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Développement en Afrique

Il est urgent d’agir afin de revitaliser le lac Tchad. La pseudo-écologie du WWF et l’impérialisme européen en fin de vie nous empêchent d’agir.

Alors que la population européenne ne se développe pas, l’Afrique a vu une croissance de population de 80 à 120 % dans beaucoup de pays africains. Avec le WWF les impérialistes européens empêchent le développement du lac Tchad, en plaçant ce lac comme protégé, afin de ne pas le sauver.

Pourtant l’Afrique équatoriale a de plus en plus d’eau. Le projet Transaqua permettrait une voie navigable au Congo, tout en permettant au lac Tchad d’obtenir un surplus d’eau nécessaire à sa survie. En effet la zone nord de l’Afrique est un gigantesque désert que nous pouvons verdir grâce à des grands travaux mettant en jeu l’Afrique, l’Europe, l’Amérique, la Russie et la Chine, afin d’offrir suffisamment d’énergie pour terminer les travaux le plus tôt possible.

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Le projet Transaqua
http://www.solidariteetprogres.org/local/cache-vignettes/L602xH414/transaquafig2-2-eefd9.jpg

Or Le WWF a mis le lac Tchad dans la liste de Ramsar, qui indique de protéger les zones humides "importantes, en raison des fonctions écologiques et hydrologiques qu’elles remplissent, pour la conservation de la diversité biologique mondiale et la pérennité de la vie humaine. " Cette liste de Ramsar stipule que ces zones doivent être protégées en l’état. En France par contre on protège des zones, pour par exemple, la compagnie d’eau d’Évian.

N’en déplaise à l’Europe, l’Afrique se développe plutôt grâce à la Chine, moins jalouse du taux de natalité de l’Afrique, car elle se développe aussi. Des lignes de chemin de fer voient le jour dans le centre de l’Afrique, afin de relier de vieilles voies de chemin de fer, issues de la colonisation européenne.

Il y a trente ans le projet Transaqua était présenté avec ces mots : "L’investissement à réaliser se mesure non seulement en millions de dollars, mais également en éradication des guerres et de la famine pour des millions de gens, en paix sociale, et en attention internationale. "

Il y a peu, la sénatrice Emma Bonino, intervenant affirmait que "l’indifférence européenne est pire que l’ancien colonialisme qui lui, au moins, créait de l’activité et des emplois".

Dans la rue on me dit "Il n’y a pas d’argent.". Mais l’argent peut se créer. Nous pouvons inverser ces politiques de dénatalité européennes, visant à nous rendre jaloux des africains. Il est possible de recréer nos industries grâce à de véritables banques d’état, pas de simples associations nationales d’investissement.


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6 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 8 février 2013 17:02

    jusqu’a present, c’est plutôt l’Afrique qui a développée le reste du monde....

    voir : L’AFRIQUE CLE DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE MONDIAL


    • France 8 février 2013 21:14

      Plus un pays est pauvre, plus son taux de natalité est élevé. Certains y voient une relation de cause à effet dans le sens « richesse et éducation - -> réduction du taux de natalité ».

      Moi, j’y vois une boucle rétroactive (dans les deux sens) : pauvreté < —> fort taux de natalité ou si vous voulez :
      faible taux de natalité <—> meilleure éducation <—> meilleur niveau de vie.

      C’est pourquoi je ne suis pas jalouse du taux de natalité africain, et que je ne me réjouis pas de savoir que le taux de natalité de France est l’un des plus élevé d’Europe. Je préférerais qu’on s’inspire du modèle allemand.

      Exemple : la baisse du taux de natalité en Chine, décidée politiquement de manière autoritaire a précédé le décollement économique fulgurant de la Chine, et a même permis ce développement.
      l’Afrique ne connaîtra une hausse du niveau de vie de ses habitants que lorsqu’elle aura effectué sa transition démographique, et qu’elle aura stabilisé sa population. Sinon, tout gain de développement sera aussitôt débordé par le nombre croissant de bouches à nourrir.
      Il est plus facile de prendre le problème par une politique de planning familial, beaucoup moins coûteuse et plus efficace qu’une fuite en avant vers un développement économique qui n’arrive jamais à suivre la courbe exponentielle de la population, et qui de toutes façons sera de moins en moins possible, vu l’épuisement des ressources (pétrole, poissons, forêts etc.)

       

      • matthius matthius 27 février 2013 17:44

        Le Soudan pourrait nourrir toute l’Afrique. Il y a encore une belle marge de manoeuvre.


      • Rémi Manso Manso 9 février 2013 00:47

        1 milliard d’habitants aujourd’hui, 2 milliards en 2050 et 3 milliards en 2100 : voilà pour le continent africain dans son ensemble.

        Dans le détail pour 2050, voici quelques « points chauds » :
        Burundi (964 hab/km²), Rwanda (885 hab/km²), Nigeria (469 hab/km²), Ouganda (440 hab/km²), Malawi (421 hab/km²), auquel il faudrait rajouter l’Egypte dont la densité de population, si on la calcule « hors déserts » est DÉJÀ supérieure à mille... 
        Rappel, pour un réel pays (c’est-à-dire autre chose qu’une cité-état), au delà de 300 hab/km², ça devient très très difficile à gérer. 

        Alors il n’y a vraiment pas de quoi s’extasier sur la natalité africaine, au contraire...
        Le plus étonnant dans cette affaire, c’est que sur place, les autorités ont en général bien compris les enjeux : Goodluck Jonathan président du Nigeria, Chantal Compaoré 1ère dame du Burkina Faso, Denise Bucumi Nkurunziza 1ère dame du Burundi pour ne citer que ces trois personnalités qui œuvrent pour le développement de la Planification Familiale
        Il n’y a guère qu’en France que l’on continue (et continuera ?) à glorifier la natalité, contre vents et marées...

        • Avic Avic 9 février 2013 13:52

          L’Afrique ne se développera avec les dirigeants actuels. Attendons encore une génération...

          De la Françafrique à l’Afr’ance


          • Didier Barthès 25 février 2013 13:46

            La protection de la nature est au contraire une priorité pour l’Afrique. Quant à sa croissance démographique, elle constitue la principale menace pour ce continent, pour sa nature comme pour ses habitants. La population a été multipliée par 5 depuis 1950 et elle pourrait encore tripler ou quadrupler d’ici la fin du siècle (alors que toute la partie Nord est un vaste désert). C’est une tendance intenable. L’humanisme et l’avenir de l’Afrique passent par la maîtrise de sa démographie.

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