Neuf Cegetel séduit les collectivités locales
60, 45 et 64 : ce ne sont pas les numéros gagnants du Loto, mais ceux des départements qui bénéficient en ce moment d’une vaste vague de dégroupage Neuf-Cegetel.
Il s’agit de la conséquence directe des accords de concession signés par l’Oise, le Loiret et les Pyrénées-Atlantiques avec la société LD Collectivités (filiale de Neuf Cegetel), qui construit et exploite un réseau d’infrastructures de télécommunications dans chacun de ces départements.
Pyrénées-Atlantiques (64)
Selon le site spécialisé Ariase, le nombre de DSLAM degroupés par Neuf ou Cegetel dans le département
64 augmente fortement depuis le 11 mai. Pas moins de 17 unités de
raccordement à l’ADSL ont été ouvertes, dont 4 rien que pour la ville de
Pau. L’accord entre Neuf Cegetel et le Conseil général prévoit que le réseau IRIS 64 couvre entre 94 et 99% de la population pour la fin de l’année.
Loiret (45)
Situé au sud de la Région parisienne, le Loiret bénéficie lui aussi du
développement du réseau Neuf Cegetel. Dénommé Medialys, ce réseau
permettra à toute la population du département 45 d’accéder au
haut débit, via les infrastructures terrestres ou par le biais d’une
architecture hertzienne complémentaire (Wimax). Ces derniers jours, 7
DSLAM ont été activés dans le département (Gien, Saran, Montargis,
Gidy, Beaugency, Beaune la rolande, St Jean de la ruelle).
Oise (60)
LDCollectivités aménage actuellement un réseau multitechnologique d’infrastructures dans le département de l’Oise. Baptisé Téloise,
ce projet dessert 418 communes et couvrira 100% de la population en
haut débit. Depuis le 10 mai, 10 nouveaux DSLAM sont apparus, à savoir
ceux de Liancourt, Beauvais, CompiègneTracy le mont, Thourotte, Crey-en-Valois, Pont Ste Maxens, Creil, Oroer et Lamorlaye.
La Loi de confiance en l’économie numérique donne désormais à chaque collectivité territoriale le droit de se constituer opérateur de son propre réseau. Reposant sur l’interconnexion d’une large gamme d’équipements (fibre optique, câbles, réseau hertzien et antennes satellites), les concessions accordées par les conseils généraux permettent d’aménager numériquement les territoires, et de réduire « la fracture numérique » entre zones urbaines et rurales. Du côté des fournisseurs d’accès à Internet (FAI), la concurrence ne se limite plus aux particuliers.
La guerre fait désormais rage dans ce nouveau créneau que représentent les collectivités : à l’instar de Neuf Cegetel, les câblo-opérateurs et Free (Altitude Telecom) proposent également des solutions aux départements qui désirent offrir le haut débit à tous leurs administrés. Au total, on constate aujourd’hui que le haut débit partout en France n’est plus une utopie. Techniquement, il est tout à fait possible de couvrir l’hexagone et de fournir le haut débit à quasiment 100 % de la population. La fibre optique, les stations Wimax ou les relais satellites permettent aux opérateurs de proposer une offre haut débit à presque tous les Français quelle que soit leur localisation géographique. Les vrais défis ne sont pas techniques, mais bel et bien financiers, voire politiques. Investissements judicieux et politiques concertées d’aménagement du territoire sont donc les clés pour que tous les Français puissent surfer sur la vague du haut débit, même du sommet d’une montagne.
Source : Ariase
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