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Accueil du site > Actualités > International > George W. Bush et Alvaro Uribe contre la paix en Colombie

George W. Bush et Alvaro Uribe contre la paix en Colombie

Le 1er mars 2008, les troupes militaires colombiennes, soutenues logistiquement par Washington, ont bombardé le territoire équatorien, assassinant le leader des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) Raúl Reyes ainsi que dix-huit autres rebelles durant leur sommeil. L’opération, commanditée par les États-Unis, qui offraient cinq millions de dollars pour la tête de Reyes, illégale aux yeux du droit international, a déclenché une sévère crise politique et diplomatique entre la Colombie et l’Équateur1.

Âgé de 59 ans, Raúl Reyes, de son vrai nom Luis Edgar Devia Silva, était le numéro deux et le porte-parole des Farc et avait participé à de nombreuses négociations par le passé lors du processus de paix entamé sous la présidence d’Andrés Pastrana entre 1998 et 2002. Il avait été officiellement reçu par de nombreux gouvernements latino-américains et européens et même par les États-Unis en 1997. Sa mort violente porte un sérieux coup au processus de paix entamé depuis plusieurs mois, avec la collaboration du président vénézuélien Hugo Chávez, qui avait permis la libération unilatérale de six prisonniers, malgré les efforts du président colombien Alvaro Uribe pour faire échouer l’opération humanitaire. En effet, ce dernier avait déclenché d’intenses activités militaires dans la zone où étaient censés être relâchés les otages, mettant ainsi leur vie en danger2.

Les mensonges d’Uribe

Pour justifier l’agression contre l’Équateur et la violation de la souveraineté de cette nation, le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos a déclaré que les troupes colombiennes avaient agi en état de légitime défense3. Les combats auraient commencé en territoire colombien et se seraient poursuivis dans la zone rurale de Santa Rosa au sud du fleuve Putumayo en Équateur où se seraient réfugiés les hommes de Reyes. Lors d’une conversation téléphonique, Uribe a relaté cette version à son homologue équatorien Rafael Correa4.

Mais la réalité est tout autre. Aucun combat n’eut lieu entre les forces armées et la guérilla. Correa, qui a immédiatement ordonné une enquête militaire5, s’est rapidement rendu compte qu’il avait été trompé par le président colombien. Il a indiqué que l’armée équatorienne a découvert les corps de dix-neuf guérilleros ainsi que trois femmes blessées qui ont été transportées à Quito. « Ces cadavres étaient en sous-vêtements, en pyjamas, ce qui revient à dire qu’il n’y a pas eu de poursuite à chaud et qu’ils ont été bombardés et massacrés pendant qu’ils dormaient », a déclaré Correa6.

Les témoignages des rescapées ont confirmé les conclusions de l’enquête. Les guérilleros ont été surpris pendant leur sommeil par les bombardements massifs de l’aviation colombienne qui avait pénétré de 10 kilomètres l’espace aérien équatorien et avait pilonné la zone frontalière du Sud vers le Nord. Ensuite, les troupes colombiennes ont traversé la frontière et exterminé la plupart des rebelles. Le ministre équatorien de la Défense Washington Sandoval a également affirmé qu’il s’agissait d’un massacre en soulignant que les corps étaient mutilés et présentaient des impacts de balles dans le dos7.

La réaction de Rafael Correa

Rafael Correa a immédiatement rappelé son ambassadeur de Colombie, tout en expédiant une note de protestation à Bogota. Selon lui, soit le président Uribe a été mal informé, soit il lui a menti « de manière éhontée » au sujet du bombardement dont son pays a été victime. « Nous irons jusqu’aux ultimes conséquences pour que lumière soit faite sur ce fait scandaleux qui est une agression contre notre territoire et notre patrie ». Correa a également dénoncé implicitement les États-Unis. « Tout semble indiquer que l’on a utilisé une technologie de pointe pour détecter de nuit, dans la forêt, le groupe des Farc, sûrement avec la collaboration de puissances étrangères ». Il a fermement certifié qu’il ne tolérerait pas « un seul outrage de plus8 »,

Correa a souligné qu’il s’agissait d’une situation « extrêmement grave ». « Ce qui s’est passé, je répète, a clairement été une action délibérée à l’intérieur de notre territoire, laquelle porte atteinte à notre souveraineté, aux accords bilatéraux avec la Colombie et au droit international, mais surtout au respect et à la confiance qui doivent exister entre des pays voisins et frères. Nous ne pouvons pas avoir confiance en un gouvernement qui trahit la confiance d’un peuple frère ». Il a également rappelé que rien ne justifiait une intervention militaire étrangère en Équateur. « Je ne crois pas que la Colombie accepterait un tel comportement de notre part », a-t-il noté. « Ce fait ne restera pas impuni », a-t-il conclu9.

Le président équatorien a enfin lancé un appel à la communauté internationale pour lui faire part de la gravité de la situation et empêcher l’internationalisation du conflit colombien. Il a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité nationale et a ordonné le déploiement de troupes à la frontière Nord. Il a également fait appel au Conseil permanent de l’Organisation des États américains (OEA), de la Communauté andine des nations (CAN) ainsi que du Mercosur. « Cette fois, des excuses diplomatiques du gouvernement de Bogota ne suffiront pas. Nous exigeons des engagements fermes et formels auprès de la communauté internationale qui garantissent que ces faits inacceptables qui s’ajoutent à la série de violations dont a souffert l’Équateur, comme conséquence de la violence dominant en Colombie et de la politique du président Alvaro Uribe, ne se répéteront pas10 ». Par ailleurs, l’ambassadeur colombien en Équateur Carlos Holguín a été expulsé du pays11.

La réaction vénézuélienne

Le Venezuela a vigoureusement condamné l’agression contre l’Équateur. Le président Hugo Chávez a dénoncé la politique de terrorisme d’Etat appliquée par Bogotá. « Nous espérons que les gouvernements d’Amérique latine se prononcent à ce sujet. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à une situation aussi grave, qui nous affecte tous, surtout les voisins de la Colombie. L’État colombien est un État terroriste », a-t-il affirmé. À propos d’Uribe, Chávez a tenu des propos extrêmement durs : « Non seulement c’est un laquais de l’empire, non seulement c’est un menteur, mais c’est également un criminel et un mafieux. Il dirige un narcogouvernement, un gouvernement paramilitaire », référence aux liens notoires entretenus entre le président colombien et les paramilitaires12.

Afin de prévenir une éventuelle agression contre le Venezuela, Chávez a ordonné à son ministre de la Défense d’expédier dix bataillons de 600 hommes à la frontière avec la Colombie et de déployer la force aérienne dans la région. « Nous ne voulons pas la guerre, mais nous n’allons pas permettre que l’empire nord-américain qui est le maître [de la Colombie] vienne nous attaquer13 ».

Il a averti son homologue colombien que la guerre éclaterait entre les deux nations si Bogota s’avisait de réaliser une incursion militaire en territoire vénézuélien. Il a accusé Uribe de se comporter avec arrogance et de s’arroger « le droit de bombarder un pays voisin ». Chávez a invité Uribe à prendre conscience des « terrible conséquences » que pouvaient engendrer ses actions14. Le leader bolivarien a également fermé son ambassade à Bogotá15.

Rupture des relations diplomatiques entre la Colombie et l’Équateur

Le gouvernement colombien a présenté ses excuses le 2 mars 2008 à Quito pour l’agression commise la veille. Lors d’une déclaration lue par le ministre des Affaires étrangères Fernando Araujo, Bogota a exprimé ses regrets. « Le gouvernement colombien n’a jamais eu la prétention [...] de violer la souveraineté ou l’intégrité de la fraternelle république de l’Équateur, de son peuple ou de ses autorités16 ».

Puis, contre toute attente, le gouvernement colombien a accusé l’Équateur et le Venezuela d’entretenir des relations étroites avec les Farc et de financer les rebelles. Le directeur de la Police nationale, le général Oscar Naranjo, a présenté à la presse des documents qui auraient été saisis lors de l’opération militaires et qui « nécessiteront une réponse de la part des autorités équatoriennes17 ».

Ces accusations ont immédiatement été rejetées par l’Équateur. Le vice-ministre de la Défense Miguel Carvajal a qualifié d’absurdes les propos de Naranjo, qui n’ont fait qu’aggraver la crise. Le seul contact entre l’Équateur et les Farc était Gustavo Larrea, le ministre de Sécurité, qui a fait partie de la délégation internationale dirigée par le Venezuela en décembre 2007 pour obtenir la libération de Clara Rojas et Consuelo Rodríguez18.

Peu après, le ministère équatorien des Affaires étrangères a annoncé la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. « Cette décision a été adoptée au vu de l’évidente violation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale de l’Équateur, et des graves accusations contenues dans le communiqué diffusé ce jour par la présidence de la Colombie - qui insinue que des accords existent entre les Farc et le gouvernement de l’Équateur - ainsi que des affirmations cyniques [...] du général Oscar Naranjo19 ». Quant au Venezuela, il a expulsé l’ambassadeur colombien après ces nouvelles attaques20

Les réactions internationales

Le Chili, par le biais de sa présidente Michelle Bachelet, a condamné l’agression commise par la Colombie. « Nous ne pouvons pas être d’accord sur le non-respect des frontières », a-t-elle déclaré. « Les frontières entre les pays se basent sur des accords internationaux » et « ne peuvent pas être violées, que ce soit pour un objectif légitime ou illégitime21 ». Bachelet a conclu que « la Colombie doit une explication à l’Équateur et à tous les pays d’Amérique latine pour avoir traversé la frontière équatorienne dans l’opération qui a conduit à la mort du numéro deux des Farc22 ».

L’Argentine s’est prononcée contre toute forme de violation de la souveraineté territoriale. « L’Argentine exposera lors de la session extraordinaire [...] de l’OEA la ferme position de rejet de toute forme de violation de la souveraineté territoriale d’un État membre », a souligné son ministre des Affaires étrangères Jorge Taiana23. « L’Argentine est consternée et inquiète face à une évidente violation de la souveraineté territoriale d’un pays de la région [...]. Le respect de la souveraineté territoriale est un principe inviolable aux yeux du droit international et rien ni personne ne peut justifier sa violation24 ».

Pour le Brésil, la position de la Colombie compromet l’intégration régionale. Le vice-président du parlement du Mercosur Florisvaldo Fier a affirmé, en référence à la Colombie, que « quiconque envahit le territoire d’autres pays et viole leur souveraineté n’est pas un voisin fiable » et a rappelé l’article 28 de la Chartre de l’OEA qui stipule que « toute agression d’un État contre l’intégrité d’un territoire, contre la souveraineté ou l’indépendance politique d’un État, sera considérée comme une agression contre le reste des pays américains25 ».

Le Paraguay, par la voix de son président Nicanor Duarte, a dénoncé ce qu’il a considéré comme étant « une agression contre la souveraineté » de l’Équateur. « Nous condamnons toute agression contre la souveraineté territoriale des peuples ». Le Pérou a exprimé son inquiétude par le biais de son Premier ministre Jorge del Castillo. La Bolivie a « considéré injustifiable tout type d’action qui signifie la violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États ». L’Uruguay a exprimé « son rejet total et sa condamnation de l’incursion militaire du gouvernement colombien en territoire de la République d’Équateur, rompant le climat de paix créé par la libération de parlementaires de la part des Farc26 ».

Pour Cuba, le principal responsable de l’escalade de violence est le gouvernement états-unien. Fidel Castro a fait part de sa réflexion : « On entend avec force au sud de notre continent les trompettes de la guerre, comme conséquence des plans génocidaires de l’empire yankee. Rien n’est nouveau ! C’était prévu27 ! ». Il a dénoncé l’action belliqueuse téléguidée par la Maison-Blanche : « L’impérialisme vient de commettre un crime monstrueux en Équateur. Des bombes mortifères ont été lancées au petit matin contre un groupe d’hommes et de femmes qui, presque sans exception, dormaient [...]. Les accusations concrètes contre ce groupe d’être humains ne justifient pas l’action. Ce furent des bombes yankees, guidées par des satellites yankees28 ».

Pour le Nicaragua, Uribe doit être considérée comme un ennemi de la paix. Son président Daniel Ortega a rompu les relations diplomatiques avec la Colombie. Le Mexique de Felipe Calderón a lancé un appel au dialogue alors que le président costaricien Oscar Arias a qualifié l’attaque de « violation de la souveraineté équatorienne » et a mis en garde contre « une internationalisation d’une affaire délicate qui est en priorité bilatérale ». Le Guatemala a exhorté les deux parties à la négociation. Quant à l’OEA, elle a reconnu que la Colombie avait violé la souveraineté de l’Équateur29.

L’Italie a exprimé son inquiétude par la voix de Massimo D’Alema, son ministre des Affaires étrangères : « Cette opération militaire menée à l’étranger nous a beaucoup frappés et nous laisse perplexes et inquiets ». L’Espagne a également fait part de sa préoccupation30.

Contre la paix

Les États-Unis, au lieu de condamner l’action, ont apporté leur « soutien total » à leur allié colombien. « Nous soutenons totalement les efforts de la Colombie, du président Uribe pour répondre à cette menace [des Farc] », a déclaré le porte-parole du département d’État Tom Casey. Interrogé au sujet d’un éventuel appui militaire en cas de conflit avec l’Équateur ou le Venezuela, Casey a répondu que « la Colombie est un allié des États-Unis31 ». Le président Bush, qui n’est pas à un paradoxe près, a tenu à apporter son soutien à la Colombie car « nous nous opposons fermement à tout acte d’agression qui pourrait déstabiliser la région32 ».

Rien n’est bien surprenant dans ces déclarations. En effet, il est impensable que Washington n’ait pas été consulté avant l’attaque militaire. Au contraire, les conseillers militaires états-uniens présents en nombre en Colombie ont sans nul doute participé au massacre comme l’a révélé l’ancien vice-président vénézuélien José Vicente Rangel33.

Raúl Reyes a été assassiné par des « bombes intelligentes » états-uniennes, comme l’a souligné le ministre de la Défense équatorien Sandoval : « Sur le site du campement des Farc, ils ont largué de nuit au moins cinq bombes. Les cinq projectiles, d’une précision impressionnante, étaient répartis sur un diamètre d’une cinquantaine de mètres [...]. Ce sont des bombes larguées par des avions à grande vitesse ». Il a précisé que la localisation du chef rebelle « nécessitait des équipements que ne possèdent pas les armées sud-américainesi34 ».

La Maison-Blanche n’a aucun intérêt à trouver une solution pacifique au conflit colombien. Au contraire, la guerre civile lui permet de justifier une énorme présence militaire dans la région et c’est ce qui explique l’opération militaire qui porte un cinglant coup aux négociations humanitaires dont le but est de libérer Ingrid Betancourt et les autres otages. La sénatrice colombienne Piedad Córdoba, impliquée dans la libération des otages, a déclaré que « si Ingrid Bétancourt meurt, il sera très difficile pour Uribe de dire que les Farc sont responsables35 ». Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a souligné qu’il s’agissait d’une « mauvaise nouvelle36 » car la France était en contact avec Reyes.

Les contacts ont été confirmés par le président Rafael Correa qui a révélé que les Farc comptaient libérer douze autres otages en mars en Équateur, dont trois ressortissants états-uniens : Thomas Howes, Keith Stansell et Marc Gonsalves, ainsi qu’Ingrid Bétancourt. Mais « les mains guerrières » du gouvernement colombien ont réduit à néant tous les espoirs. « Nous ne pouvons pas écarter que ce fut l’une des motivations de l’incursion et de l’attaque de la part des ennemis de la paix », a assuré le président équatorien37.

L’Agence France-Presse rapporte que « l’ambassade de France a annoncé [...] à Quito qu’elle était au courant des contacts des autorités équatoriennes avec les Farc pour libérer l’ancienne candidate à la présidentielle [...]. Cette révélation met à mal la position des autorités colombiennes qui accusent l’Équateur et le Venezuela de collaborer avec les Farc pour déstabiliser la région38 ».

Fabrice Delloye, l’ex-mari d’Ingrid Betancourt a exprimé sa colère à l’égard du gouvernement colombien. « Ce qu’a fait Uribe est totalement scandaleux. Il a démonté toute la médiation Chávez, qui était une vraie réussite [...], il ne l’a jamais admis ». Delloye est convaincu que l’agression militaire contre l’Équateur avait pour but « d’empêcher qu’il puisse y avoir un accord humanitaire parce que [Uribe] savait [...] que les Farc continuaient à libérer des otages39 ».

Córdoba, Correa, l’Agence France-Presse et Delloye ont sans doute raison. Les ennemis de la paix ne se trouvent pas à Quito ou à Caracas, mais à Washingon et à Bogota.

Notes

1 Toby Muse, « Senior Colombian Rebel Commander Killed », The Associated Press, 1er mars 2008. Pour le nombre de victimes voir Agencia Bolivariana de Noticias, « Son 19 los guerrilleros asesinados en territorio ecuatoriano y no 16 », 3 mars 2008.

2 Ibid. ; Agencia Bolivariana de Noticias, « Cronología de la mediación de Chávez para el intercambio humanitario en Colombia », 27 février 2008 ; Agencia Bolivariana de Noticias, « Ministro de Defensa colombiano asegura haber matado a Raúl Reyes », 1er mars 2008.

3 Prensa Latina, « Colombia en conflicto diplomático por incursión en Ecuador », 2 mars 2008.

4 Le Monde, Hugo Chávez dépêche des chars à la frontière avec la Colombie », 2 mars 2008.

5 Agencia Bolivariana de Noticias, « Rafael Correa ordenó investigar bombardeos en territorio ecuatoriano », 1er mars 2008.

6 Le Monde, « Hugo Chávez dépêche des chars à la frontière avec la Colombie », op. cit.

7 Prensa Latina, « Guerrilleras heridas en ataque colombiano están en Quito », 3 mars 2008. Voir également Agencia Bolivariana de Noticias, « Ecuador rescata tres guerrilleras heridas », 2 mars 2008.

8 Prensa Latina, « Uribe mintió descaradamente a Ecuador, afirmó Correa », 2 mars 2008.

9 Agencia Bolivariana de Noticias, « Sufrimos una inaceptable agresión de parte de Colombia », 2 mars 2008.

10 Ibid. Voir également Prensa Latina, « Ecuador reforzó frontera con Colombia y activa Consejo Seguridad », 3 mars 2008 ; Prensa Latina, « Ecuador demanda actuación de OEA y CAN ante agresión colombiana », 3 mars 2008.

11 Gonzalo Lozano, « Ecuador ordena expulsión de embajador de Colombia », The Associated Press / El Nuevo Herald, 3 mars 2008 ; Agencia Bolivariana de Noticias, « Ecuador expulsa a embajador colombiano », 2 mars 2008 ; Prensa Latina, « Ecuador expulsó a embajador colombiano », 3 mars 2008, El Nuevo Herald, « Ecuador y Venezuela movilizan tropas a la frontera con Colombia », 3 mars 2008.

12 Agencia Bolivariana de Noticias, « Es el de Colombia, un Estado terrorista », 2 mars 2008.

13 Ian James, « Chavez Warns of War With Colombia », The Associated Press, 2 mars 2008.

14 The Associated Press / El Nuevo Herald, « Chávez advierte a Uribe de guerra si viola territorio venezolano », 2 mars 2008.

15 Jean-Luc Porte, « Escalade de tensions entre la Colombie et ses voisins après la mort de Raul Reyes », Agence France-Presse, 3 mars 2008.

16 The Associated Press, « Colombia se excusa con Ecuador », 3 mars 2008 ; Agencia Bolivariana de Noticias, « Gobierno colombiano ofrece excusas por invadir territorio de Ecuador », 2 mars 2008.

17 Vivian Sequera, « Colombia revela documentos sobre supuestos lazos FARC-Ecuador », 3 mars 2008.

18 Prensa Latina, « Califican de patraña denuncia colombiana contra Ecuador », 3 mars 2008 ; The Associated Press, « Ecuador dice que FARC pretendían liberar a Ingrid Betancourt », 3 mars 2008.

19 Dolores Ochoa, « Ecuador rompe relaciones diplomáticas con Colombia », The Associated Press / El Nuevo Herald, 3 mars 2008.

20 The Associated Press / El Nuevo Herald, « Venezuela ordena expulsión de embajador colombiano », 3 mars 2008.

21 Venezolana de Televisión / Rebelión, « Chile condena violación de Colombia a la soberanía de Ecuador », 4 mars 2008.

22 Agencia Bolivariana de Noticias, « Latinoamérica condena violación de la soberanía territorial ecuatoriana », 3 mars 2008.

23 Ibid.

Prensa Latina, « Rechaza Argentina cualquier violación de soberanía territorial », 3 mars 2008.

 

25 Agencia Bolivariana de Noticias, « Latinoamérica condena violación de la soberanía territorial ecuatoriana », Ibid.

26 Ibid.

27 Fidel Castro Ruz, « Los cristianos sin Biblias », Granma, 3 mars 2008.

28 Fidel Castro Ruz, « Rafael Correa », Granma, 4 mars 2008.

29 Agencia Bolivariana de Noticias, « Latinoamérica condena violación de la soberanía territorial ecuatoriana », op. cit. ; Prensa Latina, « Reconoce OEA violación de soberanía ecuatoriana por Colombia », 5 mars 2008. Pour la rupture des relations diplomatiques, voir Prensa Latina, « Nicaragua rompe relaciones diplomáticas con Colombia », 6 mars 2008.

30 Agencia Bolivariana de Noticias, « Canciller italiano : ‘Operación militar colombiana nos dejó perplejos y preocupados », 3 mars 2008.

31 Nestor Ikeda, « EEUU apoya ataque militar colombiano a FARC en Ecuador », The Associated Press / El Nuevo Herald, 3 mars 2008.

32 The Associated Press, « Bush Says US Stands by Colombia », 4 mars 2008.

33 Prensa Latina, « Denuncian participación de EE.UU. en operación contra las FARC », 3 mars 2008.

34 Le Monde, « La France était informée des contacts noués par l’Equateur avec les FARC afin de libérer les otages », 6 mars 2008.

35 Prensa “José Vicente Hoy”, « Entrevista de José Vicente Hoy este domingo con la senadora Piedad Córdoba », 2 mars 2008.

36 The Associated Press, « Colombie : la mort de Raul Reyes est ‘une mauvaise nouvelle’, selon Bernard Kouchner », 3 mars 2008.

37 The Associated Press, « Ecuador dice que FARC pretendían liberar a Ingrid Betancourt », op. cit.

38 Philippe Zygel, « Amérique latine : le camp de la gauche radicale fait rebondir la crise », 7 mars 2008.

39 The Associated Press, « Fabrice Delloye exprime sa colère à l’égard du président colombien », 4 mars 2008.

Salim Lamrani est enseignant, écrivain et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a publié Washington contre Cuba (Pantin : Le Temps des Cerises, 2005), Cuba face à l’Empire (Genève : Timeli, 2006) et Fidel Castro, Cuba et les Etats-Unis (Pantin : Le Temps des Cerises, 2006).

Il vient de publier Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme (Paris : Editions Estrella, 2008).


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60 réactions à cet article    


  • ronchonaire 10 mars 2008 12:18

    Article partisan, comme d’habitude. Car si Bush et Uribe sont, comme vous l’écrivez, effectivement contre la paix, les FARC et Chavez ne sont pas des pacifistes pour autant, loin s’en faut.

    Dans le cas présent, n’oublions pas que, manifestement, Correa n’était pas au courant de la présence de Reyes et de ses compagnons sur son territoire : les FARC utilisent donc illégalement le territoire équatorien comme base arrière. Cela ne justifie évidemment pas ce qu’a fait l’armée colombienne mais il ne faudrait pas non plus faire passer les FARC pour des blanches colombes qui, sans rien avoir demandé à personne, se sont faites dégommer comme à l’ouverture de la chasse.

    Finalement, cette situation arrange tout le monde : cela donne un point d’entrée en AmSud aux Etats-Unis, cela rapporte un soutien financier et militaire au gouvernement colombien, cela permet à Chavez de "se faire mousser" tout en lui donnant un rôle dans la région, et cela permet aux FARC de continuer à vivre des enlèvements et de la drogue.

    Les seuls qui souffrent sont les civils, comme toujours.


    • Lino Pralino La Praline 10 mars 2008 12:32

       

      La crise andine a un « arrière plan non dit » c’est le conflit frontalier sur le partage du golfe de Maracaïbo qui compte beaucoup de pétrole offshore. La personnalité de M. Uribe, l’allié de Washington, soulève également des interrogations. Un apport officiel du Pentagone américain (rapport du Defense Intelligence Agency publié par l’hebdo NewsWeek en août 2004) classait Uribe parmi la centaine de personnalités directement impliquées dans le soutien au narcotrafic en Colombie.

      http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1797

       


      • Philou017 Philou017 10 mars 2008 13:47

        Le gouvernement d’Uribe est pourri de narco-trafiquants. des membres de sa famille sont impliqués.

        Si on ajoute à cela, le soutien et l’absolution de milices para-militaires ayant des milliers de morts sur la conscience, je crois que l’on peut dire que les vrais terroristes sont les gens au pouvoir en Colombie.

        Je ne crois pas à l’erreur de jugement. Cet assassinat de membres des Farc est une tentative de pourrir la situation. Comme tout gouvernement à tendance dictatoriale, le gouvernement d’Uribe a besoin "d’ennemis", afin de diriger vers eux la vindicte populaire, à defaut de répondre aux besoins de son peuple. C’est pourquoi Uribe n’a aucun intérêt à chercher la paix.

        Le gouvernement Américain vient d’approuver un acte de guerre violant ouvertement la souveraineté d’un autre pays. Cela en dit long sur le cynisme et l’absence de toute morale de ce gouvernement, et sur son mépris absolu de la légalité internationale.

        De la même maniere, les Etats-Unis avaient été les seuls à approuver le coup d’etat contre Chavez, un coup d’etat qu’ils avaient initié en soutenant financierement l’opposition.

        Les brigands sont au pouvoir.

         


        • snoopy86 10 mars 2008 13:52

          Nouvel article de désinformation sur la Colombie...

          Pour ceux qui auraient envie d’y voir plus clair et de façon moins partisanne, le blog de Jacques Thomet , VRAI journaliste, qui a le mérite de bien connaître la situation pour avoir passé 32 ans à l’AFP dont l’essentiel comme correspondant à Bogota

          http://jacquesthomet.unblog.fr/

           


          • nephilim 10 mars 2008 14:37

            snoopy en quoi jacques thomet serait il plus avisé que l’auteur ^^

            je ne connais pas l’ideologie de l’auteur mais ce qu’il ecrit est juste et renseigné ou alors vous n’avez pas lu l’article ;ce qui est a mon avis la meilleure réponse^^

            alors lisez le et vous constaterez que tt ces arguments sont issus de source nommées

            Vous voulez vraiment etre associé à la betise de lerma qui critique sans lire ou sans essayer de comprendre !!!


          • snoopy86 10 mars 2008 15:09

            Jacques Thomet a été pendant plus de trente ans correspondant de l’AFPet observateur neutre de la Colombie.

            Il n’est suspect de sympathie partisanne à l’égard d’aucune des parties. Il observe qu’Uribe, pour lequel il ne cache pas certaines réserves, n’en bénéficie pas moins d’un large soutien populaire dans sa lutte contre les terroristes.

            Ici, l’auteur, dés les premières lignes ne cache pas sont parti-pris en faveur des FARCS, mouvement reconnu terroriste par la communauté internationale, et voudrait nous faire pleurer sur l’"assassinat" ( s’agissant d’un terroriste le terme approprié me semble davantage être éxécution) de ce "combattant de la paix" qu’était Raul Reyés.

            Enfin il est regrettable que cet article ait été publié sans tenir comptedes derniers développements de cette affaire, notamment la récente réconciliation entre Uribe et Correa et l’éxécution d’un autre chef terroriste Ivan Rios, dont les circonstances semblent témoigner que les forces gouvernementales multiplient les succés militaires.


          • Philou017 Philou017 10 mars 2008 15:11

            Mr Jacques Thomet n’a aucune espece d’objectivité. Le fait qu’il reprenne stricto senso les affirmations du gouvernement Colombien sur les implications de Chavez ou de l’Equateur avec les FARC le montre.

            Mr Thomet a des opinions d’extreme-droite, ses positions pour le moins musclées sur la banlieue (Sarkosy est bien trop ’mou’) :

            http://jacquesthomet.unblog.fr/tag/banlieues/

            Rien d’étonnant à ce qu’il soutienne sans réserve "l’anti-terroriste" Uribe.

            Mr Thomet est un menteur. Sur son blog :

            Le 4 février, dix millions de personnes avaient défilé dans tout le pays et à l’étranger pour dire “non” à la guérilla des FARC et aux prises d’otages par les rebelles. Les FARC détiennent 800 otages dont Ingrid Betancourt et 3 Américains.

            Pourtant, il n’y avait au maximum que deux millions de personnes maximum (chiffres de la police) dans une manifestation soutenue par Uribe, les paramilitaires et l’eglise catholique. C’est indiqué clairement dans Le Monde par exemple /

            http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1023564&clef=ARC-TRK-G_01

            Le parti-pris systématique de Thomet en faveur d’Uribe, son absence de toute prudence et de toute contre-enquête concernant les affirmations du gouvernement Uribe en disent long sur l’objectivité de ce "Journaliste". Elles en disent long egalement sur la qualité des informations fournies par l’AFP, organisme de presse tres à droite et pro-libéral.

            De la même maniere, mr Zygel correspondant de l’Afp à Caracas avait dénigré systématiquement mr Chavez, n’hesitant pas à reprendre les pires accusations partisanes de l’opposition contre Chavez.

            "Incontestablement le premier prix du concours de propagande revient au correspondant de l’AFP : Philippe Zygel"

            http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3210

            Etre sur le terrain n’est certainement pas une preuve d’objectivité. Quand voit les choses avec une loupe déformante...

            L’afp est une agence au service des financiers néo-liberaux, comme le montre cette lamentable histoire :

            Le PDG de l’AFP passe chez Hachette : Ethique et concurrence...www.acrimed.org/article2215.html

            www.acrimed.org/article2781.html

            www.acrimed.org/article1532.html

            http://www.acrimed.org/article2215.html?var_recherche=venezuela%20afp

             

             


          • snoopy86 10 mars 2008 15:20

            Le simple fait que vous ayiez plus confiance en Acrimed qu’en l’AFP, pourtant qualifiée par beaucoup d’officine gauchiste témoigne bien de votre conception de l’objectivité.

            Uribe est, que celà vous plaise ou non, un président démocratiquement élu, et les FARCS, que celà vous plaise ou non, un mouvement déclaré terroriste par l’ONU.

            Un dernier rappel : qui prend, détient et le cas échéant éxécute des otages civils en Colombie ?


          • Philou017 Philou017 10 mars 2008 15:28

            Les références sur les manifestations "géantes" en Colombie :

            http://jacquesthomet.unblog.fr/?s=manifestation


          • Philou017 Philou017 10 mars 2008 15:37

            Le fait qu’Uribe ait été regulierement élu ne valide en rien sa politique ni sa morale. Quoiqu’il y aurait beaucoup à dire sur la politique de terreur menéee par les paramilitaires contre les oppasants à Uribe et à ses associés. Des dizaines de syndicalistes ont été assassinés par exemple.

            Quand à vos accusations de gauchisme, elles sont révélatrices de votre parti-pris. Bon, mais vous avez tellement besoin de vous raccrocher à une vision simpliste et manichéenne des faits que je comprends que vous vous repliiez derriere ce genre de chose.

            Allez, les FARC sont méchantes, Uribe est un glorieux Chevalier Blanc. Ca vous va comme ritournelle ?

            C’est curieux que les gens de droite aient à ce point besoin de vérité simpliste et rassurante. De la bonne chère à propagande...


          • snoopy86 10 mars 2008 15:41

            Ce n’est pas moi qui ai inscrit les FARCs sur la liste des organisation terroristes, c’est l’ONU, ce repaire de nazillons...


          • Philou017 Philou017 10 mars 2008 17:04

            Le gouvernement Americain n’est pas inscrit sur les listes de l’ONU.

            Pourtant il enleve des gens, les enferment, les torturent tout cela dans la plus grande illégalité. Il déclare aussi des guerres totalement injustifiées, avec des centaines de milliers de mortsà la clé.

            Sous l’emprise du gouvernement Americain qui a instrumentalisé une "guerre à la terreur" au profit de ses intérêts, beaucoup d’etats décident de désigner mouvement terroriste tout mouvement rebelle à qui l’on peut reprocher des exactions. Ca permet de ne pas se faire accuser de faiblesse contre le "terrorisme" et de se donner un certificat de bonne conduite à bon compte.

            Les résistants français étaient aussi des terroristes sous l’occupation.

            Que penser des rebelles algériens pendant la guerre d’Algérie ? Des terroristes certes.

            Mais quand l’etat Français a massacré des milliers d’arabes à Sétif et Oran en 1945, personne n’a crié au terrorisme. C’est la différence entre un mouvement rebelle et un gouvernement reconnu.

            D’ou la relativité des listes de l’ONU, de l’Europe et autres institutions politiciennes. Personne ne va comdamner ouvertement le régime Colombien, il y a toujours des intérêtes financiers en jeu.

            Et puis les Etats-Unis sont tres présents en Colombie et soutiennent ce régime. Qui oserait parler de terrorisme ? Pourtant, bizarrement, la Colombie parait être le dernier état Sud-Américain où subsiste un conflit de ce genre.

            Irak , Afghanistan, Colombie, les E-U seraient-ils des fauteurs de guerre ? Ca fait longtemps que je ne crois plus au hasard...


          • snoopy86 10 mars 2008 17:33

            Terroriste ou résistant ?

            Les résistants comme ceux qui ont sauvé l’honneur de la France ne s’en sont jamais pris aux populations civiles.

            On ne pas en dire autant dans le passé des égorgeurs du FLN, ni aujourd’hui de vos petits camarades des FARCS, du Hamas, du Hezbollah ou des talibans.

            Si vous préférez ce camp-là, libre à vous...

            Si vous contestez qu’il existe une communauté internationale représentée par l’ONU, libre à vous aussi...

             


          • snoopy86 10 mars 2008 17:43

            Tall

            Je sais que, comme moi, tu as trop d’expérience et de convictions pour laisser passer ça....


          • TALL 10 mars 2008 17:46

            C’est clair. Je te laisse


          • Philou017 Philou017 10 mars 2008 17:48

            @Snoopy

            Je ne prefere personne. J’essaie d’avoir une vision équilibrée des choses.

            Les résistants Français ne s’en sont pas pris aux civils. Evidemment, il n’y avait pas de civils allemands en France.

            En tous cas, je refuse de voir les choses en noir et blanc. Vous ne pouvez pas dénoncer les crimes des Farc et ignorer ceux d’uribe.



          • Traroth Traroth 11 mars 2008 12:03

            "Ce n’est pas moi qui ai inscrit les FARCs sur la liste des organisation terroristes, c’est l’ONU, ce repaire de nazillons..." : Non.

            Voici la liste des organisations terroristes de l’ONU :

            http://lois.justice.gc.ca/fr/ShowFullDoc/cr/DORS-2001-360///fr

            Les FARC n’y figurent pas.

            Voici la liste du Département d’Etat américain :

            http://www.state.gov/s/ct/rls/fs/37191.htm

            Là, on trouve les FARC (n°37).


          • Traroth Traroth 11 mars 2008 14:24

            "Les résistants comme ceux qui ont sauvé l’honneur de la France ne s’en sont jamais pris aux populations civiles" : Des quels civiles parlez-vous ? De Français collaborant avec l’occupant et executés à l’aube par un tireur en traction ? De Françaises tondues (ou pire) à la fin de la guerre ?


          • Aafrit Aafrit 10 mars 2008 14:26

            @Tall

            C’est quand meme con ce que vous insinuez..

            Ce qui est anti americain est musulman voire islamiste pour vous ?

            On peut etre musulman proamericain qu’un americain.

            Dans votre tete, le fait de souligner une "douteuse" appartenance à "Maurice" pourrait le discréditer ?

            Vous marchez selon l’adage : quand on veut faire noyer un "chien" on dit qu’il enragé ?

            Plus con que votre commentaire, tu meurs !

             


            • TALL 10 mars 2008 14:43

              je n’ai pas dit ça

              calomnies et insultes gratuites

              absence d’argument


            • nick 10 mars 2008 14:59

              "calomnies et insultes gratuites"....exactement ta manière de procéder envers Morice...cela ne devrait donc pas t’étonner...


            • TALL 10 mars 2008 15:15

              morice n’a qu’à dire "le coran est faux et le prophète ment" et c’est moi qui passe pour un con.

              Alors, qu’est-ce qu’il attend, lui qui m’a déjà traité de tous les noms ?


            • nick 10 mars 2008 15:59

              cest normal que tu passes pour un con...tu agis comme un gamin qui se voit refuser sa sucette...et qui continue à la réclamer encore et encore...

               

               


            • Dominique Larchey-Wendling 10 mars 2008 16:07

              @ TALL ,

              morice n’a qu’à dire "le coran est faux et le prophète ment" et c’est moi qui passe pour un con.

              Vous êtes la gestapo ou quoi. Pourquoi Morice devrait-il vous prouver quoique ce soit ? Ce n’est pas parce qu’on n’est pas musulman ou croyant qu’on a envie d’insulter les croyances des autres. "Le coran est faux" ... qu’est-ce que ça veut dire ... la bible aussi est fausse alors ... c’est idiot votre remarque. Et Jésus dit peut-être la vérité et multiplie les pains ...

              Vous n’avez pas besoin que Morice parle pour passer pour un abruti. Rien dans ce que j’ai pu lire de Morice ne montre qu’il soit musulman. Je ne vois pas en quoi chercher à l’attaquer ainsi rend vos arguments moins absurdes ... tout ce que vous révélez, c’est que votre pro-américanisme se fonde essentiellement sur la haine de tout ce qui n’est pas occidental à vos yeux.

               


            • TALL 10 mars 2008 16:43

              A noter justement qu’il a dénigré la bible ( avec exttraits à l’appui ).immédiatement après que j’avais critiqué le coran. Et c’est ce qui m’a mis la puce à l’oreille. Car ce n’est pas un réflexe normal d’athée, ça. J’en suis un. J’ai 5 ans d’expérience des forums religieux chez les cathos belges. Je connais tout ça par coeur.

              Il peut me discréditer en une phrase. En attendant, c’est sa crédibilté qui est en cause.

              Alors ?


            • nick 10 mars 2008 16:47

              alors ?

              Alors on en a rien à secouer que Morice soit athé ou pas...c’est cela que t’as pas l’air de comprendre...

               


            • TALL 10 mars 2008 16:49

              Il casse du ricain à tour de bras depuis un an et il dit ( je cite ) qu’Al Qaïda est une vue de l’esprit.

              Il critique la bible sans vergogne et refuse toute critique du coran. Critiquer n’étant même pas blasphémer, c’est dire.

              Aucun athée ne se conduit ainsi.


            • TALL 10 mars 2008 16:51

              Il se dit athée pour camoufler sa propagande islamiste. Il ment à tout le monde depuis un an ici.


            • nephilim 10 mars 2008 16:56

              allez on prend sa pillule Tall et on va faire une grosse siesieste^^ et puis qd on ne verra plus de gros vilains islamiste partout et bien on pourra sortir de l’etablissement.


            • TALL 10 mars 2008 17:05

              morice peut me sortir en une phrase, et depuis hier déjà. Mais il a préféré tartiner 50 posts pour botter en touche dans tous les sens.

              Bref, il a signé


            • citizenet 10 mars 2008 14:54

              C’est la meilleure synthèse que j’ai pu lire sur ce "fait divers" du terrorisme d’Etat téléguidé par les USA aussi précisément qu’une bombe à système de guidage par GPS ou laser !


              • frédéric lyon 10 mars 2008 15:46

                Chavez, dont la carrière politique (très brillante) a été financé par les narco-traficants des FARC demande à ses copains : "de libérer Bétancourt dès que possible"

                Elle est bien bonne celle-là : le complice et l’obligé des traficants de cocaïne, qui demande à ses patrons de libérer leur otage !


                • Aafrit Aafrit 10 mars 2008 16:26

                  @Tall

                  Je parle de votre commentaire mais pas de votre personne.Y a aucune insulte.

                  Je repond en fonction de vos propos ci-dessus, n’y a aucune calomnie.

                  Vous ne visez pas Morice mais l’auteur aussi (d’apres ce que j’ai compris), vous savez que l’auteur avance des arguments qui déplaisent au proaméricain et comme son nom indique son "appartenance musulmane ou presque", c’etait une occasion d’or pour vous afin de faire d’une pierre deux coups. ou me trompe-je ? c’est mon argument.

                   

                  Vous décevez de plus en plus, tall.


                  • Aafrit Aafrit 10 mars 2008 16:31

                    Vous ne visez pas seulement Morice mais....

                    je veux dire


                  • TALL 10 mars 2008 17:02

                    Je suis avant tout pro-démocrate. Les religieux préfèrent les théocraties. Fini la liberté d’opinion chez eux. Pas d’avox possible.

                    Je dénonce donc ici une propagande masquée. Masquée puiqu’il se prétend athée et attaque unilatéralement et sans relâche les ennemis de l’islam.


                  • snoopy86 10 mars 2008 17:38

                    @ Tall

                    Tu perds ton temps à discuter sur ce fil.

                    Le momo que tu as démasqué va republier sous peu...


                  • TALL 10 mars 2008 17:42

                    Oui, snoopy, mais je peux plus zozoter en sachant ça. C’est plus la même chose pour moi. Mais bon si vous y trouvez du fun, tant mieux pour vous.

                    A +


                  • frédéric lyon 10 mars 2008 17:30

                    Momo a en effet été démasqué. C’est un menteur et un dissimulateur.

                    C’est un propagandiste du fascisme islamique, qui se prétend Professeur d’Histoire et Informaticien (sic !). Momo est ancien Prof d’Histoire comme moi je suis ancien archevèque et informaticien comme moi je suis colonel.

                    De plus Momo n’est pas athée, comme il le prétend, mais un Musulman qui crache sur la France, sur ses institutions, sur ses élus, sur ses alliés, sur les juifs, les américains, les démocraties, et sur la religion chrétienne.

                    Il est aussi le complice de Paradisial, le sinoque de notre forum, l’illuminé qui a vu Mahomet remonter au ciel, assis sur un cheval ailé qui volait aussi bien que Dumbo, le petit éléphant aux larges oreilles.

                    Paradisial, la Bernadette Soubirous islamique, qui n’ a pas manqué de voler à son secours lorsque Momo a été démasqué.

                    Momo a trompé la rédaction d’Agoravox ,en produisant des articles frelatés au kilomètre, ainsi que ses lecteurs. Momo a fait du noyautage, avec ses complices, pour tenter de détourner Agoravox de ses buts altruistes afin de répandre sa propagande criminelle .

                     

                     


                    • TALL 10 mars 2008 17:44

                      bravo fred, et merci pour l’aide hier

                      A +


                    • nephilim 10 mars 2008 18:44

                      wahouuuuuuuu vous rendez vous compte il y a une théorie de complot a l’encontre d’Ago par le biais d’une infiltration d’islamiste

                      houlalalalalala nous sommes en danger heureusement fred tall et sa bande son là pour nous l’expliquer, on est vraiment trop bête de ne pas s’en etre apercu

                      Vraiment merci merci merci que se serait il passé si vous ne l’aviez pas decouvert


                    • TALL 10 mars 2008 19:56

                      areuh ! arueh ! ouin ! ouin !

                      commentaire constructif : +50


                    • TALL 10 mars 2008 19:57

                      bleb ! bleb ! prout ! na !

                      commentaire constructif : +65


                    • le Plouc 10 mars 2008 20:13

                      C’est malin Nephilim , tu l’as planté le bazar , quand il va rebooter tu vas le regreter (et moi aussi maintenant)

                      Artificielle , l’intelligence , qu’il a dit... bah oui ça se voit...

                       


                    • nostromo 10 mars 2008 20:27

                      @tall & Frederic Lyon

                      Alors comme ça, on devient Islamiste integriste des lors qu’on ne lêche pas les bottes a dabeuliu ? Faut vous faire soigner vous deux, ca tourne pas rond dans votre cervelet.

                      Allez regler vos comptes ailleurs, vos posts nauséabonds n’ont pas leur place ici.


                    • TALL 10 mars 2008 22:31

                      J’essayais de me mettre au niveau du post de nephilim pour avoir + 4

                      Mais c’est pas facile, comment il fait pour péter dans l’écran ?


                    • TALL 11 mars 2008 10:15

                      Quand on attaque le Coran, un athée ne réplique pas en contre-attaquant sur la Bible. Ce sont les musulmans qui réagissent ainsi. Et quand on constate qu’en plus ce même individu

                      1. considère qu’Al Qaïida est une "vue de l’esprit" ( dic sit )
                      2. casse du ricain à tour de bras de manière outrancière
                      3. et refuse toute critique ouverte du coran qui pourrait être assimilée à un blasphème

                      la conclusion est limpide.

                      Et telles sont les caractéristiques de "morice"

                      Et ce n’est pas en m’insultant, en me moinssant, ou en se gaussant sans aucun argument qu’on me fera changer d’avis. Rélléchissez si vous en êtes capable.

                       


                    • jerome 10 mars 2008 18:42

                      @ l ’ auteur : vous etes habile : vous nous parlez de guerilleros , avec tout ce que cela peut

                      comporter de romanesque (!) quand vous parlez de Farcs . Bon .

                      Et si nous parlions d ’ assassins , violeurs , preneurs d ’otages innocents , en brefs de

                      véritables salopards qui pourrissent la vie des Colombiens depuis quarante ans ?

                      Voudriez vous pour une fois regardez les choses en face ? et un fumier dans le blanc des yeux ?

                      Meme si Mrs Bush et Uribe sont loin d ’ etre blanc , les tueurs des Farcs sont innomables

                      d ’autant plus qu ’ ils prétendent agir au " nom " du peuple !!! Pauvre peuple ...


                      • Philou017 Philou017 10 mars 2008 19:10

                        Jean Luc Melenchon ne partage pas votre vision caricaturale :

                         

                        Bruit de bottes et rideau de fumée en Amérique latine

                        Le président colombien, Alvaro Uribe, essaie de détourner l’attention du cœur de l’affaire : la violation par l’armée colombienne du territoire équatorien. Ce n’est pas une première. Les paramilitaires colombiens entrent au Venezuela assez régulièrement. Avec le lancement du « Plan Colombie », la Colombie est devenue coutumière des incursions militaires chez ses voisins. Notamment via les groupes militaires conjoints avec les Etats-Unis. Ces incursions se sont multipliées, officiellement au nom de la lutte anti-drogue. Une couverture facile pour la répression politique ou les opérations purement militaires. Mais surtout il y a le contexte, l’arrière plan non dit. Colombie et Venezuela sont aussi en conflit frontalier sur le partage du golfe de Maracaïbo qui compte beaucoup de pétrole offshore. Les provocations d’Alvaro Uribe permettent de préparer une utile diabolisation de Chavez avant d’éventuels conflits publics à ce sujet. L’annonce par Bush de son soutien total (brrrr !) à la « démocratie colombienne » est ainsi tout un programme. Supposons que ce soit en haine du Venezuela. Mais pourquoi ne rien dire du fait que l’Equateur, victime de l’intrusion militaire colombienne, est aussi une démocratie ! Enfin notons ce qu’il en est de cette démocratie colombienne ! Uribe est élu à chaque fois à la faveur d’un climat de terreur qui conduit la majorité de la population à ne pas voter : 56 % d’abstention à la présidentielle de 2006 où il l’a emporté avec 62 % des suffrages. Petite mention spéciale : Alvaro Uribe n’a pas hésité à faire modifier la constitution en 2004 pour pouvoir être réélu président en 2006 ! Cette possibilité de réélection indéfinie était jusque là exclue dans la constitution colombienne de 1991. Personne n’a rien trouvé à y redire aux Etats-Unis. Pourtant une proposition similaire a été violemment dénoncée chez Chavez et par nos robots médiatiques européens. Il est frappant de le voir dénoncer Chavez pour financement de la guérilla et autre sornettes douces aux oreilles des USA. La Colombie n’a evidemment pour l’instant apporté aucune preuve des accusations sensationnelles contre le Venezuela et l’Equateur. En matière de financements illicites ou douteux, le président Uribe ferait mieux d’être discret. En 1991, un rapport officiel du Pentagone américain (rapport du Defense Intelligence Agency publié par l’hebdo NewsWeek en août 2004) classait Uribe parmi la centaine de personnalités directement impliquées dans le soutien au narcotrafic en Colombie. En tant que maire puis gouverneur puis sénateur de Medellin, il était alors décrit par les Etats-Unis comme un « Politicien et sénateur spécialisé [dedicated] dans la collaboration avec le Cartel de Medellin dans les plus hauts niveaux gouvernementaux », « ami proche » du célèbre parrain de la drogue Pablo Escobar.Le même rapport américain précisait au passage que, loin de la légende familiale de persécution par les FARC qu’Uribe reprend systématiquement, son père, Alfredo Uribe, a été « assassiné pour ses liens avec les narcotrafiquants ». Alvarado Uribe a obtenu que les Etats-Unis passent l’éponge en contrepartie d’un soutien indéfectible de la Colombie à leur politique impériale dans la région. Ce n’est pas tout. Comme gouverneur de Medellin, Uribe a aussi directement soutenu la mise en place des réseaux paramilitaires (Autodéfenses Unies de Colombie) qui terrorisent le pays. Il a contribué au climat d’impunité dont ils jouissent. A Medellin puis au Sénat, il est devenu un spécialiste des « techniques de gestion des conflits », notamment par la militarisation des populations civiles et le développement de la délation. Il a notamment soutenu le général « pacificateur », Rito Alejo del Río, commandant de la 17e Brigade, qui s’est illustrée par de multiples exactions et massacres de masse.

                        Voila ce qu’est la figure de proue de la « démocratie colombienne » ! Où peut-on le lire ou l’entendre ? Reste le résultat. L’assassinat du numéro 2 des FARC Raul Reyes fragilise les possibilités de libération des otages. Dont Ingrid Bettancourt. Alvarado Uribe manipule l’opinion internationale. Faut-il l’aider en laissant dire ?

                        http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=578


                      • phiconvers phiconvers 10 mars 2008 20:37

                        Un autre point de vue, publié simultanément. Je vous laisserai juger !

                        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37196

                         


                        • Le péripate Le péripate 10 mars 2008 20:57

                          Il y a déjà eu au moins par deux fois l’occasion de faire la paix en Colombie. Bref récit édifiant de ces deux occasions ratées :

                          En 82, le président conservateur Belisario Betancur prend l’initiative de la paix. Les Farcs démobilisent, et créent L’UP, qui connait un énorme succès électoral.

                          S’ensuit une vague d’assassinats de 4000 dirigeants, militants, syndicalistes de l’UP et du PC. Les négociations n’aboutissent pas, et en 90 le président libéral Cesar Gaviria relance la guerre.

                          En 98, le président Pastrana négocie, et démilitarise certaines zones. Il reconnait implicitement que les révolutionnaires se battent pour une cause juste.

                          Mais en 2000, les Etats-Unis verse 934 millions de dollars essentiellement destiné à la contre insurection.

                          Et donc l’histoire malheureuse continue.


                          • Emile Red Emile Red 11 mars 2008 11:54

                            Le Péripate, ne dites pas ça Phiconvers va nous faire une crise de larme genre que le bon Uribe est malheureux de ce que ses amis ont fait avant lui et que contre toute attente il cherche la négociation à coup de bombes.

                            Sauf que Phiconvers dans son article dont il ose faire la propagande, oublie les raisons qui poussent Uribe à maintenir l’état d’urgence général.


                          • tinga 11 mars 2008 00:51

                            Article intéressant, mais qui ne souligne pas le double jeu des Farc, impliqués eux aussi dans le narco trafics et qui sont bien l’allié objectif des néo-cons et d’Uribe, rien ne justifiras jamais la prise d’otages et la détention de prisonniers sans jugement dans des conditions dégradantes, que les usa figurent sur la liste des pays soutenant le terrorisme, c’est évident, et en première place, l’efficacité de leurs équipes maison n’est plus à prouver, quant à l’attitude de kouchner, plus faux cul tu meurs , n’oublions jamais qu’il est un des heureux signataire de l’ insulte à la planète qu’est le pnac.

                            Chavez joue contre son camp, cette affaire d’otage sent le piège, n’ oublions pas que le Vénézuella est sur la liste noire, (juste après l’ Irak et avant l’ Iran)


                            • Victor Rugueux 11 mars 2008 09:05

                              @ F. Lyon :
                               amenez les fagots braves gens on va faire un " barbecue médiéval " houps qu’es que l’on rigole avec " certains ".

                              Sans dec… vous croyez défendre quoi la liberté avec sa bannière étoilés ?
                               Je suis mort de rire à parcourir le fil de vos psychoses et vous mort de peur, votre ombre vous effraie-t-elle à ce point ?

                              Dites moi F. Lyon quand on habite prés d’une porcherie de 16000 truies au regard des effluves et du taux nitrate dans l’eau de la commune ( j’adore les animaux… mais bien cuit surtout le porc c’est sanitairement conseillé me précisait un " frère " qui pour ces mêmes raisons s’abstient - le Coran et le botulisme certains vont tomber de leur chaise… bein ouai ).
                              Pour le coup, vous regardez autrement vos voisins citoyens musulmans, et ces derniers de vous affirmer qu’effectivement cela est une nuisance intolérable et une offense à l’odorat, mais qu’il faut bien reconnaître qu’ils n’y sont une fois de plus pour RIEN, donc pas la peine de les atomiser.
                              Ah impayables Zozos !

                              Ah un dernier truc : à ceux qui polluent les fils de façon dérisoire sous prétexte qu’il ne sont pas d’accord avec les analyses proposées au regard de leur vision de la " liberté " et ce pour marquer au final leur absence de réels arguments. Merci les gars de rendre un si " brillant " hommage aux mathématiciens musulmans qui ont inventés le ZERO…
                              Reprenez vous les gars c’est ridicule.

                              Bravo à l’auteur en espérant que sa contribution encouragera la libération du Peuple Colombien ainsi que celle de Mme Bettancourt.

                              Cordialement.


                              • yasunari yasunari 11 mars 2008 10:16

                                C’est le côté gauchiste d’Avox qui l’oblige à accueillir toute la misère du monde : le forum du Figaro est devenu payant, celui du MNR a fermé faute de participants et celui du FN faute de thunes....

                                 

                                Alors ils sont venus...


                              • Frédéric 11 11 mars 2008 12:37

                                Et la liste de l’Union Européenne alors ? Les Farcs y sont en bonne place.

                                Doit on rappellez que l’Equateur vient comme par hazard d’arréter 5 hommes des FARC sur son territoire pendant le sommet des chefs d’état ? Ils venaient y faire du tourisme et n’ont pas payer leur chambre d’hotel ?

                                 


                                • Christoff_M Christoff_M 11 mars 2008 21:20

                                   Uribe qui est un ancien avocat qui exerçait à Medellin, a fait ses études à Harvard.....

                                  cherchez l’erreur !!


                                  • phiconvers phiconvers 13 mars 2008 20:23

                                    C’est long, mais c’est bon !

                                    Colombie-FARC-Venezuela : syndrome de Paris et fausse paix de Rio

                                    par Christian GALLOY, directeur de LatinReporters

                                    MADRID, mercredi 12 mars 2008 - Depuis le 1er mars, l’attaque de la Colombie contre la guérilla des FARC en Equateur, la mobilisation passagère aux frontières colombiennes de bataillons vénézuéliens et équatoriens, les débats de l’Organisation des Etats américains (OEA) saisie d’urgence et la fausse paix conclue au sommet latino-américain du Groupe de Rio ont définitivement internationalisé le conflit colombien. Les Etats-Unis et la France y avaient déjà contribué.
                                    (LatinReporters.com)


                                    L’aide financière de Washington et l’envoi de matériel et conseillers militaires américains en Colombie pour y combattre culture de coca, trafic de cocaïne et guérillas d’extrême gauche financées notamment par le narcotrafic sont depuis longtemps des facteurs potentiels de l’internationalisation du conflit intérieur. Ils prédisposent les pays du sous-continent sud-américain, la plupart conquis démocratiquement par diverses gauches au cours de la dernière décennie, à s’immiscer dans les affaires intérieures colombiennes au nom de la résistance à "l’impérialisme" politique et économique américain. A cet égard, le Venezuela du président Hugo Chavez exerce sans complexe un droit "bolivarien" d’immixtion et pas seulement en Colombie.

                                    La France, elle, zigzague sur ce terrain miné poussée par le drame d’Ingrid Betancourt. La célèbre Franco-Colombienne est séquestrée depuis le 23 février 2002 par la guérilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie, autoproclamées marxistes).

                                    Les principaux otages des FARC seraient les ingrédients d’un nouveau type de trafic d’esclaves et de douleur humaine organisé de concert par cette guérilla et leur principal allié idéologique, Hugo Chavez. Sous réserve d’authentification confiée aux experts d’Interpol (1), les disques durs des ordinateurs de Raul Reyes, numéro deux des FARC abattu le 1er mars au nord de l’Equateur, révèlent en effet, selon Bogota, que la libération au compte-gouttes d’otages de la guérilla (6 depuis janvier) remis à Hugo Chavez vise explicitement à conférer à ce dernier une image d’artisan de la paix servant ses ambitions internationales et domestiques. En échange, le président vénézuélien finance la guérilla, lui offre des facilités au Venezuela, réclame sa reconnaissance semi-diplomatique comme force belligérante et demande à l’Union européenne de l’effacer de la liste officielle d’organisations terroristes. Bref, acculées militairement et menacées de déliquescence (un autre de leurs sept principaux chefs, Ivan Rios, vient d’être abattu... par sa garde personnelle !), les FARC survivent grâce à Caracas.

                                    Cherchant la libération d’Ingrid Betancourt, le président français Nicolas Sarkozy, comme son prédécesseur Jacques Chirac, négocie avec Hugo Chavez et négociait avec Raul Reyes. Paris a regretté la mort de Raul Reyes et même condamné implicitement l’action militaire colombienne au cours de laquelle il a été tué. Aux yeux de l’équipe de Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, "Monsieur Raul Reyes" avait ouvert un dialogue humanitaire. Un chef de preneurs d’otages négociant la rançon politique de ceux qu’il séquestre était considéré au Quai d’Orsay comme un philanthrope ou presque, pourvu qu’il parle d’Ingrid Betancourt. Rudolf Hommes, ex-recteur de l’Université des Andes à Bogota, baptise cette perversion des valeurs "le syndrome de Paris". Le dialogue Sarkozy-Chavez en relèverait aussi, compte tenu de la stratégie commune et planifiée unissant les FARC à Chavez.

                                    Gestes d’Alvaro Uribe sans contrepartie

                                    Torpiller cette stratégie "bolivarienne", fût-ce au prix de violer la souveraineté de l’Equateur voisin pour y abattre Raul Reyes, est un objectif logique du président colombien Alvaro Uribe. S’opposer au trafic politique de séquestrés revient-il à se déclarer hostile à leur libération ? Les adversaires du président Uribe, la famille Betancourt et de nombreux médias français téleguidés par le département Amériques du Quai d’Orsay l’affirment. Pourtant, le gouvernement de Bogota a invité plusieurs fois et en vain les FARC à donner les noms de tous les guérilleros emprisonnés qu’elles disent vouloir échanger contre leurs principaux otages, dont Ingrid Betancourt. Alvaro Uribe a indiqué qu’il est disposé à relâcher unilatéralement ceux dont la justice autoriserait la mise en liberté (2) [et qui n’auraient donc pas commis de crimes graves ; ndlr]. En demandant une liste que les chefs de la guérilla lui refusent, le président colombien veut éviter d’être à nouveau accusé de libérer de "faux guérilleros", comme l’ont prétendu les FARC en juin 2007 lors de l’élargissement unilatéral de quelque 150 rebelles détenus. A la même date et à la requête de Nicolas Sarkozy, Alvaro Uribe libérait Rodrigo Granda, considéré avant son incarcération comme "le ministre des Affaires étrangères" des FARC.

                                    Ces gestes de Bogota n’ont pas eu de contrepartie. Parallèlement à leur stratégie de libération au compte-gouttes d’otages élaborée avec Hugo Chavez, les FARC continuent à réclamer, pour y négocier l’échange dit humanitaire de prisonniers, la démilitarisation des municipalités de Florida et Pradera. Elles couvrent dans le sud-ouest colombien 800 km², sept fois la superficie de Paris intra-muros, et comptent plus de 110.000 habitants. Pareille démilitarisation, unilatérale car ne devant pas, selon les FARC, concerner les guérilleros, laisserait cette population à la merci des insurgés. Mais Yolanda Pulecio, mère d’Ingrid Betancourt, n’y voit "aucun inconvénient" (3). Devant tout, elle et sa famille, Ingrid Betancourt y comprise, au régime que symbolise Alvaro Uribe, l’ex-reine de beauté colombienne Yolanda Pulecio n’en est pas moins aujourd’hui courtisane de Hugo Chavez. Les images d’actualité la montrent constamment à ses côtés et même, parfois, lui tenant affectueusement la main. Des témoignages d’otages libérés font en revanche état de la noble fermeté d’Ingrid Betancourt face à ses geôliers.

                                    Le bombardement d’un camp des FARC et la mort de Raul Reyes en Equateur ont rebondi devant l’Organisation des Etats Américains (OEA) et l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement du Groupe de Rio (4), réunie la semaine dernière à Saint-Domingue. Enquêtant in situ, sur le lieu de l’attaque, l’OEA a déjà constaté, selon son secrétaire général, le socialiste chilien José Miguel Insulza, que le camp des FARC bombardé avait des structures durables datant d’au moins plusieurs mois. Cette constatation confirmerait les liens entre les FARC et le président de l’Equateur, Rafael Correa, socialiste radical et allié de Hugo Chavez. A Saint-Domingue, le président colombien Alvaro Uribe avait lu devant les chefs d’Etat latino-américains des messages extraits des ordinateurs du numéro deux des FARC, Raul Reyes. Ils attestaient non seulement d’une complicité actuelle entre la guérilla colombienne et l’Equateur, mais aussi du financement partiel, par les FARC, de la campagne électorale qui porta Rafael Correa à la présidence de son pays en novembre 2006.

                                    Alors que des troupes équatoriennes et vénézuéliennes se massaient aux frontières colombiennes et que Caracas et Quito, ainsi que Managua, avaient rompu leurs relations diplomatiques avec Bogota en représailles de l’attaque du 1er mars contre le camp des FARC en Equateur, le Groupe de Rio faisait taire de manière inattendue les tambours de guerre. A la stupeur de la majorité des observateurs et sous les applaudissements de ses pairs, le Colombien Alvaro Uribe serrait la main et tapait amicalement l’épaule du Vénézuélien Hugo Chavez, de l’Equatorien Rafael Correa et du Nicaraguayen Daniel Ortega.

                                    Déclaration du groupe de Rio et conclusions

                                    Avec ces paragraphes clés, la déclaration du Groupe de Rio déblayait les frontières de troupes prêtes au combat et facilitait le rétablissement de relations diplomatiques fraîchement rompues :

                                    "Nous rejetons la violation de l’intégrité territoriale de l’Equateur et réaffirmons par conséquent le principe de l’inviolabilité du territoire d’un Etat, qui ne peut être objet d’une occupation militaire ni d’autres mesures de force prises par un autre Etat, directement ou indirectement, quel qu’en soit le motif, même de manière temporaire... [La Colombie est ainsi avertie ; ndlr]

                                    ...Nous rappelons aussi les principes, consacrés par le droit international, de respect de la souveraineté, d’abstention de menace ou d’usage de la force et de non-ingérence dans les affaires internes d’autres Etats... principe excluant non seulement la force armée, mais aussi une autre forne d’ingérence ou de tendance attentatoire à la personnalité de l’Etat, des éléments politiques, économiques et culturels qui le constituent... [Avertissement à Hugo Chavez et, dans une moindre mesure, à Rafael Correa ; ndlr]

                                    ...Nous réitérons notre engagement ferme de combattre les menaces contre la sécurité de tous les Etats, provenant de groupes irréguliers ou d’organisations criminelles, en particulier celles liées aux activités de narcotrafic. La Colombie considère ces organisations criminelles commes terroristes."
                                    [Condamnation des FARC et avertissement indirect au Venezuela et à l’Equateur, dans la mesure où, comme le prétend la Colombie, ces deux pays soutiendraient la guérilla colombienne ; ndlr].

                                    Conclusions ? L’internationalisation du conflit intérieur colombien, vieux de plus de 40 ans, est désormais consacrée. Elle ne favorise pas le président conservateur colombien Alvaro Uribe, très populaire dans son pays mais isolé dans un environnement géo-politique sud-américain dominé par diverses gauches. Sa dénonciation, appuyée sur des messages des ordinateurs de Raul Reyes, de l’appui du Venezuela et de l’Equateur à une guérilla reconnue en Occident comme terroriste met toutefois Caracas et Quito sur la défensive. L’administration américaine menace même déjà de classer le Venezuela parmi les Etats soutenant le terrorisme international, ce qui entraînerait des conséquences défavorables pour Caracas, malgré sa puissance pétrolière. En Equateur, la justice, quoique relativement soumise au régime semi-autoritaire en place, sera contrainte d’évaluer si le président Correa a bénéficié ou non d’un financement illégal octroyé par les FARC.

                                    Mais le plus important est que le sommet de Saint-Domingue n’a pas réglé les problèmes de fond. La fausse paix issue de l’assemblée du Groupe de Rio laisse entier le soutien de l’Equateur et surtout du Venezuela aux FARC. Ingrid Betancourt est toujours l’otage de cette guérilla et le conflit intérieur colombien, compliqué par les appétits qu’il aiguise, n’est pas près d’être résolu.

                                    "Nous nous sentons aussi Colombiens, comme appartenant à une seule et même patrie... Nous partons du principe bolivarien que nous sommes une seule nation, avec diverses républiques", déclarait le 11 mars Nicolas Maduro, ministre vénézuélien des Relations extérieures... Une confirmation de l’ambition que la Colombie devienne tôt ou tard, comme le prétendent les FARC et Hugo Chavez, la République bolivarienne du Sud. Le Venezuela est déjà celle du Nord.

                                    En attendant, ce Venezuela riche en pétrole, mais où il faut faire longuement la queue dans l’espoir d’acheter du lait, du sucre, de la farine, de l’huile ou de la viande, a besoin des importations colombiennes. Cette nécessité, plus la chute vertigineuse de popularité intérieure de Hugo Chavez, battu en décembre dernier au référendum visant à instaurer sa réélection illimitée et un socialisme d’Etat, ainsi qu’enfin les délais [à l’horizon 2012 ; ndlr] de réception et de déploiement opérationnel de tous les avions, hélicoptères et armes diverses, essentiellement russes, acquis par Caracas pour plus de trois milliards de dollars, tous ces facteurs qui contrarient le régime bolivarien ont favorisé la fausse paix, probablement temporaire, conclue lors de la réunion du Groupe de Rio.

                                     

                                    (1) Colombia e Interpol firman acuerdo de asistencia técnica para el análisis de los computadores de alias "Raúl Reyes" - Secrétariat de presse de la Présidence, 12 mars 2008.

                                    (2) Gobierno está dispuesto a liberar más guerrilleros para avanzar hacia el acuerdo humanitario - Secrétariat de presse de la Présidence, 15 janvier 2008.

                                    (3) Yolanda Pulecio, mère d’Ingrid Betancourt : "Il n’y a aucun inconvénient à démilitariser ces deux bourgades [Florida et Pradera], mais le Président [Uribe] ne le veut pas." Journal colombien El Pais, chat du 8 février 2007.

                                    (4) Organe de consultation politique créé en 1986, en principe à l’écart de l’influence des Etats-Unis, le Groupe de Rio englobe 20 pays : les poids lourds de l’économie latino-américaine (Brésil, Mexique, Argentine, Chili, Venezuela et Colombie), ainsi que le Belize, la Bolivie, le Costa Rica, l’Equateur, le Guatemala, la Guyana, le Honduras, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République dominicaine, l’Uruguay et le Salvador.

                                     


                                    • syrphe 13 mars 2008 22:05
                                      Aucun état démocratique ne peut tolérer qu’une bande armée soutenue par des pays visant a déstabiliser leur voisin , fasse régner la terreur enlève et maintient des centaines de personnes en captivité en tant que marchandise humaine négociable sur le marché international
                                      La messe est dite pour les Farc n’en déplaise a l’auteur de cet article 
                                      Ecrire que "les troupes militaires colombiennes, soutenues logistiquement par Washington, ont bombardé le territoire équatorien, assassinant le leader des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) Raúl Reyes" est proprement scandaleux !
                                      A peine quelques ares d’arbres ont étés détruits a quelques centaines de mètres de la frontière sans causer la moindre perte de civils !
                                      L’opération a permis de mettre hors d’état de nuire le principal instigateur des enlèvements qui pourrit la vie de tous les colombiens et de récupérer l’ensemble des données en mémoire sur les PC de cette organisation criminelle

                                      • syrphe 13 mars 2008 23:37

                                        L’EX-OTAGE DES FARC LUIS ELADIO PEREZ PROPOSERA LE 18 MARS UNE SOLUTION A SARKOZY POUR LA LIBERATION D’INGRID BETANCOURT

                                        L’ancien sénateur (photo), enlevé en 2001 et libéré le 27 février dernier, va entreprendre une tournée internationale pour la libération de l’ex-candidate à la présidentielle de Colombie, avec qui il a tissé une profonde amitié en captivité. En 2005, ils avaient tenté de s’évader ensemble, mais avaient été repris par la guérilla six jours plus tard.



                                        Luis Eladio Perez rencontrera le président français mardi 18 mars à l’Elysée, a-t-il révélé. « J’ai une proposition pour la rapide libération de mes camarades séquestrés. Je l’ai présentée au président Alvaro Uribe, elle lui a plu, et je vais la soumettre personnellement au chef de l’Etat français », a indiqué l’ancien otage. Pour lui, Ingrid

                                        Betancourt « est très mal en point », et il faut « trouver une solution rapide pour la sortir de là ».



                                        L’ex-otage se rendra ensuite au Parlement européen à Bruxelles, et en Floride pour y rencontrer les familles des trois Américains séquestrés depuis février 2003 par les FARC.
                                        http://jacquesthomet.unblog.fr/

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