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Accueil du site > Actualités > International > Au Maroc, quand Keynes et les touristes amènent la croissance

Au Maroc, quand Keynes et les touristes amènent la croissance

Tirée dans un premier temps par le logement social, puis le tourisme, enfin la construction d’infrastructure, l’économie marocaine a besoin de renouveller encore une fois son modèle de croissance, cette fois vers l’industrie.

Ces résultats ont été atteints grâce à des locomotives de croissance fortement aidées par l’Etat qui se sont succédés sans rupture depuis l’an 2000.

En premier lieu, la stratégie de lutte contre les bidonvilles entre législation, incitations fiscales et mise sur le marché de terrains étatiques à un prix réduit, a permis la croissance par le logement social et donc l’immobilier, allant même jusqu’à faire créer des géants boursiers (pour le Maroc) dans ce domaine. Dorénavant, les entreprises qui se sont développés dans le logement social se sont diversifiés vers le segment moyen et le logement de luxe pour expatriés et bourgeois.Cette croissance continue sonc à être forte mais ne peut plus dorénavant être un levier unique de la croissance. C’est pour cela que dans le domaine de la construction, les grands travaux étatiques (autoroutes, ports de Tanger, stades, et en général une forte augmentation de l’investissement de l’Etat) ont permis de continuer la croissance du domaine des BTP, qui reste un levier principal de la croissance au Maroc.

Puis, la croissance du tourisme, du fait aussi d’incitations fiscales, mais aussi d’une politique de captage de la demande plus pertinente a permis d’offrir au pays un deuxième vecteur de croissance. Le nombre de touristes a augmenté de façon continue depuis 2002, même pendant la crise du tourisme de 2008-2009. Cette politique de meilleure commercialisation a aussi été accompagnée d’une politique d’augmentation de l’offre. Cette augmentation de l’offre devrait s’accélérer avec la mise en route progressive de six stations balnéaires de taille importante au cours des cinq prochaines années. Les problèmes de gestion de ces stations balnéaires, tels qu’ils ont été médiatisés par les médias français sont rééls mais solvables. Un plus grand investissement de l’Etat dans ces domaines de l’ »intendance » de cves stations devraient permettre aux touristes d’y venir et à l’offre « Maroc » de rester d’une qualité qui permet aux recettes touristiques de suivre.

Enfin, la politique de « grands travaux », qui s’est accéléré depuis 2006 du fait de l’amélioration des recettes fiscales a permis aux secteurs de la construction de continuer leur développement. Au-delà de l’investissement à long terme en terme de connectivité nationale et internationale des autoroutes et ports, de l’impact social des routes rurales et des centres hospitaliers universitaires de province, de l’amélioration de la qualité de vie dans les villes du fait des tramways etc…, ces travaux permettent de maintenir une forte demande et équilibre haut dans le modèle économique keynesien.

Le vecteur de croissance d’avenir reste toutefois d’une tout autre nature. Il s’agit du développement de l’industrie. L’Etat est conscient de la nécessité du développement de l’industrie. De nombreuses (plus d’une vingtaine) de zones industrielles sont amménagées partout dans le pays. Ce sont pour la plupart des zones spécialisées dans des secteurs précis, identifiés comme des secteurs où le pays peut être compétitif. Ces zones concernent à la fois l’agroindustrie et la pêche, secteurs traditionnels mais aussi de nouveaux secteurs, notamment l’automobile, l’électronique entre autres. A mon avis, l’offre présentée par le pays présente des insuffisances pour que l’industrie devienne un véritable levier de croissance. Si la politique de formation est en train de s’adapter à la nouvelle donne, si les financements devraient être suffisants, de même que l’offre en terrain amménagé, il me semble que l’offre ne fait pas assez confiance au marché. En identifiant des secteurs précis, l’offre se limite à ces secteurs et ne donne pas vraiment la possibilité à d’autres secteurs de se développer tel que le marché le souhaite. Des zones laissant le marché décider des secteurs où investir devraient être plus nombreuses, des zones industrielles où la spéculation improductive serait prohibée, financées par des collectivités locales disposant toutes d’importants surplus. Par ailleurs, le secteur industriel devrait disposer pour les secteurs naissants d’une offre d’amorçage de ces secteurs par des subventions permettant au marché de prendre la relève une fois la taille critique d’un secteur industriel indépendant de l’Etat atteinte. Des subventions d’investissement seraient à cet égard opportunes. L’offre fiscale devrait aussi s’adapter à un monde globalisé où tout le monde cherche à capter de la valeur ajoutée industrielle. Enfin, le stratégie industrielle devrait aussi se développer dans les petites villes liées au réseau ferroviaire avec une stratégie de fret vers les grands centres de consommation et d’exportation, permettant ainsi aux populations des petites villes de disposer d’un secteur de travail supplémentaire.

Les vecteurs de croissance présents (BTP et tourisme) permettent pour l’instant au pays de vivre une période de croissance sans précédent depuis les années 70, toutefois, le relais industriel à cette croissance permettra non seulement au BTP de reprendre sa croissance (de par la hausse des revenus des travailleurs ou chomeurs peu qualifiés et la hausse des recettes de l’Etat) mais permettra aussi de résoudre les problèmes naissants de balance des paiements par l’augmentation des biens produits.


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17 réactions à cet article    


  • Germain de Colandon Germain de Colandon 7 octobre 2010 11:03

    Que le Maroc garde son âme !
     
    Qu’il ne fasse pas les mêmes erreurs que nous, Occidentaux, depuis un siècle et demi, surtout pendant les « trente glorieuses » !

    Qu’il privilégie les valeurs morales, intellectuelles !
     
    Qu’il vante, qu’il apprécie son patrimoine, son environnement exceptionnel, son peuple ! 

    Qu’il ne devienne pas une nouvelle marionnette de la mondialisation et ses affairistes vulgaires, véreux !

    Qu’il donne une leçon de savoir-vivre à l’Occident !

    GdC


    • edzez edzez 7 octobre 2010 15:08

      je te pluss et je te remercie !


    • jako jako 7 octobre 2010 11:21

      Bonjour, et sur le plan de la démocratie ?


      • edzez edzez 7 octobre 2010 15:09

        et la france , exemple de democratie , tu plaisante ?


      • jako jako 7 octobre 2010 15:35

        Edsez, c’est vrai que l’on en prend le chemin aussi :(


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 octobre 2010 11:25

        Bonjour,

        « a permis la croissance par le logement social et donc l’immobilier, allant même jusqu’à faire créer des géants boursiers » La spéculation ds banksters, le logement sans style en béton pur, l’immobilier qui défigure les villes avec trois étages de plus partout...«  ont permis de continuer la croissance du domaine des BTP, » BTP, croissance du béton pur et bitume et 4X4 à gogo, l’avenir du citoyen marocain...« Enfin, la politique de « grands travaux  » » génial, tous ces budgets qui vont être avalés pour lier ces grandes métropoles entre elles par des tgvs reliant Paris à Casablanca en dix heures, juste ce qu’il faut aux touristes qui ont acheté les plus belles riads et qui pourront y passer des week ends de cinq jours....génial !

        100 % béton, 100 % touristique, génial ! Le rêve quoi.

        C’est Bouyguess Bolloréss Arevass et Vinciss qui vont être contents de la nouvelle !


        • Ben Slimane Mohamed Réda bensred 7 octobre 2010 12:07

          Bonjour,
          les problèmes liés au tourisme (prostitution, perte des valeurs morales etc...) sont bien rééls, et nécessitent une véritable politique volontariste de l’Etat pour les résoudre, et ce, sur le long terme, incluant la répression.
          Quant à la perte d’âme due au BTP et logement social, la population cible sont notamment les habitants des bidonvilles (lire les « Etoiles de Sidi Moumen » de Mahi Binebine pour se faire une idée), il faudrait aussi, à mon avis éviter les ghettos « riches-pauvres » et persévérer, malgré les risque,s dans la grande diversité sociale des zones urbaines, qui a toujours fait le véritable charme du Maroc pour les Marocains. Par ailleurs, la création de nouvelles zones d’habitat traditionnel serait aussi intéressante, donc, merci pour les critiques, c’est toujours intéressant d’entendre de nouvelles voi(es)x. 


          • edzez edzez 7 octobre 2010 15:14

            La france a juste pris au mauvaise direction, avec l’argent qu’elle genere rien avec les milles premieres entreprises de FRANCE , on peut facilement creer de l’emploi.

            Mais le systeme capitaliste de la france , est un frein à la croissance economique , et ça c’est evident .

            Le Maroc risque de prendre le meme chemin ( bientot delocalisation, pas de protectionisme economique , privatisation ...)


            • edzez edzez 7 octobre 2010 15:14

              ... pris une mauvaise ...


            • Martin D 7 octobre 2010 15:55

              le Maroc serait magnifique si seulement il s’occupait définitivement du pb de la corruption !


              • edzez edzez 7 octobre 2010 16:08

                oui et la prostitution , les enfants sans abri


              • nataraja 7 octobre 2010 16:09

                reseau de corruption qui permet au cannabis d etre la premiere source de revenu du pays et premier levier de croissance , ca l article n en parle pas


                • sisyphe sisyphe 7 octobre 2010 19:19

                  Si la politique de formation est en train de s’adapter à la nouvelle donne, si les financements devraient être suffisants, de même que l’offre en terrain amménagé, il me semble que l’offre ne fait pas assez confiance au marché. En identifiant des secteurs précis, l’offre se limite à ces secteurs et ne donne pas vraiment la possibilité à d’autres secteurs de se développer tel que le marché le souhaite


                  Allah protège l’économie marocaine des « souhaits du marché », et que l’Etat continue à piloter les secteurs de la croissance, avec succès, comme on le voit depuis 2000, pour empêcher le Maroc d’être, comme les pays soumis aux lois du marché, la proie des banksters, financiers et leur mafia.... 

                  • easy easy 7 octobre 2010 19:22

                    Ce que l’on perçoit du Maroc, d’ici ou quand on y va un peu seulement, c’est essentiellement ce qu’il montre dans les medias, à savoir sa solution pour les Européens retraités friqués, frileux et sans doute quelque peu nostalgiques de l’époque où il était permis de dominer une autre race.

                    La réalité du Maroc est certainement différente, plus diversifiée et nuancée.

                    Le Maroc n’est probablement pas que Marrakech et ses riads transformés en palaces pour nos retraités friqués.
                    Mais comme c’est l’image dominante que perçoit l’étranger (celui de qui on espère des investissements plus diversifiés et productifs de valeur ajoutée) il ressort nettement comme étant une place où l’on est invité à se la couler douce sans rien faire, avec dix serviteurs à ses pieds. 



                    Keynes ou pas, autres efforts plus productifs par ailleurs ou pas, il ne peut résulter de cette vente à bas prix de soi, de cette prostitution de ses charmes, que de la décadence.

                    Le bas prix que j’évoque ici, ce n’est pas le bas prix en termes d’argent car les riads valent aujourd’hui des prix parisiens. Je parle de vil prix moral, de bas prix énergétique (énergie humaine, efforts, prises de risques)

                    Tous les pays qui veulent attirer des investisseurs, à cause du Maroc et de quelques autres faux paradis de ce genre, sont tenus de proposer une dose de farniente, de jouissance facile. Mais la tendance naturelle allant à la paresse, tous se dirigent vers une impasse s’ils ne limitent pas cet effet. 

                    La croissance résulte d’un travail, d’une lutte intime contre la paresse et la facilité.







                    • FYI FYI 8 octobre 2010 00:44

                      Lorqu’on lit l’auteur, on a l’impression que c’est du copier-coller de la pensée occidentale, je veux dire celle qui est en fin de course.
                      Le Maroc est entrain de perdre son âme, au profit de bourgeois « prédateurs et sans scrupules », pour non seulement attirer et séduire les marocains dans la consommation tout azimute et de pratiquer la concurrence déloyable avec les pays de l’Europe/US/Canada.

                      Vous parlez de Keynes, mais il est un monétariste, il n’a jamais promût les investissements productifs structurels et structurant. Je veux dire ce n’est que pure marketing car on constate les effets du tout spéculation.

                      Le Maroc fût un pays où tout le monde avait un toit et de grand habitat car familles nombreuses (pas besoin de crédit sur 32 ans), où personne ne devait payer des factures ou vivre dans des bidonvilles à la périphérie des grands centre de futures bourgeois voulus par le gouvernment, personne ne mourrait de faim (tout le monde participait aux jardins/oasis fertiles, par contre il y avait certe pénurie de bien comme la voiture ou la télé, mais je veux dire, vaut-il la peine de vendre son être pour avoir un crédit à la consommation et travailler comme des esclaves dans des centres d’appel ???

                      Le tourisme a non seulement exacerbé le coût de la vie dans ce pays, il suffit de constater le prix des biens de consommation, des loyers (plus de 80% du salaire !!!), un loyer mais dans ce pays qui était encore musulman il n’y a jamais eu besoin de payer un loyer ....... mais aussi exiter le vice en chaque marocain.

                      La prostitution a toujours existé mais aujourd’hui c’est devenu un « marché » très lucratif où la prostitué gagne plus d’argent que tous autres honnêtes salariés dans ce pays y compris des cadres.

                      Les musulmans sont censés ne pas être de matérialistes et de ce fait la seule arme contre les idées du NWO, on constate que soit c’est faux ou les marocains se sont occidentalisés à outrance depuis les année 70.

                      Je terminerais pas dire que la légendaire hospitalité des marocains vont avoir de plus en plus de mal à masquer le vol sans état d’âmes de toutes personnes expatriés, touristes et j’en passe. Et c’est bien triste, il suffit de prendre l’exemple des taxis de nuit à Marrakech, du racket intégral remonté d’ailleur par les services du ministères du tourismes français et belge aux marocains à maintes reprises etc...




                      • sisyphe sisyphe 8 octobre 2010 12:10


                        Le Maroc fût un pays où tout le monde avait un toit et de grand habitat car familles nombreuses (pas besoin de crédit sur 32 ans), où personne ne devait payer des factures ou vivre dans des bidonvilles à la périphérie des grands centre 


                        Vous rêvez, je crois.... 
                        Les bidonvilles existent depuis une éternité au Maroc ; résultat de dizaine d’années de stagnation, de chômage énorme, d’illettrisme....
                        Alors, oui, la croissance, le tourisme ont engendré une hausse du coût de la vie ; mais essentiellement dans les grands centres touristiques (Marrakech, en premier), mais ils ont également permis nombre de créations d’emplois, et une meilleure croissance, profitable à tous les marocains. 

                        Le cliché des riads achetés par les occidentaux friqués existe, certes, mais c’est un épiphénomène, et qui fait tourner le commerce. 

                        Il faut sortir un peu des grands villes touristiques, et considérer, par exemple, une ville comme Tanger, où la construction du plus grand port d’Afrique, de même que des zones industrielles, provoquent un boom économique sans précédent. Bien sûr, en résultent une hausse du coût de la vie, des loyers, liées à une expansion urbaine et démographique, loin des développements des infrastructures seulement touristiques. 

                        Et pourquoi renoncer à la manne touristique, qui contribue à la relance de la croissance ? 
                        Est-ce qu’on demande à la Côte d’Azur, par exemple, de se reconvertir en zone industrielle ? 
                        La France ne profite-t-elle pas elle même des millions de touristes qui viennent la visiter chaque année ? 

                        Le Maroc est un pays magnifique ; les Marocains sont un peuple accueillant et ouvert ; l’essentiel est de leur préserver leur âme, en évitant une bétonisation des sites touristiques ; mais, sinon, on ne voit pas pourquoi on les empêcherait d’accéder progressivement, eux aussi, à certains avantages de la modernité, tant que leur croissance le leur permet. 

                        Qu’est ce que c’est que cette histoire « d’exciter le vice » ? 
                        Finalement, c’est vous qui tenez un discours très occidental, qui n’a rien à voir avec la réalité des Marocains eux-mêmes... 
                        Le problème qui continue de se poser au Maroc, est un fort taux de chômage, des revenus faibles, un manque d’équipement sanitaires, sociaux, dans l’ensemble du territoire (à part les grands villes), un manque de scolarisation, un illettrisme pouvant induire de la prostitution. 
                        Si le tourisme, plus les investissements structurels de l’Etat marocain peuvent arriver à pallier ces carences, pourquoi le Maroc n’en profiterait-il pas ? 

                        Le seul danger est, comme dit plus haut, que les « marchés » s’emparent des secteurs en croissance, et n’imposent la loi des spéculateurs et autres mafieux de la finance ; l’état marocain doit garder la mainmise sur les outils de la croissance, et ne rien livrer au privé, ou alors, entièrement sous contrôle. 
                        M6 a déjà bien agi dans ce sens ; il reste encore beaucoup à faire ; reste à espérer que les promoteurs et financiers privés de toutes sortes soient contrôlés, et ne puissent mettre la main sur les fruits de cette croissance. 
                         

                      • FYI FYI 8 octobre 2010 20:06

                        « Vous rêvez, je crois....  »
                        ==> Tiens un connaisseur !

                        « Les bidonvilles existent depuis une éternité au Maroc ; résultat de dizaine d’années de stagnation, de chômage énorme, d’illettrisme.... »
                        ==> votre discours est empreint de vocabulaires des maux de la soit-disante économie moderne, c’est-à-dire à partir des années 80-90. Avant les années 70 tous les pays dit du tiers monde avaient un toit (pas besoin de bouygue ou d’HLM) et manger à leur faim (culture vivrière). Il leur manquait l’électricité. Cependant ils l’ont mais à quel prix ?
                        Les bidonvilles sauvages existent surtout depuis leur politique de concentration des grandes villes, avant les gens vivaient dans des villes ou villages à taille humaine, les échanges étaient locales, pas besoin de compte en banque ou d’un salaire régulier.

                        « Le cliché des riads achetés par les occidentaux friqués existe, certes, mais c’est un épiphénomène, et qui fait tourner le commerce. »
                        ==> A qui appartenait ces Ryads ? A des locaux sans fortune. C’était le fruit de l’entraide des locaux. Désormais les prix du marché (j’en rigole encore du terme surtout dans ce pays) c’est calqué sur les prix des Ryads achetés par la racailles friquées étrangères, résultat les loyers ont explosé, à Marrakech déjà, mais à Casa en particulier, suivi de Rabat qui rattrappe tout le monde suivie de Tanger qui a tjrs était chère et ce à cause du blanchiement de la drogue dans l’immobilier.

                        « Et pourquoi renoncer à la manne touristique, qui contribue à la relance de la croissance ?
                        Est-ce qu’on demande à la Côte d’Azur, par exemple, de se reconvertir en zone industrielle ?
                        La France ne profite-t-elle pas elle même des millions de touristes qui viennent la visiter chaque année ? »
                        ==> Avant par exemple Marseilles était très accessible pour tout le monde y compris les logements en plein centre ville, maintenant c’est devenu comme Nice ou Aix, invivable pour la classe moyenne, celle qui se lève tôt et créé la richesse. Et pourtant avant cet explosion des prix, au niveau infrastructure il n’y a rien de plus. Même un parisien cadre qui pour prendre un emploi dans ces régions acceptaient une diminution de leur salaire jusqu’à 30% car il y gagnait au change, maintenant c’est un impossible même avec une rémunération parisienne.
                        La France profite certe de la manne touristique mais ne représente pas l’essentiel de son PIB, bien au contraire. La France a une création de richesse diversifiée ce qui n’est pas le cas du Maroc qui compte bcp sur les devices des étrangers.

                        « Le Maroc est un pays magnifique ; les Marocains sont un peuple accueillant et ouvert »
                        ==> Ce qui ne les empêchent pas de racketter tous les étrangers, à la différence ils le font avec le sourire. Je veux dire y en a marre de cette inflation qu’ils nous imposent de faite, les touristes ont autres choses à faire que de négocier tout à tout bout de champ.
                        Ce problème n’existe pas en Asie, et la vie est correcte et abordable.


                        « Qu’est ce que c’est que cette histoire »d’exciter le vice«  ? »
                        ==> Ouai tous les marocains veulent de l’argent vite et facile, d’où l’explosion des rackettes, de la prostitutions, de l’arnaques, ils prennent leurs dimes à tous les étages etc ...


                        « un manque de scolarisation, un illettrisme pouvant induire de la prostitution. »
                        ==> Vous seriez surpris du nombre de collégiennes, lycéennes, universitaires, fonctionnaires, mères de famille, épouses, copines tous lettrés etc qui se prostituent, votre naïveté est si palpable.

                        « Si le tourisme, plus les investissements structurels de l’Etat marocain peuvent arriver à pallier ces carences, pourquoi le Maroc n’en profiterait-il pas ? »
                        ==> Le Maroc copie le modèle Occidental c’est une énorme erreur, ils doivent plus s’orienter sur le modèle asiatique (pays émergents au coût de la vie très abordable pour tout le monde) ou leur propre modèle. Le modèle occidental est en fin de vie.


                        « Le seul danger est, comme dit plus haut, que les »marchés« s’emparent des secteurs en croissance, et n’imposent la loi des spéculateurs et autres mafieux de la finance ; l’état marocain doit garder la mainmise sur les outils de la croissance, et ne rien livrer au privé, ou alors, entièrement sous contrôle.
                        M6 a déjà bien agi dans ce sens ; il reste encore beaucoup à faire ; reste à espérer que les promoteurs et financiers privés de toutes sortes soient contrôlés, et ne puissent mettre la main sur les fruits de cette croissance. »
                        ==> Toutes les infrastructures sont gérées par des compagnies françaises internationales, l’eau, l’électricité, les transport en commun etc..., c’est du vol.

                        Pour terminer, je vous suggère de mieux maîtriser vos sujets au lieu de donner des leçons à tout bout de champ, çà risque de vous jouer des tours. Le bobo plein de bonne intention çà a fait son temps.

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