Krach boursier mondial : seul un changement révolutionnaire au sein des pays occidentaux peut éviter le désastre
Tout le système financier transatlantique de la City et de Wall Street est au bord d’un effondrement généralisé. Cela pourrait se produire dans les heures et les jours qui viennent. Ceux qui ne se laissent pas aveugler volontairement perçoivent des signes avant-coureurs qui ne trompent pas :
- Quatre banques italiennes ont fait faillite fin novembre et l’Union européenne, s’appuyant sur la nouvelle directive européenne sur le redressement et la résolution des crises bancaires (BRRD - 2014/59/UE), a tenté de confisquer les dépôts de leurs clients.
- Porto-Rico, écrasé par une dette de 72 milliards de dollars détenue en grande partie par des « fonds vautours », a déjà annoncé qu’il ne pourrait pas payer le milliard de dollars à échéance au 31 décembre.
- Plusieurs fonds spéculatifs américains, qui ont parié des sommes colossales sur la dette portoricaine, sur les obligations pourries et sur la bulle des gaz et huiles de schiste, ont déjà déposé leur bilan.
Ces symptômes révèlent l’imminence d’un effondrement généralisé du système financier transatlantique.
La crise financière se double d’un danger imminent de guerre, la City de Londres et Wall Street se trouvant acculées au désespoir par leur situation de faillite systémique. L’OTAN et l’administration Obama se livrent à des provocations insensées contre la Chine et la Russie, allant de l’élargissement tout azimut de l’OTAN en Europe orientale jusqu’au déploiement unilatéral d’un système d’armes anti-missiles aux frontières de la Russie, en passant par la modernisation des armes nucléaires tactiques américaines bientôt installées dans toute l’Europe de l’Est.
L’homme politique américain Lyndon LaRouche a appelé les responsables républicains et démocrates à abandonner leur folie partisane et à se concentrer en vue d’un sursaut commun, visant à prévenir la destruction et le chaos qui menacent si rien n’est fait pour en arrêter le cours. Cela implique d’une part une rupture totale avec les politiques de l’administration Obama, d’Hillary Clinton et de Donald Trump, et d’autre part, un vrai retour aux politiques adoptées par le président Franklin Roosevelt au cours des premiers cent jours de son mandat.
Oui, le recours à la loi Glass-Steagall est vital et, au-delà, il est indispensable de recourir massivement au crédit public, comme FDR l’avait fait avec la Reconstruction Finance Corporation (RFC). C’est de cette façon que l’argent sera immédiatement remis au service de la création d’emplois, de la réalisation d’infrastructure et de la qualification de la force de travail, politique étouffée depuis quatre décennies par la folie d’un monétarisme sans limites.
En Europe, l’heure est également à la rupture. Il faut dissoudre l’Union européenne, qui n’est plus qu’une courroie de transmission permettant d’imposer des politiques d’austérité fasciste dont les conséquences mortifères impactent nos États-nations. En Italie, où quatre banques viennent de sombrer, les politiques confiscatoires de l’UE ont déjà provoqué le suicide d’un épargnant. Des conditions identiques sont déjà imposées à la Grèce, Chypre, l’Espagne et le Portugal, poussant ces pays au bord du gouffre.
L’humanité dispose de la capacité unique de créer un avenir où les objectifs communs de l’humanité pourront se réaliser sous la forme d’une coopération entre pays autour de projets tels que le « Pont terrestre mondial ».
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Prochain : 20 janvier 2016
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