150 morts après un raid aérien américain sur un camp d’entraînement d’al-Shabaab en Somalie
Le Pentagone a confirmé que, ce dernier week-end, une attaque de drone sur le camp d'entraînement « Raso » a été ordonnée après que les services de renseignements américains aient alerté sur la menace imminente que représentaient les combattants du groupe Al-Qaïda en formation dans ce camp.
L'armée américaine a expliqué lundi qu'elle avait surveillé ce camp pendant plusieurs semaines avant l’intervention et avait recueilli des renseignements importants, en particulier au sujet d'une attaque imminente projetée par le groupe présent dans ce camp.
« Nous savons qu'ils étaient sur le point de quitter le camp et qu'ils représentaient une menace à très court terme pour les forces américaines présentes en Somalie et pour l'Amisom, la mission de l'Union africaine en Somalie ", a déclaré le porte-parole du Pentagone, le capitaine Jeff Davis.
le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, a déclaré lundi que l'armée était encore en train d’ "évaluer les résultats de l'opération ", mais que cette frappe aérienne qui utilisait des drones et des avions de combat pilotés, avait tué au moins 150 personnes, le plus grand nombre de victimes d’une attaque militaire américaine depuis le 11 septembre.
Al-Shabaab a été repoussé hors de Mogadiscio par les forces de maintien de la paix de l'Union africaine en 2011, mais est resté une force puissante en Somalie, et a lancé plusieurs opérations armées pour tenter de renverser le gouvernement soutenu par l'OTAN en ciblant des objectifs de sécurité et des bâtiments du gouvernement, ainsi que des hôtels et des restaurants de la capitale.
Al-Shabaab était le commanditaire des attaques meurtrières au Kenya et en Ouganda.
Le Capitaine Davis a déclaré qu’on estimait que le camp Raso assurait la formation de 200 combattants au moment de l’attaque américaine et il a affirmé avec certitude qu’il n'y avait pas de victimes civiles : "L’élimination de ces éléments dégradera la capacité d'Al-Shabaab à atteindre les objectifs du groupe en Somalie, à savoir le recrutement de nouveaux membres, la mise en place de bases et la planification des attaques sur les forces américaines et l'AMISOM là », dit Davis.
Aucune des forces américaines actuellement sur le terrain n’a participé à cette attaque.
24 réactions à cet article
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On a bien fait de lui refiler par anticipation le prix Nobel de la paix au « nègre de maison », plus tard, ça n’aurait pas été possible...
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@Clocel
cela dit l’idée de voir ces enturbanés eparpillés facon puzzle est rejouissante -
@ franc tireur
Oui, réjouissante en effet, autant que les images du Bataclan peuvent l’être pour d’autres...
Si nous voulons continuer à nous réjouir, c’est bien de cette façon qu’il faut procéder...
En remettant du charbon dans la chaudière... -
Qu’appporte ce genre d’article par rapports à ceux de la presse professionnelle ?
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@Donbar
Ce genre d’article apporte une information et pas une opinion.Cette information peut intéresser les lecteurs au même titre que dans la presse professionnelle, ce qui n’est pas si mal.Mais il peut aussi donner lieu à des réactions intéressantes comme celle qui précède la-vôtre et amorcer un débat, susciter d’autres informations pour le compléter et révéler des idées intéressantes. -
@M de Sourcessure
En effet, un article de source pentagonesque, voilà qui donne à réfléchir... -
@Donbar
Vos articles à vous ne donnent guère à réfléchir : ils brillent par leur absence. -
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@ p’tit Charles
« »« Vraiment des « connards » ces gens là... ? »« »" qui ne veulent pas que le monde entier se défende contre ceux qui veulent leur destruction ! -
C’est un peut comme si les drones US mitraillaient Le bois de Boulogne parce qu’il y on découvert des terroristes...
C’est une ingérence Nationale.
Pourquoi ne pas prévenir l’armée du pays et l’assister militairement ?-
@Ruut
Il semblerait que la notion d’« ingérence » ne soit plus un critère de résolution pour l’ONU qui, sinon, aurait mis en garde les Etats-Unis avec les guerres d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie, de Libye, etc...Ou alors, l’ingérence n’existe que quand un autre pays se mêle des affaires des Etats-Unis. C’est possible aussi. -
@Ruut
Voir mieux encore : Pourquoi ne pas envoyer une carte postale au chef du camps d’entrainement des terroristes et lui demander d’arrêter. -
@M de Sourcessure
>>> l’ONU qui, sinon, aurait mis en garde les Etats-Unis ...<<<
En théorie oui !
Dans la pratique, il est plus rare de voir le personnel mettre ses patrons en garde !!!
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Donc les US ont le droit de bombarder les terroristes où ils veulent mais pas les russes en Syrie ?
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@agent ananas
... les terroristes ou autre chose ! -
@M de Sourcessure
Je ne sais pas très bien si Obama pilote quelque chose ... ?
La Somalie était dans la liste des pays à envahir après le 11 septembre.Mais il semble qu’il y ait de l’eau dans le gaz au plus haut sommet de l’administration Obama...
C’est expliqué dans cet article paru dans le Wall Street Journal. -
@Fifi Brind_acier
Cela lui apprendra à nommer des personnes avec qui il est en désaccord.
Mais après tout, cela faisait peut être parti du deal concernant son accession à la Maison Blanche ... ou une façon de la part de l’establishment de le tenir à l’oeil ?
Il est intéressant de rappeler que l’accession d’Obama à la présidence n’était pas controversée comme aujourd’hui avec celle de la possibilité de Trump. -
Information intéressante.
Toutes les interventions militaires par drones, que ce soit en Irak, Syrie, Afghanistan, Yemen sont théoriquement confidentielles, sauf si elles font des victimes civiles. Pour les USA, c’est la CIA qui a la main sur ses opérations et les drones sont pilotés depuis le territoire américain.
La diffusion d’un information de cette importance démontre que c’est le pentagone qui a repris la main dans ces opérations. Cela veut dire que les USA ne veulent plus être critiqués pour des actions « limites ». Ca veut donc dire qu’on joue les oies blanches pour critiquer le camps d’en face.
C’est à rapprocher des 2 Tupolev 160 pouvant transporter chacun 25 bombes nucléaires et qui se sont baladés pas très loin du Touquet avant d’être « raccompagné » par des rafale français et des Typhon anglais.
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@Trelawney
Petite remarque sur l’utilisation des drones.
On « déshumanise » même la guerre, entendre par là, qu’un soldat sur le terrain reste -malgré tout - un humain et que les actions, il peut les refuser -au mieux-, et sinon pourront le traumatiser, ce qui fera de lui un opposant à la guerre et à la barbarie, à terme.Tuer à distance, de loin, reste en quelque sorte virtuel, c’est comme un jeu (FPS) dans la psyché de certains.
Il y a une psychologue américaine, dont le nom m’échappe, qui avait fait cette constatation pour les traders, qui jouaient en ligne, comme « sim-city », et qu’ils en perdaient la notion de réalité. Créer un famine par-ci ou par-là, quelle importance, j’ai un super bonus à la fin. -
@bouffon(s) du roi
Même à des milliers de km, derrière leur joystick, les réalités de la guerre les rattrapent et provoquent stress, remords et tentatives de suicide : http://www.france-irak-actualite.com/2015/08/drones-us-les-tueurs-sont-fatigues.html et http://www.france-irak-actualite.com/2015/06/drones-tueurs-des-pilotes-deprimes-ronges-par-les-remords.html
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@Rincevent
Merci pour l’info.
Maintenant, il faudrait faire un parallèle entre ceux sur le terrain et ceux « à distance », et voir dans quelles proportions, lesquels sont les plus touchés, avec combien d’interventions, etc.
En tout cas, il y a encore des gens qui veillent, heureusement. La conclusion de l’article est encourageante :
"S’il est triste de voir tant d’individus souffrir de troubles mentaux, cela est réconfortant pour l’humanité de constater que la guerre fait mal. Ni la « vertu » de la 2ème guerre mondiale, ni la sécurité de la guerre des drones, aujourd’hui, n’empêcheront un soldat de ressentir quelque chose quand il prend une vie" -
quand on a retiré les corps des enfants et de leurs mamans il reste combien de combattants ??
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quand on a retiré les corps des enfants et de leurs mamans il reste combien de combattants ??
Presqu’autant que sous les bombes russes
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Lisez cela plutôt.
http://www.makewarshistory.co.uk/?p=2114
Je résume pour les non anglophones :
1. à Abu Ghraib, des soldats américains violaient des ados devant leur mère ; ils étaient couverts sinon encourags par leur hiérarchie.
2. début 2016, une vidéo de ces agissements est apparue ;
3. les autorités américaines font tout ce qu’elles peuvent pour étouffer l’affaire.
Seymour Hersh est le journaliste qui a révélé l’usage de la torture à Abu Ghraib ; il travaille pour des journaux prestigieux us. Il a tout le long de sa carrière révélé une tripotée de manigances de la cia, etc.
Son pedigree ici :
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