Non pas pour des révélations sur le dopage car on est habitué depuis des lustres, c'est une constante increvable. Un serpent de mer. Il faut vivre avec maintenant.
La course à l'argent, la course à la gloire, faiblesse du genre humain : c'est une vieille histoire.
Non, c'est sur la responsabilisation qui en est déduite. Rappel global du dossier puis ..sous dossier ; je développe.
Le président de l'IAAF fédération mondiale d'athlétisme est pris, les mains dans le pot de confiture pour avoir lui même profité "du système" qui a été d'étouffer les cas délictueux de dopage contre rémunération en bande organisée (en réseau).
Déjà, pour le grand public, après l'affaire boomerang Blatter/Platoche on était descendu encore d'un cran en immoralité de la symbolique sportive. Comprendre : des valeurs du sport comme vecteur subliminal de l'accomplissement.
Le sport, effectivement bon pour la santé, le jeu, le dépassement de soi par la compétition dans les règles. Celui qu'on aime. Non celui de supporters inconditionnels, la matrice qui exalte les foules par la performance adulée, celle qui draine les fibres chauvines et nationalistes (comme René Girard l'a conceptualisé c'est le thème du "mimétisme" c'est à dire l'appropriation idolatre par l'individu lambda qui se sublime à travers un phare, une étoile, une star. Poussé au plus haut cela amène à une sorte de culte à la mère-patrie, à la nation, à la région, au club, et pour finir, à soi même. Sorte hybride de l'esprit chauvin et clanique).
Ainsi, l'individu lambda, va "exister" à travers la performance d'un autre (un surdoué, un grand athlète). Tel l'exemple de l'effet franchouillard via l'équipe de France de foot en 1998. Cela nous rendra hystérique, ou au minimum exalté, pour un temps de cocorico érigé debout sur un tas de fumier.
Bien sûr, TOUS les pays, toutes les cultures en sont là, ce n'est pas propre à la France mais ceci n'est pas une excuse.
Chacun devrait en être au minimum conscient en lui même. Le sport se veut universel mais la performance cristallise les appétits individuels et ensuite nationalistes par la déviance légitimée du clan. En moindre mal on peut penser à un supporter de foot du Barça, un afficionado, qui malgré la crise et l'austérité, 25 % de taux de chômage, va trouver le moyen de prendre un abonnement qui lui coûtera près d'un mois de salaire... pour avoir la satisfaction de voir Lionel Messi se gorger de millions. L'expression "ballon d'or" ou "soulier d'or" comme "médaille d'or" prend tout son sens.
Karl Marx disait "la religion est l'opium du peuple" ce qui est toujours vrai d'ailleurs (et même pire encore car on tue en son nom, à travers les siècles). A son époque le visionnaire ne connaissait pas le foot d'aujourd'hui où le sport olympique sur-médiatisé. Des athlètes immatures, multimillionnaires, dont on donne l'état des courbatures ou la courbe de température d'avant match par les chaines TV tous les quart d'heure en boucle pendant 7 jours. Lesquels roulent en Porsche, l'I Phone sur la tête, ne savent pas parler en français correct, ni écrire sans faute, ni lire autre chose que le clique droit en anglais de la Play Station.
Bon passons, tous le monde doit vivre.
Ce qui est le plus extravagant dans cette dernière forfaiture, c'est la retombée en anathème sur la Russie, donc de Poutine. Comprendre que ce dernier est en fait le coupable de cette affaire. Il ne pouvait pas ne pas avoir à connaître, le "système" de chantage des athlètes (athlètes tricheurs punis en retour car broyés par des maîtres chanteurs du système sportif international lui même, pourtant garant supposé de la morale). Histoire invraisemblable.
J'avoue que pour arriver à faire porter le chapeau à la Russie tablant sur une résiduelle industrie du dopage, cela est vraiment tiré par les cheveux.
Que reproche-t-on à la nation Russe qui a effectivement quelques athlètes dans le viseur des instances ?
1/ d'être toujours et encore soi-disant "à la manoeuvre" dans une planification afin de faire fleurir des champions ?
2/ d'être de mèche avec l'IAAF, l'instance mondiale d'athlétisme ? dans ce cas pourquoi, et comment ? la corruption du président de IAAF constitue un acte individuel ou d'un réseau, ceci est clair,
3/ d'être un pays qui sécrète à lui tout seul la pollution du dopage ? quand on sait que cette gangrène (où tous les acteurs se la ferme) va recouvrer en fait nombre de pays ?
Reproche-t-on aux américains, à l'Etat, à Obama en personne, d'être responsable des méfaits de Lance Amstrong ? lui reproche-t-on le dopage institutionnalisé des footballeurs américains ? du base balle, du basket, des athlètes nombreux qui courent le 100 m pour les USA ?
Reprochera-t-on à François Hollande le dopage de certains de nos compatriotes (lesquels ne sont pas en dehors des dérives sportives des 25 dernières années) car pas vu pas pris ?
Reprochera-t-on à Silvio Berlusconi d'avoir été président sous Marco Pantani ?
Reproche-t-on aux différents présidents des pays ayant fourni les nombreux vainqueurs dopés des derniers Tour de France d'en être, in fine, les responsables ?? présidents, Allemands, Hollandais, Danois, Belges, Anglais, Espagnols, etc.. ?
On a surtout compris que le camarade Poutine qui gêne tant l'occident par son aplomb constituait (par je ne sais quelle démonstration en procédé machiavélique) LE BOUC EMISSAIRE IDEAL.
Se reporter à la théorie conceptualisée du "bouc émissaire" selon René Girard lequel avait bien étudié la psychose humaine.
Ainsi Poutine, qui décide d'intervenir contre les islamistes qui mettent l'Etat Syrien à feu et à sang va être immédiatement accusé par les américains et les français de bombarder des cibles qui ne toucheraient pas Daech (!...) par des frappes orientées sur des "rebelles modérés" d'Al Nostra ...
Les fameux rebelles anti-Assad lesquels arborent kalachnikoffs, bombardiers, DCA, lance roquettes, s'ajoutant au quotidien de Daech maître en exécutions sommaires en trancheurs de gorges ou en mitraillant des hommes à genoux face aux fosses creusées fraîchement à cet égard.
Barbarie innommable. Et on va finasser.
On peut voir les différents reportages vidéos montrant ce qu'est devenu Mossoul, ville "regagnée" paraît-il mais complètement détruite, en champs de ruines : il n'y avait plus âme qui vive.
Et après cela on va trouver le moyen de discréditer la Russie à tous prix, car venant d'elle "c'est pas bien".
Considérant pourtant la politique des américains, des européens, pour avoir joué avec le feu avec cette guerre civile sunnite/chiite ; cette politique vicieuse et machiavélique porte l'entière responsabilité de l'exode des migrants en outre des nombreux morts civils (250 000 environ).
Pour avoir jouer "la carte de Daech" le Califat exalté moyen-ageux lequel devait se charger de détruire -dans la foulée- l'Etat Syrien et les Allaouites d'Assad. Cela rendait service. C'était bien le calcul cyniquement escompté. Et ainsi faire place nette pour la sécurité exigée par Israël dans sa lutte racialiste et religieuse contre Assad, le Hamas et le Hezbollah libanais, ce dernier qui gêne toujours y compris pour le territoire glané du Golan Syrien jamais rendu par Israël depuis 67.
Ainsi, pour faire un exemple ultime en responsabilité de chasteté, les instances internationales vont-elles destituer UN ETAT. Rien que ça.
D'ores et déjà les accréditations d'athlétisme vont êtres retirées à la fédération de Russie donc à l' ENSEMBLE des athlètes Russes, un an minimum pour commencer.
Ah ! cette Russie qui empêche de tourner en rond les plans de l'Empire et de son complexe militaire de l'OTAN, ceci par sa résistance diplomatique et stratégique. Tant vis-à-vis du dossier Ukrainien, Iranien, Syrien.
Heureusement que l'OTAN peut compter sur la Turquie d'Erdogan pour continuer de pousser ses pions pourris. On lui souhaitera bonne chance au sein du club de l'OTAN, vestige en chien de faïence.
Avec des amis comme ça (broyeurs du PKK Kurdistan) il est vrai on n'a pas besoin d'ennemi.
Heureusement qu'il y a ces opportunités d'affaires de dopage (histoire à dormir debout) qui vont encore désigner la Russie en stratagème dit de "l'axe du mal". Eh hop, la petite musique des médias menteurs qui reprennent en coeur et en diffamation.
Décidément, "c'est encore un coup de Russes"... (vieux dit-on des années 50).
A quand la prochaine vindicte pour déstabiliser Poutine ? et le faire renverser par quelques centaines ou milliers de manifestants, type révolte de Maïdan ? Scénario alléchant...
Question de patience, c'est prévu depuis longtemps depuis la Maison Blanche ; madame Hillary Clinton a déjà comparé Poutine à Hitler...rien que ça. On sent la personne équilibrée.
Avec des personnes comme ça demain à la tête de la nation militaire la plus importante du globe cela ne rassure pas.