Effet de manchettes à l’ONU
Le 26 juin 1945, 50 pays signaient à Los Angeles la Charte des Nations Unies. Cette charte est le texte de la nouvelle organisation internationale, censée régler les tensions et les conflits entre les peuples.
L’article 1er de ce document en définit les buts et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir :
1. Maintenir la paix et la sécurité internationales et à cette fin : prendre des mesures collectives efficaces en vue de prévenir et d’écarter les menaces à la paix et de réprimer tout acte d’agression ou autre rupture de la paix, et réaliser, par des moyens pacifiques, conformément aux principes de la justice et du droit international, l’ajustement ou le règlement de différends ou de situations, de caractère international, susceptibles de mener à une rupture de la paix ;
2. Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde ;
3. Réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d’ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire, en développant et en encourageant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinctions de race, de sexe, de langue ou de religion ;
4. Etre un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers ces fins communes.
Il faut ici se poser la question des compétences de l’ONU et de la Banque Mondiale dans ce domaine fiscal qui est du ressort des Etats et non d’une organisation internationale ou de ses filiales.
D’autant que les nouvelles normes adoptées par la BRI (Banque des Règlements Internationaux), qui doivent prévenir toute nouvelle catastrophe, exigent des Instituts de crédit qu’ils renforcent leurs fonds propres. Une nécessité qui conduit, à brève échéance, à l’augmentation inévitable de leurs tarifs à la clientèle afin de dégager davantage de profits et garantir des dividendes à leurs actionnaires.
En supposant que certains parlements soient favorables à une telle taxe, il y a gros à parier que les banques américaines, japonaises, chinoises, britanniques, allemandes, luxembourgeoises, suisses et autres ne jouent pas ce jeu. Les conseillers de Monsieur Sarkozy le savent bien et lui-même en est probablement fort conscient.
S’agirait-il encore d’une annonce électorale ?
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