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EXCLUSIF : Selon Mark Rossini (ex-FBI), la guerre secrète de la CIA en Syrie est “désastreuse”

Ancien représentant du FBI au Centre du contreterrorisme de la CIA, l’ex-agent spécial Mark Rossini a assumé de lourdes responsabilités. À ce poste, il briefait quotidiennement le directeur de la CIA George Tenet et ses adjoints sur les menaces terroristes émergentes et les opérations antiterroristes à travers le monde. Entre 1999 et 2003, il fut le principal agent de liaison du FBI au sein d’Alec Station, l’unité de la CIA chargée de la traque d’Oussama ben Laden et de ses associés. Il a ensuite été l’un des cofondateurs du Centre national du contreterrorisme (NCTC), une agence fédérale rattachée au Directeur du renseignement national (DNI). En exclusivité pour mon site, il nous livre ses analyses sur les opérations clandestines de la CIA et de ses partenaires en Syrie. Il décrypte également les liaisons dangereuses entre les puissances occidentales et l’Arabie saoudite, aujourd’hui vivement critiquées en France comme de l’autre côté de l’Atlantique.

Bien qu’il ne soit plus un agent spécial du FBI, Mark Rossini évolue toujours dans le monde du renseignement. À la suite de son départ du Bureau en 2008, il est devenu consultant dans les domaines de la criminalité, du terrorisme et de la cybersécurité. Après d’intéressants échanges sur le Web, nous convenons d’une rencontre dans un restaurant parisien. À peine attablé, cet homme charismatique et mystérieux me décrit la sombre affaire qui a bouleversé sa vie à tout jamais : « Le 5 janvier 2000, je tente d’alerter la direction du FBI sur une grave menace à la sécurité nationale. En effet, mon adjoint Doug Miller, lui aussi détaché au sein de l’unité Alec Station de la CIA, a détecté deux éléments d’al-Qaïda qui ont obtenu des visas pour les États-Unis. Nommés Khalid al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi, ces deux terroristes vont bientôt entrer dans notre pays. Doug rédige alors un mémo d’alerte que j’envoie immédiatement au QG du FBI. Mais pendant plusieurs mois, et sans explication valable, les responsables d’Alec Station à la CIA m’empêcheront de transmettre ce rapport à la direction du FBI. Hélas, ces membres d’al-Qaïda furent deux des pirates de l’air accusés d’avoir détourné le Vol 77 contre le Pentagone. Or, si la direction du FBI avait détecté ces individus sur le sol américain grâce au rapport de Doug, ils auraient été mis sous surveillance et la cellule des pirates de l’air du 11-Septembre aurait pu être démantelée. Cette pensée me hante quotidiennement. Ces attentats auraient pu être empêchés ! »

Jusqu’à présent, nous ne savons pas pourquoi la CIA a bloqué ce rapport. Mais d’après Mark Rossini, qui accumule des preuves pour le démontrer, « j’en suis arrivé à la conclusion que ce mémo fut dissimulé au FBI car l’Agence tentait de recruter Khalid al-Mihdhar ou son proche associé, Nawaf al-Hazmi – ce qui est cependant moins probable. L’objectif pour l’Agence aurait été d’avoir une taupe au sein d’al-Qaïda. Or, de telles opérations de la CIA sont illégales sur le territoire américain, d’où ces dissimulations. » Il ajoute que cette hypothèse est partagée par Richard Clarke, le chef du contreterrorisme à la Maison Blanche sous les présidences Clinton et Bush Jr. Puis il me précise qu’avant le 11-Septembre, « la CIA ne parvenait pas à recruter des informateurs au sein d’al-Qaïda », ce qui pourrait expliquer ces obstructions si lourdes de conséquences.

 

La Syrie, un « nouvel Afghanistan » pour la CIA

Après les attentats contre les Tours jumelles et le Pentagone, l’Agence a durci sa politique antiterroriste en détenant arbitrairement, en torturant et en liquidant les membres du réseau de Ben Laden dans le cadre de la « guerre globale contre le terrorisme ». Or, dans le sillage du Printemps arabe, la CIA a radicalement changé d’approche vis-à-vis de cette nébuleuse, du moins dans le conflit syrien. En effet, en interrogeant Mark Rossini sur ce sujet épineux, il me confirme que « la CIA et ses partenaires occidentaux et proche-orientaux ont soutenu des milices liées ou affiliées à al-Qaïda contre Bachar el-Assad. » Il corrobore ainsi les déclarations fracassantes de la parlementaire Tulsi Gabbard, qui est aujourd’hui conseillère militaire et diplomatique de Bernie Sanders. En octobre dernier, trois semaines avant les attentats du 13-Novembre, Madame Gabbard avait dénoncé sur CNN la guerre secrète de la CIA contre le gouvernement el-Assad, dont elle était bien informée puisqu’elle siège à la Commission de la Chambre des Représentants sur les Forces armées. Dans la célèbre émission The Situation Room, elle avait alors expliqué que cette politique clandestine était « illégale  » et « contreproductive car actuellement, des armements américains vont dans les mains de nos ennemis, al-Qaïda et ces autres groupes, des groupes islamistes extrémistes qui sont nos ennemis jurés. Ce sont des groupes qui nous ont attaqués le 11-Septembre, et nous étions censés chercher à les vaincre, mais pourtant nous les soutenons avec ces armes pour renverser le gouvernement syrien. »

En lui rappelant ces déclarations de Tulsi Gabbard – qui avait ensuite déposé une proposition de loi au Congrès pour stopper cette guerre secrète –, je demande à Mark Rossini ce qu’il pense de cette politique clandestine, en tant qu’ancien haut responsable du contreterrorisme. Il me répond que « notre implication dans ces opérations pour renverser Bachar el-Assad ne fait aucun doute. Le Président Obama a répété à de nombreuses reprises que ce dernier devait “partir”. Hélas, cette guerre secrète de la CIA et de ses alliés pour renverser el-Assad est désastreuse, et le gouvernement américain continue de répéter les mêmes erreurs, comme en Afghanistan dans les années 1980. »

Il confirme ainsi les analyses de plusieurs spécialistes, dont le grand reporter Régis Le Sommier, qui a récemment publié un passionnant ouvrage titré Daech, l’histoireDans Paris Match, il avait souligné qu’en juillet dernier, «  l’ancien patron du renseignement militaire Michael Flynn affirm[a], sur la chaîne Al-Jazira, que la Maison-Blanche [avait] pris le risque d’armer les rebelles alors qu’elle savait qu’en leur sein pouvaient émerger des groupes comme Daech. Autrement dit, loin d’être un monstre sorti des mystères de l’Orient, Daech serait la créature de l’Amérique, un scénario comparable à celui de la naissance d’Al-Qaïda en Afghanistan dans les années 1980 ». 

Après l’entrée en guerre de la Russie dans le conflit syrien, Michel Colomès avait également dénoncé dans Le Point le jeu dangereux occidental contre le gouvernement el-Assad. Il écrivait alors qu’« il y a une analogie dérangeante entre la guerre d’Afghanistan et la politique décidée par Obama et Hollande en Syrie », ajoutant que, « parmi les armes parachutées à la rébellion [anti-Assad] soit directement, soit avec l’aide de l’Arabie saoudite et du Qatar, figure le missile américain TOW, qui est, comme tueur de chars, le pendant de ce qu’étaient les Stingers contre les avions pendant la guerre d’Afghanistan. Très simple à utiliser et d’une redoutable efficacité. Les Américains disent que l’utilisation des armes qu’ils fournissent est soigneusement contrôlée. Comme du temps de l’Afghanistan, on peut en douter. » À la lecture de ce paragraphe, Mark Rossini acquiesce sans hésiter, tout en déplorant cette politique clandestine.

 

La guerre en Syrie et le « Grand Jeu » énergétique

Je lui demande alors les raisons d’un tel changement de stratégie, sachant que les États-Unis sont officiellement en guerre contre le terrorisme depuis septembre 2001. Selon lui, « les responsables américains pensaient qu’en armant l’opposition et en laissant les Saoudiens financer leurs propres combattants extrémistes pour renverser “Bachar l’infidèle” en Syrie, la royauté saoudienne ne ferait pas obstacle à notre accord avec l’Iran. » Dans une analyse voisine de celle de l’expert Nafeez Mosaddeq Ahmed, il ajoute que « parallèlement, en tant que leaders de l’OPEP, les Saoudiens nous ont aidés à faire chuter les prix du pétrole afin d’écarter Vladimir Poutine du pouvoir en détruisant l’économie russe, puisqu’elle est essentiellement basée sur les recettes pétrolières. L’entrée en guerre de la Russie dans le conflit syrien a mis à mal cette “entente” américano-saoudienne. En effet, Poutine a magistralement joué sa carte en Syrie et, contrairement à ce qui était attendu à Washington et à Riyad, le peuple russe continue de le soutenir massivement. »

Mark Rossini souligne donc le rôle central de l’Arabie saoudite dans les manœuvres de Washington contre el-Assad et Poutine. Néanmoins, il ajoute que, « sur la question du soutien clandestin aux groupes islamistes en Syrie, nous ne pouvons pas ignorer le rôle du Qatar et de la Turquie. En tant que pays sunnites, ces derniers se sont positionnés du côté de l’Arabie saoudite dans le but de se débarrasser d’el-Assad, malgré des désaccords initiaux sur la question des Frères musulmans. Pour les États-Unis, le problème est que nous savons que les Turcs ne sont pas fiables et qu’ils interfèrent négativement dans la guerre de la coalition contre Daech – bombardant les forces kurdes qui combattent cette organisation sur le terrain. Or, nous avons besoin d’accéder à la base militaire aérienne d’Incirlik. Les Turcs en ont conscience et ils jouent cette carte avec un certain cynisme. Et comme il l’a été démontré, ils soutiennent également les rebelles anti-Assad. Or, ces derniers ont été essentiellement captés par Daech et le Front al-Nosra – la branche syrienne d’al-Qaïda –, avec des complicités turques et qataries. Mais les Saoudiens ont été les principaux financeurs de cette politique, comme l’a récemment dévoilé le New York Times, qui parle de “plusieurs milliards de dollars” investis par l’Arabie saoudite et ses alliés dans cette guerre secrète. » 

Je lui rappelle alors que cet article du Times a également révélé l’importance du rôle diplomatique de la CIA en Arabie saoudite, qui est jugé plus influent que celui de l’ambassade américaine à Riyad. En effet, d’après ce quotidien, le poste de chef de station de l’Agence dans la capitale saoudienne est, « bien plus que celui de l’ambassadeur US, le véritable lien entre le pouvoir américain et le royaume [des Saoud]. D’anciens diplomates se souviennent que les discussions les plus importantes ont été systématiquement menées via le chef de station de la CIA. » Par conséquent, il s’avère que la relation entre les États-Unis et la royauté saoudienne est particulièrement opaque et complexe, puisqu’elle s’organise dans les milieux hautement confidentiels des services secrets.

 

Islamisme, pétrodollars et « réalisme » occidental

Je demande alors à Mark Rossini quels sont les fondements de cette alliance américano-saoudienne de plus en plus décriée, qui fut pérennisée depuis le pacte du Quincy en février 1945. D’après lui, « nous avons tout simplement besoin de pétrole pour survivre et nous développer. Sans cette matière première, l’économie mondiale ne pourrait tourner. La royauté saoudienne est un élément central de notre alliance stratégique visant à garantir la sécurité et la bonne santé économique des États-Unis. Depuis la création de la Saudi Aramco en 1933, l’Amérique et ses alliés occidentaux ont bénéficié d’un accès sans précédent aux richesses pétrolières de l’Arabie saoudite. Et celles-ci ont littéralement nourri notre économie depuis l’après-guerre.  »

Il ajoute que, « pour garantir la sécurité du royaume saoudien, les États-Unis ont construit et maintenu une présence militaire sur ce qui est considéré comme une terre sainte contrôlée par les wahhabites. Ces derniers se voient comme les gardiens rigoristes de la foi islamique. Les Saoudiens veulent et ont besoin de notre protection pour leur terre sainte et leur pétrole. Hélas, il ne fait aucun doute que l’Arabie saoudite, à travers des intermédiaires, a financé les factions sunnites extrémistes, dont celles qui ont constitué Daech. Or, la coalition dirigée par le Pentagone est censée combattre cette organisation depuis août 2014. Il s’agit d’une situation problématique et contradictoire mais, heureusement, l’organisation d’al-Baghdadi perd du terrain en Irak comme en Syrie. » Il faut en effet nous en réjouir, mais je lui rappelle que « si Daech est vaincu, au moins 65 000 combattants appartenant à d’autres groupes salafistes-jihadistes sont prêts à prendre sa place », d’après un prestigieux think tank britannique cité par le Guardian en décembre dernier. Ainsi, nous nous accordons sur le fait que les puissances occidentales et leurs partenaires devraient cibler ces autres groupes, mais ne pas limiter leur(s) stratégie(s) à des réponses exclusivement militaires.

Mark Rossini souligne alors que la « guerre contre le terrorisme » ne pourra être gagnée si les États occidentaux et leurs alliés soutiennent clandestinement des jihadistes pour renverser des gouvernements étrangers, comme en Libye et en Syrie. Puis il ajoute que « la guerre au Yémen complexifie davantage l’équation pour les puissances occidentales », qui se sont attirées les critiques d’Amnesty International et du Parlement européen pour avoir massivement armé l’Arabie saoudite dans ce conflit – avec comme conséquence de renforcer al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA). Malgré tout, il espère « que les différentes initiatives diplomatiques autour de la Syrie et l’accord avec l’Iran vont encourager une désescalade régionale, qui serait plus que souhaitable au vu des risques d’extension du conflit syrien en dehors des frontières de ce pays – comme on a pu l’observer avec les fortes tensions entre les Turcs et les Russes. » Ainsi, bien que le contexte proche-oriental reste particulièrement instable et tendu, ces avancées diplomatiques saluées par Mark Rossini nous donnent des raisons d’être optimistes.

Il préconise toutefois un changement radical des mentalités, concluant notre entretien en fustigeant l’interventionnisme et le paternalisme des Occidentaux dans leurs politiques étrangères au Proche-Orient : « Nous ne comprendrons jamais les peuples de cette région si nous analysons leurs modes de vie, leurs cultures et les siècles de conflits tribaux et religieux qui les ont opposés avec notre propre regard d’Occidentaux, à des milliers de kilomètres de leurs pays. Nous avons l’arrogance de penser qu’ils souhaitent et qu’ils devraient être comme nous, puisque l’on croit savoir ce qui est le mieux pour eux. Nous pensons agir pour leur bien en intervenant dans leurs pays mais, comme l’a écrit Michael Chabon, “l’homme fait des plans et Dieu en rit”. » Une conclusion à méditer, au vu des désastreuses interventions occidentales en Irak, en Libye et – par le biais plus discret des services spéciaux –, en Syrie.

 

Maxime Chaix

 

PS : En lien avec cette interview, cliquez ici pour lire l'article que j'ai écrit pour Paris Match, intitulé « Mark Rossini : le jour où j'ai tenté d'empêcher le 11-Septembre... sans le savoir ». 

 


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40 réactions à cet article    


  • ENZOLIGARK 23 mai 2016 10:51

    Bonghjornu ... i Grazie @ Maxime ... , ... Vive la decheance de nationalite frOncaise  ! ... , moi le premier et bien avant l ’ annee 2015 gOOOloise  !!! . ... АФФ ИСС ... 


    • izarn izarn 23 mai 2016 13:02

      A première vue, rien de nouveau sous le soleil....
      On savait déja tout ça depuis belle lurette.
      C’est dingue comme la CIA est en retard....
      Allez va, Maxime, tu nous as fait bien rigoler avec ton James Bond...
      On pourra proposer à la CIA de faire un stage en Russie... smiley


      • Zolko Zolko 23 mai 2016 13:40

        Quand le quidam disait ces mêmes choses il y a 10 ans on le traitait de complotiste.


        • franc tireur 23 mai 2016 13:58

          Bon article, meme si on apprend rien . Dans un système sain il devrait etre publié dans Le Monde , meme en dernière page car il y a beaucoup de gens qui ne s informent que par le mainstream par paresse intellectuelle.
          Concernant la relation USA/Saouds lé pétrole est un point de départ et un fil conducteur mais le rapprochement historique avec la monarchie saoudienne a été d’autant plus consolidé qu’il fallait contrer le panarabisme pro soviétique. Faut dire qu’un bédouin wahaabite c’est pro business contrairement a un socialiste laique,c’est tout ce qui compte pour un pays qui a un rapport a dieu aussi ouvert que son allié du golfe.


          • Anthrax 23 mai 2016 14:06

            @franc tireur

            « Dans un système sain il devrait etre publié dans Le Monde ». Il faudra quand même admettre que le Monde, comme le Fig, Libé etc font partie des dinosaures remplacés petit à petit par des blogs tenus par des journalistes spécialisés.
            Quand à dire qu’on apprend rien, c’est un peu facile. Jusque là, ce que raconte l’agent de la CIA était du domaine du supposé, du possible. Là on en a la confirmation par une source relativement crédible.

          • franc tireur 23 mai 2016 16:42

            @Anthrax

            Les propos de Rossini( FBI) je les ai lu dans Le Point dans son numero sur les espions* .Ce journal arrive dailleurs a me surprendre parfois sur tout un tas de sujets dont Israel .
            Pourquoi Le Monde,prétendument plus a gauche, n’en serait pas capable ?

            *Pour complèter ses propos sur le 11 septembre Rossini pense que les saoudiens étaient evidemment de mèche avec la CIA pour tenter de recruter un ou plusieurs kamikazes .Visiblement ca a échoué..Pour commenter son hypothèse je pense les services saoudiens dans un double jeu permanent vis a vis de leurs alliés US , a l’instar de l’ISI pakistanaise. Les financements et soutiens étaient plus avancés et dans un but autre que l’infiltration opérationnelle et c’est ce que démontre probablement le fameux rapport de 28 pages censurées .


          • JC_Lavau JC_Lavau 23 mai 2016 20:45

            @franc tireur. Hubert Beuve-Méry est très très mort, et l’article défini de son journal a changé : désormais c’est Li Monde.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 mai 2016 12:56

            @franc tireur
            Le Monde n’est pas « à Gauche », c’est devenu la grenouille météo de la Maison Blanche...
            Et aux USA, il n’y a plus que des variétés de Droite et d’Extrême-droite.
            Pour les Américains, Sarkozy est de Gauche, c’est dire ...
            « Pour en finir avec la Françamérique ! » de Jean-Philippe Immarigeon.


          • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 16:57

            « Les propos de Rossini( FBI) je les ai lu dans Le Point dans son numero sur les espions »

            Si les propos de cet espion se retrouvent sur les médias mainstream et de la fausse dissidence israélienne, on peut conclure que ce qu’il dit est faux

            Un espion n’est jamais crédible !


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 mai 2016 12:58

              @Milla
              Tiens voilà l’antifa qui débarque pour jeter le discrédit sur tous ceux qui informent et s’informent ...


            • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 17:00

              Cet espion conforte tout simplement la proppagande mensongère sioniste.

              A la poubelle !


              • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 17:02

                Beaucoup de naïfs sur Agoravox !

                Morderire


                • JBL1960 JBL1960 23 mai 2016 17:12

                  Je préfèrerai toujours les aveux d’Udo Ulfkott ; https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/02/25/ulfkotte-alors/ Et en commentaire, j’ai intégré les mêmes « aveux » d’un ex journaliste au NYT Stephen Singer qui claquent aussi forts que ceux de Ulfkott...


                  • MDR 2 (---.---.145.232) 23 mai 2016 17:13

                    Aucune mention de l’implication israélienne dans le support du terrorisme internationale bien sur, on fait porter toute la responsabilité au saoudiens, ils on surement une part de responsabilité mais de la a essayer de nous faire croire qu’ils mènent le jeu, HA ... faut vraiment prendre les gens pour des cons.


                    • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 17:41

                      @MDR 2 bien sûr !

                      Il faut être complètement con pour croire un agent du FBI,il va quand même pas accuser son pays et Israël d’être derrière tous les attentats mondiaux

                      Morderire



                      • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 17:56

                        @JBL1960

                        Ton site est crypto sioniste !

                        Le Hezbollah et l’Iran sont les alliés des israéliens pou exterminer les musulmans sunnites

                        Ne pas oublier que Bashar El Assad est chiite ce qui explique l’extermination des musulmans sunnites en Syrie



                      • lsga lsga 29 mai 2016 14:35

                        @Fifi Brind_acier
                        et donc ? Toi tu tires tes infos de sites financés par l’Impérialisme Russe. 

                        Les propagandes des USA, de la Russie et de l’UE sont complémentaires : elles s’imbriquent parfaitement l’unes dans l’autres.
                        Leur objectif commun : que les citoyens de leurs pays respectifs prennent positions pour l’un ou l’autre. L’important pour les complexes miltaro-industriels de USA, de la France, de l’Angleterre, et de la RUssie, c’est que vous choisissiez une propagande et une puissance impérialiste parmi celles proposées.

                      • Layly Victor Layly Victor 29 mai 2016 22:39

                        @Milla
                        les musulmans sunnites sont surtout exterminés par l’Islam sunnite, qui les maintient à quatorze siècles de retard. A ma connaissance, ce sont les monarchies médiévales sunnites qui sont les alliées d’Israël. Plus exactement, dans leur haine stupide des chiites, ils ne voient même pas qu’ils sont manipulés par Israël dans son seul intérêt.


                        L’Iran est une très grande nation, avec une longue histoire, l’héritage d’une grande culture, un haut niveau culturel et technique. Il serait temps que ces abrutis s’en rendent compte !

                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 mai 2016 09:01

                        @lsga
                        Voui, ce sont deux systèmes capitalistes.
                        Comme la Norvège et le Bangladesh sont deux pays capitalistes.
                        Mais je préfère le modèle social de la Norvège à celui du Bangladesh, pas vous ?


                      • Robert GIL Robert GIL 30 mai 2016 11:41

                        @lsga

                        ça ne sert a rien de discuter avec fifi, elle fait du bourage de crane pour son gourou et comme goebbel elle espere qu’un mensonge repeter 1000 fois deviendra une verité, mais la verité c’est qu’elle est dans le meme camp reactionnaire que marine !
                        .
                        voir : ASSELINEAU et l’UPR ou l’imposture anti-européenne


                      • Legestr glaz Ar zen 30 mai 2016 11:54

                        @Robert GIL

                        En lien, le programme de l’UPR pour que chacun se fasse sa propre opinion sur François Asselineau. C’est simple comme bonjour.

                        Robert GIL serait-il plus crédible qu’un programme écrit ?

                        http://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-france


                      • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 17:59

                        Les premiers contacts entre Chatillon et Tlass datent d’octobre 1994 : Frédéric Chatillon, lors d’un séjour à Damas, aurait rencontré le général pour discuter de l’aide que celui-ci pouvait apporter à son mouvement [GUD].

                        Le GUD est lié à Israël et à l’état comme la LDJ


                        • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 18:04

                          Le général Mustapha Tlass, la propagande et l’extrème droite française : en 2011 Frédéric Chatillon est chargé de la communication de Marine Le Pen, il est aussi administrateur du site Infosyrie, pivot de la propagande syrienne en français.

                          _


                          • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 19:56

                            En ce qui concerne Ben Laden, outre qu’il n’a jamais revendiqué ces attentats, en réalité il est mort des suites d’une complications d’une maladie des reins en décembre 2001 dans un hôpital de Dubaï. Toutes les vidéos qui ont été faites par la suite où il apparaissait, soit-disant, n’étaient que des faux fabriqués par la CIA. Quant à celui qui a été tué au Pakistan, il est particulièrement notoire de constater que le commando chargé de cette exécution a eu la très bonne idée de mourir peu de temps après dans un « accident » d’hélicoptère en Afghanistan. On ne sait jamais, peut-être un ou deux membres auraient parlé et raconté des choses qui fâchent, comme le fait que l’individu tué n’avait rien à voir avec Ben Laden...


                            • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 20:00

                              La syrie federale de shalomov Poutine avec l’accord turquie- UE qui confirme la purification ethnique de plusieurs regions, d’ailleurs le mossad dit deja sur son site que la syrie est divisee en 6 regions... detruire les pays musulmans pour assurer l’hegemonie israelienne...


                              • Milla (---.---.1.10) 23 mai 2016 20:01

                                La syrie federale de shalomov Poutine avec l’accord turquie- UE qui confirme la purification ethnique de plusieurs regions, d’ailleurs le mossad dit deja sur son site que la syrie est divisee en 6 regions... detruire les pays musulmans pour assurer l’hegemonie israelienne...



                                • eau-du-robinet eau-du-robinet 23 mai 2016 23:03

                                  Bonjour,
                                  .
                                  Le rapport de la Ligue Arabe donne des preuves de l’implication de la CIA, du MI6 et du Mossad derrière les violences en Syrie
                                  http://www.mondialisation.ca/le-rapport-de-la-ligue-arabe-donne-des-preuves-de-l-implication-de-la-cia-du-mi6-et-du-mossad-derri-re-les-violences-en-syrie/29158
                                  .
                                  En Janvier, il a été rapporté que le MI6 britannique, la CIA et les forces spéciales du SAS britannique étaient en Syrie et travaillaient avec l’armée libre syrienne et le Conseil National Syrien (CNS) afin de renverser le régime du président Al-Assad. L’armée syrienne libre est largement reconnue comme étant une création de l’OTAN. Elle est pour la plus grande partie composée de militants des frères musulmans, confrérie elle-même création des services de renseignement britanniques et est soutenue et financée par les États-Unis, Israël et la Turquie.
                                  .
                                  Le rapport fait confiance à des rapports écrits en Novembre par le journaliste Webster Tarpley lors de sa visite dans la nation moyen-orientale.
                                  .
                                  Tarpley avait dit que les États-Unis poussaient un “modèle ruiné de révolution colorée, soutenu par des groupes terroristes, des gens d’Al-Qaïda et des frères musulmans” et que l’objectif était de “détruire le Moyen-Orient en suivant les lignes ethniques”.
                                  .
                                  Document déclassifié : Les USA misaient sur l’État islamique dès 2012 pour déstabiliser la Syrie
                                  http://ilfattoquotidiano.fr/document-declassifie-les-usa-misaient-sur-letat-islamique-des-2012-pour-destabiliser-la-syrie/#.V0NqKOSUyUk
                                  .
                                  Tarpley : ‘Israel Supporting al Qaeda’ in Syria

                                  http://21stcenturywire.com/2015/02/22/webster-tarpley-israel-supporting-al-qaeda-in-syria/
                                  .
                                  GLADIO, Bin Laden to Erdogan, Belhadj and Hamas : Mossad´s and NATO´s Dirty Underwear 2012.
                                  http://beforeitsnews.com/awakening-start-here/2015/07/gladio-bin-laden-to-erdogan-belhadj-and-hamas-mossad%C2%B4s-and-nato%C2%B4s-dirty-underwear-2012-2858.html


                                  • Michel Servin 24 mai 2016 05:31

                                    Durant la guerre du Golfe en 1990-1991, l’équipage français d’un navire de guerre en escale fut invité à visiter l’Aramco (ce qui se transforma, marine nationale oblige, en corvée diplomatique pour les matelots et officiers mariniers) . Les buts de guerres étaient déjà très clairs. Rien de nouveau sous le soleil (de Satan).


                                    • Jean 29 mai 2016 18:37

                                      @Michel Servin
                                      et alors ? c’est quoi l’aramco ?


                                    • vigneron 24 mai 2016 15:28

                                      Le héros de la « politique profonde » de Max Chaix :

                                      Le héros du FBI de Max Chaix :
                                      (Max Chaix n’a pas pu arranger la page wiki de Rossini comme celle de Dale Scott en français...)
                                      Meyssan remercie Max pour son intense collaboration.


                                      • lsga lsga 29 mai 2016 13:47

                                        @Fifi Brind_acier
                                        l’UPR soutient Donald Trump ? 



                                      • Milla (---.---.1.10) 24 mai 2016 17:25

                                        Irak : l’armée irakienne et les milices chiites

                                        En Irak, la ville de Falloujah, bastion historique de la résistance sunnite contre l’invasion américaine, est depuis cette nuit la cible de bombardements du régime irakien et de l’aviation US. Selon les premières estimations entre 20 000 et 40 000 militaires et miliciens chiites se sont lancés dans la reconquête de la ville toujours peuplée par 100 000 civils musulmans.

                                        Les tribus sunnites font face à la plus grande opération militaire lancée contre une ville sunnite depuis le début de la campagne de reconquête du territoire. Si les américains et leurs alliés iraniens .Les analystes craignent des massacres de civils par les milices chiites venues d’Afghanistan, du Liban, d’Irak et d’Iran. En laissant le champ libre à ces groupes fanatisés, la coalition internationale continue de creuser le fossé entre communautés sunnite et chiite dans la région.

                                        De 50 000 à 100 000 civils sont encore dans la ville de Falloujah. Les dix années post-Saddam Hussein ont fait comprendre à la population sunnite que de rendre les armes face aux milices chiites causerait leur perte. Pendant plus de 10 ans, les populations sunnites d’Irak ont été la cible d’assassinats, meurtres de masse et viols. Raison pour laquelle, la population refuse désormais de se rendre.

                                        L’Iran est allié des occidentaux et d’Israël pour exterminer les musulmans sunnites.

                                        On comprend surtout la raison pour laquelle SORAL le sioniste est pro IRAN et Hezbollah.


                                        • Milla (---.---.1.10) 24 mai 2016 17:28

                                          L’expression « plan Yinon » se réfère à un article paru en février 1982 dans la revue Kivounim (« orientations » en hébreu), publiée par l’Organisation sioniste mondiale, basée à Jérusalem. L’article, intitulé Une stratégie pour Israël dans les années 80, est signé par Oded Yinon, qui se présente comme journaliste et ancien fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères.


                                          • Milla (---.---.1.10) 24 mai 2016 17:38

                                            L’article estime que l’intérêt de l’État hébreu est de favoriser la création, dans le monde arabe, de mini-États antagonistes trop faibles et trop divisés pour s’opposer efficacement à lui : « L’éclatement de la Syrie et de l’Irak en régions déterminées sur la base de critères ethniques ou religieux doit être, à long terme, un but prioritaire pour Israël, la première étape étant la destruction de la puissance militaire de ces États. […] Riche en pétrole, et en proie à des luttes intestines, l’Irak est dans la ligne de mire israélienne. Sa dissolution serait, pour nous, plus importante que celle de la Syrie, car c’est lui qui représente, à court terme, la plus sérieuse menace pour Israël


                                            • Milla (---.---.1.10) 24 mai 2016 17:52

                                              Pour certains, les idées défendues par Yinon auraient été en grande partie reprises par les gouvernements israéliens successifs depuis 1982. Elles auraient ainsi largement contribué à forger la doctrine géopolitique de l’État hébreu depuis les années 80. L’invasion américaine de l’Irak en 2003, la chute de Saddam Hussein, la guerre civile en Syrie (depuis 2011), l’éclatement de ce pays, la balkanisation du Proche- et du Moyen-Orient ou encore l’essor de l’État islamique seraient ainsi autant de preuves que le « plan Yinon » a bien été suivi par Israël. Cette thèse est défendue par plusieurs militants antisionistes comme Israël Shahak

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