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Accueil du site > Actualités > International > Équateur, populiste ou populiste ?

Équateur, populiste ou populiste ?

Les résultats doivent être officialisés mardi ou mercredi, mais l’avance de l’ex-ministre de l’économie ne fait plus aucun doute. Rafael Correa a remporté les élections avec plus de 60% des voix. L’Équateur suit le mouvement latino-américain, il passe à gauche, s’alignant avec les plus extrêmes. Correa s’est lui-même proclamé ami proche de Chavez et il l’a répété à plusieurs reprises. Mais il a aussi rappelé que c’était lui qui gouvernerait l’Équateur sans intervention de l’extérieur, voulant éviter toute intervention directe de Chavez dans la campagne.

Son programme ressemble à celui d’Evo Morales en Bolivie, moratoire sur la dette et renégociation des contrats avec les compagnies pétrolières. Correa avait aussi dit qu’il voulait convoquer une assemblée consistante, mais selon certains, un président ne peut pas le faire sans l’accord du Congrès et Correa n’a aucun député proche de lui, il a refusé d’en présenter, arguant qu’il fallait de toute évidence changer le fonctionnement de cette chambre.

La population équatorienne espère enfin avoir trouvé un président qui puisse terminer son mandat et apporter un peu de stabilité à ce petit pays qui a connu huit présidents en dix ans.

Mais la stabilité du pays va aussi dépendre en partie du candidat perdant, Alvaro Noboa, le roi de la banane, l’homme le plus riche d’Équateur. Il a centré sa campagne sur des attaques contre Correa, l’accusant de vouloir transformer le pays en un "nouveau Cuba". Bien qu’il ait remporté le premier tour, juste devant Correa, et que plusieurs sondages l’aient donné gagnant jusqu’à une semaine des élections, la tendance a changé quelques jours avant les élections. Les mêmes sondages ont noté ce changement. Pourtant Noboa n’accepte pour l’instant pas sa défaite, sa troisième aux élections présidentielles, il clame à qui veut bien l’entendre que les résultats ont été truqués, que c’est un scénario préparé à l’avance...

Son auditoire s’est pourtant largement dissout, le peuple veut la stabilité et non la guerre civile, comme il l’avait si bien annoncé au cas où il perdrait.

Le mandat de Correa s’annonce difficile, mais il peut au moins compter avec l’appui de ses voisins ; après l’élection du sandiniste Ortega au Nicaragua, l’Amérique latine continue sa route à gauche.


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25 réactions à cet article    


  • Emmanuel (---.---.87.194) 28 novembre 2006 13:22

    C’est une dépêche AFP ?


    • Patrick (---.---.249.27) 28 novembre 2006 18:34

      « sandiniste Ortega au Nicaragua, l’Amérique latine continue sa route à gauche... » Ortega a viré sa cutille depuis quelques années et parler de gauche en l’y associant me parait très osé, pour ne pas dire mensonger.

      « avec les plus extrêmes. Correa s’est lui-même proclamé ami proche de Chavez et il l’a répété à plusieurs reprises... » Ce n’est pas parce que nos « médias classiques » traitent Hugo Chavez d’extrémiste, voir pour certains de terroriste qu’il faut reprendre cette terminologie.


      • tonio tonio 28 novembre 2006 19:53

        Ortega a beau avoir adoucit son discours il se situe tout de même à gauche sur l’échelle politique, on peut être de gauche et défendre un idéal social sans forcément vouloir un État communiste ...

        Ensuite Chavez est défini comme « extrémiste » par nos médias ... et certes il ne l’ait autant que beaucoup d’autres, mais ceci n’empêche pas qu’il est plus à gauche (ou plus extrême) qu’un Lula par exemple.


      • glop (---.---.76.211) 28 novembre 2006 18:48

        Bonne présentation du problème qui est celui de l’amérique latine : Comment se libérer de la tutelle américaine tout en conservant une économie qui permette une redistribution plus équitable... Le choix est difficile entre d’un côté les « conservateurs » ( en France, on dirait néo-libéraux)et les « démocrates libéraux »... D’autre part les mafias sont particulièrement présentes, profitant d’un état faible peu interventioniste parce que maintenu dans un rôle de « gardien de la paix » ( terme parfois douteux quand on connaît les exactions des paramilitaires), elle ont mis en place des système d’économie noire qui lui ont permis d’investir le monde politique et de la finance.

        La tâche est difficile et il va falloir aux dirigeants sud-américains, du courage physique réel( j’ai vécu en Colombie de 86 à 92, les candidats aux élections tombaient commedes mouches s’ils n’avaient pas « l’aval » des cartels, des possédants et des « intérêts étrangers »), un courage intellectuel pour faire comprendre que tout ne peut pas arriver tout de suite ( de là, la création des guérillas)et une force d’âme pour résister aux propositions malsaines de tous bords... Bon courage !!! Au fait quel temps fait-il à Santa fé de Bgotà ? smiley


        • tonio tonio 28 novembre 2006 20:12

          Je suis bien d’accord, le choix est difficile et la solution longue, mais dans bien des cas ça avance, en tout cas c’est mon impression. Il me semble qu’on commence à voir une « conscientisation » de la nécessité de gouverner en prenant aussi en compte les classes populaires.

          En parlant du cas colombien, la situation a bien évolué depuis la fin des années 80, même si la présence des paramilitaires n’a sûrement pas diminué, au moins la gauche a pu se former et, petit à petit, elle devient une force durable... ce qui est excellent en terme de débat et de démocratie.

          Quant au temps ... j’en ai parlé plusieurs fois sur mon blog... la pluie est de rigueur (http://www.ikiru.ch/tonio/la-pluie/ ou http://www.ikiru.ch/tonio/ma-vue/ )


        • Nathanael (---.---.244.62) 29 novembre 2006 06:30

          Et si M. Sarkozy est élu, tu diras que la France est resté à droite en s’alignant sur les plus extrêmes, ce monsieur ayant déclaré son grand attachement à l’Amérique de Bush ?

          Et pourquoi ce titre ? Quels sont les propos de Correa qui font qu’il serait populiste ? Personnellement je ne sais rien de ce qu’il a pu dire et on ne l’apprend pas dans cet article.

          Finalement rien de nouveau sous le soleil dans le microcosme médiatique : quand un dirigeant de gauche est élu c’est un extrémiste / populiste.


          • (---.---.37.70) 29 novembre 2006 07:30

            Encore un pays latin qui se suicide.

            Etrange que des gens arrivés 200 ans avant les ricains soient toujours en train de les accuser de tout les maux.

            Au lieu de connerie de socialisme pour les gogos, vous feriez mieux de vous sortir les doigts du cul.

            Je remarque que c’est comme la France, qui suis joyeusement le glorieux chemin de l’Argentine.


            • Saint Sébastien (---.---.87.83) 29 novembre 2006 10:41

              Tout au long du 20e siecle, les états unis ont menés ce que l’ont appelle du térrorisme d’état, en fomantant des coups d’états militaires(chili,...), en installant des dictateurs(Chili,Argentine,...), en créant et financant des groupes térroristes(Souvenez vous de l’iran contra gate). Bref, les états unis sont responsables de la mort de plus de gens en Amérique du sud que Bin LAden à New York et ceci dans le seul but de booster leur industrie et de faire de cette partie du monde un ensemble de républiques bananières. Les gogo comme vous dites ne font que confirmer leur choix politiques avant que les états unis s’en mèlent. Je trouve vos propos navrant et en temps que sud Américain vous bafouez la mémoire des millions de morts, oui, des millions de morts dut à la politique étrangère des américains au nicaragua, au chili, en argentine, en colombie , ... smiley


            • (---.---.37.70) 29 novembre 2006 11:06

              « Tout au long du 20e siecle, les états unis ont menés ce que l’ont appelle du térrorisme d’état, en fomantant des coups d’états militaires(chili,...), en installant des dictateurs(Chili,Argentine,...), en créant et financant des groupes térroristes(Souvenez vous de l’iran contra gate). »

              Parait même qu’ils en envoyé des saboteurs en allemagne Nazi.. Les salauds ! Sans eux, on aurait tous les chance de vivre dans un monde Léniniste, comme la Corée du Nord ! fumiers de Yankee !

              « Bref, les états unis sont responsables de la mort de plus de gens en Amérique du sud que Bin LAden à New York et ceci dans le seul but de booster leur industrie et de faire de cette partie du monde un ensemble de républiques bananières. »

              Oui, un bon génocide socialiste, ca à tout de suite plus de geule, puis ca developpe vachement l’économie.

              « Je trouve vos propos navrant et en temps que sud Américain vous bafouez la mémoire des millions de morts, oui, des millions de morts dut à la politique étrangère des américains au nicaragua, au chili, en argentine, en colombie , . »

              Tsss, ridicule. Certes des communistes ont été tué, mais c’est comme les nazi, leur vie n’a aucune importance, puisqu’il sont le Mal.

              Cela dit, Castro à flingué 50.000 personne environ. Pinochet 3000, vous voyez donc à quoi le chili à échapé grâce à l’aide US.


            • (---.---.37.70) 29 novembre 2006 11:07

              VIVE LE SENTIER LUMINEUX !!


            • Paf le klebs (---.---.16.247) 29 novembre 2006 08:53

              Pour celui qui fait un commentaire à 7h30 ce jour.

              Non seulement vous utilisez la vulgarité alors que l’article me semble mesuré mais en plus vous démontrez^par cette réaction votre incompétence, que dis-je, votre inculture en ce qui concerne le sujet !

              Et en plus vous faites des fautes aussi grosses que la puérilité de votre processus intellectuel...

              En 3 mots : Vous êtes ridicule !!!!


              • (---.---.37.70) 29 novembre 2006 09:07

                Mais oui, mais oui, c’est bien connu que le socialisme ca apporte la richesse est que les USA sont des salauds puisqu’ils mangent les bananes des latinos contre des dollars..

                Petit naif, va !

                Et le pére noel, tu y crois aussi ?


              • ? ? (---.---.175.14) 29 novembre 2006 09:46

                Tu veux nous le refaire en langage SMS camarade ?

                Effectivement l’interventionnisme étazunien n’a pas fait gagner en prospérité aux suds-américains. Toutefois, il est bien évident que les causes principales du sous-développement et des inégalités en Amérique du sud sont plus à rechercher au niveau :
                - d’une classe dirigeante (de droite ou de gauche) corrompue et souvent populiste,
                - des médias à la solde du pouvoir, de lobbys ou de grands groupes industriels, qui tendent à abrutir les électeurs moyens,
                - des classes les plus riches tenantes d’un libéralisme sauvage qui ont investi leurs fortunes dans les pays occidentaux plutôt que dans les leurs ce qui a entraîné une décrépitude de leur industries et savoirs faire.

                En conséquence, un Chavez, par exemple, offre une perspective d’avenir plus crédible à son pays.


              • (---.---.37.70) 29 novembre 2006 09:55

                « des classes les plus riches tenantes d’un libéralisme sauvage qui ont investi leurs fortunes dans les pays occidentaux plutôt que dans les leurs ce qui a entraîné une décrépitude de leur industries et savoirs faire. »

                C’est connu que les riches aiment investir dans des pays rouges.... Comme le prouve la merveilleuse réussite d e l’afrique et des arabe depuis 50 ans...

                enfin tant pis, on ne fait pas le bonheur des peuple malgrés eux, et si l’exemple de la réussite chilienne n’est pas parvenu jusqu’au cerveau des Marxiste, on n’y peut rien. Quand au peuple, il est la pour se faire enculer, n’est_ce pas ?


              • glop (---.---.16.247) 29 novembre 2006 11:00

                Moi, au moins j’ai l’heur de ne pas agresser le monde avec un langage de pilier de bistrot !

                De toute façon, il est impossible de discuter avec quelqu’un dont le vocabulaire n’a pas évolué depuis l’âge de 13 ans. Auriez- vous un problème de puberté mal vécue ?

                Enfin, avez-vous vécu dans cette région du monde ? Je constate en effet que votre argumentatif se limite toujours aux mêmes platitudes...

                Quant à votre analyse, sa vacuité n’a d’égal que votre maîtrise de l’orthographe et de la grammaire.


              • personne (---.---.42.18) 29 novembre 2006 09:50

                Je constate amèrement que sur ce site ouvert à la parole de tous, dès qu’une discussion fait débat, le ton tourne irrémédiablement à la joute verbale et à la vulgarité. De quoi douter des bienfaits du populisme. smiley

                Mais personnellement, je ne saurais que trop me réjouir du virage à gauche et de la reprise en main objective et intègre de leur destins par les pays les plus pauvres.

                Reste à transformer l’essai.


                • personne (---.---.42.18) 29 novembre 2006 09:53

                  Encore une chose : Quel mal y a t’il à vouloir parler au peuple et à lui demander son avis ? Si l’on sait l’informer, nul doute qu’il saura répondre à la question posée. Populisme, pas plus que protectionnisme ou socialisme ne sont, à mon sens, des insultes.


                • (---.---.37.70) 29 novembre 2006 10:02

                  « Mais personnellement, je ne saurais que trop me réjouir du virage à gauche et de la reprise en main objective et intègre de leur destins par les pays les plus pauvres. »

                  Intégre ??? Mais on parle de la gauche là ! Intégre et gauche, suffit de voir l’histoire récente (genre mitte) pour voir l’incompatibilité total.

                  Quand à la reprise en main de leur destin, ca va être comme pour l’argentine, dans 5 ans ils iront chialer pour avoir l’aide du FMI & Co... donc des USA.


                • Christophe Bord (---.---.183.113) 29 novembre 2006 10:35

                  Je ne sais pas pourquoi je réponds au dernier commentaire, vu l’énormité de ces propos mais bon je le fais.

                  Franchement, qui êtes vous pour affirmer que l’Argentine a été aidé par le FMI ? Ignorez vous réellement que c’est le FMI justement qui a mis l’Argentine dans un état de quasi-faillite ?

                  Pourquoi pensez-vous que le dernier sommet sud-américain s’est transformé en tribune d’expression pour Chavez, avec le consentement de Kirchner ? Pour remercier le FMI et les états-unis ?

                  Pourquoi Correa a t’il été élu ? Justement car des personnes comme Noboa, qui incarnent le seul système qui selon vous a le droit d’être cité ont pendant les dernières décennies montré leur incompétence et toujours ou presque permis un siphonnage des ressources de leur pays par les impérialistes américains ou occidentaux, par le biais de leurs transnationales.

                  Non, les investissements massifs réalisés par ces transnationales n’enrichissent pas les pays...ils les dépouillent.


                • (---.---.37.70) 29 novembre 2006 10:50

                  « Franchement, qui êtes vous pour affirmer que l’Argentine a été aidé par le FMI ? Ignorez vous réellement que c’est le FMI justement qui a mis l’Argentine dans un état de quasi-faillite ? »

                  Arf ! Répéter la propagande gouvernemental, un mensonge d’Etat de plus, c’est indigne de vous !

                  Le gouvernement Argentin à lancer des dépenses sociales massive, accompagne d’embauche de fonctionnaire, à crédit. tôt ou tard la facture devait arriver : rien n’est gratuit. Le FMI ne fait que préter l’argent des USA et de l’Europe, il ne provoque pas de crise, il tente de les résoudre, et ici, en reduisant massivement les dépenses de l’Etat Argentin en faillite avant de lui accorder cet emprunt.

                  « Pourquoi pensez-vous que le dernier sommet sud-américain s’est transformé en tribune d’expression pour Chavez, avec le consentement de Kirchner ? Pour remercier le FMI et les états-unis ? »

                  Pfff, technique classique des socialo pour dissimuler leur faute au peuple ignare. Mais bien sur, si l’amérique latine (enfin du sud, parce que le mexique, ca va) ne se développe pas, c’est la faute aux méchants ricains qui délocalisent masivement en chine.. Ah HA HA AH !! D’ailleur c’est la faute du monde entier même ! Ah AH HA HA !!

                  « Non, les investissements massifs réalisés par ces transnationales n’enrichissent pas les pays...ils les dépouillent. »

                  Des conneries tout ca. C’est d’un manque d’investissement dont ces pays souffres. Le socialisme la dedans, retour 30 ans en arriére, arf ! Il suffit de voir le développement de la chine ou du reste de l’Asie pour le constater. Mais bon, ces fégnaces de chicanos ne sont pas des asiatiques... (Et le chili ?? Pillé aussi ? non ? domage !)

                  Il va se passer ce qui se passe toujours : plus de social (dit aussi « démagogie » en français classique), des gens vachement content de voler « les riches », ca va durer quelques années, puis viendra la facture, et ils seront encore plus dans la merde qu’avant..


                • Glop (---.---.16.247) 29 novembre 2006 11:08

                  Il suffit de lire ce texte, pour une fois argumentatif, pour comprendre que vous n’y connaissez rien... Citez vos sources qu’on s’amuse un peu !

                  Au fait pourriez-vous m’expliquer les causes de la chute de Pinochet au Chili ? Ou encore celle de la junte militaire en Argentine ? Pays que vous semblez si bien connaître ? J’ai grand hâte de lire votre prose....

                  Quant à votre histoire de socialo.... j’en ris encore !


                • bulu (---.---.1.39) 29 novembre 2006 11:07

                  @ xxx.x75.37.70

                  Tu veux reduire le debat a une opposition capitalisme/socialisme alors qu’il s’agit de colonialisme. Ca fait 500 ans qu’ils se depatouillent avec le colonialisme la-bas. Les exemples chilien et argentin ne sont pas pertinents car il n’y a presque plus de population indigene contrairement aux pays andins (dont l’equateur) ou elle peut representer jusqu’a 60% de la population. Cette population a bien integre le fonctionnement du colonialisme sous son masque pretendument liberal et n’entend pas baisser les bras. Et elle faisait du commerce bien avant l’arrivee des gringos.


                  • Depi Depi 29 novembre 2006 11:52

                    Amen Debout, les damnés de la terre Debout, les forçats de la faim La raison tonne en son cratère, C’est l’éruption de la faim. Du passé faisons table rase, Foule esclave, debout, debout Le monde va changer de base, Nous ne sommes rien, soyons tout.

                    C’est la lutte finale ; Groupons nous et demain L’Internationnale Sera le genre humain.

                    Il n’est pas de sauveurs suprêmes Ni Dieu, ni César, ni Tribun, Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes Décrétons le salut commun. Pour que le voleur rende gorge, Pour tirer l’esprit du cachot, Soufflons nous-même notre force, Battons du fer tant qu’il est chaud.

                    L’Etat comprime et la Loi triche, L’impôt saigne le malheureux ; Nul devoir ne s’impose au riche ; Le droit du pauvre est un mot creux C’est assez languir en tutelle, L’Egalité veut d’autres lois ; " Pas de droits sans devoirs, dit-elle Egaux pas de devoirs sans droits ".

                    Hideux dans leur apothéose, Les rois de la mine et du rail Ont-ils jamais fait autre chose Que dévaliser le travail ? Dans les coffres-forts de la banque Ce qu’il a crée s’est fondu, En décrétant qu’on le lui rende, Le peuple ne veut que son dû.

                    Les rois nous saoûlaient de fumée, Paix entre nous, guerre aux Tyrans Appliquons la grève aux armées, Crosse en l’air et rompons les rangs ! S’ils s’obstinent ces cannibales A faire de nous des héros, Ils sauront bientôt que nos balles Sont pour nos propres généraux.

                    Ouvriers, paysans, nous sommes Le grand parti des travailleurs, La terre n’appartient qu’aux hommes, L’oisif ira loger ailleurs. Combien de nos chairs se repaissent ! Mais si les corbeaux, les vautours, Un de ces matins disparaissent, Le soleil brillera toujours.

                    Que Dieu nous garde, le socialisme est de retour ! Peut-être plus un rééquilibrage, qui sait.


                    • glop (---.---.16.247) 29 novembre 2006 12:49

                      Depi... Vous êtes piteux mon brave !

                      Si c’est là la seule réponse que vous trouvez, on peut s’interroger sur la structuration des réseaux cognitifs de certains de nos chers contemporains...


                    • Depi Depi 29 novembre 2006 14:09

                      Non désolé, je ne suis pas piteux même si vous l’utilisez dans ce cas là dans un sens vieilli. Quelle belle antéposition, elle serait presque capiteuse.

                      Toutefois, cet article ne donne pas réellement matière au commentaire constructif d’où mon commentaire que vous ne semblez pas avoir compris, je vous invite donc à le relire en passant l’Internationale, sans toutefois l’oublier puisqu’il fait partie de ma réflexion.

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