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Accueil du site > Actualités > International > Arafat, le terroriste de la paix

Arafat, le terroriste de la paix

« Je viens de créer un pays et un peuple qui, jusque là, n’existaient pas. » (Yasser Arafat, début des années 1970). « Yasser Arafat est le chef d’une bande d’assassins. » (Golda Meir, Premier Ministre israélienne du 17 mars 1969 au 3 juin 1974).

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Il y a dix ans, le 11 novembre 2004, le Président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat s’était éteint à 75 ans en France, à l’hôpital militaire de Clamart. Sa mort cérébrale avait été déclarée dès le 4 novembre, après avoir échappé mille fois à la mort au cours de sa terrifiante trajectoire.

Mahmoud Abbas lui a succédé depuis le 15 janvier 2005 (élu le 9 janvier 2005 avec 62,5%). Le Président français Jacques Chirac, qui fut à son chevet un jour avant sa mort, a rendu hommage à celui qui « a pendant un demi-siècle incarné la Palestine, donnant une crédibilité internationale à l’espoir d’un État palestinien, mais sans jamais parvenir à concrétiser cette ambition ni accomplir son rêve de prier à Jérusalem ».

Aujourd’hui encore subsistent des doutes sur les causes réelles de sa mort, au point que le 27 novembre 2012, son corps a été exhumé pour prélever des échantillons dans le but de savoir s’il avait été empoissonné au polonium 210 (comme Alexandre Livitnenko le 1er novembre 2006 à Londres et peut-être Egor Gaïda, le premier Premier Ministre de la Russie postsoviétique, le 24 novembre 2006 aussi à Londres). Les différentes investigations indépendantes ont abouti à des conclusions contradictoires.

Né le 24 août 1929 au Caire (ou à Jérusalem ?), ingénieur des travaux publics, Yasser Arafat a placé toute sa vie dans son engagement pour la cause nationale palestinienne, d’abord dans la clandestinité sous le nom d’Abou Ammar, à partir de 1957, puis en se réfugiant au Koweït, au Liban, en Tunisie… La communauté internationale l’a consacré lors du 7e Sommet arabe du 26 octobre 1974 à Rabat, qui a proclamé l’OLP comme seul et unique représentant légitime du peuple palestinien, ainsi que lors de l’Assemblée générale de l’ONU le 13 novembre 1974 devant laquelle il a pu prononcer son premier discours international.

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De toutes les personnes ayant reçu le Prix Nobel de la Paix, Yasser Arafat, qui l’a reçu le 14 octobre 1994 avec les Israéliens Shimon Peres et Yitzhak Rabin, a été le lauréat le plus contesté en raison du sang versé dont il fut responsable lors de nombreux actes terroristes entre 1965 à 1988.

Néanmoins, il n’y a que les belligérants qui peuvent faire la paix. Le Prix Nobel était l’hommage rendu pour la signature des Accords d’Oslo signés le 13 septembre 1993 à Washington entre Palestiniens et Israéliens en présence du Président américain Bill Clinton. Ces accords étaient le premier signe positif de perspective de la paix dans l’un des conflits les plus longs de l’histoire contemporaine (encore malheureusement actuel), puisque le conflit israélo-palestinien a débuté avec la création de l’État d’Israël le 14 mai 1948.

Cette perspective de pacification a eu lieu dès la déclaration de Yasser Arafat le 13 décembre 1988 devant l’Assemblée générale de l’ONU à Genève : il a renoncé au terrorisme, a reconnu le droit d’existence d’Israël et a souhaité une résolution pacifique du conflit. Le Président américain Ronald Reagan accepta alors de discuter avec lui. Le pape Jean-Paul II l’a rencontré le 23 décembre 1988 au Vatican (en tout, le pape l’a rencontré huit fois : « Dieu dans sa miséricorde accueille l’âme de l’illustre défunt et concède la paix à la Terre Sainte, avec deux États indépendants et souverains, pleinement réconciliés entre eux. »). Et le Président français François Mitterrand l’a reçu officiellement le 2 mai 1989 à Paris (où il en profita pour dire à la télévision, en français, que les clauses de la charte de l’OLP sur la destruction d’Israël étaient maintenant « caduques »).

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Ces accords d’Oslo étaient historiques, au même titre que les Accords de Camp David signés le 17 septembre 1978 par le Président égyptien Anouar El-Sadate et le Premier Ministre israélien Menahem Begin par l’intermédiaire du Président américain Jimmy Carter. Ces trois derniers hommes d’État ont reçu d’ailleurs, eux aussi, le Prix Nobel de la Paix (séparément pour Jimmy Carter).

Le 1er juillet 1994, Yasser Arafat s’installa à Gaza et fut élu le 20 janvier 1996 à la tête de l’Autorité palestinienne avec 88,2% des voix. Il était président du Fatah depuis le 10 octobre 1959, président de l’OLP depuis le 4 février 1969 et Président de l’Autorité palestinienne depuis le 5 juillet 1994. Le même 20 janvier 1996, les partisans de Yasser Arafat gagnèrent 55 sièges sur les 88 du Conseil législatif palestinien. Ce furent les seules élections palestiniennes du vivant de Yasser Arafat.

Dans ma naïveté de l’époque, j’avais cru que ces accords allaient définitivement enrayer la spirale de la violence et de la vengeance pour faire cohabiter deux États de manière pacifique et durable. On était plongé dans une période assez euphorique avec la chute du mur de Berlin dont on vient de célébrer le vingt-cinquième anniversaire dimanche dernier, l’effondrement de l’Union Soviétique, et également l’arrivée au pouvoir de Nelson Mandela en Afrique du Sud.

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Hélas, si le pire n’est jamais sûr, le meilleur non plus. Une série d’événements a rendu le processus de plus en plus précaire, à commencer par l’assassinat d’Yitzhak Rabin le 4 novembre 1995 et la victoire du Likoud de Benyamin Netanyahou aux élections législatives israéliennes du 29 mai 1996.

Lorsque le successeur de Benyamin Netanyahou, le travailliste Ehud Barak, était disposé à faire des concessions historiques aux Palestiniens lors d’un sommet israélo-palestinien à Camp David du 11 au 25 juillet 2000 (Camp David II, toujours sous la houlette de Bill Clinton qui s’apprêtait à quitter la Maison Blanche), ce fut Yasser Arafat qui refusa d’avancer vers le chemin de la paix, en raison des fortes sollicitations et surenchères de son camp.

Les désaccords portaient en particulier sur les frontières de la Cisjordanie, et aussi sur le statut de Jérusalem Est. Yasser Arafat était très hostile au partage de souveraineté proposé sur les lieux saints de Jérusalem. La responsabilité de l’échec de ce sommet de juillet 2000 a été principalement attribué à Yasser Arafat car ce dernier avait refusé les premières propositions mais n’avait fait aucune contre-proposition pour poursuivre la négociation, notamment sur les frontières. Certains affirmaient que les concessions d’Ehud Barak n’avaient pas non plus été suffisantes.

L’échec de Camp David II a précédé de peu la Seconde Intifada, initiée par la provocation d’Ariel Sharon présent le 28 septembre 2000 sur l’Esplanade des Mosquées qui lui fit gagner les élections du 6 février 2001, victoire qui l’a consacré Premier Ministre avec 62,4%.

La haine d’Ariel Sharon vis-à-vis de Yasser Arafat (il a même refusé de lui serrer la main lors des Accords de Wye Plantation le 23 octobre 1998) conduisit le processus de paix dans l’impasse jusqu’à la mort de Yasser Arafat. Pour Sharon, il lui était impossible de négocier avec un homme qui avait autant de sang sur les mains. Yasser Arafat fut même bloqué dans la Mouqata, au cœur de Ramallah, isolé par l’armée israélienne de 2001 à 2004.

Mais dans les faits, à partir de fin 2004, Ariel Sharon se rapprocha beaucoup plus de la paix, félicitant Mahmoud Abbas lors de son élection à la tête de l’Autorité palestinienne, prenant des positions centristes au point de quitter le Likoud et de créer un parti centriste (Kadima) qu’a rejoint également le travailliste Shimon Peres.

Le pari d’Ariel Shaon était assez simple : il était nécessaire de créer un État palestinien aux côtés de l’État d’Israël. La solution d’un seul État aurait des conséquences catastrophiques pour les Israéliens pour une simple raison démographique. Ce fut donc avec surprise qu’Ariel Sharon prit la décision unilatérale d’évacuer certaines colonies israéliennes au grand dam de certains extrémistes israéliens.

Là encore, le sort a semblé s’acharner sur la Palestine. Ariel Sharon, qui avait changé complètement de cap, est tombé dans le coma, laissant la place à Ehud Olmert, l’ancien maire de Jérusalem, dont les scandales politico-financiers ont entraîné la deuxième victoire de Benyamin Netanyahou aux élections législatives du 10 février 2009 malgré l’avance d’un siège de Kadima sur le Likoud (à noter que le scrutin proportionnel en Israël fait régulièrement des ravages dans les coalitions gouvernementales souvent otages de quelques extrémistes qui ne représentent pas beaucoup d’électeurs).

Benyamin Netanyahou n’a fait que durcir les positions israéliennes depuis cinq ans en compromettant les perspectives d’une paix durable. Pendant ces deux décennies d’échec des accords d’Oslo, c’est la démagogie et la surenchère qui ont gagné les esprits. Le Hamas s’est même retrouvé à la tête du gouvernement palestinien du 29 mars 2006 au 14 juin 2007 alors que sa charte du 18 août 1988 réclame clairement l’élimination d’Israël, soutient les thèses antisémites et réfute la Shoah. Quant à la vie politique israélienne, les leaders les plus "durs" sont les plus écoutés.



Yasser Arafat avait réussi à franchir une étape historique en signant les Accords d’Oslo, mais il n’a pas poursuivi le processus. Sans aucun doute le manque de personnalités d’excellence, capables courageusement de faire avancer la paix tout en convaincant leur peuple que cette voie serait la seule dans leur intérêt semble être la marque de ce conflit israélo-palestinien.

Si, comme l’écrit la journaliste Mouna Naïm, il « a su imposer la tragédie de son peuple au cœur de l’attention internationale », Yasser Arafat n’a pas répondu aux attentes de son Prix Nobel, tout comme Barack Obama aux attentes du sien, décerné le 9 octobre 2009, alors qu’on aurait pu imaginer que Barack Obama, à l’instar de Jimmy Carter ou de Bill Clinton, ses deux derniers prédécesseurs démocrates, aurait pu consacrer son dernier mandat à cette priorité internationale, prendre une nouvelle initiative de paix pour en finir avec le conflit israélo-palestinien.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (10 novembre 2014)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Shimon Peres.
Ariel Sharon.
Ehud Olmert.
Benyamin Netanyahou.
"Le stratège de la cause palestinienne" (article de Mouna Naïm dans "Le Monde" du 6 novembre 2004).

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22 réactions à cet article    


  • Massada Massada 10 novembre 2014 18:20

    Yasser Arafat était un meurtrier, génocidaire, diabolique, déviant sexuel, qui est décédé à l’âge de 75 ans. 

    Il était méprisé par les Arabes et les Israéliens confondus. Le Syrien Hafez El-Assad a tenté de l’emprisonner. 

    Le roi Hussein de Jordanie le détestait. 
    Et l’Egyptien Hosni Moubarak le considérait comme un chien.

    Il commandait les brigades de terroristes qui ont fauché ou fait exploser des milliers de civils innocents en Israël et à travers l’Europe. 

    Il a ordonné l’assassinat des athlètes olympiques israéliens en 1972. En 1973, il a donné les ordres d’exécution de trois diplomates (deux Américains, un Belge) à Khartoum, au Soudan. 

    Il a ordonné les massacres de Chrétiens au Liban. 

    Il s’est moqué des Nations unies quand il s’est présenté avec un pistolet sur la hanche en 1974. 

    Il embrassa l’ayatollah Khomeiny et la révolution iranienne en 1979. Et il était derrière la tentative de contrebande massive d’armes à bord du Karine A en 2002.




    • lsga lsga 10 novembre 2014 18:25

      très juste Massada ! Je suis 100% d’accord avec ta description d’Arafat.

       
      J’attends que tu fasses la même analyse sur Ariel Sharon et les oligarques Israéliens en général.

    • Massada Massada 10 novembre 2014 19:07
      @Isga
      En bon communiste vous devriez nous expliquez aussi comment le KGB fut à l’origine du concept d’un peuple palestinien !

      Le concept d’un peuple palestinien qui a droit à l’autodétermination fut mitonnéen 1964 par les services russes maîtres en désinformation ,au moment où ils ont créé l’Organisation de libération de la Palestine. 

      L’expression « peuple palestinien » pour désigner les arabes de PALESTINE est apparue pour la première fois en 1964 dans le préambule de la charte de l’OLP rédigée à Moscou. 

      Le texte approuvé par 422 membres de l’organisation était l’œuvre du KGB. Spécialisé à l’époque dans la création de mouvements de libération aux quatre coins de la planète.

      Pendant une quarantaine d’année l’Organisation de libération de la Palestine sous la houlette de Yasser Arafat a été l’organisation terroriste la plus riche et la plus influente du monde…

      Le responsable palestinien n’était pas un acteur indépendant de la politique du proche orient , loin s’en faut ,il dépendait totalement du KGB et des organes du pacte de Varsovie que ce soit pour les armes ,le soutien logistique, l’entrainement de ses hommes ,l’argent et les directives.


    • lsga lsga 10 novembre 2014 19:14

      Je classe l’URSS et Cuba parmi les états fascistes.


    • Gasty Gasty 11 novembre 2014 10:55

      Les historiens israéliens ( officiel) nie que les palestiniens ont été chassé de façon violente de leur terres et donc que l’état d’Israël s’est accaparé de 78/ du territoire d’une palestine inoccupé. 700000 palestiniens au total auront été chassés hors de chez eux. Israel se comporte en colonialiste et vol des terres.Aujourd’hui hui encore ils refusent le retour de ces palestiniens et continus dans l’illégalité à voler des terres et construire des murs de séparations.

      Les arabes palestiniens sont les descendants des judéens.La population locale a toujours été présente du 10 ème siècle AV J-C à aujourd’hui, c’est le peuple palestinien.


    • Gasty Gasty 11 novembre 2014 10:58

      C’est un état de guerre, un résistant n’est pas un terroriste.


    • Gambetta03 11 novembre 2014 10:59

       Avec Israël, cela fait un de plus -




    • Massada Massada 11 novembre 2014 11:18

      Par la perte des valeurs humanistes et relativisme moral beaucoup de français aiment bien entretenir un floue artistique entre la notion de résistance et de terrorisme.


      Non ! le terrorisme palestinien n’est pas la Résistance

      C’est le courage et la dignité du résistant versus la lâcheté et la barbarie du terroriste.
      Jamais les résistants français, malgré leurs moyens extrêmement limités par rapport à la Wehrmacht, ont utilisé l’attentat suicide pour tuer des civils.

      Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l’effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis.

      Comparer les crime barbares palestiniens à un acte de Résistance c’est mentir effrontément, c’est déformer la vérité à des fins partisanes. 

      C’est surtout insulter la mémoire de ceux qui ne se salirent jamais les mains dans le crime de civils et d’enfants. 

      C’est volontairement mettre sur le même pied d’égalité des criminels de guerre sanguinaires et des hommes et des femmes organisés en groupes d’auto défense dirigés exclusivement contre les militaires allemands dans le cas de la résistance française.

      Honte à vous, vous êtes lâches et indignes de vos pères.


    • Gasty Gasty 11 novembre 2014 12:29

      C’est justement lié au comportement que peut avoir la population juive qui est malheureusement maintenue dans une peur permanente par le sionisme.
      Et qui en font une cible.

      Mais Massada, si vous nous parliez un peu de vos crimes, je veux dire ceux que vous défendez.


    • Gasty Gasty 11 novembre 2014 16:54

      D’autre part, les résistants n’ont jamais eu en face d’eux une population civile allemande puisqu’ils étaient sur le territoire Français.Il ont été confronté à une occupation par l’armée allemande et à la répression nazis.

      Armée allemande et répression nazis...mais si un troisième élément était venu s’ajouter ? Des civils allemand ?

      A votre avis ?

      Je pense qu’ils se seraient retrouvé eux aussi comme victime d’un système pourri depuis le début.


    • Massada Massada 10 novembre 2014 18:24

      Un minable escroc présenté en héro par l’auteur


      Mais qu’ils sont naïfs ces français smiley

      Arafat disposait à sa mort d’un « trésor » que l’on peut chiffrer entre 1 et 3 milliards de dollars .

      Suivant la thèse des uns ou des autres,il s’agissait soit « de son argent »,produit de ses rapines,soit d’une « façon de gérer les finances de la cause palestinienne » à la mode des potentats orientaux,cad sans grand souçis de la comptabilité,mais sans nécessairement y avoir là matière à suspicion de détournements de fonds .

      Sources de cet argent :

      a) La contribution des états arabes jusqu’à la guerre du Golfe : 200 millions de dollars par an .
      b) Le « return » des travailleurs palestiniens expatriés .
      c) La Communauté Internationale .
      d) Les ristournes israéliennes en matière de droits de douanes .


      Dans son palmarès 2003, la revue économique américaine Forbes situait Yasser Arafat au sixième rang pour leur fortune des « rois, reines et despotes », après des personnalités comme la reine d’Angleterre ou le sultan de Brunei. Forbes estimait à 300 millions de dollars la somme contrôlée par le président palestinien. Mais d’autres sources placent l’estimation à 800 millions, voire 1,3 milliard de dollars.

      • Massada Massada 10 novembre 2014 18:37

        Lâche et incapable


        A Genève, Bill Clinton est revenu longuement sur ce qu’il considère être la cause de la poursuite des violences israélo-palestiniennes. Pour Clinton, excluant en cela catégoriquement les thèses du Rêve Brisé, toute la responsabilité de l’échec des négociations de Camp David et partant, la culpabilité du bain de sang dans lequel le Proche Orient a replongé, est imputable au « déficit de leadership de Yasser Arafat » ! 

        Usant de termes très précis, monsieur Clinton a directement accusé le raïs palestinien d’être à l’origine du décès des 600 Israéliens et des 1800 Palestiniens de l’Intifada.

        Pour l’instigateur du sommet de Camp David,, « Arafat a refusé l’instauration d’un véritable Etat palestinien en Cisjordanie et à Gaza ». Camp David offrait une opportunité historique unique aux Palestiniens afin d’accéder à leur indépendance et cette occasion a été rejetée par Arafat, qui commettait ainsi « une erreur stupide et colossale » ! 

        • devphil30 devphil30 11 novembre 2014 06:32

          "A Genève, Bill Clinton est revenu longuement sur ce qu’il considère être la cause de la poursuite des violences israélo-palestiniennes.« 

          Les USA comme référence du bien et du mal , c’est connu que seul les usa sont en mesure de diriger le monde , de faire des guerres pour la paix , la démocratie et un beaucoup pour le pétrole .....et pour soutenir le dollar.

          En image , l’expansion depuis 1947 des »gentils" israeliens soutenus par les usa
          http://www.kadaitcha.com/2009/01/02/land-appropriations-by-israel-since-1947/

          Et pour mieux comprendre l’avancée d’israel , n’oublions pas la présence de gaz en Méditerranée proche de la bande de gaza

          http://jssnews.com/2011/03/07/israel-veut-racheter-le-gaz-de-gaza/

          Philippe


        • Gasty Gasty 11 novembre 2014 11:26

          « Camp David offrait une opportunité historique unique aux Palestiniens afin d’accéder à leur indépendance et cette occasion a été rejetée par Arafat »

          Cela a consister a proposer quatre enclaves morcelés avec des routes de contournement.Pour ainsi dire, pas de véritable état palestinien viable indépendant et d’un seul tenant.Et pendant ce temps là, Israël continuait son expansion.
           Arafat devait aussi renoncer au droit de retour des palestinien chassés de chez eux.

          Juste après Camp David, Barak a refusé une offre généreuse d’Arafat, la préservation de l’équilibre démographique d’israel entre juif et arabes et une sécuité garantie par une présence internationale.


        • robert 10 novembre 2014 19:42

          tribune tel aviv , à vous le micro.


          • robert 10 novembre 2014 19:58

            arafat terroriste faut oser tout de même vous avez la télé ????


          • siorac 10 novembre 2014 22:42

            Désinformons, désinformons...Trollons, trollons,...il en restera toujours quelque chose, qu’il se dit, le bon petit soldat Massada...


            • antyreac 11 novembre 2014 10:47

              Arafat était tout sauf une colombe de la paix iul est responsable de nombreux morts.


              • mazig 11 novembre 2014 11:51

                Massada

                Ta haine vouée pour la France et les français n’a d’égal que celle que tu éprouves pour les palestiniens.Sache qu’en France , ce pays que tu détestes tant , on peut te soigner gracieusement si tu te donnes la peine de consulter.Ton état fantoche nazi , Israel , est soumis à une durée de vie limitée , car le soutien des ricains ne sera pas éternel...


                • ZEN ZEN 11 novembre 2014 12:05


                  On attend Sylvain sur le sujet suivant...
                  Puis un autre sur la colonisation en Cisjordanie et l’extension à Jérusalem-Est
                  Demain ?


                  • COVADONGA722 COVADONGA722 11 novembre 2014 13:07

                     parait que pour faire la paix il faut être DEUX !

                    mon sentiment dans ce cas c’est qu’ils ne sont même pas UN 



                    asinus : ne varietur 

                    • Crab2 12 novembre 2014 15:46

                      Tuer Ben Laden peut s’admettre, mais de polluer l’océan ou empoisonner les poissons en jetant son corps à la mer, c’est impardonnable

                      .

                      Suites : Conflit israélo-palestinien


                      http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/07/conflit-israelo-palestinien.html



                      http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/11/conflit-israelo-palestinien-piqure-de.html



                      http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Conflit+isra%C3%A9lo-palestinien


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