L’ALBA TCP de Chavez contre le F.M.I. de DSK
8 pays d'Amérique centrale et du Sud se sont regroupés dans une union politique et économique,pour faire face aux Etats-Unis et au FMI.

Ollanta Humala vient d'être élu président du Pérou, grâce aux voix des Indiens, souvent déshérités, abandonnés par le pouvoir central.
Le Pérou connait une économie en pleine croissance malgré la crise mondiale. Mais les fruits de cette croissance ne sont pas équitablement répartis. Les inégalités sont très fortes et vont en s'accentuant.
Tout laisse à penser que le nouveau président qui va entreprendre une tournée des pays amis d'Amérique Centrale et du Sud, va rejoindre l'Alliance Bolivarienne des Peuples d'Amérique-Traité de Commerce des Peuples, l'ALBA -TCP.
C'est le président vénézuélien Hugo Chavez qui a pensé cette alliance en fin 2001.
Dans un premier temps Cuba et le Vénézuela ont créé l'Alba en décembre 2004.
Puis d'autres pays sont venus les rejoindre : Bolivie en 2006, Nicaragua , Dominique , Honduras en 2008, Equateur , Antigua et Barbuda, Saint Vincent et Grenadines en 2009.
Les principes fondateurs sont la solidarité, la coopération, mais surtout la justice et l' égalité sociale.
Les peuples doivent être en pointe des transformations sociales.
Il s'agit donc d'une alliance politique, économique et sociale.
Ne nous y trompons pas : même dans les institutions transparait l'originalité de ce nouvel ensemble.En effet il existe un conseil des mouvements sociaux, un conseil social.
Les préoccupations de l'ALBA sont la sécurité la souveraineté alimentaires, la souveraineté technologique, l'intégration énergétique.
Il s'agit de développer des pays qui ne font pas partie du premier cercle des pays émergents.
70 millions d'habitants doivent bénéficier des mesures prises.
Un programme d'alphabétisation a profité à 3 millions et demi de personnes.
Un programme pour les personnes souffrant d'incapacités a permis de soigner 3 millions d'individus
Radio del Sur et Telesur ont été lancés.
La Banque de l'Alba a été créée.
Une monnaie le « Sucre » Système Unique de Compensation Régionale, unité de compte et mécanisme monétaire de coopération, a été mis en place, au service des producteurs.
Des entreprises" Grannacionales" ont vu le jour.
Au plan politique un Sommet mondial des peuples a été organisé en Bolivie en 2010 sur le changement climatique et les droits de la terre-mère chers au président bolivien Evo Moralès.
L'Alba a pointé la responsabilité des USA dans la crise financière internationale, et dénoncé depuis, le rôle du Fonds Monétaire International dans les politiques d' austérité qui perturbent gravement le développement des pays.
L'Institut des Amériques a organisé récemment à Paris un colloque sur ce « nouvel acteur intergouvernemental en Amérique Latine » avec la présence du directeur des Amériques et Caraibes du Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes, du secrétaire exécutif de l'Alba, du vice-président de la Banque Centrale du Vénézuela, du président équatorien de la commission présidentielle pour l'élaboration de la nouvelle architecture financière, du chef du programme Amérique Latine et Caraibes de l'ONU pour le développement industriel et des ambassadeurs des pays concernés ainsi que le secrétaire général de Mémoire des Luttes..
Les entreprises françaises étaient conviées notamment Alcatel Lucent, Alstom, France Telecom, Accor....Elles ont pu être en contact avec l'organisme Empreven (empresarios por Venezuela) regroupant des PME.
Ainsi donc les dirigeants d'Amérique latine et centrale qui ont noms Correa pour l'Equateur, Chavez pour le Vénézuela, Moralès pour la Bolivie, Raul Castro pour Cuba (le Honduras s'est retiré en 2009 à la suite du coup d'état contre Manuel Zelaya) ont un outil pour mener des politiques communes face aux USA, au FMI.
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