@JC_Lavau
Entre le 29 avril et le 6 mai, au moins 12 installations médicales ont été touchées par des raids aériens (...) endommageant des infrastructures qui fournissaient des services de santé essentiels à plus de 100 000 personnes >, déplore Ocha dans un communiqué. Ces installations ne fonctionnent plus, précise M. Swanson, ajoutant que trois travailleurs médicaux ont été tués dans ces attaques.
Selon l’Union des Organisations de secours et soins médicaux (UOSSM), une dizaine de structures de santé ont été détruites depuis fin avril dans la région d’Idleb, et une centaine de civils tués. Pour Ziad Alissa, président de l ONG franÇaise agissant à l international et spécifiquement en Syrie, < nous sommes devant une catastrophe humanitaire > où < il y a plus de blessés, plus de gens qui nécessitent ces hopitaux et malheureusement, l hopital devient la zone la plus dangereuse en Syrie >.
Malheureusement, c est une situation catastrophique, de nouveau il y a des bombardements aériens qui n ont pas épargné les civils ni les centres médicaux. Là, il y a quatre hopitaux qui ont été bombardés, six centres de soins primaires, en sachant que parmi les hopitaux, il y a quand meme des centres qui ont été signalés aux Nations unies sur leur GPS, pour que tous sachent qu’il s’agit d’un hopital ou un centre de soins primaire. Cela veut dire que ce n est pas par erreur ou par dommage collatéraux, ce sont vraiment des bombardements ciblés.
Pour Ziad Alissa, président de l’UOSSM, les hopitaux ont été visés de faÇon délibérée07/05/2019 - par Murielle ParadonÉcouter
Selon Fadi el-Maari, militant de l opposition syrienne présent à Idleb, la population déplacée converge en masse vers le nord du pays, près de la frontière turque, où la situation est calme : < La situation humanitaire va se dégrader surtout avec le début du mois de ramadan. Lorsque la situation sécuritaire se dégrade, cela devient compliqué de se déplacer. Mais les gens sont obligés de sortir pour s approvisionner en nourriture, meme s ils sont la cible des avions et des hélicoptères de guerre russes >.
Les avions de combat et les hélicoptères russes mènent de violents raids aériens contre la province d Idleb. Les bombardements ont repris il y a un peu plus d une semaine. Chaque jour, il y a en moyenne 120 frappes qui ciblent notre région. Ils veulent nous mettre à genoux, mais ils n y parviendront pas : les gens continueront de manifester ici pour rejeter toute présence russe sur notre territoire. Le régime et les Russes accentuent la pression à travers cette campagne de bombardements sauvages.
Fadi Al Maari, militant de l’opposition syrienne présent à Idleb, avance que le nombre de déplacés pourrait atteindre 300.00007/05/2019 -