Comme un air de déjà vu...
Après une fin encore récente d'un long affrontement entre deux puissances, des tensions se font à nouveau ressentir. Alors, un nouvel affrontement, à distance ou direct, serait-il possible ?
1989, chute du mur de Berlin. Fait marquant de la fin de cette terrible guerre froide opposant les Etats-Unis et l'URSS. Après une guerre mondiale, ces deux puissances connues comme superpuissances, s'affrontent à distance, sur des territoires étrangers aux leurs, sans avoir à faire à l'un ou l'autre directement. La propagande et l'espionnage était deux principaux usages pour maîtriser le camp adverse. La propagande était utilisée pour faire penser que l'autre camp a tort, et l'espionnage pour savoir où en était l'autre camp et pour toujours essayer d'être un cran au dessus, technologiquement et stratégiquement parlant.
Maintenant, passons au présent, après les déclarations d'Edward Snowden, ancien agent des services secrets américains, la NSA, sur l'espionnage américain, la Russie lui accorde l'asile politique. La guerre froide revient de suite dans les pensées. La Russie cherche peut-être un climat de tension, en lui donnant l'asile connaissant les relations passées entre ces deux pays. Un grand point de la guerre froide devient la cause de noueaux affrontements entre ces deux grands pays développés.
De plus, je vous parlais de propagande précédemment, après 3 ans de considérables efforts de la part de Barack Obama et Dmitri Medvedev pour rapprocher ces deux pays en terme d'économie, de marché (entrée de la Russie dans l'OMC) et d'échanges commerciaux, Vladimir Poutine, étant de retour au pouvoir, et prônant tout particulièrement l'antiaméricanisme, bloque toutes négociations et tout rapprochements possible entre ces deux puissances. Justement, l'antiaméricanisme de M. Poutine peut à nouveau nous rappeler un sentiment de guerre froide. Il veut prouver aux citoyens russes, que les dictatures sont représentées par les Etats-Unis, et que c'est un pays qu'il ne faut pas considérer en terme d'économie. Tout cela pour essayer de faire oublier que c'est lui qui protège les dictateurs et les aide à garder leur place, comme le cas de la Syrie et l'aide donnée à Bachar-el-Assad, cas que M. Obama fait tout son possible pour régler...
Maintenant après ce petit problème d'espionnage, le discours pour Obama est rompu. Pourtant motivé à changer la situation, Poutine a fait un nouvel écart, et cette fois-ci c'était la fois de trop pour Washington. Nous pouvons penser que l'administration Obama est assez intelligente pour ne pas se lancer dans une nouvelle bataille sans réel intérêt, mais la population américaine pourrait en décider autrement...
Et la Russie, a-t-elle eu raison de donner l'asile politique à un citoyen américain recherché par les services américains ? Après avoir renoué le dialogue avec les américains et après avoir commencé à se joindre à tous les grands pays développés, c'était peut-être un nouveau faux pas de trop, de leur part après avoir défendu corps et âmes la dictature syrienne. Les discussions peuvent être amoindries par cette erreur et les avancées commerciales peuvent être touchées.
La Russie devrait faire machine arrière et arrêter leur rejet des pays développés occidentaux et surtout leur rejet des Etats-Unis pour pouvoir continuer à avancer au moment où on peut apercevoir une possible fin à cette crise économique...
6 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON