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Accueil du site > Actualités > International > Après Katyn vers un axe Berlin-Varsovie-Moscou ?

Après Katyn vers un axe Berlin-Varsovie-Moscou ?

Entretien Jean-Michel Vernochet avec Michel Drac

Paris Avril 2010

Jean-Michel Vernochet - Quelles conséquences le tragique accident aérien de Katyn qui a couté la vie à l’élite polonaise d’obédience atlantiste, auront-elles sur les relations russo-polonaises ?

Michel Drac – À mon humble avis, ce n’est qu’une péripétie. L’évolution géopolitique de la Pologne, comme celle de n’importe quel État, est prédéterminée, en amont par des décisions gouvernementales relatives à un ensemble de contraintes économiques et stratégiques. Disons que le renouvellement forcé des élites polonaises va probablement accélérer les mutations futures du positionnement polonais, mais l’évolution de fond sera peu affectée. Ce n’est qu’une question de tempo.

JMV - Dans quel contexte faut-il interpréter l’amorce de rapprochement russo-polonais perceptible à Katyn ?

M.D - Depuis la chute de l’URSS, la stratégie atlantiste vise à encercler la Russie. Pour l’Alliance euratlantique il n’y a qu’un seul rival économique potentiel, la Chine, et une seule puissance géopolitique capable, en s’alliant avec Pékin, de définir un pôle de puissance rival de la puissance anglo-américaine au sein de la future gouvernance globale : la Russie. Il est donc essentiel, pour les élites de Washington (et de Londres) d’empêcher la Russie d’occuper une position centrale au sein d’une future économie continentale eurasiatique. Le point coaxial de cette grande stratégie atlantiste se trouve en Asie centrale (d’où la priorité accordée par Obama à l’Afghanistan), mais il existe une multitude de terrains secondaires (jusqu’au face-à-face Colombie – Venezuela). Une nouvelle guerre « très froide » oppose ainsi l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) à l’OTAN, l’un des champs de bataille secondaires de cette nouvelle « guerre froide » étant bien entendu l’ancien glacis soviétique.

Là, il faut empêcher la Russie de reconstituer, sous des formes nouvelles, la zone d’influence moscovite (Ukraine, Biélorussie, Pays Baltes, Pologne, Balkans et Europe danubienne). Depuis la « libération » de l’Europe de l’Est, cette stratégie s’est développée suivant trois axes principaux : instrumentaliser un nouveau « Drang nach Osten » allemand vers l’Europe danubienne ; susciter des conflits dans les Balkans en réveillant des antagonismes ancestraux et ce afin de justifier une présence militaire OTAN désormais permanente ; mettre sous contrôle les ex-républiques soviétiques, soit par une colonisation économique et une mise en endettement systématique (Pays Baltes), soit par des « révolutions colorées » fabriquées par les réseaux Soros comme en Ukraine. Tout cela n’a d’ailleurs rien de vraiment original : c’est écrit en toutes lettres dans le Grand Échiquier (1997) de Zbigniew Brzezinski, tout comme dans les travaux du Project for a New American Century (1)…

Le centre de gravité de ce dispositif est-européen était jusqu’à présent la Pologne, allié des É-U. Varsovie, à la chute du mur de Berlin en 1989, a hérité d’un impressionnant passif historique. La Russie puis l’Union soviétique ont en effet mis la Pologne sous leur talon de fer. L’alliance russe, pour Varsovie, était à ce titre impensable jusqu’à présent. Symétriquement, l’entente avec Berlin est tout aussi difficile. Même si le parti des expulsés n’existe plus depuis longtemps au Bundestag (2), il reste le souvenir de l’épouvantable occupation 1939-1944. Varsovie a donc joué, sans aucun complexe et jusqu’à présent, depuis l’effondrement soviétique de 1991, la carte américaine : intégration dans l’OTAN, bouclier anti-missiles, et cætera…

En somme, deux histoires se superposent. Il y a d’un côté l’histoire contemporaine, celle où se livre une nouvelle guerre froide, structurée par les concepts-clefs de « guerre de quatrième génération » (guerre de l’information) et de « soft power », la méthode Soros. Une guerre froide qui oppose un empire en déclin, mais agressif (l’anglosphère), à une nouvelle nation, la Russie post-soviétique encore très fragile et dont le destin reste à écrire. Et il y a d’un autre côté le souvenir d’une histoire passée, celle de la Pologne, un pays martyr. Il semble qu’en allant à Katyn, Poutine ait voulu faire passer un message aux Polonais. Ce message, c’était : la nouvelle histoire n’est pas l’ancienne histoire, la nouvelle Moscou n’est pas l’ancienne Moscou, n’ayez pas une lutte anti-impérialiste de retard. À en juger par les réactions polonaises, le message a été reçu. Varsovie vient de comprendre que dans cette « nouvelle histoire » Moscou ne sera plus forcément le prédateur, notamment parce que l’influence au sens fort (le soft power, le pouvoir invisible), a remplacé la domination comme instrument prioritaire dans le cadre de la grande stratégie hégémonique des États-Unis.

JMV - Vous faites le lien à propos de l’évolution des rapports russo-polonais avec l’intensification des relations Berlin - Moscou…

M.D - L’Allemagne pratique, depuis sa défaite en 1945, une habile politique de « suivisme » : entre 1946 et 1962, elle devient l’usine modèle du Plan Marshall. Entre 1962 et 1968, elle joue la bascule entre De Gaulle et les Américains, avec le conflit soigneusement agencé, au sein même de la droite d’affaires, entre Ludwig Erhard et Franz-Josef Strauss. Après 68, elle prend acte de l’échec gaulliste et se transforme en poste avancé de la stratégie de détente initiée par les États-Unis pour piéger l’URSS. Après 1989, Berlin se laisse encore une fois instrumenter par les É-U en se faisant déléguer – sous-traiter dirait-on aujourd’hui – par son protecteur américain, la tâche de coloniser économiquement l’Europe centrale et danubienne. Mais à partir du « sacre » de Poutine à Moscou, une nouvelle ère commence. Pendant qu’en façade, Berlin reste le protectorat soumis de la puissance anglo-saxonne, dans les coulisses, le patronat allemand s’active. Tandis que l’économie ultra-financiarisée anglo-saxonne implose, un « groupe de travail stratégique germano-russe » lancé par Vladimir Poutine et Gerhard Schröder, accompagne le travail logistique de l’industrie allemande. Là encore, il s’agit de résumer des informations disponibles par ailleurs : les statistiques du commerce et de l’investissement allemand en Russie et dans les zone d’influence russe sont éloquentes, en Biélorussie, en Asie Centrale et ailleurs. L’arrivée au pouvoir de la très atlantiste Angela Merkel n’y a pas sur le fond changé grand-chose. Pour l’instant, le développement des liens germano-russes se poursuit dans l’ambiguïté et la pénombre médiatique. Difficile à dire jusqu’à quel point ce mariage morganatique sera toléré par les Atlantistes, lesquels comptent en profiter pour introduire le cheval de Troie allemand dans une économie russe bien verrouillée par le Kremlin, ou si, tout simplement, les intérêts économiques bien compris du patronat allemand, autrement dit un pur pragmatisme, l’emportent sur toutes autres considérations. Il faut observer ce mouvement avec attention, sachant qu’il peut avoir deux significations opposées, et que le Diable sera dans les détails… ou n’y sera pas. De ce point de vue, il n’est pas surprenant que Berlin laisse Moscou pousser ses pions en Pologne. Moscou, de son côté, a laissé le patronat allemand s’implanter largement en Biélorussie. L’Allemagne, dont l’économie a été reconfigurée depuis dix ans pour s’intégrer dans celle des pays émergents, est en train de s’intégrer structurellement au projet eurasiatique. L’économie mène ici la géopolitique… La péripétie polonaise n’est de fait qu’un épisode dans un mouvement d’ensemble. L’Eurasie s’organise pour pouvoir se passer outre les exigences de la thalassocratie anglo-américaine. C’est dans cette tendance lourde que Poutine a voulu inscrire les Polonais, dissipant les fantômes d’une autre histoire, dont les enseignements sont désormais caducs. En arrière-plan, la question du gazoduc baltique, bien sûr.

JMV -Pour nous Français, il s’agit d’une bonne ou d’une mauvaise nouvelle ?

M.D - Les deux. Bonne nouvelle, parce qu’avec un axe Berlin-Moscou, via Varsovie, en construction, l’étau où l’alliance germano-américaine nous avait enfermés depuis vingt ans se desserre. En tout cas une position d’atlantisme inconditionnel sera de plus en plus difficile à tenir pour Berlin, il lui faudra tôt ou tard faire des choix. Mauvaise nouvelle, parce que l’Allemagne se met en situation de renégocier à son avantage les rapports de force au sein de l’Union Européenne. Mais le bon l’emporte tout de même. Si le rééquilibrage allemand entre atlantisme et eurasisme doit se confirmer, une fois Merkel passée de mode, nos dirigeants retrouveront sans doute une marge de manœuvre. Reste à savoir s’ils l’utiliseront. Les électeurs français feraient bien d’y réfléchir, dans l’hypothèse où les élections présidentielles opposeraient Strauss-Kahn à Villepin, en 2012.

 

(1) Le Project for a New American Century (PNAC) était un think-tank néoconservateur, actif dans les années 90-2000, financé pour l’essentiel par les industries américaines de l’armement et qui regroupa, sous la présidence William Clinton, les hommes qui devaient constituer l’épine dorsale de la future Administration Bush. Le PNAC recommandait en particulier le renforcement de la présence militaire étatsunienne en Europe de l’Est et du Sud-Est, à la charnière de deux théâtres d’opération : face à la Russie (préoccupation des mondialistes) et face au monde musulman (préoccupation des pro-israéliens). (2) Le parti des expulsés a représenté, jusque dans les années 60, la dizaine de millions d’Allemands chassés de Prusse, Poméranie, Silésie et Sudètes, lors de la gigantesque épuration ethnique - aujourd’hui totalement oubliée - planifiée par les soviétiques avec la collaboration du 10 Downing street dans la foulée de leur victoire en 1945.

Michel Drac est économiste, auteur de « Crise ou coup d’Etat ? » et « Crise économique ou crise du sens ? », deux ouvrages qui analysent la dépression contemporaine comme le contrecoup de l’implosion occidentale.

Jean Michel Vernochet pour Geopolintel


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16 réactions à cet article    


  • zelectron zelectron 26 avril 2010 15:17

    A partir du moment ou Merkel engueule Poutine dans sa propre langue, la messe est dite, idem pour les dirigeants polonais ne parlant pas tous allemand mais russe...
    Ceci étant c’est aller bien vite en besogne que de considérer cet axe : pour l’instant rien ne dit qu’il verra le jour...un jour...


    • Alexandre 26 avril 2010 21:17

      Article sur un sujet important où Michel Drac expose avec clarté et brio des idées intelligentes sur l’évolution géopolitique de l’Europe.
      Trois bonnes raisons pour qu’il succite si peu d’intérêt et de commentaires sur Agoravox


      • Alexandre 26 avril 2010 21:29

        Vous pourriez traduire en français ?
        Je pratique peu le globish branchouillard.


      • Philou017 Philou017 26 avril 2010 21:54

        Bon article.


        • anty 26 avril 2010 22:04

          (2) Le parti des expulsés a représenté, jusque dans les années 60, la dizaine de millions d’Allemands chassés de Prusse, Poméranie, Silésie et Sudètes, lors de la gigantesque épuration ethnique - aujourd’hui totalement oubliée - planifiée par les soviétiques avec la collaboration du 10 Downing street dans la foulée de leur victoire en 1945.

          Récupération des terres que les allemand ont pris aux polonais et aux tchèques je dirais plutôt

          Ceci dit de nombreux allemands se sont installés dans ces deux pays

          ces dernières années.....pacifiquement cette fois


          • titi titi 27 avril 2010 08:05

            « Récupération des terres que les allemand ont pris aux polonais et aux tchèques je dirais plutôt »
            Tutlututu.
            Le berceau de la Prusse c’est la Prusse Orientale.

            Et c’est l’URSS qui a récupéré les terres prises aux polonais. Polonais qui ont reçu en échange des terres historiquement Prussienne : Silésie Poméranie.


          • anty 27 avril 2010 18:09

            Non la Prusse a été conquis sur un peuple balte les borusse (proche des lituaniens ) que les allemands ont exterminé selon leurs habitudes.

            Les allemands ont également conquis tout l’est de l’actuelle Allemagne qui appartenait aux différents peuples slaves ainsi que l’ouest de la Pologne qu’ils ont colonisé en chassant ou assimilant les populations slaves.
            C’est ainsi que une bonne partie de la Pologne de l’ouest était en partie germanisé qui est devenu entièrement germanique lors du partage de la Pologne au 18ème siècle.

            Donc je maintiens la Pologne a récupéré ses territoires en 1945


          • frédéric lyon 27 avril 2010 07:51

            Article ridicule qui fait écho à un précédent article ridicule écrit, comme celui-ci, par un pseudo spécialiste de géopolitique venu sur Agoravox pour défendre les intérêts d’on ne sait qui, mais surement pas les nôtres.


            Nous voici donc avec un nouvel « axe » Berlin-Varsovie-Moscou, la fois précédente c’était un « axe » Paris-Berlin-Moscou, la prochaine fois ce sera dieu sait quoi, un troisième « axe », « l’axe » Berlin-Moscou-Trifouilly-les-Oies, sans doute.

            Une constante dans toutes ces élucubrations : l’emploi du même vocabulaire, et le mot « axe » est là pour trahir l’inspiration de nos auteurs.

            • Alexandre 27 avril 2010 13:00

              Voila que le terme « axe » est devenu politiquement incorrect. Il avait été employé par tous les journalistes quand ces trois pays avaient déclaré ensemble refuser de s’engager derrière Bush en Irak, sans que l’on trouve à y redire.
              Mais depuis les intégristes américanolâtres y ont trouvé des réminiscences très pertinentes quand ont sait que les pauvres petits pays baltes, membres de l’Otan, commémorent chaque années les glorieux soldats SS locaux.
              On a parfaitement le droit de ne pas voir qu’il y a un déplacement du centre de gravité du monde (cette expression est-elle politiquement correcte ?) du monde anglo-saxon vers l’Eurasie et de penser que Washington est destiné à rester éternellement le nombril du monde.


            • Geopolintel 28 avril 2010 12:26

              Ce mercredi il va faire chaud.
              Merci de nous faire du vent avec vos mots.
              Encore l’attaque est acceptable mais avec un raisonnement, le votre ne repose que sur du vent.
              Lisez le Grand Echiquier de Brzezinski et revenez nous voir par temps frais.


            • Hieronymus Hieronymus 2 mai 2010 11:24

              article tres interessant que je decouvre seulement maintenant
              je partage presqu’entierement votre analyse mais j’ai un peu de mal a vous suivre sur la fin qd vous faites allusion aux elections francaises
              selon vous Strauss Kahn serait pro atlantiste et Villepin pro continental ?
              d’abord ces nuances echapperont aux electeurs francais, ils se decident en fonction de considerations internes, la politique etrangere les ennuie
              vous voyez en Villepin un ex-gaulliste anti-atlantiste ?
              je vois en Villepin un agite qui prend toujours des postures theatrales qui ne veulent pas dire gd chose, circonstance agravante Villepin a fait sa carriere politique ds l’ombre de Chirac (deja peu credible) sans nullement le transcender au contraire en restant plutot comme l’executeur des basses oeuvres, ds ces conditions sa credibilite comme chef d’etat, bof !


              • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 2 mai 2010 12:20

                je crains de partager vos reserves !


              • Daniel Roux Daniel Roux 2 mai 2010 11:31

                L’article met bien en valeur le vide sidéral de la politique étrangère de Sarkozy. Ce dernier est hypnotisé par les usa et son mode de gouvernance impérial et libéral sans complexe.

                L’alliance entre l’Allemagne et la Russie se fera un jour ou l’autre, avec ou sans nous.

                L’Allemagne a peut-être encore un peu besoin de la France sur ce coup là car la Russie a montré un appétit d’ours et une tendance impérialiste assez constante au cours des siècles . Plus les morceaux seront gros à avaler meilleurs seront les rapports (encore et toujours) de force.

                La Pologne pourrait faire l’affaire si les allemands nous considère vraiment trop légers. Il est à craindre que le vide des années Chirac auquel à succéder la catastrophe Sarkozy ne les fassent fuir vers des partenaires plus fiables et sérieux.


                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 2 mai 2010 12:19

                  pire que ca !

                  on est dans la recherche permanente de ce qu il faut faire, puisque le gouvernement actuel se detourne meme des anglo americains

                  http://leparisienliberal.blogspot.com/2010/03/oubliez-la-robe-de-carla.html


                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 2 mai 2010 12:16

                  interview intelligente d un type type interessant qui permet d ouvrir la discussion et de faire reflechir. tres bon


                  • non666 non666 3 mai 2010 01:25

                    En fait il faut voir la politique actuelle de l’Allemagne comme un reequilibrage .
                    Jusqu’a present , c’etait la france qui etait en mesure de preserver l’Independance de l’Europe de par ses traditions propres et les restrictions particulières de l’Allemagne qui ne pouvait etre ni hostile aux etats unis, ni ouvertement agressive avec la russie (la realpolitik , c’est cela)
                    Les Allemands payaient, s’alignaient discretement sur les anglo-saxons et les Français defendaient la position « independantistes » europeenne.

                    Mais apres l’operation pour « punir la france » en forcant l’instalation d’un de leurs pions au sommet de l’Etat français , encadré par des agents de la trilatérale (Lagarde ) , des « amis d’israel » (Kouchner , Lellouche) , la france n’est plus en mesure de jouer ce role.
                    Pire , les agents atlantistes au sommet de l’Etat ont fait en sorte de supprimer toutes les cartes qui nous permettaient de joeur l’independance de la france , donc de l’Europe

                    Le TCE nous vassalise dans un truc ingerable.
                    La soumission au commandement intégré supprime tout espoir d’une defense reelement europeenne.
                    La "mutualisation de la diplomatie europeenne TUE la dernière diplomatie encore independante d’Europe : la notre.

                    C’est contraint et forcé que les allemands sortent de leur reserve.
                    Mais la neutralisation de la france du fait de sarkozy, ne leur laisse pas de choix.

                    Quand aux polonais, la façon dont ils ont été cocufié par les anglo-saxons en irak (aucun des retours commerciaux escomptés) leur donne pour la deuxieme fois en quelques années la valeur des promesses anglo-saxonnes.
                    La première fois, c’etait au grand moment de solidarnosk quand les anglo-saxons (thatcher, Reagan) promettaient de venir aider la pologne si elle se sortait du joug communiste....
                    Rieen n’a été fait !
                    Comme le dirait Pasqua, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
                    Ils rejoignent les Kurdes et les Mohicans dans le groupe des grands couillons qui ont fait confiance aux anglo-saxons...

                    Maintenant que la fin du comecon et du pacte de varsovie sont consomés, des deux cotés du Niemen, il devient raisonnable de recommencer a parler aux Russes qui sont , ne l’oublions pas, et contrairement aux anglo-saxons d’authentiques europeens, eux.

                    A la liberation (de la France) , quand le traitre aura été eliminé et ses complices jugés, la france trouvera grace a ce qu’il se passe a l’est une Europe mure pour son statut de grande puissance.
                    Les Allemands savaient depuis la fin de la seconde guerre mondiale qu’ils ne domineront jamais l’Europe seuls.
                    Les Russes ne viennent de le comprendre qu’au bout de 20 ans d’effondrement larvé.
                    Les français esperaient grace au miracle DeGaulle, qu’il y parviendrait encore, ou du moins a un controle larvé.
                    Désormais, grace a notre defaite et au Sarkozisme, nous sommes murs pour un rejet pur et simple de la tutelle des anglo-saxons et un partage du pouvoir reel et authentiques entre vrais europeens.





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