Fallait-il aller jusqu’à Bruxelles
Des milliers d'articles et des milliers de commentaires depuis des années pour dire notre préoccupation quant au devenir politique et social de l'Algérie qui est fortement hypothéqué par les comportements hors la loi et irresponsables du régime en place depuis 1980 à ce jour... Ne voilà t-il pas que la presse algérienne, noyée dans son mépris à l'égard de toute compétence nationale, qui se plie aux conclusions de Bruxelles qui ne sont du reste que celles que nous avons formulées depuis toujours en donnant les explications les plus claires et les plus accessibles à tous !
Pourquoi cette évasion ? Les deux journaux algériens "liberté" et "el watan" se sont mis d'accord pour une même actualité :
http://www.liberte-algerie.com/actu...
http://www.elwatan.com/une/impasse-...
Ce que Bruxelles ne sait pas c'est que le régime algérien n'arrive plus à "'fabriquer un candidat de compromis" à présenter à une opinion publique fortement dispersée à cause de "l'idéologie du cloisonnement social" opéré depuis des décennies par la distribution des statuts et des privilèges illégitimes... Ce que Bruxelles ne sait pas et n'apprécie donc pas avec le sérieux nécessaire, c'est qu'un "trou noir" peut engloutir bien des contrées lointaines...Il n y a là aucune matière à la petitesse politicienne parce que quand les choses fondamentales sont bafouées, les conséquences peuvent se déclarer là où personne ne les attend !
Aucun "repreneur" ne voudra succéder à Bouteflika qui a été et est toujours exploité par un régime familial et clanique qui détruit les institutions et cambriole le pays librement sans se soucier ni des lois ni de la moindre morale humaine !
Aucun individu, ayant ses facultés mentales indemnes et sa conscience propre ne voudra endosser la situation plus qu'insolite qui prévaut depuis 1980 à ce jour, une situation née de la mutation du régime juste à la "disparition de Houari Boumediène". En effet depuis 1980, l'idéologie appliquée consiste à fabriquer puis à enrôler un "président-épouvantail" qui ne décide de rien, cela permet aux décideurs de l'ombre de s'enrichir et d'enrichir leurs proches et leurs amis sans avoir à endosser aucune responsabilité officielle mais en agissant au nom d'un président séquestré, "l’État barbaresque dirigé par le Divan est ainsi ressuscité" ! Les fortunes sataniques et illégitimes des milliardaires algériens d'aujourd'hui sont prélevées directement du trésor national, rien ni personne ne pourra jamais les valider ni démontrer une quelconque provenance légale ! Jusqu'en 1980, il n y avait même pas de millionnaires, tout le monde vivait du travail honnête et les richesses étaient entièrement investies pour le développement national ! Pour avoir plus de libertés à agir dans le sens contraire à l'intérêt national, le "parlement algérien", succursale du régime hors la loi, est toujours là à préparer une législation adéquate et favorable à ceux qui détournent les richesses nationales et les investissent à leur profit, au retour ces "parlementaires" se donnent à l'extravagance des salaires astronomiques, mènent librement des affaires de corruption et accumulent des privilèges qui font honte à l’humanité ! S’agissant de "valider démocratiquement le candidat du régime" par le biais des scrutins des plus universels, les Algériens ont mis en place un système de corruption le plus monstrueux de la planète terre. Peu d'Algériens ont "échappé" aux tentacules de la corruption généralisée qui utilise tous les créneaux et tous les moyens afin d'acheter et de polluer la conscience des fonctionnaires de toutes les administrations et les électeurs d'occasion ! Qui peut remettre en cause la "démocratie algérienne" encore plus pernicieuse que le "Leurre démocratique" ?
Aucun responsable politique digne de ce titre ne voudra jamais accepter l'héritage de plus de trois décennies d'injustice et de mépris envers toutes les valeurs fondamentales et humaines : Les responsables algériens ont détruit durablement leur pays en gouvernant par la terreur, par le mépris, par l’exclusion, par la ségrégation et par la corruption généralisée au lieu simplement de gérer les affaires publiques en respectant les lois et la justice ! A ce jour des milliers d'affaires noires, de crimes, de détournements monstrueux des richesses nationales, de colonisation des espaces et des domaines publics, de nominations aux postes et aux grades sans aucun critère de compétence, de comportements honteux et hors la loi bizarrement et officiellement acceptés avec fierté, ne sont pas traités par la justice...Des montagnes de monstruosités et d'énormités qui empêchent une quelconque construction nationale au sens minimum du terme ! Aucun responsable politique ne voudra jamais accepter la "continuité d'une telle idéologie de fin du monde » ! Aucun homme censé ne voudra endosser librement la "malédiction éternelle" en s'opposant à l'application des lois justes et à la justice qui sont les seules garanties de la paix et de la cohésion sociale dans tous les pays du monde !
Depuis au moins l'année 2007 que nous préconisons la mise en place d'une "TRANSITION " qui doit être suivie utilement par un "REDRESSEMENT NATIONAL" afin de remettre le pays sur les rails d’une meilleure voie conforme celle-là aux valeurs et aux principes fondamentaux qui permettent la construction nationale, en clair nous voulons "réhabiliter les lois et la justice". Mais les résistances de toutes parts et les idioties sont plus coriaces qu'on ne le pensait ! Aujourd'hui, il y a ni pouvoir politique, ni opposition honnête, ni une volonté populaire et nationale qui peut se rassembler autour d'un objectif national : Il n y a qu'un amalgame social qui baigne dans les milliards gaspillés dans des projets synonymes de bricolage, des milliards versés aux collectivités mais vite détournés pour gonfler des comptes bancaires privés, des milliards détournés par des responsables qui croient que le pays leur appartient ... réellement !
Il faut dire cependant que là où Bruxelles "s'inquiète du peu de clarté", la France au contraire y voit tout et fait tout ce qu'elle peut pour aggraver la situation. Il y a la pratique politique, il y a la perfidie mais que peut-on faire...
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