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Accueil du site > Actualités > International > Génocide rwandais : la France est-elle toute blanche ?

Génocide rwandais : la France est-elle toute blanche ?

Aurons-nous avec le génocide rwandais une effervescence identique à celle des attentats du 11-Septembre 2001 avec des thèses conspirationnistes, à la différence près que ce serait la France et pas les États-Unis qui serait au cœur de la polémique ?

L’horrible génocide rwandais d’avril à juillet 1994 a abouti aux massacres d’au moins 800 000 Rwandais, essentiellement des Tutsis, mais également des Hutus modérés.

Une époque qui avait connu aussi des massacres dans l’ex-Yougoslavie (l’un de ses auteurs, Radovan Karadzic, vient même d’être arrêté et extradé à La Haye), mais qui, surtout, n’avait rien appris des leçons de l’Histoire : massacres au Cambodge, en Arménie, sans parler des exactions staliniennes ou hitlériennes.

Le Darfour et d’autres endroits du monde connaissent ou connaîtront, hélas, les mêmes récurrences de l’Histoire.


Un rapport mettant en cause des hommes politiques français

Ces conflits ethniques sont-ils fatals ? C’est un peu la vraie question que soulève le rapport de la « Commission nationale indépendante chargé par la République du Rwanda de rassembler les preuves montrant l’implication de l’État français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994 ».

Ce rapport, finalisé le 15 novembre 2007, mais publié seulement ce mardi 5 août 2008, est rédigé de façon étrange : le but même de la commission était d’instruire à charge contre la France, et pas de confronter des éléments étayant ou démentant l’éventuelle responsabilité de l’État français dans les massacres rwandais.

Dans ce rapport, pas moins de treize hauts responsables politiques ou administratifs et vingt militaires ont été mis nommément en cause, notamment, pour les plus connus d’entre eux : François Mitterrand, président de la République, Édouard Balladur, Premier ministre, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, Dominique De Villepin, directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, secrétaire général de l’Élysée… (quelques années plus tard, Juppé et De Villepin deviendront Premiers ministres, et De Villepin et Védrine deviendront ministres des Affaires étrangères).


Fatalisme et dissension ?

Ce rapport laisse entendre qu’Édouard Balladur aurait été fataliste, qu’il faudrait, selon lui, se résoudre à accepter cette fatalité des massacres interethniques (p. 138) et qu’il aurait dit : « Ils se sont toujours massacrés ainsi ! Pourquoi voulez-vous que cela cesse ? »

Mais aussi, ce rapport évoque une véritable dissension au sommet de l’État (en pleine cohabitation) entre un François Mitterrand interventionniste, voulant séparer le Rwanda et sa capitale Kigali en deux entités ethniques, et un Édouard Balladur non-interventionniste, refusant que la France ne s’immisce dans ce conflit, ce qui aboutira finalement à une opération militaire tardive, l’opération Turquoise déployée l’été 1994.

Le problème de ce rapport, c’est qu’il y a beaucoup de verbes au conditionnel, peu de preuves irréfutables, mais beaucoup de témoignages. Il est rédigé avec beaucoup de partialité (ne serait-ce que par le but de la commission), en particulier lorsqu’il parle de « gouvernement de droite » pour s’opposer à un président de gauche, ce qui induit une méconnaissance de la politique intérieure française où les sujets internationaux recueillent généralement un large consensus au sein des grands partis gouvernementaux (de la majorité ou de l’opposition). On lit par exemple (p. 177), en parlant d’Alain Juppé : « De façon assez particulière, ce ministre de droite s’alignera aux positions du président Mitterrand. ».


De graves accusations contre la France

Le rapport porte des accusations très lourdes contre l’État français.

Selon lui, des militaires français auraient commis eux-mêmes directement des assassinats de Tutsis et de Hutus accusés de cacher des Tutsis et des viols sur des rescapées tutsies. Les militaires français auraient laissé en place les infrastructures du génocide.

Le ministère français des Affaires étrangères a immédiatement démenti ces accusations (dans un communiqué le 6 août 2008), remettant en cause la légitimité et l’objectivité de cette commission et a affirmé : « Il y a dans ce rapport des accusations inacceptables portées à l’égard de responsables politiques et militaires français. Nous rappelons qu’un très important travail d’investigation sur le rôle de la France au Rwanda pendant ces années-là a été réalisé en 1998 dans le cadre de la mission d’information parlementaire présidée par Paul Quilès. Nous nous en tenons à l’analyse de cette commission et à ses conclusions. ».

De son côté, le ministère français de la Défense a déclaré : « La France assume pleinement son action au Rwanda en 1994 et notamment celle de ses forces armées. Elle soutient sans réserve l’action de la justice pénale internationale et s’en remet à son appréciation conformément aux exigences légitimes de l’État de droit. ».

L’un des principaux responsables politiques mis en cause, Alain Juppé, parle de « falsification inacceptable » du rôle de la France dans le génocide.


Realpolitik versus vérité historique ?

Ce qui est étrange, c’est le fait que ce long rapport de 331 pages, écrit en français, ait été rendu public en plein été, au cours d’une conférence de presse à Kigali faisant intervenir pas moins de trois ministres rwandais (Tharcisse Karugarama, le ministre de la Justice, Rosemary Museminari, la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, et Louise Mushikiwabo, la ministre déléguée à l’Information).

Le site Rue89 voit dans ce nouveau pavé dans la mare l’occasion d’une « polémique entre tenants de la realpolitik et partisans de la vérité historique » en rappelant que les militaires français ont toujours été plus bavards que les hommes politiques français sur ce sujet et que certaines archives sont inaccessibles aux journalistes et aux historiens en France et au Rwanda.

Je suis bien entendu incapable de savoir lequel des deux rapports, celui de Paul Quilès en 1998 ou celui de cette commission rwandaise de 2007, a raison, et si des responsabilités françaises sont réelles ou seulement supposées.


Objectifs diplomatiques de la manœuvre

En lisant la conclusion du rapport rendu public cette semaine, on y lit également cet indice : « Au regard de la gravité des faits (…), la Commission demande au gouvernement rwandais de se réserver le droit de porter plainte contre l’État français pour sa responsabilité dans la préparation et l’exécution du génocide de 1994 au Rwanda devant les instances judiciaires internationales habilitées. ».

Mais aussitôt, le rapport continue immédiatement ainsi : « La Commission recommande au gouvernement rwandais de trouver un règlement diplomatique de la question avec l’État français dans la mesure où ce dernier est prêt à reconnaître l’entière étendue de sa responsabilité dans la préparation et l’exécution du génocide au Rwanda et de prendre les mesures de réparation conséquentes en accord avec le gouvernement rwandais. ».

On ne peut pas alors ne pas mettre en relation ces demandes de mise en accusation judiciaire ET de règlement diplomatique (qui, à mon sens, sont antagonistes) et la demande du juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière en 2006 de poursuivre pénalement le président actuel du Rwanda, Paul Kagamé, pour sa « participation présumée » à l’attentat contre l’avion de son prédécesseur, Junéval Habyarimana, le 6 avril 1994, élément déclencheur du génocide.

Encore en avril 2008, le président rwandais, Paul Kagamé, avait réaffirmé qu’il n’était pas « question de séparer le diplomatique du judiciaire ».


La France de Sarkozy réchauffe les relations franco-rwandaises

En novembre 2006, le Rwanda avait réagi à cette demande en rompant les relations diplomatiques avec la France. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, la France essaie cependant de recoller les morceaux avec l’État rwandais.

Le 8 décembre 2007, Nicolas Sarkozy avait rencontré Paul Kagamé à Lisbonne et lui avait « exprimé avec force notre volonté de réconciliation et aussi notre souci de faire face aux faiblesses et aux erreurs de la communauté internationale, France comprise, face au génocide rwandais ».

Ce rapport, d’ailleurs, ne devrait pas affecter cette volonté, puisque, ce 6 août 2008, la France continue « à placer [sa] relation avec le Rwanda dans cette perspective d’avenir » en expliquant : « Notre détermination de construire une nouvelle relation avec le Rwanda, au-delà de ce passé difficile, reste intacte ».


Les perdants, toujours les victimes et la vérité historique

En clair, le Rwanda veut instrumentaliser le génocide et la présupposée responsabilité de quelques hauts dirigeants politiques français encore vivants (je le répète, pas les moindres : Balladur, Juppé, De Villepin, Védrine) comme monnaie d’échange diplomatique pour arrêter les éventuelles poursuites contre son propre président accusé d’avoir participé à l’assassinat d’un de ses prédécesseurs (déclenchement du génocide).

Dans tous les cas, ce nouveau rapport n’éclairera pas plus les historiens sur la vérité historique de ce terrible drame et n’est qu’une pierre supplémentaire dans une polémique qui risque de s’amplifier dans les semaines qui vont suivre.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (8 août 2008)


Pour aller plus loin :

Accès aux rapports concernant le génocide rwandais (dont celui de 1998 par la Commission Quilès).

Communiqué du Quai d’Orsay (6 août 2008).

Documents joints à cet article

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28 réactions à cet article    


  • W.Best fonzibrain 8 août 2008 12:52

    parce que ya encore des gens qui croient que c’est des noirs qui se sont entretué gratuitement !

    hé bien !!


    pourtant divers livres ont traité le sujet,François-Xavier Verschave, en particulier

    il y a aussi la faute de l’eglise catholoque et monseigneur perraudin


    u moment où le Rwanda enterre ses morts, et la communauté rwandaise et plusieurs amis du Rwanda dénoncent le génocide et ses conséquences ; au moment où des enfants mutilés durant le génocide errent sur la colline ou sont internés dans des centres psychiatriques, où de jeunes enfants violées à l’âge de huit ans et contaminées par le virus du VIH n’attendent que la mort, Mgr André Perraudin publie son livre, “Un évêque au Rwanda, témoigne”, un refrain de ses incantations haineuses contre les tutsi. A travers le prisme d’une anthropologie ethno-raciste du début du siècle dernier (Cf. Hans Meyer, Les Barundi, 1916), Mgr Perraudin parle d’une « mentalité de mensonge, de calomnie et de perfidie », qui aurait imprégné les Tutsi.

    Le livre retrace l’activité religieuse du prélat et s’attarde sur le jugement politique qui le conduisit à rédiger sa Lettre pastorale (11 février 1959), prélude des massacres de 1959, 1963, 1973 et le génocide de 1994. Il ne parle presque pas du génocide des tutsi de 1994.

    Chaque fois, Mgr Perraudin prend le soin de justifier les massacres récurrents qui ont frappé les tutsi. Selon lui, les massacres de 1959 étaient la conséquence de « l’aveuglement des Tutsi, qui ont refusé de partager le pouvoir quand il en était encore temps ».

    Quelques mois après le génocide de 1994, Mgr Perraudin s’exprimait dans La Croix : « Il faut souligner que les affrontements qui provoquèrent ces victimes résultaient des attaques de Tutsi réfugiés à l’extérieur du pays ». (Mgr André Perraudin, La Croix, 25 octobre 1995).

    Prenant la guerre comme preuve de légitimité du génocide des tutsi, Mgr Perraudin dit que le génocide de 1994 ne serait qu’une simple réaction de légitime défense de la population hutue. Au final, à l’appui des diverses déclarations faites par Mgr Perraudin, dans le passé et aujourd’hui, il affirme que les tutsi sont responsables de leur propre mort.

    A la fin de son livre, Mgr Perraudin écrit : « Sans hésitation on doit affirmer que la première et principale cause du génocide tutsi d’avril 1994 est l’attaque du pays par les Tutsi eux-mêmes ».

    On s’attendrait à un mea culpa d’une personne assagie par l’âge et attendrie par les horreurs du génocide. Les années n’y ont rien changé : on est devant un jusqu’auboutiste dont le cheval de bataille a toujours été la haine des tutsi.

    Encore une fois le livre-témoignage de Mgr Perraudin se lit comme une illustration de l’argumentation moderne des tenants de la négation du génocide des Tutsi. L’auteur du « livre-témoignage » n’échappe pas à la catégorie de ceux « qui travestissent l’histoire du Rwanda » comme il l’écrit dans son livre.

    Le respect de la mémoire des victimes exige que tout acte dénigrant la portée du génocide soit poursuivi et puni par la loi. Ainsi dans le Code pénal suisse Art 261 bis ; « Celui qui publiquement aura incité à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance raciale, ethnique ou religieuse : celui qui ...niera, minimisera grossièrement ou cherchera à justifier un génocide ou d’autres crimes contre l’humanité : ...sera puni de l’emprisonnement ou de l’amende.

    Une telle punition serait à la hauteur des dégâts de la politique ethnisante de Mgr André Perraudin, des dégâts qu’il faut réparer.

    Fondation Ntarama

    Le 14 avril 2003


    • LE CHAT LE CHAT 8 août 2008 13:02

      la france est loin d’être blanche , que ce soit au Rwanda , au Tchad , aux comores , en côte d’ivoire , à Djibouti etc etc etc 

      les richissimes despotes de ces pays savent récompenser ceux qui leur rendent des services .....  smiley


      • Siko 10 août 2008 22:14

        Oui et ils savent aussi profiter de la naïveté de certains français pour essayer de faire pression contre des tribunaux qui sont à leur trousse.


      • morice morice 8 août 2008 13:26

         En clair, le Rwanda veut instrumentaliser le génocide et la présupposée responsabilité de quelques hauts dirigeants politiques français encore vivants (je le répète, pas les moindres  : Balladur, Juppé, De Villepin, Védrine) comme monnaie d’échange diplomatique pour arrêter les éventuelles poursuites contre son propre président accusé d’avoir participé à l’assassinat d’un de ses prédécesseurs (déclenchement du génocide).

         ne niez pas pour autant la responsabilité française. Pour ce qui est des armes, on en parle à la rentrée avec votre grand ami Charles...


        • W.Best fonzibrain 8 août 2008 13:49

          lerma
          t’es vraiment à vomir


          • W.Best fonzibrain 8 août 2008 13:54

            pour ceux qui ne le savent pas
            monseigneur perraudin a été l’instigateur de la ligne de fracture tutsi hutu,c’est lui qui a inculqué aux élite hutu la haine de tutsi,je connais parfaitement son histoire car c’est l’oncle d’un ami


          • tvargentine.com lerma 8 août 2008 13:54

            @nzibrain

            C’est la réalité de l’Afrique que celle des génocides et tu devrais regarder l’histoire et te renseigner car c’est une triste réalité

            "Hutu et Tutsi : 40 ans d’affrontements dans l’Afrique des Grands Lacs"

            http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/conflit-grands-lacs/index.shtml

            Pour ta culture personnelle et quand tu vomis prendre un sac biodégradable


            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 8 août 2008 19:57

              Lerma, il faut regarder plus loin que la documentation française pour se renseigner. Pourquoi pas un manuel d’histoire tant que vous y êtes ?

              Je vous recommande les livres de Gouteux qui a finement analysé la désinformation nauséeuse du Monde et de Libération qui venait de journalistes à la botte du pouvoir comme Stephen Smith (passé de Libé au Monde).

              Le génocide est une pure fabrication occidentale. Je ne doute pas une seule seconde que vous soyez absolument incapable de le comprendre.

              Car pour comprendre, encore faut-il vouloir. Et je comprends que cela pertuberait trop vos petits schémas de pensée. Alors gardez-les. Que voulez-vous que j’y fasse ?


            • Thoth 8 août 2008 14:44

              Qui a dit que la France était toute blanche ? Depuis plus de 40 ans, elle a pas mal bruni (sans jeu de mot), vous ne trouvez pas ?


              • Michèle 8 août 2008 17:27

                Bon article, pas d’idéologie, factuel et progressant comme un polar vers la résolution de l’énigme posée par le surgissement de ce nouveau rapport "indépendant" commandité par le gouvernement rwandais actuel.


                • mikaboom 8 août 2008 17:51

                   La France ? innocente ?

                  Ya pas plus cafard que la diplomatie française...

                  Petrole contre nourriture, fricotage avec les dictateurs, collabo des meilleurs coups d’Etat africains et j’en passe et des meilleurs...

                  La France c’est l’archétype du mec au bureau, arrogant, simili-intello et pseudo-humaniste qui se la pete mais qui n’a aucune réelle capacité....Ce mec dont on a toujours qu’une seule envie, le latter.



                  • frifri 8 août 2008 19:41

                    ""Les perdants, toujours les victimes et la vérité historique """ 
                    les perdants et les victimes seraient donc les francais ? je ne comprend pas bien le titre : les victimes sont les 800.000 Tutsis et hutus moderes et non les Francais ou les Hutus.

                    ""En clair, le Rwanda veut instrumentaliser le génocide et la présupposée responsabilité de quelques hauts dirigeants politiques français encore vivants (je le répète, pas les moindres : Balladur, Juppé, De Villepin, Védrine) comme monnaie d’échange diplomatique pour arrêter les éventuelles poursuites contre son propre président accusé d’avoir participé à l’assassinat d’un de ses prédécesseurs (déclenchement du génocide).""" 

                    Cet argument est faux car c ’est l’inverse : la france sachant qu’un rapport allait etre fait par le rwanda a "opportunement" utilisé le juge Bruguiere pour portez des accusations contre Kagame. Il faut rappeller que les accusations de Bruguiere portent essentiellement sur le temoignage d’un personnage qui est totalement descredite aujourd’hui. La these de Bruguiere est que Kagame a fait descendre l’avion et donc il serait le responsable du genocide... c est un peu court. Le genocide a commence quelques heures apres l’abattage de l’avion et ceux sont bien les hutus qui ont massacrés les Tutsis. D’autres pistes que n’a pas du tout suivi Bruguiere portent sur des militaires francais qui ont voles des uniformes belges et ont descendu l’avion.... Le capitaine Paul Barill est aller recuperer la boite noire de l’avion sur l’ordre de Miterrand , Boite noir qui a depuis disparu....

                    La france n’aurait rien a se reprocher mais les etudes, les enquetes et les temoignages montrent sans aucun doute :


                    - qu elle a soutenu, armé, formé et financé le parti au pouvoir d’alors qui a declenché le genocide

                    - qu’elle a utilisé son pouvoir a l’ONU pour au debut pousser au retrait des casques bleus

                    - que des militaires francais participaient aux barages filtrants.

                    - qu elle a continue a le faire apres le debut du genocide

                    - que des avions francais continuaient a livres des armes aux genocidaires

                    - que le pouvoir fantoche reconnu par la france seule se reunissait a l’ambassade de France.

                    - que des elements de notre armee de l’operation turquoise ont ete obligés d’attendre " que le travail soit fini" avant d’intervenir

                    - qu elle a protege et aide a fuire les responsables Hutus du geneocide

                    - qu elle protege toujours en france des genocidaires presumés

                    Que la france officiel a encore du mal a parler de genocide : Villepin parle de double genocide ce qui est une sorte de negationisme insidieux ( mais vu ses responsabilites a l’epoque...)

                    J’invite les lecteurs a se renseigner, a lire les temoignages et surtout a ne pas se laisser berner par les affirmations de nos autorites et de nos medias. Ces quelques liens permettent de se faire une idee plus objective que les declarations de Juppe, Villepin et autres qui ne peuvent que nier .


                    http://www.lanuitrwandaise.net/ http://cec.rwanda.free.fr/ http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/ 

                    Il faut prendre en compte ce rapport, regarder les accusations et y repondre point par point si c est un tissu de mensonge mais je ne crois pas. Si les responsables francais de l’epoque se sentent "bien" avec cette histoire, qu ils demandent une commission d’enquete impartiale pour se blanchir, avec bien sur ouverture de nos archives elyseennes, militaires et de nos services secrets. Nous aurons ainsi une idee plus claire des responsabilites. 

                    Frederic


                    • Marie 9 août 2008 09:23

                      Cet article de Sylvain Rakotorison tend à décrédibiliser le rapport Rwandais qui accuse la France de son implication dans le génocide au Rwanda.

                      Pourquoi la misssion d’information parlementaire française publiée en 1998 sur la tragédie rwandaise qui avait ouvert des pistes pour connaître la vérité sur l’implication de la France dans le génocide des Tutisi au Rwanda en 1994 n’a-t-elle pas débouchée sur une commission d’enquête parlementaire qui s’imposait. Cette mission d’information parlementaire de 1998 n’était pas destinée à blanchir la France ? 

                      J’invite les internautes à lire Carnet de Route de Colette Braeckman du 23 juin 2007 : "les ambiguïtés de la France au Rwanda". Colette Braeckman, journaliste belge, membre de la rédaction du journal belge francophone Le Soir, chargé de l’actualité africaine et plus particulière de l’Afrique Centrale. Chroniqueuse dans des revues et magazine, dont le monde diplomatique.
                      Dans ce carnet de route du 23 juin 2007, Colette Braeckman retrace l’activisme diplomatique et militaire de la France dans cette région de l’Afrique Centrale et la rivalité que la France entretien avec la Belgique pour lui ravir son influence dans la région. Colette Braeckman rapporte quelle a été l’attitude et le degré d’implication de la France aux côtés des génocidaires avant, pendant et après le génocide.

                      A lire également le contrepoint à cet article de Sylvain Rakokorison, qui tend à minimiser le rôle de la France dans la tragédie du génocide au Rwanda, voire à la disculper, l’éditorial du Financial Times paru dans Courrier International du 7 août 2008 qui attend une autre attitude de la part de Paris car la thèse qui voudrait que des officiers français aient participé en connaissance de cause aux préparatifs du génocide pourrait en pas résister à un examen approfondi. Mais le Rwanda porte aussi des accusations fondée le souligne le Financial Times car la France a laissé se créer des conditions favorables au génocide en soutenant un régime ami alors qu’il se rendait coupable de crimes de guerres. Paris n’a toujours pas reconnu ses erreurs ni présenté la moindre forme d’excuse au Rwanda, ce qui suscite une profonde rancoeur chez les survivants des massacres.
                      cela explique aussi pourquoi Kigali a jugé nécessaire de coucher sur le papier sa propre version des évènements. C’est la période la plus sombre des relations de la France avec ses satellites de l’Afrique Francophone. Le président Nicolas Sarkozy le reconnaît du bout des lèvres, mais il doit en faire davantage. Nombre de grandes figures politiques frnaçaises critiquent ouvertement la Turquie parce qu’elle refuse de se pencher sur le massacre des Arméniens pendant l’effondrement de l’Empire ottoman pour déterminer s’il s’agissait ou non d’un génocide. Argument dont ils se servent pour motiver le refus d’intégrer Ankara dans l’Union Européenne. La France ferait mieux de balayer devant sa porte en se penchant sur la question du génocide rwandais. Financial Times Editorial


                      • Radix Radix 9 août 2008 11:39

                        Bonjour

                        Article beaucoup plus équilibré et honnête que celui qui est aussi publié aujourd’hui par Agoravox.

                        Pour mieux comprendre le Rwuanda il faut se souvenir que le sous-sol de ce pays est plutôt riche et attise beaucoup d’appétits et la question que personne ne pose : qui soutient les Tutsis ?

                        Radix


                        • Marie 9 août 2008 12:52

                          Qui a entraîné les génocidaires ???


                        • Radix Radix 9 août 2008 20:00

                          Bonjour

                          Avant de faire des procès d’intention : lisez !

                          Radix


                        • Antoine Diederick 10 août 2008 15:14

                          qui soutient les Tutsis, excellente question....il faut la poser cette question....


                        • Cascabel Cascabel 11 août 2008 00:30

                          Evidemment qu’il faut la poser !


                        • Sav 9 août 2008 19:55

                          Tant de baratin pour ne strictement rien dire de plus que le besoin pour Kagamé, ce grotesque dictateur d’opérettes, et sa clicque habituelle, d’accuser n’importe qui pour masquer le fait que Kagamé est de surcroît un assassin. Pauvre Afrique, pauvre Rwanda.. Heil Kagamé...



                          • Cascabel Cascabel 11 août 2008 01:06

                            Ne soyons pas dupes, la France est une cible privillégiée. Assez riche pour payer, assez faible pour plier.


                          • Sav 10 août 2008 18:40

                            Eh Luc-Coin-Coin, comme on dit à la communale c’est ce cui qui dit qui est... Heil Kamamé et Luc-Coin-Coin


                            • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 10 août 2008 20:37

                              Evidemment l’implication directe du gouvernent Balladur de 1994 + l’Elysée Mitterrand (donc des représentants du pays) dans le génocide de plus de 1 million de personnes (la plupart sous la torture) est quelque chose de difficile à encaisser et à accepter. Quoi de plus normal !
                              Surtout quand il y a eu une campagne dans les médias en 1994 (et aussi après) afin d’ignorer et par la suite de minimiser le nombre de victimes. C’est d’ailleurs à ce moment précis que j’ai pu mesurer concrètement le gouffre de désinformation dont tout les français étaient les victimes.
                              Depuis bien sûr toute la classe politique et les médias cherchent par tous les moyens à nous prouver qu’ils sont blancs comme neige et innocents comme l’agneau qui nait. Ce qui en dit long sur leur effroyable cynisme. Heureusement que la communauté internationale a décidé en 1945 que les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles ce qui rend les coupables potentiels un peu moins tranquilles...

                              Je me souviens très bien qu’après la soit disant humanitaire opération "Turquoise" le journal de Fr 2 ne faisait que des reportages sur les camps de réfugiés aux Zaïre qui avaient fui l’avance du FPR (qui a mis fin au génocide), alors que ces réfugiés Hutus avaient massacré leurs voisins et que les hommes étaient les « Interhamwés » milice du Hutu power génocidaire.

                              Pour ne rien savoir, c’est pas compliqué, il suffit de se laisser aller, de ne pas trop s’informer de ne pas chercher à savoir, après tout ça se passe très loin tout ça, d’ingurgiter la pâtée prédigérée servie par les télés et journaux. Il est vrai qu’en 1994 internet en était à ses débuts et peu de gens l’avait à leur disposition, je pense qu’il serait plus difficile maintenant de massacrer 1 million de personnes en catimini, sans que ça se sache sur le Web.


                              • Decrolier 10 août 2008 23:22

                                Le commantaire donné, ne laisse aucun doute sur la participation des églises dans la construction des idéologies du génocide.
                                Surtout que l’on y reprend les dires d’un Prince de l’ église Rwandais.
                                Je suis né au Rwanda, et cette position ne m’ éttonne nullement.
                                L’origine de ces tensions ethniques veint de la politique de la Belgique à l’époque des collonies.
                                Bruxelles n’a jamais voulu s’investir dans la gestion des collonies.
                                Dès Leopold II, La règle de Bruxelles : Les collonies ne devaient rien couter à la Belgique, mais devaient rapporter des sous.

                                C’est ainsi que jusqu’ à la premiere guerre mondiale, la gestion de ces terres a été donnée à des groupes d’aventuriers sans scrupules chapeauter par quelques européens venant de l’aristocratie belge.
                                L’ enseignement entièrement donné par les pères missionnaires.

                                N’oublions pas qu’ avant 1914 en Belgique, des femmes et des enfants tiraient dans les mines de wallonie les wagonais à charbon,
                                N’oublions pas que la bourgeoisie et les nantis de l’ époque avaient un mépris profond pour les pauvres, Qu’il n’ avait pas de pension, d’assurance maladie etc...
                                C’étais il n’ y a pas si longtemps, c’ était l’ époque de mon grand-père et j’ai 60 ans.
                                Nous oublions facilement, l’ époque ou nos arrières grands parents ont verssé leur sang pour que nous puissions avoir ces minimums sociaux que l’on commence à nous retirer insenssiblement.
                                La police a ces moments là , tirait à balles réelles sur les manifestants, avec l’ absolution du clergé de l’ époque. ( les socialistes étaient excommuniés )
                                Que les autorités Belges de l’ époque aient un tel mépris de leur concitoyens en Belgique, Il ne faut pas s’ éttonner des abus qu’il y a eu dans les collonies vis à vis des " noirs"
                                Qui à l’ époque était présenté comme des débiles mentaux ( un peu plus que des bètes.)
                                 
                                L’enseignement en Belgique était le monopole du clergé.
                                Clergé qui dès le départ filtrait les résultats scolaires pour permettre la continuité des institutions en place.
                                On décourageait les enfants des populations modestes pour que soi-disant qu’ils n’ aient pas mal au coeur plus tard, vu que les parents ne pouvaient paye leurs études. Authentique !!!!!!!

                                L’ arrivée de l’ enseignement libre, laic a créé en Belgique des manifestations sanglantes.
                                Il y avait 2 camps. le camp de l’école de Dieu & le camp de l’ école du Diable.
                                Dans les collonies ces revendications n’eurent pas lieu et l’ enseignement est resté au mains du clergé.

                                Avant l’ indépendance, la gestion du territoire s’ appuyait sur les autorités indigènes de l’ époque (Ca faisait faire des grosses économie à l’ état )
                                Les enseignants (missionaires) favorisaient d’une façon éhontée les enfants des etnies dirigeantes. ( Tutsi à l’ époque ) Les indigènes ne recevaient leurs certificats d’ étude que s’ils faisaient partie de tel etnie et surtout s’ils allaient à ma messe.
                                La raison était de former dans le pays des gens tout à leur dévotion et des structures permettant à la Belgique de ne pas trop s’ immerger dans le pays.

                                Entre la première et la deuxième guerre mondiale, les exactions faites par les aventuriers blancs ont diminués ( la presse à commencer a ammeuter l’opignon internationale )
                                 Après la deuxième guerre mondiale, les enfants de la laicicité ( l’ école du Diable ) ont eu le droit de descendre dans les collonies, et des questions taboues à l’ époque ont commencé a ètre posée.

                                Pourquoi les hutus ne peuvent pas faire d’ études ?
                                Est ce que la théorie de la supériorité de la race Tutsie est fondée ? etc..
                                Ces idées sont propagées par les instituteurs laics , et par des agents soviètiques qui veulent libérés les noirs du joug collonial. L’ ennemi est tout ce qui représente l’ autorité en place.

                                Au moment de l’ Indépendance, la Belgique change brusquement et totalement de direction.
                                Des directives vennant de Bruxelles, mettent l’ obligation de donner le pouvoir à la démocratie.
                                Les Tutsis favorisés à l’ époque des collonies, sont totalement oubliés et meme défavorisés.
                                Le Clergé qui était de majorité Tutsie, passe et deveint à majorité Hutues pour des raisons plus politiques que religieuses.

                                Et les rancoeurs du passé font surface ( Voyez les délires obcènes de ce monseigneur )
                                Un Monseigneur qui a oublié que Son " Jésus " est mort pour TOUT les hommes.
                                et il ose prétendre ètre religieux.
                                Religieux oui mais en tant que prètre pour les SS des camps de concentrations.
                                HYPOCRISIE CLERICALE (une fois de plus)




                                • Decrolier 11 août 2008 00:05

                                  Un des meilleurs livres sur le sujet du génocide Rwandais porte comme nom " l’INNAVOUABLE "
                                  C’est celui d’un reporter qui a védu les événements du génocide.
                                  Et qui pendant le génocide faisait son enquète, car cette horeur le marquait et continue toujours à le poursuivre.
                                  Ce livre est sa façon à lui d’essayer d’ exorciser les cauchemards qui le hantent.
                                  Je crois que son nom est Saint Exubéry ( non pas celui du petit prince, c’est son homonyme).
                                  Son enquète a cherché à savoir le pourquoi, le comment, et ce.... déjà en plein génocide.
                                  Tout les noms cités par Kagamé sont repris, et ce depuis bien des années.
                                  Ce n’est pas un livre partisant,
                                  C’est un livre froid objectif, qui ne cherche aucun raccolage, mais j’ai mis 15 jours pour m’en remettre.
                                  La réalité dépasse la fiction.......
                                  et là la France n’ est pas bien belle.
                                  Non je dirai plutot, les dirigeants Français, (et tout l’ aéropage des technocrates qui les entourent) font HONTE à la France.
                                  Ces gens là ne sont pas les FRANCAIS que je connais.


                                • Decrolier 11 août 2008 00:42

                                  " L’ INNAVOUABLE " touche en plus un point particulier, et ce d’une façon très discrète, mais qui pour moi est capitale pour comprendre les événements internationaux ACTUELS.
                                  Les académies miltaires ont repensé dans tous les pays, les concepts de la Guerre.
                                  Des nouvelles stratégies sont apparues et le nouveau concept porte le nom de " LA GUERRE REVOLUTIONNAIRE " -nouvel enseignement donné dans les académies militaires.
                                  C’est effrayant,

                                  De Guaule avait refusé que l’on mette en pratique ces stratégies.

                                  La raison du remaniement des anciennes stratégies teint au fait, que des pays puissants comme les USA, la France, l’ Angleterre etc... se sont vu prendre la patée, (malgré leur armement, malgré leur puissance militaire et financière, malgré leurs intrigues politiques) par des ennemis sans armements, ni équipements, mais qui avaient la foi et l’ appui de leur population.

                                  C’est pour ces pays vaincus une sorte de honte ,qu’ ils ont en mémoire et qu’ ils appellent la "MEMOIRE JAUNE".
                                  ex : les USA n’ ont jamais digéré leur défaite au Vietnam.
                                  Au Vietnam ils ont gagné toute les batailles, mais ont quand mème perdu la guerre.

                                  Que les révolutionnaires employent ces tehniques pour gagner, quand ils n’ont rien d’autres passe encore.
                                  mais là, que des états se prétendant ètre démocratiques, puissent plonger dans ces abjections ............

                                  Machiavel devrait revenir et reprendre des cours.........



                                • Cascabel Cascabel 11 août 2008 00:23

                                  Bref encore du marchandage de génocide.
                                  Certains ont intérêt à chasser la France du continent africain. Il suffit de regarder qui est allié avec qui pour comprendre le pourquoi de ses accusations. Le sommet étant de nous vendre un massacre directement réalisé par l’armée française.



                                  • Decrolier 11 août 2008 14:27

                                    Génocide Rwandais ou une des dernières applications pratiques des théories de la GUERRE REVOLUTIONNAIRE.

                                    Après les échecs des grandes puissances dans des guerres ou ces puissances avaient tout, (l’armement, la technologie, l’argent, les appuis politiques, le controle des médias etc.....) face à des ennemis sans culottes, les Etat-Majors ce sont vu dans l’obligaton de repenser leur vision de la guerre en intégrant les données qui avaient fait leurs défaites et donnés la victoire à l’ Ennemi.

                                    Un nouveau concept est apparu celui de la Guerre Révolutionnaire

                                    C’est la conception d’une guerre totale, qui fait rentrer dans les combats la population entière.
                                    Fini le concept d’un coté les militaires et de l’autre les civils.

                                    C’est une conception articulée sur 2 points majeurs : IDEOLOGIE & METHODOLOGIE.

                                    L’ Idéologie est propagée par des agents infiltrés ou par les médias (quand les autorités civiles et religieuses en place sont favorables).

                                    La Méthodologie demande un quadrillage des populations par des "leaders"qui assureront la diffusion de l’idéologie, ils veilleront à l’application des consignes des états-major à l’intérieur des populations,
                                    La Méthodolgie demande également une logistique qui est assurée par les états-major qui doivent assurer l’approvisionement en armes des milices populaires commandés par les "leaders".
                                    La Méthodologie demande aussi que ces "leaders" recoivent une formation militaire minimum dans la manipulation des armes et les stratégies de combats de brousse et urbain.

                                    Le gouvernement du président Habyarimana était en pleine faillite.
                                    Les caisses étaient vides, la population commençait à gronder, de plus des groupes armés essayaient de prendre à ces frontières le pouvoir vacillant.

                                    Habiyarimana chercha des alliés pour soutenir son régime agonisant.
                                    Il se tourna vers la France, présentant les groupes armés comme des agents américains, et demanda à la France un soutein contre les mouvements expentionistes américains.
                                    Habiyarimana reçu le soutein de l’ Elysée par François Mittéran.
                                    Soutein qui ne fut pas le résultat d’une décision démocratique ministérielle devant le scénat, mais le résultat des décisions du président Français, qui manipula son aéropage, pour obtenir la discrétion exigée dans ce cas et les fonds et le matériel nécessaires à l’ exécution de ces promesses.

                                    Pendant ce temps Habiyarimana et son entourage continuaient le pillage de l’état au point que le FMI ferma totalement les robinets.

                                    Habiyarimana tenait en Français devant les instances diplomatiques internationales un discours pacificateur et concilliateur, Mais en Kinérwanda (la langue du pays) son discours était tout autre, son discours exaltait la haine racale et ethnique dans son pays.

                                    L’intéret pour le Rwanda n’ a rien avoir avec un intéret financier direct.
                                    Le pays est pauvre, les gisements miniers existants ne présentent pas d’intérets internationaux suffisants.
                                    Le revenu moyen du Rwandais est inférieur à 1$us / jour / personne. ( sous le seuil de pauvreté)
                                    Mais sa situation Géographique a de l’ importance.
                                    Le Rwanda est entouré par des pays ayant les gisements miniers les plus importants de la planète.
                                    Avoir une base en ces lieux, c’est pouvoir controller et influencer la région des grands lacs.

                                    En dehors de cela et du coté touristique et climatique, le pays n’a aucune valeur particulière.

                                    Pour ettendre l’influence Française en ces lieux et contrer en mème temps les visées américaines, François Mittérand apporta son soutein à Habiyarimana.

                                    Soutein qui se concrétisa par l’envoi discret d’armes, munitions, de conseillés techniques militaires, de prèts de matériels et d’argent aux gouvernement d’ habiyarimana.

                                    A l’arrivée des conseillers militaires Français, ( +- 4 ans avant le génocide) la politique dans le pays se durcit.

                                    L’état-major Français avait reçu les plein pouvoir sur l’armée rwandaise, la mise en place des stratégies de la Guerre Révolutionnaires devenaient là-bas une triste réalité.

                                    Le génocide Rwandais est l’ inexorable et prévisible résultat de calculs murement réfléchis.

                                    Le peuple Rwandais a été l’ interprète et la victime d’un atroce comédie écrite en dehors de son territoire.






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