Les élections présidentielles en Algérie doivent avoir lieu en avril 2009 ; et déjà la polémique commence. Certains se disent favorables alors que d’autres, blasés, ne se prononcent même pas à propos de cette mascarade. La question qui se pose aujourd’hui est celle-ci : que pensent les citoyens de cette élection, et comment les Algériens interprètent-ils cet événement ?
On entend partout que c’est joué d’avance, mais aucune action n’est menée contre cette prise d’otage. Pourtant la situation est grave. Les citoyens sont spoliés de leurs droits et subissent au jour d’aujourd’hui ; d’un côté l’islamisme et de l’autre l’État policier qui viole tous les principes fondamentaux. La révision de la Constitution algérienne en est la preuve.
Le pire est que ce sont les partis démocrates qui sont visés. Le chef du gouvernement actuel a prononcé un discours pour dire que son principal objectif n’est pas le troisième mandat, mais de faire en sorte que l’opposition ne soit jamais majoritaire.
A ce sujet d’autres questions se posent : que font les partis d’opposition face à cette situation ? S’opposent-ils vraiment au gouvernement algérien ? Sont-ils à l’écoute de la société et du citoyen, ou ont- ils vendu leur âme au diable ? M. Benbitour, un ancien chef du gouvernement, a voulu nous rassurer en déclarant que l’élection présidentielle d’avril prochain battra tous les records en matière d’abstention, et que le taux de participation n’excédera pas, dans le meilleur des cas, les 10%.
Jai envie de poser les questions suivantes à M. Benbitour : - Pensez-vous que l’abstention soit une solution pour arrêter une telle mascarade ? Estimez-vous que l’Algérie a besoin de ça pour sortir de la crise ?
Je pense qu’il va falloir envisager des actions plus sérieuses et plus fermes. Il ne faut pas céder devant un pouvoir totalitaire qui ne respecte pas ses citoyens. Il est grand temps pour nous d’agir afin de défendre nos droits de vivre en femmes et hommes libres. Il est temps pour nous de réagir et de dire « non y’en a marre ! »
Crions ensemble le mot LIBERTÉ. Il ne faut pas céder à ces gourous qui nous gouvernent et à l’islamisme qui, avec la bénédiction de Bouteflika, prend de plus en plus d’ampleur au sein de notre société.
Med Zaher