Le Wap et les FlashCode selon la RATP
Le service a été créé pour faciliter l’accès des clients RATP à l’information voyageurs disponible sur le WAP (gratuitement*), et cet été, pour tester un nouveau service de téléchargements de divertissements (payant). Le test a lieu à la gare de Noisy-le-Grand, hub entre le RER, la gare routière et un campus universitaire.
Mise en situation : sur la vitre de son arrêt de bus, l’utilisateur prend en photo un code 2D (ou FlashCode)
et consulte sur le Wap le temps d’attente avant le passage dudit
prochain bus. Sont également consultables le plan du quartier et
d’autres informations pratiques. Sur le principe, ce service
s’apparente aux panneaux d’affichage que l’on retrouve sur de nombreux
arrêts de bus.
La raison pour laquelle la RATP souhaite tester les FlashCode, c’est que "les
sites WAP, bien que pratiques, ne sont pas toujours faciles d’accès. En
effet, pour y accéder, le mobinaute doit saisir directement l’adresse
du site sur le navigateur WAP de son téléphone mobile en utilisant un
clavier numérique peu ergonomique ou envoyer un SMS à un numéro surtaxé
pour recevoir en retour un lien cliquable ou enfin, utiliser un moteur
de recherche WAP pour trouver le site recherché". Compliqué...
La solution ? les codes 2D, euh..., les FlashCode : prendre en photo un petit pictogramme et accéder directement au site Wap, voici enfin un intérêt à surfer là-dessus... "L’idéal serait d’ailleurs que l’utilisateur sache mettre le lien en favori afin de le consulter de chez lui, dans la rue, d’un commerce, bref de n’importe quel endroit où il est en situation de mobilité et souhaite avoir l’information. Vive le "on demand" !
Allez voir sur http://www.ratpcodes2d.fr/
La RATP pousse le Wap et la technologie de Scanbuy, société américaine fondée en 2004 par Olivier Attia, un Français de la Silicon Valley. "De toute façon, en France, il s’agit aujourd’hui de choisir entre MobileTag et Scanbuy (avec RedShitf aussi et Neomedia...)" Scanbuy propose ainsi son propre FlashCode propriétaire,
l’eZCode (prononcer easy code). Le logiciel de lecture embarqué, en
plus de décoder l’eZcode, lit le Datamatrix ouvert (norme du domaine
public aux Etats-Unis) et le Quick Response Code ouvert (norme du
domaine public au Japon et en Corée du Sud). Quelques 300 mobiles
disponibles en France sont prêts pour cette technologie, surtout chez
Nokia, Samsung, Sony, Ericsson et Qtek. Les FlashCode déployés par la
RATP sont du Datamatrix ouvert.
Concernant le Wap illimité, SFR lancera cet été une offre à 500 Mo et Orange devrait suivre très prochainement. Discrètement, Ten Mobile a lancé son offre mobile Web illimité sur opera mini... mais pour l’instant, le service d’information voyageur de la RATP n’est pas accessible par ce biais.
A la fin de cette année, un premier bilan permettra de décider s’il est pertinent de déployer ce service Wap sur les 15 000 arrêts de bus d’Ile-de-France :) Rendez-vous... début 2008... ?!
*hors coût de connexion "Wap" à la charge du client.
3 réactions à cet article
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Un jour quelqu’un va réinventé , pas la roue mais le bon vieux stylo bille et la parole structuré.
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Bien sûr, vous l’aurez noté, l’image du FlashCode est un QR Code et non un Datamatrix..
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Pourquoi irais je jusqu’à mon arrêt de bus pour flasher un flashcode alors qu’il y a des afficheurs électroniques.
La logique aurait été de proposer un service qui me permet avant de sortir de chez moi de connaitre l’horaire de mon bus.Le plus fou c’est que ce service existe il s’appelle Kodiz. Incroyable qu’on en parle pas plus !!!!!
Le matin avant de partir de chez moi je vais avec mon mobile sur « http://kodiz.com », prenant la ligne 126 pour aller au travail, je tape ratpb126 (b pour bus, 126 pour ma ligne) et je tombe directement sur mes horaires.Magique ou logique, une chose est sur ce service a un vrai avenir.
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