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Accueil du site > Actualités > Info locale > Qui sera le candidat UMP aux municipales de Nice ?

Qui sera le candidat UMP aux municipales de Nice ?

C’est une question redondante des comptoirs niçois aux couloirs des diverses collectivités locales, qui sera donc le candidat qui portera les couleurs de l’UMP aux futures municipales niçoises ?

Les réponses sont diverses et variées et même si les deux noms les plus souvent cités sont Jacques Peyrat et Christian Estrosi, il n’est pas encore certain qu’un troisième larron ne décroche le fameux sésame.

Alors que les municipales approchent à grands pas, l’UMP n’a pas encore choisi son favori pour le prochain scrutin niçois. Jacques Peyrat, le maire sortant a déjà annoncé qu’il se portait candidat à sa réélection après ses deux mandats successifs. La fin des travaux du tramway et un second mandat plus équilibré que le premier pourraient servir de socle à un Jacques Peyrat qui pourrait bien s’aligner même sans l’investiture de son parti. Après tout, c’est avec une étiquette Divers Droite que l’avocat niçois avait remporté la municipale de 1995 face au maire sortant RPR, Jean-Paul Barety.

Et si l’investiture n’était pas donnée à Jacques Peyrat, à qui profiterait-elle ? Le premier favori, et celui plébiscité par certains militants UMP, n’est autre que Christian Estrosi. L’homme fort du département des Alpes-Maritimes et ministre des Dom-Tom pourrait bien répondre à l’invitation du président Nicolas Sarkozy qui souhaite vivement que les grandes villes françaises soient gérées par un maire issu de son parti. Christian Estrosi a un parcours politique fourni avec des postes de conseiller municipal sous l’ère Médecin, conseiller régional de 1992 à 2002, conseiller général de 1985 à 2003 où il prend la présidence de celui-ci, député de 1988 à ce jour (avec un coupure de 1993 à 97) pour finalement intégrer le gouvernement de François Fillon II comme ministre des Dom-Tom après avoir été ministre de l’Aménagement du territoire dans le gouvernement De Villepin.

Outre ces deux hommes forts, d’autres outsiders pourraient profiter de ce duel au soleil pour décrocher le ticket d’entrée à la joute municipale. Jean-Auguste Icart pourrait être l’un deux, ce conseiller général déjà déclaré comme candidat potentiel avec pour seule étiquette « Nice » n’exclut pas une possibilité d’agrémenter sa candidature d’une investiture UMP. Eric Ciotti, le bras droit de Christian Estrosi et nouveau député de la première circonscription niçoise pourrait, lui aussi, être de la partie si son mentor décidait finalement de ne pas s’engager personnellement dans la course municipale. Ces deux hommes sont des proches de Christian Estrosi et tout comme le ministre des Dom-Tom, Jacques Peyrat possède aussi ses atouts en cas de désistement de sa part. Juliana Chichmanian et Agnès Rampal pourraient faire deux candidates de choix et possèdent une grande expérience de la gestion d’une ville de Nice pour laquelle elles travaillent depuis de nombreuses années.

Bref, n’en jetez plus, la coupe est presque pleine et l’UMP parisienne se trouvera devant un choix cornélien, à défaut de Sarkozyen, au moment d’ouvrir le dossier niçois. Il faudra attendre vraisemblablement le mois d’octobre, voire de novembre, pour connaître l’identité du, ou de la, candidate qui tentera de défendre le bastion niçois qui avait bien failli basculer à gauche à la dernière élection puisque seules 3 524 voix séparaient Jacques Peyrat de son adversaire socialiste Patrick Mottard.

Le compte à rebours est donc bel et bien entamé et bien malin qui pourrait dire aujourd’hui qui sera le candidat UMP de demain !


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11 réactions à cet article    


  • biztoback 7 septembre 2007 12:54

    Bonjour,

    J’habite à nice et je me pose une question depuis quelques temps. Avez vous remarquez ces affiche 4 par 3 dans tout nice, avec un homme se disant du « parti majoritaire », je suis desolé je ne me rapelle plus de son nom. Mais ces affiches m’ont fait tiqué.


    • Bouli Bouli 7 septembre 2007 13:16

      Pas compliqué de répondre à cette question : Estrosi se présentera sous l’étiquette UMP tandis que Peyrat se présentera sous divers droite avec selon toute probabilité soutien du FN. Et la droite a un tel pouvoir ici, qu’on ne se pose même pas la question de savoir qui la gauche va envoyer... smiley


      • LE CHAT LE CHAT 7 septembre 2007 14:29

        salut Bouli , je suis d’accord avec toi , pour gagner à Nice , il faudra que le type de Gauche soit de Droite , remarque c’est facile d’être à gauche de jacques Peyrat smiley


      • Bouli Bouli 7 septembre 2007 16:28

         smiley smiley


      • Briseur d’idoles 7 septembre 2007 23:48

        Salut mon Ami Gobi,

        Je ne lis pas dans le mare de café, mais il n’est pas impossible que cela soit Estrosi qui est par ailleurs un pote de Sarkozy !

        L’avenir de Nice semble bien bouché !

        Rien de bien folichon sous nos palmiers !


        • Bérenger 8 septembre 2007 10:59

          Christian Estrosi me semble le mieux placé, en sa double qualité d’héritier en ligne directe du médecinisme (n’est-il pas le poulain attitré de « Jacquou » ?) et de bon copain de Sarko (je ne suis pas sûr qu’il y ait réciprocité, mais bon !). Et puis on n’imagine guère les petites mafias locales favoriser d’autre candidature que celle-là, qui ne peut pas leur faire beaucoup d’ombre.

          Comparé à Jacques Peyrat, figure vieillissante, sans charisme et exclusivement autochtone, Christian Estrosi fait figure d’homme neuf. Même s’il n’est pas si neuf que ça. Même si ses mains tendues au FN, lors de législatives problématiques, au début des années 90, sont encore dans toutes les mémoires critiques. Disons pour résumer qu’Estrosi, figure typique de la vie politique en région PACA, a réussi à s’imposer dans la capitale et au sein même d’un gouvernement en place (même s’il n’y occupe qu’un strapontin de complaisance), et que cela suffit à lui garantir quelque avenir à la tête de la municipalité niçoise. Peyrat ne peut plus remplir ce rôle. Passé la rive droite du Var, Peyrat n’est qu’un vague notable niçois transfuge du FN, béquille vermoulue du médecinisme Old School.

          Promoteurs véreux, accointances avec le Milieu, disparitions mystérieuses de témoins génants, règlements de comptes travestis ou non en accidents, corruption, backchich, tribulations maçonniques, abus de biens sociaux, délits d’initiés, procès s’enlisant sur des lustres, nominations de complaisance à la tête de juridictions locales, chantiers calamiteux, projets pharaoniques s’effondrant comme des châteaux de cartes après avoir coûté des milliards aux contribuables, bétonnage sauvage, tout un littoral transformé en chapelet de verrues. Affaire après magouille, la salade niçoise n’a cessé de s’aigrir, jusqu’à devenir un baquet de vomi. Ce qui prêtait (presque) à rire du temps de Jacques Médecin (car le personnage avait du charisme et de l’humour, c’était un populiste avisé doublé d’un séducteur de foules) est devenu franchement sombre et pathétique sous Peyrat, qui n’a jamais eu besoin de faire l’effort de paraître aimable pour s’attirer les voix qu’il convoitait. C’est ainsi que Nice n’a cessé de régresser au stade de jungle. De bas en haut, à tous les niveaux, taxis, voirie, police nationale comme municipale, justice, administrations locales, à Nice tout est gangrène. Et le fameux procureur Montgolfier, dépêché sur les lieux au milieu des années 90 avec une réelle envie de régler le problème que Nice pose à la République, n’a rien pu changer à cet état de fait. Nice est une enclave sicilienne coincée entre la Ligurie et la France. Nice est une machine à produire de la magouille, qui fonctionne de manière autonome et opaque hors les lois de la République française. Nice a son bulletin officiel, « Nice-Matin », et sa voix officielle, qui est l’antenne locale de France 3, où il n’est question que de rendre compte de ce dont on est tenu de rendre compte lorsqu’on est l’organe officiel d’une enclave sous dictature. Presse unique, voix unique, à l’exception peut-être d’une ou deux feuilles un brin critiques et au tirage confidentiel, mais le pluralisme de l’information locale n’est pas la principale préoccupation d’une population qui, dans son ensemble, ne semble guère se soucier de ce que les choses puissent un jour changer, de ce que le vent puisse enfin tourner dans la bonne direction. Le bon Niçois, le vrai Niçois, le vieux Niçois de souche a adulé une génération durant un voyou en qui il voyait sa figure tutélaire. Aujourd’hui, Nice est mise au ban de la société française. Seule une mise sous tutelle européenne, si ce type de mesure existait, pourrait sauver le devenir de cette ville pourrie à l’os. Mais le le bon Niçois, le vrai Niçois, le vieux Niçois de souche « s’en bat les couilles ». Il vit dans le souvenir de son « Jacquou », qu’il réélirait haut la main s’il venait à ressusciter.

          Un niçois repenti.


          • Briseur d’idoles 8 septembre 2007 14:58

            Ton analyse générale est bonne, mais pour ce qui est des détails, ils sont à discuter...

            « Le Jacquou » (Jacques Médecin) n’était peut-être pas le pire !

            Pour ce qui est de de Montgolfier, c’est tout de même le pilier du Système judiciaire...

            Enfin, il est bon de savoir que c’est le CRIF local qui dirige l’institution judiciaire !

            On lui préférerait les « maffias » ? auxquelles vous faites allusion !


          • Bérenger 8 septembre 2007 22:15

            Je crois que la question ne se pose pas de savoir laquelle, des successives municipalités que Nice a connues depuis les années 60, était la pire, ni quelle mafia est préférable à quelle autre. Le fait est que depuis le milieu des années 70 il se passe à Nice des choses qui ne se passent pas à Nantes, à Lille ou à Strasbourg ; que Nice est en proie à une crise qui va bien au-delà de la salade niçoise que j’évoquais ; qu’il y règne un climat des plus malsains, où une xénophobie disons sélective (on n’a rien contre l’étranger tant qu’il dispose de gros moyens) le dispute à un délire identitaire qui va jusqu’à la revendication de séparatisme ; que Nice a beau s’étendre, s’équiper, s’étoffer, on y vit toujours aussi mal, on y circule encore plus mal, les loyers y sont exorbitants et le degré d’insécurité y sévit à la mesure de l’étendue de la fracture sociale, qui tient ici de l’amputation ; qu’il vaut mieux, à Nice, habiter Cimiez ou le Mont Boron que Saint Roch, Saint Augustin, l’Ariane, Las Planas, Pasteur, Bon-Voyage, quartiers dits populaires où les conditions de vie ne cessent de se dégrader, et ce n’est pas une ligne de tramway qui y changera quelque chose ; il y a à Nice des problèmes d’emploi, de logement étudiant, d’intégration, de chômage, de coût des transports en commun, et ce n’est pas négligeable, d’accès à la culture. Nice est une ville très chère où les jeunes ménages répugnent à s’installer, où les actifs ne trouvent pas à se loger, où les fonctionnaires refusent des mutations. Nice est une ville en overdose identitaire mais en panne d’avenir. Les affaires ne sont certes que la partie visible du malaise niçois, mais le malaise niçois a à voir avec les affaires, et les affaires avec la vie politique locale. Elles y sont intimement liées.


          • Briseur d’idoles 9 septembre 2007 13:10

            Je partage assez votre analyse... Présentez-vous aux prochaines élections municipales et il se pourrait que je vous soutienne ; mais il faudra que vous le fassiez « sans étiquette », car je suis allergique aux étiquettes...

            Elles puent trop !!...


          • biztoback 11 septembre 2007 11:13

            Situation bien resumé, bienvenue à Nice ! Un nouveau Niçois...


          • moebius 8 septembre 2007 22:32

            ..un vieux retraité trés riche ?

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