A l’époque, au XVIII° siècle, le droit de disposer d’une arme avait importance pour le colon américain venus d’Europe. Les pays européens, comme partout ailleurs (la Chine et le Japon en faisaient autant) interdisaient aux peuples de disposer d’armes. Seules, les factions armées aux ordres des dirigeants de ces pays étaient dotées d’armes. Le but principal était de rendre les éventuelles révoltes populaires faciles à mater par les forces de l’ordre établi. Ce droit au port d’arme était important pour le jeune peuple américain, au point de se classer en seconde place des amendements, juste derrière celui concernant la liberté d’expression.
Posséder une arme devenait alors synonyme et garant de la liberté de l’individu pour le colon américain. Synonyme de protection de la liberté individuelle à l’encontre de la caste dirigeante, pas forcément contre d’éventuels malfrats.
Alors certes, les temps ont changé. Mais l’attitude des castes dirigeantes à l’égard des peuples a-t-elle changé pour autant ?
Au même titre que pour les lois encadrant les libertés individuelles, d’expression, d’information, de gestion financière, qualifiées de lois « anti-terrorisme », que l’on voit s’élaborer depuis le début de l’année, faut-il vraiment tout céder de nos libertés pour gagner une hypothétique amélioration de sécurité ?
Benjamin Francklin avait écrit avec justesse « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’un ni l’autre, et finit par perdre les deux »...
Si nous réfléchissions là-dessus ?