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Israël construit un musée sur un cimetière palestinien en Cisjordanie

Israël a repris les fouilles dans un cimetière musulman à Jérusalem-Ouest dans le cadre du projet « Musée de la Tolérance », a déclaré mardi un comité local, tandis que les autorités cherchent à confisquer des terres palestiniennes dans la vallée du Jourdain et à Ramallah.

Le chef de la commission de conservation des cimetières islamiques, Mustafa Abu Zahra, a affirmé que de grosses machines versaient du béton armé dans le cimetière de Mamilla en vue de la construction du musée.

Abu Zahra a déclaré que le musée était une grave atteinte au patrimoine musulman et à l’histoire de Jérusalem celui-ci étant construit sur les « vestiges d’icônes, de martyrs, de grands-parents et de parents. »

Selon Abu Zahra, le projet a été lancé en 2001 par le Centre Simon Wiesenthal basé en Californie, en coopération avec la municipalité de Jérusalem et d’autres ministères israéliens. À l’époque, 12 dunams (12.000 m²) de terre du cimetière avaient été confisqués.

Jusqu’à présent en 2014, Israël a démoli plus de 543 structures palestiniennes et déplacé au moins 1266 personnes, selon le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (UNOCHA).

Le Comité israélien contre les démolitions de maisons estime que les autorités israéliennes ont démoli environ 27 000 structures palestiniennes en Cisjordanie depuis 1967.

Les Palestiniens de Jérusalem sont victimes de discrimination dans tous les aspects de la vie y compris le logement, l’emploi et les services, et bien qu’ils vivent sur le territoire qu’Israël a annexé unilatéralement, ils n’ont pas droit à la citoyenneté, ils sont classés uniquement comme des « résidents » dont le permis peut être révoqué s’ils s’éloignent de la ville plus de quelques années.

Outre la démolition de biens palestiniens, les autorités israéliennes ont permis aux colons sionistes d’acquérir les maisons palestiniennes, ont confisqué des terres palestiniennes, et ont annoncé des plans pour construire des milliers de colonies strictement pour les colons israéliens.

Israël va confisquer 1000 hectares de terres dans la vallée du Jourdain et 32,13 hectares à Ramallah

Les autorités israéliennes ont déclaré mercredi une vaste zone de terres privées palestiniennes dans la vallée du nord de la Jordanie comme zone militaire fermée en prévision d’une confiscation des terres, a rapporté un officiel.

Ribhi al-Khandaqji, le gouverneur du district de Tubas, a déclaré dans un communiqué que les terres se situaient dans le quartier d’Ein al-Sakut et s’étendaient sur environ 10000 dunams (1000 hectares).

Le communiqué dit que al-Khandaqji est allé sur les abords de la zone avec des propriétaires fonciers, des fonctionnaires du Ministère de l’Agriculture, et des organisations des Droits de l’Homme, mais les autorités israéliennes ont déclaré le secteur zone militaire fermée, pour empêcher des tracteurs de labourer la terre.

« Nous avons lancé une campagne pour labourer et planter dans les terres prévues pour la confiscation », dit le gouverneur dans la déclaration.

Parallèlement, mardi, les forces israéliennes ont reçu ordre de confisquer 321,3 dounams de terres (32,13 hectares) des villages de Beit Ur At-Tahta, Ein Arek et Beituniya, à l’ouest de Ramallah.

Le chef du conseil local de Beit Ur al-Fouqa, Rami Alawi, a déclaré que les autorités israéliennes ont réclamé la confiscation de terres palestiniennes pour des « raisons de sécurité » cruciales, une excuse qu’Alawi a dénoncé comme « fausse », accusant les Israéliens de « voler » une terre qui comprend « des dizaines de milliers de plants d’oliviers ».

L’ordre de confiscation menace également de fermer une rue vitale, alternative à la route 433 qui connecte les villages de l’ouest de Ramallah avec la ville.

La route 433 a été construite par les Israéliens sur des milliers d’hectares de terres de Ramallah, et les Palestiniens furent interdits de l’utiliser après la Seconde Intifada. Cet itinéraire alternatif avait été créé pour les connecter à Ramallah.

Alawi dit que la décision « ambiguë » étend le siège sur des villages qui sont entourés par un camp militaire d’un côté et une colonie israélienne illégale de l’autre.

Les racines du conflit israélo-palestinien date de 1917, lorsque le gouvernement britannique, dans la désormais célèbre « Déclaration Balfour », a appelé à « l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ».

Israël a occupé Jérusalem-Est et la Cisjordanie lors de la guerre au Moyen-Orient de 1967. Plus tard, il a annexé la ville sainte en 1980, la déclarant Capitale de l’Etat sioniste auto-proclamé – un mouvement jamais reconnu par la communauté internationale.

En Novembre 1988, les dirigeants palestiniens menés par Arafat déclaraient l’existence d’un Etat de Palestine à l’intérieur des frontières de 1967 et la croyance de l’Etat « dans le règlement des différends internationaux et régionaux par des moyens pacifiques, conformément à la Charte des résolutions des Nations Unies ».

Annoncé comme un « compromis historique », le mouvement a laissé entendre que les Palestiniens seraient d’accord pour accepter seulement 22%, estimé à 17% après les constructions massives des colonies israéliennes, de la Palestine historique, en échange de la paix avec Israël.

Au 26ème anniversaire de la signature du traité, l’OLP a déclaré le mois dernier dans un communiqué que, malgré le « compromis » de 1988, Israël avait depuis échoué a être « un partenaire pour la paix », ajoutant que l’expansion et la colonisation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza a estompé la perspective d’une solution à deux états.

« Israël a répondu en colonisant encore plus de terres et en enracinant son contrôle sur la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, et la bande de Gaza. La possibilité d’une solution à deux états est rapidement en train de disparaître », dit le communiqué.

Selon l’OLP, entre 1989 et 2014, le nombre de colons israéliens sur le territoire palestinien est passé de 189 900 à près de 600 000. Ces colonies, en attendant, sont situées entre et autour des villes et des villages palestiniens, rendant la possibilité d’un état contigu presque impossible.

Tout au long des années 1990 et 2000, les dirigeants palestiniens ont cherché à créer les institutions d’Etat malgré l’absence d’un état réel, conduisant à l’élaboration d’un dispositif de sécurité sous tutelle américaine et d’une bureaucratie palestinienne.

Alors que les grandes villes palestiniennes ont connu un boom durant les 26 ans depuis « l’indépendance », la confiscation israélienne des terres dans les régions frontalières s’est poursuivie sans relâche.

Selon un rapport de l’ONU publié la semaine dernière, l’Autorité Palestinienne a perdu au moins 310 millions de dollars en frais de douane et en taxes de vente en 2011 à la suite d’importations en provenance ou à travers des territoires occupés par Israël.

L’année dernière, la Banque Mondiale a estimé que le contrôle israélien sur la Zone C – 61% de la Cisjordanie sous total contrôle militaire israélien – coûte à l’économie palestinienne autour de 3,4 milliards de dollars annuellement, soit plus d’un tiers du PIB de l’Autorité Palestinienne.

La Palestine cherche une résolution de l’ONU sur le retrait israélien

La Palestine est la recherche d’une résolution de l’ONU qui fixerait un calendrier pour mettre fin à l’occupation post-1967 en fin d’année, a déclaré mardi le négociateur en chef Saeb Erakat.

Les remarques de M. Erakat sont survenues après que plusieurs parlementaires Européens aient pressé leurs gouvernements à reconnaître pleinement un Etat Palestinien et tandis que les perspectives d’une reprise de pourparlers de paix avec Israël semblaient compromises.

« Nous sommes au Conseil (de l’ONU) de Sécurité maintenant, aujourd’hui. Nous poursuivons notre consultation. Nous voulons une résolution du Conseil de sécurité qui permettra de préserver la solution à deux Etats », a déclaré M. Erakat a des journalistes étrangers rassemblés près de la ville Cisjordanienne de Bethléem.

« Nous voulons un calendrier précis pour mettre fin à l’occupation »

« Nous avons été beaucoup aidés au Conseil de Sécurité par de nombreux pays » a-t-il ajouté, se référant aux récents votes de députés britanniques, français et espagnols en faveur de la reconnaissance symbolique de la Palestine comme Etat.

« Nous espérons obtenir cette résolution avant la fin du mois, avant Noël comme un fait accompli ».

Cette année, l’Autorité Palestinienne a donné comme date limite, Novembre 2016, pour mettre fin au retrait israélien des territoires occupés par Israël lors de la guerre des Six Jours en 1967 et l’établissement d’une solution à deux Etats. Erekat a déclaré que les dirigeants palestiniens avaient discuté du processus avec d’autres pays arabes.

Les Etats-Unis ont réitéré leur opposition à ce qu’ils considèrent être des mesures unilatérales palestiniennes qui contournent les pourparlers de paix avec Israël.

Mais les négociations ne semblent pas prêtes à reprendre, après s’être effondrées dans une spirale de récriminations en Avril dernier malgré une concertation diplomatique dirigée par le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

Erakat a déclaré que la Palestine espérait que les États-Unis n’opposent leur veto à la résolution, mais que s’ils le faisaient, « Le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas signera immédiatement 22 conventions » assurant l’adhésion Palestinienne à la Cour Pénale Internationale, à travers laquelle il a menacé de poursuivre Israël pour crimes de guerre.

Il est à noter que de nombreux militants pro-palestiniens plaident en faveur d’une solution à un seul Etat donnant les mêmes droits à tous les citoyens, affirmant que la création d’un Etat palestinien à-côté d’Israël ne serait pas durable. Ils ajoutent que la solution à deux Etats, qui est la seule option envisagée par les acteurs internationaux, ne résoudra pas la discrimination existante, ni n’effacera les tensions économiques et militaires.

Traduction : Rochelle Cohen

source : Al-Akhbar

www.agenceinfolibre.fr


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25 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 11 décembre 2014 10:57

    Les gens de ce pays me donnent la nausée... !


    • Massada Massada 11 décembre 2014 11:15

      Il est à noter que de nombreux militants pro-palestiniens plaident en faveur d’une solution à un seul Etat donnant les mêmes droits à tous les citoyens, affirmant que la création d’un Etat palestinien à-côté d’Israël ne serait pas durable. Ils ajoutent que la solution à deux Etats, qui est la seule option envisagée par les acteurs internationaux, ne résoudra pas la discrimination existante, ni n’effacera les tensions économiques et militaires.


      Je soutiens cette option 

      Je suis favorable à l’annexion de la Judée-Samarie et de Gaza, avec création de zones autonomes pour les populations arabes, zones au sein desquelles on apprendrait aux enfants à devenir entrepreneurs, ingénieurs, commerçants ou médecins, et pas, comme aujourd’hui, auteur d’attentat suicide. 
      C’est de toute façon ainsi que cela finira.

      • soi même 11 décembre 2014 17:35

        Je croyais que l’idéologie afrikaner était morte et rejeter par la communauté internationale, et bien je ne trompe il y a encore des idéologues en bonne santé !


      • Hugo P 11 décembre 2014 17:37

        Un peu comme il fut un temps la France en Afrique : le grand pays colonisateur :)


      • soi même 11 décembre 2014 17:40

        Et oui, ce n’est pas la page la plus reluisante de notre histoire !


      • Massada Massada 11 décembre 2014 17:56

        revoyez votre histoire, c’est du fédéralisme !


      • Hugo P 11 décembre 2014 18:05

        Assume tes dires, le ton de ton commentaire est parfaitement colonisateur : « On va apprendre la civilisation a des gens qui ne le sont pas ».
        C’est ce discours qui a « justifié » la colonisation francaise (et des autres !).
        Et on sait a quoi ça a mené.


      • Massada Massada 11 décembre 2014 18:56

        j’ai écrit zones autonomes pour les populations arabes


        C’est donc eux qui gèrent leur enseignement.

        Il existe une Europe un petit pays qui s’appelle Belgique.
        J’ai lu qu’ils avaient un tel système avec une zone flamande et une zone française qui sont autonomes. Ils ont deux ministres de l’éducation. 
        Ce n’est pas du colonialisme.

      • Massada Massada 11 décembre 2014 20:04

        On peut toujours traîner Israël devant le TPI, mais il en sortira indemne :, il est l’agressé en état de légitime défense ; et le Hamas sera condamné pour ses agressions, ses crimes de guerre, , son enseignement de la haine, ses boucliers humains etc. ! 


        Et devant le TPI Israël prouvera que la majorité des morts étaient des combattants et montrera toutes les précautions qu’il a prises pour protéger les civils.

        Le TPI est bien le moindre de nos soucis.


      • Massada Massada 11 décembre 2014 20:06

        La référence aux bantoustans ne tient pas la route, c’est de la pure intox pour débile


        Les arabes israéliens sont des citoyens à part entière de l’Etat d’Israël, avec une protection égale devant la loi et les mêmes droits politiques et juridiques que leurs concitoyens.

        En tant que résidents israéliens, ils bénéficient de la sécurité sociale, perçoivent des allocations et disposent d’un droit de vote aux élections locales.

        Il existe trois partis politiques composés en majorité ou en totalité d’arabes-israéliens : le parti Raam Ta’al, Balad et Hadash. Les députés arabes ont été élus à chaque Knesset depuis la fondation de l’Etat d’Israël. 

        Les arabes israéliens occupent aussi des postes clés au sein du gouvernement israélien. Exemple : Salim Joubran arabe israélien a été l’un des trois juges à condamner l’ex-président israélien Moche Katsav, lors de son jugement en 2011.

        Je ne dis pas que la société israélienne est parfaite mais Israël est une démocratie multiraciale et multiethnique. Les minorités arabes, druzes et autres en Israël disposent de droits égaux.


      • soi même 11 décembre 2014 20:59

        ( on peut toujours traîner Israël devant le TPI, mais il en sortira indemne ) certes quand on instrumentalise la justice c’est possible, mais pas pour la justice spirituel, cela s appel le karma des peuples, et ce que vous faites quoiqu’ils arrivent vous auraient comme tous les peuples à commencé une dette karmique !

        Peuple élue c’est bon pour les têtes fumées, pas pour les réalités spirituels qui ont aucunes considérations de cet ordre, surtout historiquement c’est prouvé vous avez faillies dans le passée, et la destruction du temple est la réponse Divine de votre parjure face aux spirituels, nous dévieriez êtres dans la repentance et au lieux de cela vous êtes dans l’arrogance !

        T’as beau plastronner, les faits sont les faits, et je ne peut que comprendre ton point de vue, du fait que l’humilité n’est pas vraiment ta tasse de thé ! 


      • soi même 11 décembre 2014 17:38

        Le Centre Simon-Wiesenthal est une ONG créée en 1977 et reconnue par les Nations unies et l’UNESCO auprès desquelles il bénéficie d’un statut consultatif spécial. Son siège est basé à Los Angeles aux États-Unis.

        Simon Wiesenthal, (31 décembre 1908 - 20 septembre 2005) était un survivant autrichien de la Shoah connu pour ses activités de chasseur de nazis.

        Selon Abu Zahra, le projet a été lancé en 2001 par le Centre Simon Wiesenthal basé en Californie, en coopération avec la municipalité de Jérusalem et d’autres ministères israéliens. À l’époque, 12 dunams (12.000 m²) de terre du cimetière avaient été confisqués.

        Chercher l’erreur ?


        • Massada Massada 11 décembre 2014 20:11

          Et l’assassinat du ministre palestinien Zeid Abou Ain, 


          c’est de la pure propagande de bas étage

          Ziad Abu Ein était coronarien, il souffrait de diabète et d’une tension artérielle systématiquement élevée. Il n’avait rien à faire sur le lieu d’une manifestation, d’ailleurs ses médecins lui avaient formellement conseillé d’éviter toute situation de stress qui pouvait lui être fatale.

          Les résultats de l’autopsie effectuée au centre médico-pathologique palestinien d’Abou Dis, en présence de pathologistes jordaniens et d’un Israélien démontrent évidemment et sans l’ombre d’un doute sensé la cause du décès du ministre de l’Autorité Palestinienne : infarctus du myocarde.

          80 pour cent de ses vaisseaux sanguins dans la région du cœur étaient obstrués et des signes indiquent qu’il avait déjà subi des attaques cardiaques par le passé. La mort est survenue suite à un blocage de l’artère coronaire.

          Il n’y a assurément pas eu, d’usage abusif de la force par ces militaires et les images des dizaines de reporters présents – la manifestation avait été annoncée à l’avance – sont là pour le prouver.

          Plus grave Ziad Abou Ein est coupable de l’assassinat de deux enfants israéliens en 1979 à Tibériade. Cette crevure terroriste est aussi membre du groupe Abou Nidal qui a commis l’attentat meurtrier contre des civils juifs, rue des Rosiers en 1982 à Paris. 
          Il a été remis en liberté en 1985 dans le cadre d’un échange de prisonniers.


          Les Arabes nous accusent toujours de ce que nous n’avons pas fait, mais que paradoxalement, nous aurions dû faire depuis il y a très longtemps







          • Massada Massada 11 décembre 2014 20:22

            Vous savez ce qu’est mon drapeau à l’étoile de David avec écrit Palestine ?


            Non bien sur, puisque vous êtes complètement inculte dans l’histoire de cette région.

            Dans le Larousse de 1939, est représenté le drapeau de la Palestine qui est précisément ce drapeau ! 1939 !!!!

            Oui… il y avait bien une région appelée Palestine, en 1939… mais cette région était juive.

            Les Arabes palestiniens préféreraient que vous l’ignoriez, car ils ne pourraient plus prétendre que les Juifs occupent leur terre, et l’ont colonisée.




            • soi même 13 décembre 2014 01:15

              Ce fait histoire est vrai !


            • soi même 11 décembre 2014 20:25

              On a véritablement affaire à un pur jus sionistenazis !


              • njama njama 12 décembre 2014 07:59

                Israël va confisquer 1000 hectares de terres dans la vallée du Jourdain et 32,13 hectares à Ramallah
                confiscation !!!
                Ce sont tout à fait les viles méthodes d’un occupant... hélas

                Israël a repris les fouilles ...
                Ils sont toujours à la recherche de la moindre petite trace du Royaume de David, c’est frustrant à la longue de ne rien trouver, Dieu doit bien rire smiley


                • Massada Massada 12 décembre 2014 11:27

                  Chaque découverte archéologique confirme encore et encore que la Terre d’Israël regorge de vestiges appartenant au patrimoine du peuple juif. Il ne se passe pas une semaine sans que la terre offre les preuves toujours confirmées de la présence et de l’identité juive, enfouies au plus profond d’elle-même. 

                  Des découvertes incessantes qui enragent les arabo-palestiniens qui n’ont pas d’histoire en tant que peuple dans la région. Les seuls vestiges que l’on puisse extraire et qui ont une identité musulmane le sont depuis la conquête islamique datant du 7ème siècle de l’ère chrétienne. 

                  Il n’est pas étonnant pour un peuple qui cherche a se créer une histoire qu’il n’a pas, de recourir systématiquement à la distorsion des faits historique, et de nier l’identité des réels propriétaires.

                • njama njama 12 décembre 2014 12:05


                  des découvertes archéologiques appartenant au patrimoine du peuple source Hébreux, il y en a aussi un tas énorme en Égypte. La similitude entre Hébreux et Égyptiens ** crève les yeux
                  A l’époque de l’Exode, ce qui est nommé la Palestine aujourd’hui était une province sous domination égyptienne, plus au nord vers la Syrie / Turquie actuelles ..., c’était l’empire Hittite : Carte : la situation géopolitique du Moyen-Orient après les conquêtes hittites de Suppiluliuma Ier, Mursili II et Muwatalli II, vers 1275.

                  La stèle de Mérenptah, conservée au musée égyptien du Caire, atteste que, postérieurement à -1200, les Israélites sont une population du pays de Canaan.

                  Il ne resterait donc, comme période à laquelle l’Exode aurait pu avoir lieu, que l’intervalle entre 1300 et 1200 av. J.-C.. C’est l’hypothèse qui semble la plus plausible parmi les archéologues, pour rechercher si un tel exode aurait pu avoir lieu.
                  ---
                  absence de traces de l’Exode, données archéologiques négatives.

                  --------------------------
                  ** ... l’origine égyptienne des Hébreux
                  Quatrième de couverture
                  Peu après la disparition d’Akhénaton, le pharaon adorateur d’Aton, vers 1344 av. J.C., sa capitale Akhet-Aton, l’actuelle Tell el Amarna, est [ bizarrement ] désertée. C’est la fin du monothéisme en Egypte. Ce n’est pas pour autant la fin du Dieu unique.

                  Messod et Roger Sabbah, deux chercheurs hébraïsants, ont découvert après vingt ans d’études le message caché de la Bible : le peuple Hébreu, celui de l’Exode, celui dont on ne trouve aucune trace dans l’Egypte historique, n’est autre que ta population d’Akhet-Aton chassée par le Grand Vizir, qui régna peu après Toutankhamon sous le nom de pharaon Ni. Déportés en Canaan, province égyptienne située à quinze jours de marche de la vallée du Nil, les prêtres et les notables monothéistes fondent, quarante années après la campagne militaire de Toutankhamon, le royaume de Yahouda (la Judée).

                  Messod et Roger Sabbah découvrent de troublantes analogies entre l’alphabet hébreu et l’écriture hiéroglyphique, entre la Genèse et la cosmologie égyptienne. Ils montrent que les noms des personnages de la Bible, Abraham, Moïse, Aaron, Josué, Sarah, Laban, dissimulent les noms et les titres royaux des pharaons de la XIIIe dynastie. Ils retrouvent transcrit le nom d’Akhenaton dans la Bible, notamment grâce à l’histoire de l’ânesse de Balaam qui proclame : « Anokhi Atone-Kha », ce qui veut dire « Je suis ton Dieu Aton », qui deviendra « Anokhi Adonaï », « je suis l’Eternel ton Dieu ».

                  Grâce à la Bible, la quintessence de la sagesse égyptienne est parvenue jusqu’à nous, portée par la tradition orale de ceux qui se firent appeler les Hébreux.

                   
                  http://www.amazon.fr/Les-Secrets-lExode-lorigine-%C3%A9gyptienne/dp/2865531406
                  Tout n’est peut-être pas à prendre pour argent comptant dans ce travail de recherches qui ouvre de nombreuses pistes, mais il y a une somme très importante d’éléments qui ne laissent pas de place aux doutes concernant cette parenté égyptienne


                • Massada Massada 12 décembre 2014 13:02

                  Ce qui est certain c’est que toutes les investigations à caractère historique sur le sujet, toutes les découvertes archéologiques, prennent immédiatement des allures de prise de position dans le conflit israélo-arabe.


                  Aux temps bibliques, les Cananéens se mélangèrent aux Israélites, ce ne fut pas le cas des autres peuples de la région : les Moabites, les Edomites, les Hasmonéens, les Ammonites, les Phéniciens et les Philistins.

                  La souveraineté du Royaume d’Israël s’interrompt lors de l’invasion des Assyriens, au VIIIème siècle avant l’ère chrétienne. Les Hébreux dominent à nouveau Eretz Israël (la Terre, le pays d’Israël) à leur retour d’exil, jusqu’à ce qu’ils ne soient vaincus par les Romains en -63. Les Romains s’emparent alors de Jérusalem et transforment le royaume d’Israël en territoire conquis, soumis à la paix romaine.

                  Jérusalem, qui provient de l’hébreu Yerushalaym, Ir-ha-Shalom, la ville de la Paix, hébergera une présence juive continue pendant près de trois millénaires. La ville accueille notamment, depuis les années 1800, une majorité juive constante, comme que le montrent les chiffres des empires ottoman et britannique ainsi que ceux de l’Etat d’Israël depuis 1949.


                  Dès 1880, le mouvement sioniste occasionne une importante immigration juive ainsi que des investissements en capitaux dans le Yishuv (le nom donné par les Juifs à leur communauté nationale en Palestine, qui deviendra l’Etat d’Israël). 

                  Au début du XXème siècle, la province de la Palestine connaît un développement économique, largement dû à la présence de Juifs, qui attire les travailleurs étrangers, notamment ceux des régions avoisinantes (Syrie, l’Irak, l’Egypte et le Liban). La plupart des Palestiniens arabes actuels est issue de cette immigration.







                • njama njama 12 décembre 2014 12:50

                  Quelle solution ?
                  Massada qui nous accompagne sur ce site avec constance sur toute question touchant à Israël va nous renseigner sur « sa préférence » comme solution politique, je l’espère. smiley
                  La solution à deux Etats, avec la fin à l’occupation post-1967, et les Juifs samaritains resteraient en Samarie comme ils l’ont toujours fait, et les récents colons juifs pourraient s’ils le souhaitent y demeurer également.
                  ou la solution à un seul Etat dans une république laïque unifiée avec une Constitution qui garantit les mêmes droits à tous les citoyens

                  Il va de soi que les propositions parfois entendues de délocaliser les Palestiniens, en Jordanie ou ailleurs, dans la bande de Gaza élargie vers l’Égypte ne pourraient être retenues. Ou alors, par souci d’équité pour chaque partie dans la négociation dont le but ultime est la paix, il faudrait mettre dans la balance des solutions possibles son corollaire, un plan B qui serait de délocaliser Israël dans un pays ami. Après tout, ce ne serait pas une première, car ce genre de proposition, aussi hallucinante que méprisante, est matériellement parfaitement réalisable, comme on pourrait déplacer du bétail, avait déjà été formulé plusieurs fois officieusement mais assez clairement par des américains comme Henri Kissinger *, ou Dean Brown **
                  En plus clair, on appelle ça une déportation ...
                  ----------
                  * Il [ Kissinger ] avait dit au président Frangié : « Le Liban est une erreur de l’histoire.. Vous n’êtes pas une nation ! » Bien sûr, le président Frangié s’est révolté et lui a demandé : « Que voulez-vous ? » ; Kissinger a répondu : « Je vous le dis, nous avons décidé de soulager Israël en chassant les chrétiens du Liban, et en y implantant les Palestiniens » ... C’est tout ce que voulait Kissinger ! Implanter les Palestiniens ... et Kissinger a poursuivi en disant : « on implante les Palestiniens au Liban et comme cela les chiites seront en nombre égal avec les sunnites, il y aura un équilibre entre eux. Et vous les chrétiens nous vous accueillerons dans les ambassades des États-Unis, le Canada et le Venezuela ... Il vous suffira d’aller dans ces pays quand que vous le voulez  » ... et effectivement ces ambassades nous étaient ouvertes tous le temps ..." (propos rapportés par Mme Sonia Frangié, la fille de l’ancien président de la république libanaise le défunt Souleimane Frangié dans une interview accordée à Radio Nour)
                  ...
                  ** Au Liban en 1975, un émissaire américain, Dean Brown, est venu ici comme représentant du président Gerald Ford. A mon père qui était encore en vie, il a proposé en toute impertinence le projet de l’expulsion des chrétiens du Liban. Dean Brown lui a dit que les navires étaient prêts pour transporter les chrétiens au Canada, Brésil… Ce projet n’est pas nouveau. Mais personne ne se souvient de ça.
                  Quelle est la place des chrétiens aujourd’hui au Liban ? Avant 1975, ils étaient 65% de la population libanaise ; aujourd’hui, les chrétiens y compris arméniens ne représentent pas plus de 29% de la population.
                  Marie-Ange Patrizio, 18 novembre 2011, rencontre avec le prince Talal Arslan, homme politique libanais, fils d’un des fondateurs de la République libanaise et ancien ministre, député et leader druze.


                  • Massada Massada 12 décembre 2014 13:12

                    je viens d’apprendre que l’Autorité palestinienne va geler la coopération sécuritaire avec Israël à la suite de la mort du responsable palestinien Ziad Abou Ein.


                    Pas très malin de leur part, c’est nous qui les protégeons du Hamas, ils vont se faire buter par le Hamas.

                    Les nouveaux parrains européens de « l’Etat palestinien » font apprécier leur création smiley

                    • njama njama 15 décembre 2014 00:43

                      Massada,
                      "suite de la mort du responsable palestinien Ziad Abou Ein.
                      Pas très malin de leur part, c’est nous qui les protégeons du Hamas, ..."

                       Cisjordanie occupée - 10 décembre 2014
                      Le ministre Ziad Abou Ain tué par les soldats israéliens (vidéo)

                      Ziad Abou Ain, 55 ans, ministre palestinien en charge du dossier de la colonisation et membre du Conseil révolutionnaire du Fatah, a été tué aujourd’hui par des soldats israéliens alors qu’il participait, avec 300 personnes, à une manifestation pacifique contre le vol des terres et à une opération de plantation d’oliviers.
                      .
                      Des soldats de l’occupation israéliens ont attaqué la manifestation à coups de grenades lacrymogènes. Outre l’inhalation des gaz, les témoins ont rapporté que des soldats ont frappé Ziad Abou Ain à coups de crosses de fusil et de casques à la tête et dans la poitrine. De plus, comme on le voit sur la photo ci-dessus, un soldat de l’occupation l’a rudement empoigné à la gorge.
                      .
                      C’est le directeur de l’hôpital de Ramallah, Ahmed Betawi, qui a annoncé la mort de Abou Ain, pendant le transport à l’hôpital.

                      Le Fatah a annoncé un deuil national de trois jours après la nouvelle du martyre de Ziad Abou Ain.

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