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Jean-François Debiol : à droite jusqu’au-Boutin

Le candidat Jean-François Debiol est un homme fort d’une expérience de plus de vingt ans dans l’industrie. Il pose ses bagages dans une droite lyonnaise à (re)construire dans une circonscription promise à Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes. Entretien avec un candidat aux législatives atypique, président du Forum des Républicains Sociaux du Rhône, parti de Christine Boutin et proche de Dominique Perben.

Pourriez-vous vous présentez ?

 

 

Je m’appelle Jean-François Debiol, j’ai 46 ans, je suis marié et père de trois enfants. Haut Savoyard d’origine, je suis arrivé à Lyon pour mes études d’ingénieur à l’Ecole Catholique d’Arts et Métiers (ndla : ECAM). Diplômé à 22 ans, j’ai ensuite vécu deux années au Burkina Faso, de 1983 à 1985, dans le cadre du service national effectué au titre de la coopération. A mon retour, j’ai exercé huit ans chez REP, leader mondial des presses à injecter le caoutchouc, où j’étais Directeur Après-Vente et Qualité. Puis treize ans chez Renault Trucks, fabricant français de Véhicule Industriel. J’y ai occupé plusieurs fonctions : après-vente, commercial export, développement réseau, stratégie, direction de projet. En somme, j’ai passé plus de vingt ans de ma vie à rapporter du travail en France.

J’ai quitté Renault Trucks en avril 2006 avec l’intention d’acheter une entreprise, mais la politique m’a rattrapé....

 

Comment êtes vous arrivé dans le milieu politique après cette brillante carrière dans la société civile ?

 

 

Lors de la campagne présidentielle de 2002, j’ai eu envie de m’investir dans la cité. Pendant quinze ans, je m’étais occupé de ma famille et de mon travail sans autre engagement alors qu’étant étudiant, je m’occupais d’associations caritatives et notamment d’entraide internationale. Je voulais retrouver le parfum de l’engagement citoyen. Disposant d’un peu de temps libre, j’ai alors identifié, dans la campagne qui débutait, les idées de Christine Boutin comme porteuses de valeurs qui m’intéressaient : la famille, la défense de la vie, la prise en charge des plus faibles dans note société - l’objectif du Forum des Républicains Sociaux (ndla : FRS, parti fondé fin 2002 par Christine Boutin) consiste d’ailleurs à placer l’Homme au cœur de toute décision politique, en particulier le plus faible, d’où notre engagement dans les prisons, auprès des sans logis... Christine Boutin est d’ailleurs actuellement rapporteur du projet concernant le droit opposable au logement -. Début 2002 donc, je suis devenu responsable de sa campagne électorale pour le Rhône. Nous avons fait une campagne très honorable au point que le comité national nous a confier l’organisation du meeting de fin de campagne, qui s’est déroulé au Palais de Congrès de Lyon, en avril 2002, devant 2500 personnes.

 

Christine Boutin avait recueilli 1,2% des suffrages au premier tour. Comment l’aventure s’est poursuivie pour vous, au sein du FRS puis de l’UMP ?

 

 

Suite à l’élection présidentielle, Christine Boutin a fondé son parti politique sur la base des équipes qui avaient soutenu sa campagne. Aujourd’hui, le FRS a un statut de parti associé de l’UMP. La fédération du Rhône est devenue la quatrième fédération de France, avec plus de 300 adhérents. Le FRS regroupe 7000 membres, ce qui en fait le septième parti de France ! Nos valeurs fondamentales sont celles de la droite : l’équité, la responsabilité, la liberté, et en même temps notre parti apporte sa sensibilité particulière pour enrichir le débat. Nous avons très bien vu fonctionner ce schéma lors de l’établissement de la plate-forme législative de l’UMP où les partis associés ont été conviés à apporter leur pierre à l’édifice puis leurs suggestions d’amendements.

 

De quelle manière souhaitez vous apporter votre expérience personnelle à l’UMP, au FRS, et à votre circonscription (ndla : la 7e circonscription du Rhône) ?

 

 

L’expérience que je retire de mes vingt années de travail dans le privé est multiple : connaissance du monde du travail, de l’internationale (j’ai travaillé dans une cinquantaine de pays), des cultures du monde, la pratique du management. Cette expérience m’a permis de rendre performante notre fédération FRS. J’ai bien l’intention de faire bénéficier ma circonscription de cette valeur ajoutée car la droite y est, comme dans tout l’Est lyonnais, dans une situation de faiblesse due aux échecs électoraux antérieurs. Un de mes objectifs c’est de reconstruire dans chaque ville des équipes compétentes, soudées et enthousiastes, disposant d’une vision et de cohésion, et de les mettre en ordre de marche pour gagner. Nous ne sommes pas là pour faire de la figuration !

 

Ne pensez-vous pas que la situation s’aggrave avec la candidature déclarée d’Azouz Begag, ministre d’un gouvernement UMP, dans cette même circonscription ?

 

 

Azouz Begag est une personnalité très riche. Je lui reconnais une grande compétence dans son métier d’écrivain et de penseur, et un regard pertinent sur la société Il a aussi vécu une expérience gouvernementale extraordinaire. Mais malheureusement, il n’a pas décidé de mettre ses talents au service de l’UMP et se comporte comme un électron libre. J’aimerais pouvoir construire avec lui. De même Dominique Perben, aimerait pouvoir associé Azouz Begag à la conquête de la ville de Lyon, lui qui à grandit à La Duchère, dans le 9e arrondissement.

Pour tout dire, je pense qu’il ne se présentera pas aux Législatives contre le candidat de l’UMP. Il sait que ses chances d’atteindre le second tour sont faibles, et il est peu probable qu’il prenne le risque d’hypothéquer sa carrière politique lors de cette échéance. Il a d’autres moyens de construire son avenir politique. En participant à un gouvernement UMP, il a entrouvert une porte, maintenant c’est à lui de dire s’il souhaite l’ouvrir ou la refermer.

 

Vous faîtes partie de l’équipe de Dominique Perben, ministre des Transports, qui souhaite reconquérir la mairie de Lyon. Comment se passe cette campagne ? Etes-vous confiant ?

 

 

Je suis très optimiste pour deux raisons.

La première est que Lyon est une ville qui vote majoritairement à droite. L’échec des dernières municipales n’est dû qu’à un contexte très particulier de division entre RPR, UDF et Millonistes, ce qui a laissé le champ libre à la gauche. En 2008, il y a toutes les chances que la droite soit unie, en tout cas au second tour.

La seconde raison pour laquelle je pense que le succès est possible, c’est l’envergure du candidat Perben qui n’a pas encore donné toute sa mesure à Lyon pour la simple raison qu’il passe cinq jours par semaine à Paris en tant que Ministre du Gouvernement. Le jour où il s’occupera de la campagne des municipales à 100%, les Lyonnais se rendront compte qu’ils disposent d’un candidat de haute stature, qui n’est pas seulement un homme politique mais un homme d’Etat. Et lors des débats face à Gérard Collomb (ndla : maire socialiste de Lyon depuis 2001), les Lyonnais verront la différence.

 

 

Quelles sont les caractéristiques de votre circonscription, véritable bastion de gauche ?

 

 

Les circonscriptions françaises ont été découpées, il y a une vingtaine d’années, de façon à représenter des entités de 100 000 personnes. La 7ème circonscription du Rhône a vu son nombre d’habitants augmenter : aujourd’hui, nous sommes plus proches de 115 000. Elle comprend trois grandes villes : Bron, Vaulx-en-Velin, Rillieux-la-Pape, et deux de taille plus modestes : Sathonay-Camp et Sathonay-Village.

 

Cette circonscription est la chasse gardée de Jean-Jack Queyranne, ancien Ministre, ancien Maire de Bron et actuel Président socialiste du Conseil Régional Rhône-Alpes. Comment comptez-vous le battre ?

 

 

Il y a deux choses que les électeurs doivent savoir.

Tout d’abord, Jean-Jack Queyranne se présente pour la septième fois et brigue son sixième mandat. C’est aujourd’hui le député du Rhône qui détient le record de longévité à l’Assemblée Nationale, qu’il a rejoint en 1981. Il convient de se demander si cela n’est pas excessif ? Et même paradoxal alors que Ségolène Royal assure qu’avec elle, « ça va changer fort ».

Ensuite, il faut savoir que Jean-Jack Queyranne a fait preuve d’un présentéisme à l’Assemblée Nationale très insuffisant. Les statistiques relatives à sa présence et à son travail (par exemple le nombre de projets de lois, d’amendements et d’interventions), montrent que parmi les députés du Rhône, ceux de l’opposition compris, il détient le score le plus faible. Ce qui est étonnant dans ce contexte, c’est qu’il veuille y retourner ! Les électeurs de la circonscription doivent donc savoir que si Jean-Jack Queyranne est élu, il les représentera mal. D’autant que le pacte présidentiel de Ségolène Royal stipule le non cumul des mandats. N’y a-t-il pas là contradiction ? Ne faudrait-il pas mettre les actes des Parlementaires socialistes en conformité avec leur programme ?

Quant à moi, n’ayant pas d’autre mandat, je m’engage à faire pleinement mon travail de Député, d’être présent à l’Assemblée Nationale et d’y travailler !

 

C’est votre première expérience électorale en tant que candidat, comment la ressentez-vous et la vivez-vous ?

 

 

C’est tout à fait passionnant ; je suis très heureux de cette expérience, même si elle est incroyablement consommatrice de temps. Je mène cette campagne avec beaucoup de détermination, celle de l’emporter pour aller travailler à la législation de notre pays.

 

Pour vous, qu’est ce qu’un député ?

 

 

Le député est le représentant d’une fraction de la population française. Sa mission principale consiste à amender, rectifier, corriger, enrichir les propositions de loi du Gouvernement. Pour un député qui désire faire ce travail pleinement, le travail est gigantesque, surtout compte tenu de la situation de notre pays qui requiert de nombreux changements. Je m’engage à accomplir ce travail à temps plein. Toute ma vie, je me suis toujours impliqué fortement dans les responsabilités qui m’ont été confiées ; ce n’est pas à 46 ans que je vais changer de caractère.

 

Quelles sont les idées et les propositions pour notre pays que vous voulez soumettre aux électeurs de la 7e circonscription du Rhône ?

 

 

Nous nous appuyons sur la plate-forme législative de l’UMP. Nous avons la chance d’avoir un candidat qui est aujourd’hui extrêmement précis sur ce qu’il veut faire. Cela accélérera la mise en œuvre de ses propositions dès son élection. C’est ce qu’atteste son slogan : « en dire plus avant, pour en faire plus après » !

Je trouve, par opposition, qu’il reste énormément de flou dans le discours de Ségolène Royal ! Cela signifie qu’une fois élue, on ne sait pas ce qu’elle fera des sujets aussi important que les retraites, les 35 heures, l’avenir de nos centrales nucléaires, la politique de défense, etc... Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle prend ses distances par rapport à la plateforme législative du PS. Enfin, comme elle promet tout à toute le monde, il est également évident qu’elle ne pourra pas financer ses promesses. D’autant que le chiffrage qui nous a été présenté est largement minimisé. Cela se transformera en autant de déception pour les Français qui y auront cru et accréditera dans leur esprit l’idée déjà établie que la classe politique se moque d’eux.

 

En tant que citoyen, que pensez-vous de la campagne présidentielle maintenant engagée depuis quelques semaines ?

 

 

J’observe une très grande attente de la part des français. Ils ont envie de comprendre, ils souhaitent que l’on débatte et veulent savoir ce que les politiques proposent exactement. Il existe une vraie  attente de clarté.

Je trouve que Nicolas Sarkozy a bien réussi son début de campagne, d’abord en faisant l’unanimité dans son camp. Il n’a pas eu de challenger alors que Ségolène Royal a du affronter Strauss-Kahn et Fabius.

Ensuite, j’observe un début de campagne extrêmement clair sur ses intentions. Il a démontré aux Français sa compétence, sa capacité à répondre à toutes leurs questions. Il parle de la France, son discours est vraiment de niveau présidentiel : il donne une vision et une orientation claire. J’ajouterais encore que c’est un discours de grande ouverture, non partisan mais ouvert vers tout ceux qui aiment la France, quelque soit leur sensibilité. D’où le ralliement de personnalités venant d’horizons très larges, telles que André Santini, UDF, Christian Blanc, qui fut très proche des socialistes, André Glucksman et Enrico Macias, dont on connaît la sensibilité de gauche historique, Roger Hanin, qui fut très proche de François Mitterrand...

Cela exprime que son discours pour la France rassemble. Cela me semble fondamental car la personne que nous allons choisir doit être demain le Président de tous les Français et il faut être sûr, avant de l’élire, qu’il dispose de l’aptitude à les rassembler.

 

Au second tour, envisagez-vous un duel Ségolène Royal contre Nicolas Sarkozy ou pensez-vous que les français choisiront d’autres candidats ?

 

 

Je ne crois pas que Jean-Marie Le Pen puisse cette fois créer la surprise. Il faut se rappeler qu’en 2002, nous étions dans un contexte très particulier. Après cinq années de gouvernement Jospin qui n’avait rien fait pour la sécurité des Français, un grand nombre d’électeurs ont manifesté un sentiment de ras-le-bol et ont porté Le Pen au deuxième tour. C’est précisément un sujet auquel Nicolas Sarkozy s’est attaqué personnellement et le Français ont perçu des progrès manifestes. Cela réduit le nombre des électeurs tentés par l’extrême.

Quand à François Bayrou que l’on a vu récemment monté dans les sondages, il semble qu’il collecte aujourd’hui des électeurs de gauche déçus par Ségolène Royal. Pour autant, je ne crois pas à un raz-de-marée. Je pense donc qu’au deuxième tour se retrouveront, face à face, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. D’un coté la séduction dangereuse car floue et creuse ; de l’autre la volonté, la compétence et une vraie capacité à faire bouger la France sur ses grands enjeux de demain.

 

 

Propos recueillis par Maxime Verner à Bron, le 14 février 2007

Son site : www.jfdebiol69-7.fr

Le candidat Debiol sera en chat sur son site tous les mercredis dès le 14 mars de 20h à 22h.


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5 réactions à cet article    


  • cassetête (---.---.4.3) 1er mars 2007 11:23

    Cher monsieur Debiol : vous m’avez l’air sympathique et dégourdi....

    Comment faites-vous pour empécher une durite de sortie de cuve de machine à laver de fuir ? Faut-il mettre un « produit » pour l’étanchéité ?

    Avec mes remerciements.


    • javier (---.---.76.129) 1er mars 2007 11:44

      Soupçons de détournements : Jacqueline Vottero, conseillère générale PS du Rhône entendue comme témoin assisté

      L’affaire a commencé en mars 2002 par l’ouverture d’une information judiciaire notamment pour abus de confiance et falsification de chèques. En mars 2001, Michel Denis (sans étiquette) a été élu maire de Saint-Fons (69), dans la banlieue sud de Lyon, et a commandé un audit sur la gestion de ses prédécesseurs. Selon ce rapport, 1,83 million d’euros aurait été détourné entre 1996 et 2000 « afin d’alimenter la trésorerie d’un réseau associatif notoirement lié au parti socialiste ». Trois personnes ont déjà été mises en examen dans ce dossier : l’actuel maire de Feyzin (Rhône) Yves Blein, en tant qu’ancien président de l’association Léo-Lagrange, l’ancien maire socialiste de Saint-Fons, Yves Mongenot, et l’ancienne présidente de l’association « Comité pour nos gosses », Madeleine Picq. M. Collomb a lui-même été entendu comme témoin dans ce dossier en janvier 2006.


      • Le furtif (---.---.105.54) 1er mars 2007 12:49

        @L’auteur

        • « Le député est le représentant d’une fraction de la population française. Sa mission principale consiste à amender, rectifier, corriger, enrichir les propositions de loi du Gouvernement. »

        Pas du tout

        Avec votre vision et votre compréhension...où inscrivez-vous le peuple souverain ? A coté de votre parlement les « chambres » du Consulat ressemblent à la Commune de Paris.....

        @Agora Vox

        Comment peut-on chercher des poux à Pierre ou à d’autres...et faire passer

          • ça

        Je ne trouve pas d’autres mots que : « ça »

        Finalement je dirais à l’auteur qu’il a tout à fait raison de proposer un tel article, puisque c’est ce genre d’article que Agora Vox attend...CQFD


        • maup (---.---.68.180) 1er mars 2007 14:45

          « J’ajouterais encore que c’est un discours de grande ouverture, non partisan mais ouvert vers tout ceux qui aiment la France, quelque soit leur sensibilité »

          Je suis curieux de savoir ce que Christine Boutin pense de ce même début de campagne... C’est une femme que j’estime beaucoup, et son ralliement m’avait déçu à l’époque. Aujourd’hui que Sarkozy retourne sa veste dans tous les sens pour capter le plus grand électorat possible (d’accord ou pas d’accord avec le veto français sur l’Irak ? copain ou pas copain des grands patrons ? héritier ou pas héritier de de Gaulle ?), son exigence d’honnêteté doit en prendre un coup. Alors, Mme Boutin ? Comptez-vous vous salir les mains jusqu’au bout de la campagne ? Vous qui avez pris part aux plus belles missions, pouvez-vous être affirmer que ce combat-là est dans la continuité des précédents ?

          Je soutiens désormais Dupont-Aignan, qui s’accroche vaille que vaille, contre les sondages, les difficultés à récolter les parrainages et l’opposition de certains médias (Figaro, Europe 1 et Tf1). Pour votre action, Mme Boutin, et votre réputation, allez donc rejoindre ce candidat qui, comme vous, a voté non au référendum. Il vous ressemble beaucoup plus que l’équipe d’opportunistes qui entoure M. Sarkozy...


          • Icks PEY (---.---.232.221) 2 mars 2007 11:34

            Propagande.

            Et pourtant, je suis de droite. Mais je le dis quel que soit le parti concerné. Car je le pense.

            Agora Vox est-il le support pour véhiculer des communiqués de presse des partis politiques ?

            Il est où le journalisme citoyen d’investigation en 5ème pouvoir s’il devient le relais d’interviews officielles ?

            Bien cordialement,

            Icks PEY

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