Affaire Julian Assange : un bras de fer à l’issue incertaine
Après l'annonce par Ricardo Patiño, ministre équatorien des Affaires étrangères, de la décision de son pays d'accorder l'asile politique au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, c'est un bras de fer qui s'engage entre l’Équateur et le Royaume-Uni, lequel reste déterminé à extrader le journaliste australien vers la Suède. Un bras de fer à l'issue incertaine et, peut-être, rocambolesque.

Le 19 juin, Assange ayant épuisé tout recours, décide de se réfugier dans les locaux de l'ambassade équatorienne où il dépose une demande de réfugié politique. L’Équateur estimant que le journaliste australien est poursuivi pour des raisons politiques, accepte sa demande.
Vers une issue rocambolesque ?
Un bras de fer à l'issue pour le moment incertaine que d'aucuns prévoient même de virer au rocambolesque. Car si la Convention de Genève du 18 avril 1961 permet à l'ambassade équatorienne de faire sortir Julian Assange de ses locaux en le transportant à bord d'un véhicule, difficile tout même de l'imaginer pouvoir quitter le territoire britannique sans se faire arrêter par la police. " A moins qu'on le mette dans un container scellé, avec un ballon d'oxygène ", soulignait un commentateur de France 24.
Abdoulaye Jamil Diallo
13 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON