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Accueil du site > Actualités > International > Hubris à Dubaï

Hubris à Dubaï

Iles artificielles, gratte-ciel d’1 kilomètre de haut, villes nouvelles dans le désert, The Palm, Burj Dubai la plus haute tour du monde, hôtels paradisiaques, hôtel de glace dans le désert, des réalisations admirées et des projets fous en pagaille... le projet d’Anara Tower, une tour résidentielle de 600 m, comprendra des jardins suspendus tous les 27 niveaux et une piscine de 30 m. Sa gigantesque turbine, statique, abritera un restaurant de luxe dans une bulle de verre. L’émirat de Dubaï n’en finit pas de surprendre et en fait rêver plus d’un. Allez voir sur le site de l’Internaute ses réalisations et projets les plus insolites.

Comme vous le savez, Dubaï a été contraint hier de demander un moratoire de six mois pour le remboursement d’une dette évaluée à 59 milliards de dollars. C’est ce qui s’appelle une quasi faillite. Pour les aspects financiers de la chose, le rappel de l’Islande, les annonces catastrophiques de tous ces états qui pourraient vont se retrouver, dans un avenir proche, en cessation de payement et toutes les secousses que cela implique pour la planète, allez lire ailleurs les excellents papiers. Je voudrais revenir ici sur ces projets mirifiques et qui, me semble-t-il n’ont fait l’objet que d’éloge sans se soucier (Est-ce bien raisonnable ?) de l’avis des dieux.

Il existe un mot pour désigner l’excès d’orgueil dont sont capables les hommes : L’hubris. C’est un mot qui nous vient directement du grec et que l’on peut traduire par démesure. On le trouve dans le mythe de Prométhée qui vole le feu aux dieux pour le donner aux hommes. L’hubris est un sentiment violent inspiré par l’orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération (sophrosune).

Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. L’hybris constitue la faute fondamentale. L’homme qui commet l’hybris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée (par son destin). Celui qui désire plus que la juste mesure que le destin lui a attribué fait preuve d’hybris (de démesure) et mérite châtiment. « Voit les maisons les plus hautes et les grands arbres : sur eux descend la foudre, car le ciel rabaisse toujours ce qui dépasse la mesure » écrivait l’historien Hérodote.

Dubaï a sans aucun doute fait preuve de démesure, mais qu’en est-il de tous nos pays riches ? On y commet partout un double crime contre la sagesse : Ne pas se satisfaire de sa part et laisser son prochain dans la misère. Du coup, il faut s’attendre à quelques déboires dont les ennuis financiers seront peut-être les moindres. Cette partie du voyage, la vengeance divine contre ceux qui ont fait preuve d’hubris, s’appelle, chez les anciens grecs, la némésis. Un joli mot. Faut-il se souhaiter une douce némésis pour ces prochaines années ?


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36 réactions à cet article    


  • Charles Martel Charles Martel 27 novembre 2009 11:03

    la grenouille qui voulait être aussi grosse que le boeuf....


    • stephanemot stephanemot 28 novembre 2009 09:38

      un peu trop chaud pour les grenouilles

      et la chute a commence bien plus tot.


    • morice morice 27 novembre 2009 11:08

      On va gagner moins pour vivre mieux, c’est sûr. Faudra changer l’auteur du slogan alors...


      • morice morice 27 novembre 2009 11:10

        la grenouille qui voulait être aussi grosse que le boeuf....



        • Charles Martel Charles Martel 27 novembre 2009 11:19

          beurk ! j’espère que c’est pas une photo de votre jardin !


        • JoëlP JoëlP 27 novembre 2009 11:40

          >>La comparaison entre Dubaï et les pays riches ne me parait pas pertinente.
          Parce que Dubaï est un pays pauvre !

          OK mais selon quels critères ? Si on parle de ressources naturelles alors la république du Congo est un pays riche et la France pas vraiment. Dubaï fait parti des émirats arabes unis qui selon le classement du PIB par habitant est en 12ième position juste derrière les Etats-Unis, le Japon est 37, la France 39ième.

          Par ailleurs, il suffit de regarder la consommation des pays riches par rapport aux ressource pour ce rendre compte que l’Hubris est partout et la némésis prochaine.


        • JoëlP JoëlP 27 novembre 2009 15:33

          Merci pour ces précisions.

          Il semblerait que les investisseurs ne connaissaient pas toutes ces belles et bonnes données qui permettent de connaitre la santé d’une économie. Il est toujours étonnant de penser que des gens puissent mettre des millions voire des milliards sur la table sans savoir tout ça. Au moins avec Madoff, ils avaient une excuse : il avait sa bonne tête d’expert de la bourse.



        • Iren-Nao 28 novembre 2009 07:04

          Dubai , Trucial states pour les britishs, Cote des Pirates sur les cartes Francaise, a en effet pas plus de petrole que la Gaule, dans le temps on y ramassait des perles et du guano, et on y faisait du commerce, et toujours beaucoup notamment avec l’Iran et l’Irak, (les embargos c’est chouette),
          Les traffics, notamment d’or, puis d’argent vers l’Inde ont toujours existes, les armes marchent assez bien aussi toutes directions, les pirates Somaliens actuels y resident et les mafias russes y ont lave des fortunes.
          Ceci dit, y faire aujourdhui son shopping de chochotte ne presente aucun interet, et si le climat hivernal est tres agreable, il fait une chaleur de bete en ete (Parfois plus de 50 deg et 98% d’humidite relative)

          Iren-Nao



          • King Al Batar Albatar 27 novembre 2009 12:02

            Il faudrait que je songe à acheter là bas !

            Ha non que je suis bête, je ne pourrais pas rentrer dans ce pays du fait de ma religion.... C’est quand même dingue qu’à cause d’une religion et d’un tampon sur mon passeport je ne puisse pas circuler ou je veux sur cette putain de planête !

            Du coup j’ai envie de leur dire que c’est bien fait pour leur sale gueule à ses connard d’Emirats !


            • Dudule 27 novembre 2009 20:11

              Ben, non, t’as rien compris.

              C’est exactement comme chez nous : tu peux voyager où tu veux à condition d’être riche.

              Dubaï a été conçu comme un petit paradis pour milliardaires, pas comme un paradis pour milliardaires musulmans. En fait, c’est plutôt un paradis pour millionnaires : c’est un peu « cheap » : les « classes moyennes supérieures » (le très haut du panier des classes moyennes) y ont accès... C’est d’ailleurs un peu vulgos : le rendez-vous des sorkoïdes.

              De même, dans nos contrés, les riches, quels que soient leurs religions ou leurs couleurs de peau, n’ont aucune difficulté à obtenir un visa. Si tu es pauvre et plus ou moins « toasté », ça va être très, très dur...

              En fait, la mondialisation est une mondialisation de riches, de marchandises et de pognons : eux seuls ont le droit de voyager librement. Dubaï en est un des symboles.

              Rien, mais rien du tout à voir avec la religion ! Ils acceptent même les juifs (s’ils ont des brouzoufs, bien entendu, c’est le seul critère... comme partout d’ailleurs...).


            • Dudule 27 novembre 2009 20:17

              Ceci s’adressant aussi aux guignols sionistes qui s’agitent mutuellement la nouille en bas de fil...


            • Iren-Nao 28 novembre 2009 04:35

              @ Albatar

              Il a raison Dudule, il y a une bonne quinzaine d’annees j’etais mele a une bande de clowns en contrat pour les militaires Aboudabiens, Service Operations Speciales,. et un jour je dois proposer d’embaucher un ex marine nationale francaoui qui devait s’appeler Cohen ou un truc de cette farine la.
              Bref je propose le CV au mec de la Securite militaire en lui faisant remarque que ce type avait vraisemblablement subi des mutilations de la bite.
              Reponse du non moins ennemi de la charcutaille : Youpin, nous on s’en fout,mais Sioniste ca va pas du tout, on va les ratatiner grace a la super formation que vous nous donnez et sur laquelle on se fait tant de fric.
              (en fait l’impetrant impetueux que j’ai eu au telefon, n’etait meme pas juif mais calotin pur sucre)
              Ces couillons de militaires super friques voulaient qu’on leur fabrique 200 nageurs de combat par an... ! Il a ete difficile de lui explique qu’on arrivait peniblement a en faire une douzaine en France avec quand meme un population un peu beaucoup plus grosse.
              Il s’en foutait comme de sa premiere dich dacha, il touchait largement...)
              Dubai, cette ville et son patron le Cheik Mohamed, est vraiment dansun hubris pas possibe, c’est Babylone.
              Donc Albatar mon gars tu peux y aller, il y a qq mois 3000 bagnoles avait ete abandonnees a l’aeroport (pas vraiment des Trabans) par les expats qui se tiraient faute de pouvoir payer leurs mensualites.

              Bon voyage

              Iren-Nao


            • Gilles BERTIN Gilles BERTIN 27 novembre 2009 13:33

              Combien d’autres DUBAI il a t-il dans le monde ???

              Encore un constat de la l’incompétence et de l’irresponsabilité du monde de la finance mondiale.

              Voila une bonne nouvelle qui va assécher un peu, les trop grandes liquidités qui avaient relancer les placements casino, et qui avait fait positiver tous les PIB sur du VENT.A+


              • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 27 novembre 2009 20:09

                Israël rêvant de s’implanter au Kurdistan ? Le président des Droits de l’homme kurde demande plutôt aux Juifs (1,5 millions) Kurdes de regagner leur pays d’origine. Ce qu’ils seraient mal inspirés de faire, étant donné les islamistes.

                Mais que cache cette haine toujours répétée d’Israël ? Ces monceaux de connerie déversés en milliers de commentaires sur tous les forums de France et de Navarre...


              • manusan 27 novembre 2009 16:37

                correction  :

                 Dubaï a été contraint hier de demander un moratoire de six mois pour le remboursement d’une dette évaluée à 59 milliards de dollars.

                il s’agit de 80 milliards de dollars de dette, dont 59 milliards représentent la dette du conglomérat et groupe phare de l’émirat, Dubaï Word.

                http://www.latribune.fr/bourse/20091127trib000447397/quasi-faillite-de-dubai-les-banques-francaises-tentent-de-rassurer-le-marche.html


                • JoëlP JoëlP 27 novembre 2009 16:43

                  Merci pour la précision. Ce matin, j’entendais 53 milliards sur France Inter. A vrai dire cela ne me parle guère. Je trouve que c’est beaucoup d’argent pour un chômeur... Sur la même radio, ils disaient que c’était un peu comme la faillite d’une banque à Monaco, pas grand chose quoi ! De l’argent de poche pour certains on dirait.


                • manusan 27 novembre 2009 17:03

                  en effet, on est plus a un milliard près à ce niveau.

                  même Kervel passe pour un minable du coup.

                  selon Credit suisse, on en serait pour 13 milliards d’euro de pertes (sur les 50 milliards d’euro) chez les banques européennes. Ce coup ci, l’écureuil a paumé combien de noisettes ?


                • L'enfoiré L’enfoiré 27 novembre 2009 16:44

                  Et si on faisait une collecte ?
                  Les riches ne sont vraiment plus ce qu’ils étaient.
                  Si on ne peut même plus avoir confiance en eux, où va-t-on ?


                  • L'enfoiré L’enfoiré 27 novembre 2009 16:44

                    Du time sharing à Dubay ? Qui s’inscrit ?


                  • Balboing 27 novembre 2009 18:24

                    « Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. »

                     Je ne pense pas que le débat soit autour de l’argent, mais plutôt la mentalité déshumanisée de notre époque.

                     Ce système qui donne envie aux gens avec des paradis artificiels construit avec l’argent qu’ils iront dépenser là-bas, l’argent pour camoufler le pillage des ressources naturelles de notre planète pour le conforts de quelques élites, tout un système basé sur la spéculation, réglé comme une horloge, cela devient révoltant, ces choses nous dépassent tellement et l’époque change tellement vite qu’on ne se rend pas conte à quel point l’homme a perdu son humanité.


                    • Surveyor SURVEYOR 27 novembre 2009 21:25

                      2012, le même optimisme m’habite.......


                      • Pierre de La Coste Pierre de La Coste 27 novembre 2009 21:55

                        Et le désert va se venger...
                        Ce ne sera pas un décor de film, ce sera la réalité...Les sables du désert vont envahir les piscines...les chameaux et les chèvre iront boire dans les jacuzzis couverst de mousse...les vautours feront leur nids dans les tours de béton...la mer rongera doucement les îles artificielles...
                        Quelques hommes du désert, impassibles, servirons de guides aux rares touristes amateurs de sensations fortes et de de déclin des civilisations...
                        Seul un Frédéric Mitterrand, de sa voix inimitable, traduira dans d’admirables documentaires en noir et blanc ce que fut la gloire et la décadence de Dubaï :
                        « Et seul, dans son palais trop grand, pour un royaume trop petit... l’émir de Dubai médite, sur des investissents trop absurdes, pour une économie trop artificielle...ce qu’il en coûte de ne pas écouter les prophètes et les sages... quand ils disent aux puissants, de ce monde trop délirant... »


                        • JoëlP JoëlP 27 novembre 2009 22:17

                          Absolument ! J’aime bien le passage avec Frédéric expliquant la grandeur et décadence de l’émirat avec une prononciation parfaite de l’arabe, le rachat par l’émir d’Abou Dabi Khalifa bin Zayid Al Nahyan dans un geste magnanime qui va entraîner la chute progressive de Mohammad ben Rached Al-Maktoumle frère du regretté Maktoum ben Rached Al-Maktoum passionné de course de chevaux et grand propriétaire époux de la Princesse Haya de Jordanie, ex-cavalière internationale de saut d’obstacles, reconvertie dans l’endurance et élue présidente de la FEI en 2006. Maktoum ben Rached Al-Maktoum au destin doublement tragique et qui, et c’est heureux, n’aura pas vécu la décadence de Dubaï.   


                        • Pierre de La Coste Pierre de La Coste 28 novembre 2009 12:36

                           « Bensouarr !!! »
                           smiley


                        • BA 27 novembre 2009 23:20

                          Pour Groupama Asset Management, deux économistes (Michel Aglietta et Laurent Berrebi) ont publié leurs prévisions pour les années qui viennent.

                          Ils prévoient une croissance faible, une augmentation des impôts, un effondrement des salaires, et une explosion du chômage dans la zone euro.

                          Christine Lagarde n’a pas encore commenté ces prévisions.

                          Nous attendons les commentaires de Christine Lagarde avec impatience.

                          Lisez cet article :

                           

                          La sortie de crise n’est pas pour demain, selon Groupama Asset Management.

                          La crise des économies développées est sans précédent depuis 80 ans, tant les destructions de richesse sont importantes, et le retour à un régime de croissance antérieur semble éloigné, sinon impossible, estiment les économistes de Groupama Asset Management.

                          « Le retournement a été sans précédent depuis 80 ans », a déclaré Laurent Berrebi, directeur des études économiques chez Groupama AM, lors d’une conférence. « La production industrielle a effacé depuis début 2008 plus de 10 années de croissance, le phénomène étant particulièrement marqué dans le secteur des biens durables. »

                          Michel Aglietta, professeur à l’université Paris-Ouest et conseiller économique de Groupama AM, a estimé que la sortie de crise serait semée d’embûches, et que la destruction de richesse a été telle que les pays développés ne pourront retrouver ni le niveau de richesse, ni le rythme de croissance potentielle dont ils jouissaient avant la crise.

                          « La crise financière de 2008 dans les pays occidentaux s’apparente au Japon par l’ampleur de la déflation des bilans, la progression des dettes publiques, le ralentissement des revenus salariaux et la déflation des prix », a-t-il dit.

                          Laurent Berrebi a souligné que les surcapacités structurelles des entreprises non financières étaient devenues considérables et « vont continuer à ponctionner les profits des entreprises qui demeurent très faibles ».

                          « Le seul moyen dont disposent les entreprises pour améliorer leur rentabilité est la réduction de la masse salariale, qui va de pair avec les suppressions de surcapacités », a-t-il dit.

                          Aux Etats-Unis, a-t-il expliqué, les surcapacités ont pour conséquence directe la dépréciation des actifs réels des entreprises pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, soit - 7 % sur un an. « Cela constitue un frein à la hausse des marchés d’actions », a-t-il poursuivi.

                          La zone euro est en retard sur les Etats-Unis dans le processus de réduction de la masse salariale, a noté Laurent Berrebi, et le taux de chômage dépassera rapidement les 10 % en Europe comme c’est déjà le cas aux Etats-Unis.

                          Les entreprises s’emploient à réduire leur dette, les financières plus que les autres, et les crédits se contractent partout pour les entreprises non financières.

                          La dette des pays développés a atteint des records sous l’effet des plans de relance et des plans de sauvetage des banques. Le déficit budgétaire américain atteint les 10 % du PIB.

                          Les deux économistes de Groupama AM estiment que la dérive de la dette des Etats va peser sur la conjoncture dans la mesure où un retour à un niveau d’endettement soutenable va nécessiter des hausses d’impôt.

                          « La crise est celle du régime de croissance en vigueur depuis les années 1980. Une combinaison de dérèglements de la globalisation a conduit à la dérive de l’endettement », a déclaré Michel Aglietta.

                          La déconnexion des salaires réels et des gains de productivité, à laquelle s’est ajoutée une « explosion » des inégalités salariales, a eu pour conséquence une demande des ménages soutenue par la hausse du ratio dette/revenus.

                          La crise est aussi écologique avec une augmentation massive de la consommation d’énergie et de produits alimentaires dans les pays émergents, qui s’accompagnent d’une pression sur l’écosystème et d’une raréfaction des terres cultivables.

                          « A cause de l’imperfection des marchés de capitaux, les risques de changes sont absorbés par les banques centrales émergentes », a dit Michel Aglietta.

                          La régulation bancaire d’après-crise va accroître les besoins en fonds propres des banques et peser sur la distribution de crédit et sur son coût, ce qui va freiner la croissance, a-t-il noté.

                          Pour sortir à plus long terme de la crise, Michel Aglietta préconise le rétablissement d’un lien entre rémunération salariale et progrès de productivité, une régulation des marchés financiers visant à faire en sorte que « l’investissement à long terme devienne plus rentable que l’arbitrage spéculatif ».

                          Il estime que la croissance mondiale sera tirée par les pays émergents et qu’il faut orienter l’épargne des pays développés vers les émergents, tout en consolidant les marchés financiers de ces pays.

                          Selon lui, il faut aussi procéder à des transferts massifs de technologie dans ces pays, dont la croissance économique est portée par une population active qui augmente alors que c’est l’inverse dans les pays développés.

                          Après avoir déclaré que les pays développés pourraient se retrouver avec une croissance potentielle inférieure à 1 % à l’horizon 2030 (contre 2,0 % à 3 % avant la crise), Michel Aglietta a indiqué qu’il fallait désormais « un nouveau cycle d’innovation longue ».

                          Il a noté que la technologie de l’information était entrée dans la phase d’adaptation qui, comme pour toute innovation majeure, précède la phase de maturité, avant d’ajouter :

                          « Une nouvelle phase de croissance soutenue dépend de l’entrée en phase diffusion (forte croissance) des technologies d’économie d’énergie, de substitution vers les énergies renouvelables, de protection de l’environnement, et aussi de technologies faisant baisser les coûts de la santé. »

                          http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=bb838b7f32ae0a9aa1765e7ed2c87b1f


                          • JoëlP JoëlP 28 novembre 2009 08:37

                            "Une nouvelle phase de croissance soutenue dépend de l’entrée en phase diffusion (forte croissance) des technologies d’économie d’énergie, de substitution vers les énergies renouvelables, de protection de l’environnement, et aussi de technologies faisant baisser les coûts de la santé.« 

                            Ah croissance croissance ! La technologie comme fuite en avant dans la compétition effrénée... D’accord pour ces technololgies mais dans une autre économie moins conne et plus solidaire. svp.

                            Cet article »autoroute (mainstream)" n’apporte rien de bien nouveau. On y parle de destruction de richesses.. Ce sont des richesses virtuelles. Une guerre détruit des vraies richesse oui, mais un effondrement du grand casino bancaire, non.

                            Le monde qui suivrait une crise comme celle du Japon... La belle affaire ! Le Japon est un pays riche. Si la société japonaise était un peu plus égalitaire, tous le monde y serait ben logé, bien nourri, bien soigné, bien relié au net et pourrait même s’acheter quelques gadgets à la con. Le paradis quoi !



                            • BA 28 novembre 2009 10:39

                              La banque britannique HSBC est l’établissement étranger le plus exposé dans les Emirats arabes unis, à hauteur de 11,3 milliards d’euros de prêts à fin 2008, selon des chiffres disponibles sur le site de l’Association des banques émiraties (EBA).

                              La banque Credit Suisse estime à 13 milliards d’euros l’exposition des banques européennes à la dette de Dubaï et des sociétés qui lui sont rattachées (principalement la société d’investissement Dubai World et la compagnie immobilière Nakheel), selon une étude publiée jeudi 26 novembre après la demande de moratoire formulée mercredi par l’émirat.

                              HSBC, qui est présent depuis de nombreuses années dans la région, n’a pas souhaité faire de commentaire jeudi sur son exposition. Un porte-parole a néanmoins noté « un sentiment général de manque de clarté » dans cette affaire.

                              La deuxième banque étrangère la plus présente dans les Emirats est Standard Chartered, une autre britannique, dont les prêts consentis se montaient à 5,1 milliards d’euros, toujours à fin 2008 selon l’EBA.

                              Suit une troisième britannique, Barclays, engagée à hauteur de 2,3 milliards d’euros.

                              La première banque française est BNP Paribas, dont les prêts dans les Emirats arabes unis atteignaient 1,1 milliard d’euros environ à fin 2008.

                              http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=e0bb89ef417ee68e4f9ac8c6342895e6

                               

                              BNP Paribas !

                              Comme d’habitude !

                              Toujours dans les coups foireux !

                               

                              Quant au porte-parole de la banque HSBC, il a remarqué qu’il y avait « un sentiment général de manque de clarté » dans cette affaire.

                              Tous ces banquiers sont balèzes.

                              Tous ces banquiers sont tellement balèzes que la deuxième crise financière va encore nous coûter des milliards d’euros.

                              Contribuables, mes frères, préparons-nous à payer encore plus d’impôts pour sauver une deuxième fois nos amis les banquiers.


                              • Samuel Moleaud 28 novembre 2009 11:05

                                Le capitalisme, c’est un peu l’histoire du gamin qui se plaint d’avoir cassé son jouet. Il viendra un moment où il ne pourra plus jouer...


                                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 28 novembre 2009 13:02

                                  « Dubaï a sans aucun doute fait preuve de démesure, mais qu’en est-il de tous nos pays riches ? »

                                  Très bonne conclusion, en effet « Hubris à Dubaï à cause d’Iblis en Europe » !

                                  Alors, une prochaine Némésis, certainement ; douce ou rêche, seul Zeus pourra vous le dire !

                                  Mohammed.


                                  • pseudo 28 novembre 2009 13:20

                                    L’affaire de Dubaï révèle une réalité qui dépasse le commun des mortels.

                                    Ils existent à travers le monde des milliardaires en euro qui ne savent plus où investir.
                                    Ces personnes ou sociétés banque, pétrolier, sont déconnectés de la réalité économique.
                                     Ils ont tellement pompé l’économie réelle qu’ils ne peuvent plus trouver de retour sur leurs investissements pharaoniques. Les pays comme la France leurs interdises de faire entrée des sommes qui dépasse le milliard d’euro, car ils déstabiliseraient le monopole de nos chères banquiers. Techniquement l’économie réelle ne peut plus donné d’intérêt suffisant à l’économie virtuelle. Les banquiers ont tellement créer d’argent qu’il n’a plus de valeur pour eux, une des solutions ce fut la création d’une crise pour racheter ce qui n’est pas à vendre.

                                    • BA 28 novembre 2009 14:10

                                      Les autorités d’Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, sont prêtes à aider « au cas par cas » l’émirat voisin de Dubaï qui ploie sous le poids de sa dette.

                                      « Nous allons voir au cas par cas ce que nous pouvons faire pour Dubaï. Cela ne veut pas dire qu’Abou Dhabi va garantir la totalité de la dette », a déclaré samedi à Reuters un responsable de l’émirat d’Abou Dhabi.

                                      « On a affaire à des entités commerciales privées, à d’autres qui sont semi-publiques, alors Abou Dhabi choisira à qui, quand et comment porter assistance », a ajouté ce responsable qui a requis l’anonymat.

                                      Les difficultés que Doubaï rencontre avec sa dette, héritées d’une bulle immobilière qui s’est traduite par la construction des immeubles les plus hauts du monde, ont suscité ces derniers jours de vives inquiétudes dans le monde financier qui s’était tourné vers la région du Golfe pendant la crise financière mondiale.

                                      L’émirat a officiellement annoncé mercredi qu’il allait demander aux créanciers de Dubai World, le conglomérat qui a piloté son expansion effrénée ces dernières années, de donner leur accord à un moratoire sur plusieurs milliards de dollars de dette. Ce moratoire constituerait la première étape de la restructuration de Dubai World.

                                      http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRGEE5AR02B20091128

                                      Question numéro 1 : combien de milliards d’euros les banques françaises vont-elles perdre dans ce scandale de Dubaï ?

                                      Question numéro 2 : combien de milliards d’euros les contribuables français vont-ils payer pour renflouer encore une fois les banques françaises ?

                                      Question numéro 3 : jusqu’à quand les contribuables français devront-ils payer pour renflouer ces connards de banquiers ?

                                      Les banquiers, à la guillotine.


                                      • BA 29 novembre 2009 00:33

                                        On commence à en savoir un peu plus sur le scandale de Dubaï.

                                        La Banque des règlements internationaux évalue à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis.

                                        1- Les banques britanniques sont exposées de 51 milliards de dollars.

                                        2- A elle-seule, la banque sino-britannique HSBC est exposée de 11,3 milliards de dollars.

                                        3- La banque BNP Paribas est exposée de 1,1 milliard d’euros.

                                        Quels seront les prochains pays en défaut de paiement ?

                                        Les prochains défauts de paiement pourraient venir des pays d’Europe de l’Est, mais aussi de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, ou de l’Irlande.

                                        Lisez cet article http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/11/28/la-crise-de-dubai-a-affole-les-marches_1273472_3234.html


                                        • JoëlP JoëlP 29 novembre 2009 08:23

                                          Merci pour ces infos. Combien de crédit la BNP a refusé cette année à des PME ou à des petits entrepreneurs qui prenaient trop de risque ?
                                          Pour les prochains, il faut prendre les paris... Je mise sur la Roumanie


                                        • BA 29 novembre 2009 12:09

                                          A Dubaï, dans le secteur financier, tous les clignotants sont au rouge.

                                          Le problème, c’est que l’effet domino va entraîner le secteur financier de la région du Golfe.

                                          Le problème, c’est que l’effet domino va entraîner le secteur financier de toute la planète.

                                          Le problème, c’est qu’aujourd’hui, le secteur financier de tous les pays est en train de basculer.

                                          La chancelière allemande Angela Merkel a qualifié samedi de « critique » la situation du crédit et a appelé les banques à faire plus pour aider à financer les entreprises.

                                          « Nous sommes dans une situation critique » en ce qui concerne le financement des grandes et moyennes entreprises, a affirmé Mme Merkel dans son message vidéo hebdomadaire diffusé sur internet.

                                          http://www.romandie.com/infos/news2/091128135131.w7fr0z2l.asp

                                          En clair :

                                          - en Allemagne, l’Etat va garantir 10 milliards d’euros des créances de banques …

                                          - … mais les banques vont devoir déprécier 90 milliards d’euros ! Ces 90 milliards d’euros sont de soi-disants « actifs », mais ce sont en réalité des créances irrécouvrables. Ce sont des actifs pourris, dont la valeur réelle est égale à zéro.

                                          - Comme presque tous les Etats occidentaux, en Allemagne, l’Etat utilise l’argent des contribuables pour renflouer les banques. L’Etat se surendette pour essayer de sauver les banques de la faillite. L’Etat utilise l’argent des contribuables pour remplir le tonneau des Danaïdes.

                                          - Jusqu’à quand ?

                                          - Nous devons nous préparer à subir une deuxième crise financière.

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