La capitale normande, c’est un débat, mais c’est secondaire !
Pour les opposants à la constitution de la Région Normandie, pas besoin de s’opposer frontalement : ils le font de manière sournoise.
D’ailleurs, pourquoi s’acharnent-ils dans leur opposition ? Leur motivation, c’est surtout de défendre des intérêts individualistes (en gros, rester vissé sur un fauteil d’élu !) qui ne correspondent en aucun cas à la défense d’intérêts collectifs, mais ça, ils ne peuvent le dire !
Alors, comment font-ils pour s’opposer ? Pour s’opposer, ils ont trouvé principalement deux "arguments", semble-t-il :
1/ Le coût de la réunification de la Normandie.
2/ La question du choix de la capitale normande.
Une grande majorité, dans la presse, étant à la botte du statu-quo, et étant dévoyée, soumise à une certaine pensée unique, en grande partie anti-Région Normandie ! Alors, pour répondre aux attaques sournoises, et pour rétablir l’équité du débat, voici quelques précisions (déjà la presse nationale et régionale dévoyée a peu relayé la pétition concernant la volonté de réunification !) http://www.reunification-normandie.com)
La question n’est pas de savoir combien la réunification va coûter, ni de savoir qui va perdre quelque chose dans la réunification, il faut se poser la question essentielle : combien la division de la Normandie depuis près de cinquante ans a coûté, quel est le nombre de sièges sociaux perdus, le nombre de sièges administratifs perdus, partis à Rennes/Lille/Paris, etc.
S’il y a d’authentiques journalistes dans cette blogosphère, heureux s’ils enquêtent sur ces questions de manière objective ! Et s’il y a des militants anti-réunification, qu’ils se montrent, au lieu de se cacher derrière de futiles arguments !
La future capitale normande, c’est bien sûr secondaire par rapport à l’urgence de réunification : voir Rouen ou Caen, voir le Havre érigé en "petit Paris" de province, qui n’apportera aucun intérêt à la Normandie !
Toute ville, quartier ou village de Normandie doit être capital ! La question d’une capitale est secondaire, puisqu’elle ne sera que symbolique.
De toute façon, cette question sera l’objet d’un débat, on peut avoir confiance dans l’intelligence normande pour ériger une capitale (symbolique) tout en ne dépouillant pas les trois grandes belles villes normandes, qui sont une chance pour la Normandie (sans oublier aussi Cherbourg, Evreux, Alençon, Dieppe, etc.), donc avec une répartition au mieux pour équilibrer les pouvoirs : avec les moyens technologiques d’aujourd’hui, cela doit être possible de communiquer à distance entre décideurs, non ?
Une Région Normandie, c’est une promesse d’avenir : pour des considérations administratives, socio-économiques, industrielles et démographiques. Deux demi-régions, inexistantes à Paris ou à Bruxelles, n’ont aucun poids.
Une Région Normandie se défendrait mieux, en termes d’économie, d’emplois et d’aménagement du territoire.
Aujourd’hui, la Normandie conserve un pouvoir attractif puissant, mal exploité encore : sa qualité de vie. De grandes villes, mais où on peut encore respirer, et une campagne charmeuse.
Enfin, la volonté normande de retrouver une Région Normandie n’est pas née d’hier ou d’avant-hier, et elle n’est dirigée contre personne : elle doit permettre aux Normands de se retrouver dans une entité propre, comme l’Alsace, la Corse, le Québec, la Catalogne ou l’Ecosse sont des entités à part entière ! Alors pourquoi pas la Normandie ?
De plus, pour la France, il est clair que la résolution du problème normand peut aider toutes les futures initiatives locales ou régionales qui seront fondées sur le bon sens, et qu’elle redonnerait sens et vie à notre démocratie aujourd’hui trop confisquée, puisque tout est dirigé de lieux où on ne sait pas pourquoi sont prises telles ou telles décisions ! Cela doit permettre à un bon air vivifiant de souffler sur la démocratie française, mal en point !
D’ailleurs, l’un des énarques qui a "découpé" la Normandie a parlé depuis : Serge Antoine, dans lLExpress, le 15/03/2004 : « Si c’était à refaire, je ne ferais qu’une seule Normandie. [...] Ma seule erreur a été de croire que je mettais en place un système évolutif. J’étais convaincu, naïvement, qu’on assisterait peu à peu à des fusions de régions. Hélas, j’attends encore. »
Nous sommes en 2005, et non plus à l’époque de l’absolutisme et du dirigisme, les Normands ont tout à fait le droit d’abattre leur Mur, qui les a divisés !
Yuca de Taillefer.
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