenir compte de leurs réponses... Puis de le leur
rappeler une fois élus au cas où ils auraient oublié !...
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