Ce chaos libyen qui disqualifie le droit d’ingérence
Il y a trois ans, avec le soutien de la grande majorité de l’opinion publique, plusieurs pays étaient intervenus dans la guerre civile libyenne. Les récents évènements démontrent plus que jamais que l’ingérence, fût-elle drapée d’humanisme, est sans doute une erreur.
Devant le fiasco complet des suites de l’intervention de 2011, cela amène forcément à se demander si toute ingérence n’est pas par nature à proscrire. En effet, il faut rappeler ici qu’il s’agit sans doute de l’intervention qui s’est faite dans les meilleures conditions, puisqu’elle consistait à venir en appui à une opposition organisée qui voulait renverser un dictateur (et dont l’échec aurait provoqué des représailles), que l’ONU avait appuyé l’intervention (au contraire de l’Irak) de même que la ligue arabe. C’est ainsi que Dominique de Villepin, Nicolas Dupont-Aignan ou Hubert Védrine avaient soutenu (sous conditions, pas totalement respectées) l’intervention. Le fait que des personnes attachées à la souveraineté nationale le fassent semblait être un bon présage.
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