Merville, Capitale des voisins
On peut parler de phénomène : la ville de Merville (59), avec ses 9.000 habitants, a recensé, le 28 mai dernier, pas moins de 13 « fêtes des voisins ». Et comme certaines demeurent privées, gageons qu’il y en eut peut-être plus. C’est la volonté municipale qui, dès 2008, a insufflé ces rencontres conviviales et sympathiques, véritables contre-feux à l’indifférence et l’individualisme.
C’est ainsi que poussent, dans chaque quartier motivé, d’éphémères installations pour recevoir les convives selon le principe de l’auberge espagnole. Chacun amène de quoi festoyer. La rue du Docteur-Rousseau, l’impasse des Marronniers, la nouvelle Zac de la Capelle, le rue des Lilas, la rue de Fer, l’ancienne église de la Caudescure, les Récollectines (résidence pour personnes âgées) aidées par la Maison d’enfants Saint-Victor … pour n’en citer que quelques-unes : les rues s’animent de manière magique. On se côtoie tous les jours sans se causer, sans avoir le temps, on vit l’un près de l’autre sans se connaître… et voilà qu’on se donne enfin l’occasion de parler, de rire, de manger et trinquer. Tout le contraire de ces « apéros géants » idiots, beuveries insensées du mal de vivre : ici, ce sont les adultes qui gardent les rênes en main et on se tient bien, du fait de ce mélange des générations qui garantit les bons comportements. Les jeunes et les enfants participent, jouent, papotent (ils oublient même la télé et leur téléphone portable !)… et en prennent de la graine.
Gageons que la Fête des Voisins 2011 prendra encore plus d’ampleur, qu’on multipliera les points de rencontre, qu’on chantera et dansera encore plus nombreux. Il paraît même que les élus visiteront les quartiers à vélo, mais ce n’est qu’une rumeur !
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2 réactions à cet article
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un petit coin sympa , j’ai de la famille éloignée dans le coin , mes grand parents paternels viennent d’Estaires et du Doulieu . à la tienne !
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Encore un qui confond Merville et Lestrem...
Pfff !
Traversant souvent Merville à vélo (c’est plus facile depuis qu’il n’y a plus de pavés), j’ai pourtant souvent l’impression d’une ville morte...
Mais ce n’est qu’une impression...
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