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Au dialogue s’opposent des murs

L'effondrement du mur de Berlin en 1989 et du bloc de l'Est dans la décennie qui a suivi, (système politique qui a échoué dans son aventure de libération humaine et qui s'est avéré incapable de réconcilier « socialisme, démocratie et liberté », marque la fin d’une époque. l'histoire est forte d’enseignements et surtout confrontée à une accélération vertigineuse.

A la stabilité toute relative de l’après seconde guerre mondiale, a succédé depuis les années 80, une multitude de conflits violents à travers la planète. Une déstabilisation du monde, faite de violences, de terrorismes opérés par des groupes extrémistes, de terrorismes d'Etats, de guerres civiles et autres conflits armés opérés sur le dos des peuples qu'on oppose les uns aux autres. On rétorquera que cela a toujours existé et que la « guerre froide » symbolisait ce danger, ce qui est vrai en partie.

Mais la question qui mérite attention, est celle de cette brutale et dangereuse accélération de l’histoire, celle que nous vivons aujourd’hui et qui perdure de plus belle depuis plus de 3 décennies, comme si nous avions perdu la mémoire des terribles et meurtrières guerres mondiales du 20ème siècle.

 

 

L’effondrement du mur de Berlin[i] a été à l’époque perçu et présenté comme une victoire de la démocratie, une marche vers la liberté… Tout un symbole, au regard de la situation dans le monde actuel, au regard des nombreux murs[ii] qui se construisent un peu partout aujourd’hui et notamment depuis le 11 septembre 2001. Murs, barrières, clotures : le monde se referme. Mais les murs qui se construisent ne sont pas seulement des murs ou des grillages sur des frontières ou hors de celles-ci, il y a aussi les murs dans les têtes, les esprits qui divisent et opposent.

Le monde est devenu un lieu multiple de confrontations, de conflits économiques, politiques et armés. Le citoyen, où qu'il se trouve, a de plus en plus le sentiment d'avoir peu de prise sur cette situation qu'il vit comme une fatalité. La crise des migrants, des réfugiés politiques[iii] par centaines de milliers sur les routes de l’exode en méditerranée, restera comme le révélateur le plus concret de cette immense déstabilisation du monde.

Cette situation se traduit aussi par des reculs de civilisations, par un recul des droits pour les citoyens presque partout dans le monde. Les inégalités se creusent. 

C’est ainsi que les images de conflits, de violences, de guerres remplissent aujourd'hui le quotidien de notre monde soit disant « moderne ». Les grands médias s'en font presque instantanément l'écho, mondialisation oblige. Mais sont-ils toujours et en toutes circonstances objectifs ? 

Souvenons-nous de Timisoara[iv] en Roumanie dans la décennie 80, de la guerre en Bosnie[v] ou encore de l'Irak à la fin du 20ème siècle et au début du 21ème. L’histoire nous a enseigné et démontré qu’il convient de garder un esprit critique face aux médias, une sorte de recul et que l’information peut aussi, être dangereuse et manipulée.

Le droit à une juste information, non instrumentalisée, « le droit de savoir[vi] » tout simplement, pour reprendre un thème cher à Edwi Plenel de médiapart est un enjeu essentiel aujourd’hui pour les sociétés et les citoyens que nous sommes. 

Depuis l'effondrement du mur de Berlin nous vivons et évoluons dans un monde que beaucoup qualifient aujourd’hui « d'unipolaire », dans le sens ou le capitalisme donne le sentiment d'avoir triomphé, d'être le seul modèle économique viable et c'est ainsi, que pour le moment, la loi du plus fort, le libéralisme est imposé comme une règle universelle présentée comme démocratique et immuable. Une société achevée en quelque sorte... Qu'il nous faudrait accepter sans discuter, sans réagir et surtout sans résistances citoyennes.

Depuis l'effondrement du mur de Berlin, les instruments du capitalisme, Banque Mondiale, FMI (Fond Monétaire International), l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce), pour la partie économique, l’OTAN pour la partie militaire et autres communautés politiques comme l'Union Européenne peuvent ainsi insuffler plus vigoureusement leurs objectifs et d’un point de vue politique, les privatisations de l'économie et des services publics. Avec la complaisance de nombreux médias, d’une presse achetée, (pour reprendre une idée déjà développée par Anatole France au lendemain de la deuxième guerre mondiale), ils donnent le tempo et organisent au nom de la « rigueur » de la « dette », du « réalisme économique », l’accumulation des richesses pour les uns, et l'austérité, pour le plus grand nombre.

Nous le constatons tous les jours, ce capitalisme mondialisé dicte sa loi, impose ses normes sociales, économiques et régente ainsi le monde avec ce vent de libéralisme.

Les inégalités ont explosé et ainsi créé un fossé pour ne pas dire un gouffre entre les pays dits « riches et ceux considérés comme pauvres[vii] ». A l'intérieur même de nos pays, en Europe la paupérisation touche des millions de personnes.

Les débats sur la « dette », sont suffisamment révélateurs de l'état d'esprit des puissants dans ce domaine. Cette politique en œuvre depuis plusieurs années déjà, fait des ravages humains sur le continent africain, les pays du tiers monde, mais aujourd’hui cette réalité s’est élargie.

De nombreux pays, et pas seulement en Afrique sont au bord de l'asphyxie, à l'image de la Grèce où les politiques économiques produisent chômage, recul des droits, exclusions et par là même, déferlement de violence, montée de l'extrême droite. Le cas tout récent de ce pays et la perte de « sa souveraineté » imposée par la troïka européenne après le référendum du 5 juillet dernier, reste éloquent. 

Dans ce monde ou la confrontation devient la règle et où toute idée de coopération a été abandonnée, tout se passe comme si le capitalisme au plan international cherchait à résoudre sa crise par la violence et la guerre civile. Créer la confusion, semer le doute et rejouer le scénario des années 30 en promouvant les groupes d'extrême droite, le chaos partout.

Où va le monde ?

Face à cette évolution brutale et inquiétante du monde, face au capitalisme prédateur, mais aussi face à la montée de tous les périls racistes et xénophobes, il y a urgence à s’organiser, à construire un autre futur, une alternative progressiste, respectueuse des Droits Humains.

Il y a bien aujourd'hui une certaine urgence à faire converger et défricher une voie nouvelle, qui ne soit ni la voie soviétique entachée des graves dérives démocratiques, ni le social libéralisme, ce capitalisme, que « la gauche au pouvoir » et la droite veulent promouvoir à l'image des politiques européennes et mondiales aujourd'hui. 

Peut-être, faut-il revenir sur quelques idées politiques déjà développées par le « Mouvement des Non Alignés[viii] » dans les années 60 et particulièrement des pays issus notamment, de la décolonisation, 

Le capitalisme s'est mondialisé et face à cette organisation tentaculaire, il faut construire un contrepoids progressiste, capable de tirer les enseignements des dérives totalitaires et surtout capable de créer des rapports de force, de tracer des perspectives politiques et démocratiques, qui donnent du sens à l'émancipation, au respect et à la dignité humaine, à la Paix. Des perspectives qui nous amènent à croire qu'une autre politique reste encore possible.

 

 

[i]Le Mur de Berlin : construit en 1961en peine guerre froide, sa destruction aura lieu le 9 novembre 1989 en pleine Perestroïka soviétique. 

[ii]Comment le monde se referme : On comptait une dizaine de murs frontaliers durant la guerre froide. Il en existerait aujourd’hui plus d’une cinquantaine. Autant de cicatrices qui attestent des blessures du monde. Et de ses divisions. http://www.courrierinternational.com/grand-format/cartographie-murs-barrieres-clotures-comment-le-monde-se-referme

[iii]Migrants : ne laissons pas gagner l’indifférence, www.agoravox.fr › Actualités › Citoyenneté

[iv]Wikipédia : Les charniers de Timisoara est une affaire médiatique, abondamment commentée en France, qui a pour cœur la campagne de presse particulièrement exagérée, allant jusqu'à de la désinformation concernant des événements survenus en Roumanie lors de la révolution de 1989.

[v]La guerre de Bosnie a débutée le 6 avril 1992 et s’est achevée par les Accords de Dayton le 14 décembre 1995

Sur la désinformation médiatique, lire « Les vérités Yougoslaves ne sont pas toutes bonnes à dire » Jacques Merlino Albin Michel

[vi]Le droit de savoir Edwi Plenel www.mediapart.fr/journal/culture-idees/180313/le-droit-de-savoir

[vii]Depuis le début des années 1980, les inégalités internationales augmentent, poursuivant une tendance qui s'est amorcée au début du XIXe siècle (cf. Bourguignon et Morisson) et qui est continuellement croissante depuis lors. Concrètement, cela signifie que l'écart entre les pays les plus pauvres et les pays le plus riches continue de s'aggraver.ceriscope.sciences-po.fr/pauvreté/.../inégalités-pauvrete-globalisation

[viii]Le Mouvement des Non Alignés : Fondé en 1961 lors de la conférence de Belgrade dans l’esprit et la continuité de la conférence de Bandung (Bandoung) de1955, le mouvement des non-alignés a regroupé les pays qui ne souhaitaient pas s’inscrire dans la logique d’affrontement Est-Ouest mais au contraire favoriser l’indépendance effective des pays du Sud dans le cadre de la décolonisation. Vingt-cinq pays d’Asie, d’Afrique et du Proche-Orient ont participé à sa création, ainsi que la Yougoslavie. www.monde-diplomatique.fr/index/sujet/movementdesnonalignes


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16 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 27 octobre 2015 18:00

    « il y a urgence à s’organiser, à construire un autre futur, une alternative progressiste, respectueuse des Droits Humains. »



    ’tain, moi, je tombe de mon haut... 

    Je croyais que c’était en route depuis au moins cent cinquante piges, votre bisounourserie...


    • jacques casamarta 27 octobre 2015 22:19

      @César Castique
      Décidément vous avez de la constance... Toujours présent mais pas très constructif


    • César Castique César Castique 27 octobre 2015 22:43

      @jacques casamarta

      « Décidément vous avez de la constance... »



      Je suis, c’est vrai, un observateur attentif et sourcilleux, de l’évolution de l’émancipation du genre humain.


      « Toujours présent mais pas très constructif. »


      En tant que spectateur, même passionné, je n’ai pas à me mêler de la marche des choses et des idées.

    • jacques casamarta 28 octobre 2015 08:48

      @César Castique
      Pourtant nous devons être acteurs si l’on veut changer un tant soit peu les choses... publiques


    • César Castique César Castique 28 octobre 2015 10:00

      @jacques casamarta

      « ... si l’on veut changer un tant soit peu les choses... »


      Pour changer les choses, il faudrait changer les hommes, et il n’y a pas, dans l’histoire, de plus grands massacreurs que ceux qui se sont fixés un tel objectif... Qu’ils n’ont pas atteint malgré les millions de morts.

      Alors, je me méfie.

    • ddacoudre ddacoudre 27 octobre 2015 22:09

      bonjour casamarta

      effectivement ce lendemain de 1989 je demandais à un responsable politique ce que nous allions faire pour combler le vide qui se créait, c’est hollande qui en est l’illustration, celle d’un échec, l’échec d’un parti qui va mourir pour ne pas avoir su proposer une autre alternative a l’effondrement d’un idéal que celle de comptabiliser l’existence
      http://ddacoudre.over-blog.com/2015/10/le-capitalisme-un-mauvais-paradigme.html
      http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html
      http://ddacoudre.over-blog.com/55c7d999-e91f.html
      cordialement.


      • jacques casamarta 28 octobre 2015 08:46

        @ddacoudre
        Merci pour vos articles qui apportent au débat. Je ne connaissais pas votre blog, et je le trouve très intéressant dans l’analyse qu’il fait du capitalisme. Aujourd’hui nous vivons dans un monde unipolaire et les rapports de force ne sont malheureusement pas près d’être modifié. Mais le débat contribue à le modifier. 


      • Stéphane Leroy 28 octobre 2015 09:43

        En tout points en accord sur cette article. Les plus grands murs restent encore au fond de l’esprit, le mur qui consiste à croire qu’aucune alternative n’est possible , ce mur construit avec tant de précision par ceux qui nous dominent et qui fait que l’esclave ne peut s’imaginer en dehors du cadre dans lequel ça condition la vue naitre, mais une chose reste invariable dans l’histoire , l’esclave à toujours vaincu le maitre. Bravo pour cette note d’espoir.


        • jacques casamarta 30 octobre 2015 15:42

          @Stéphane Leroy
          Tout à fait d’accord, les plus grands murs aujourd’hui restent encore au fond de l’esprit, les murs dans les têtes, les murs qui consistent à croire que c’est inéluctable, qu’aucune alternative ne peut émerger. Pour changer cela, le chantier est vaste, mais il passe par le débat, l’engagement citoyen et l’action.


        • BA 29 octobre 2015 09:58

          Jeudi 29 octobre 2015 :

          L’Allemagne va renvoyer des dizaines de milliers de demandeurs d’asile.

          Trois jours après avoir péniblement mis sur pied un plan d’urgence pour mieux coopérer face à l’afflux de réfugiés, les pays européens piétinent leurs engagements et se déchirent à nouveau. Mercredi 28 octobre, le gouvernement autrichien a annoncé son intention de construire une clôture à sa frontière slovène d’où sont arrivés ces dernières semaines plusieurs dizaines de milliers de migrants.

          «  Nous voulons pouvoir contrôler les gens et, pour cela, certaines mesures se sécurité sont nécessaires  », a déclaré le chancelier social démocrate autrichien Werner Faymann à l’issue du Conseil des ministres. C’est après la Hongrie nationaliste de Viktor Orban le deuxième pays de la zone Schengen à ériger une barrière physique à ses frontières. Le risque de réactions en chaîne s’accroît. Le Premier ministre slovène Milo Cerar a rappelé que son pays «  avait déjà préparé un scénario similaire depuis un bon moment  » et que le gouvernement était «  prêt à édifier une barrière  » à sa frontière avec la Croatie dès qu’il le jugerait nécessaire.

          Les dirigeants allemands, jusqu’ici en bons termes avec l’Autriche, ont durci le ton, mercredi. Le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière,a accusé les autorités autrichiennes de conduire de nuit des groupes de réfugiés à la frontière allemande, laissant entendre qu’il s’agissait de les aider à passer sans être repérés. Avec l’entrée en vigueur le week-end dernier de mesures visant à déconstruire l’image d’Eldorado de l’Allemagne, le gouvernement sous pression d’Angela Merkel semble décidé à reprendre l’offensive. En ajoutant l’Albanie, le Kosovo et le Monténégro à la liste des «  pays d’origine sûrs  » dont les ressortissants n’ont pas besoin de protection juridique, Berlin espère pouvoir renvoyer dans leur pays, après examen de leur dossier, des dizaines de milliers de demandeurs d’asile en provenance des Balkans.

          «  Dans les semaines à venir le nombre des rapatriements, des retours volontaires et des expulsions va considérablement augmenter  », a dit, mercredi, le ministre de l’Intérieur allemand. Entre janvier et septembre, les Albanais et les Kosovars ont représenté près de 100.000 demandes d’asile sur les 577.000 enregistrées.

          De son côté, le ministre des Finances Wolfgang Schäuble a demandé aux Afghans de rester chez eux. «   L’Allemagne et ses alliés ont maintenu leurs troupes en Afghanistan plus longtemps que prévu pour protéger les civils, qui ne doivent plus quitter leur pays  ». «   Et s’ils viennent nous devons les renvoyer  », a t-il ajouté.

          http://www.lesechos.fr/monde/europe/021438555263-lallemagne-va-renvoyer-des-dizaines-de-milliers-de-demandeurs-dasile-1170136.php


          • jacques casamarta 29 octobre 2015 13:48

            @BA
            D’accord avec vous, une bonne analyse qui montre l’impasse dans laquelle se trouvent aujourd’hui les politiques et les sociétés, les hommes et les femmes qu’on opposent les uns, les unes aux autres... Il y a une sorte d’urgence à réagir en toute humanité.


          • ZenZoe ZenZoe 29 octobre 2015 09:58

            Le mur de Berlin et les murs anti-migrants ne sont pas du tout la même chose et n’ont pas le même objectif.
            L’Allemagne de l’Est entendait imposer une manière de vivre à un peuple qui, de manière assez large, n’en voulait pas. Le mur était donc là pour empêcher les gens de sortir. Ce sont des murs de prison. Il en existe encore de ces murs-là, entre les deux Corées par exemple.
            Les murs anti-migrants sont là eux pour empêcher les gens de rentrer dans un pays qui n’est pas le leur mais dont la richesse supposée ou réelle les attire. Il s’agit là tout bêtement de se battre pour un territoire.
            Le monde n’est ni plus ni moins qu’une jungle, où chacun (et c’est normal) cherche sa place au soleil, où celui qui n’utilise pas les armes à sa disposition pour défendre sa place se fait piétiner par ses adversaires. C’est la loi de la nature, et la nature reprend toujours ses droits.
            La seule arme dont disposent les peuples les plus démunis est leur nombre. Et ils s’en servent. Pourquoi les occupants légitimes n’auraient-ils pas le droit de défendre leur territoire ?
            Ceci dit, la construction d’un mur est effectivement triste et choquante, qu’ils s’agisse d’ailleurs de murs en béton ou de murs « administratifs » et légaux. C’est le constat d’échec d’une mondialisation mal maîtrisée, de règles bafouées, d’un capitalisme en pleine dérive qui va nous mener tout droit au désastre.


            • jacques casamarta 29 octobre 2015 13:43

              @ZenZoe
              Il reste évident que le mur de Berlin et la multitude qui se construisent aujourd’hui n’ont pas le même objectif... Mais la question qui mérite attention, c’est pourquoi autant de murs aujourd’hui. Pourquoi tous ces reculs, Cette haine de l’autre. 


            • Benielli Alain 1er novembre 2015 16:03

              la constante dans la prise de parole « anti austérité » « anti libérale » c’est en général, , une analyse de la stratégie du capital et de ses conséquences ,se terminant par un lapidaire :« il faut construire »

              la répétition en boucle des ravages du capital ne fera pas se lever la conscience politique.

              pour construire il faut des plans, , des matériaux, des techniciens compétents pour la mise en œuvre, des outils.

              ceux qui s’y tiennent abandonnent de facto la lutte de classe, la bataille des idées et laissent le champ libre à l’idéologie du capital.

               les termes de « gauche », vrais gauche« , gauche radicale », brouillent la stratégie anti capitaliste.

              aujourd’hui ,comme hier, seul s’affrontent révolutionnaires et tenants du système, toute tentative de le déplacer sur un autre terrain conduit, conduira à l’impasse social libérale

              il manque aux révolutionnaires l’outil qui forge l’analyse ,la stratégie, forme les militants.

              l’outil qui donne la profondeur de vision nécessaire à l’émergence d’une autre forme d’organisation, en remplacement du schéma capitaliste.

              c’est le mot d’ordre privilégié qui doit accompagner en la précédant la résistance au capital

              en matière d’analyse, le marxisme reste un point fixe incontournable

              pour forger l’outil, les références historiques demeurent notamment dans certains textes de Lénine ,que d’aucun balaie à tord d’un revers méprisant 

               


              • jacques casamarta 2 novembre 2015 17:36

                @Benielli Alain
                ...Pour construire il faut des plans, des matériaux, des techniciens compétents pour la mise en œuvre, des outils.... 

                Et je rajouterai des perspectives d’émancipation, révolutionnaires .
                Je suis d’accord avec cela mais Il ne suffit de le répéter, il faut montrer, créer de la perspective et des rapports de forces. Organiser et être sur le terrain.
                Et c’est là le plus difficile, surtout si chacun pense qu’il a forcement raison.
                Pour la révolution il faut des gens qui s’engagent sur des politiques en ruptures et qui ont de la constance, qui persistent à convaincre sans rejeter les autres. Qui sont patients. C’est un travail de longue haleine comme ont dit. Il ne se construit pas en quelques jours ou semaines. C’est un vrai travail de révolutionnaire. 
                Le monde est plein de division et le capitalisme n’est fort que de notre incapacité à nous regrouper, à réfléchir et agir ensemble. Tout le reste, n’est que de l’incantation pour moi.
                Seul dans son coin on ne construit pas grand chose. Le capital s’en satisfait bien. Notre travail est d’essayer de se tromper le moins possible... Sankara avait bien raison et Il n’y a pas de recettes toutes faites. 
                Personnellement je suis preneur de toute idée POUR AVANCER PLUS VITE. Et de gens qui s’engagent.
                ...Mais il manque aux révolutionnaires l’outil qui forge l’analyse ,la stratégie et forme les militants.... Le travail théorique ...
                D’autant que ceux qui avaient prétendus le faire ont disparus... Le mouvement révolutionnaire n’a pas été assez vigilant... on en mesure aujourd’hui tous les dangers


              • Benielli Alain 1er novembre 2015 16:07

                erreur, le paragraphe 4 se place après "la répétition..... 

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