La Provence, futur désert ?
2050 : la fin du mythe provençal ?
La question peut sembler provocatrice. Pour autant, la question est bien fondée. En ce moment, le temps est clair et le climat propice à la promenade. Dehors, le thermomètre atteint allégrement les 24 degrés pour un 13 janvier à Martigues. Nous sommes insouciant, avec notre chemise retroussée et nos lunettes de soleil. Les rues sont belles et noyées d’un soleil d’hiver généreux qui caresse la peau. Des mots dessinés par ma plume ; je me rends compte que le climat ne connaît plus les saisons.
Quand la fin du monde ressemble au paradis...
Notre climat, avec sa douceur incomparable, dont la brise sèche nos mèches encore un peu mouillées par une douche réparatrice, présente des prémices qui peuvent faire peur. Notre monde devient-il fou ? Cette douceur accompagnée par des canicules (deux en quatre ans !) n’annonce-t-elle pas un avenir incertain ?
... cela pose la question de notre mode de vie.
Comme je l’avais quelque peu abordé dans un article précédent, notre mode de vie n’est que la cause de ces bouleversements climatiques que nous vivons actuellement. Notre mode de consommation de biens et de services, notre consommation de l’espace, notre « vision » du bonheur incarnée par des thèses matérialistes, qui le définissent comme une accumulation de biens matériels, n’engendrent qu’une production de masse qui ne se soucie guère du développement durable. Notre appareil productif, dicté par la loi du profit, n’est pas adapté pour conserver en état notre planète. Trop peu d’acteurs économiques essaient de produire selon une organisation « durable ».
Et la Provence, en 2050 ?
Après avoir lu un article de La Provence, journal connu de notre région, j’ai pu vme représenter concrètement les conséquences de ce dérèglement climatique. A Marseille, en 2050, le Prado et la Cannebière seront sous les eaux. La Camargue, lieu connu et remarquable, sera également sous la mer. La végétation, dans de nombreux endroits, risque de disparaître. L’arrière-pays varois pourrait bien changer de paysage...Une hausse de cinq degrés environ autour de 2050 risquerait d’entraîner bien des scénarios catastrophiques. Nos glaciers alpins risquent fort d’avoir disparu à cette date. Quant au mistral, même s’il chasse la pollution, il évacue aussi les nuages, et avec eux autant de filtres qui font écran au soleil. Enfin, la montée de l’océan, - le détroit de Gibraltar permet la communication entre la Méditerranée et l’Atlantique - risque d’entraîner la perte des deux zones froides qui subsistent actuellement : le Golfe de Gênes et le Golfe du Lion. Ces modifications significatives entraîneront un changement de notre écosystème.
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