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Accueil du site > Actualités > International > L’Argentine de Milei : « paradis des riches, enfer des pauvres (...)

L’Argentine de Milei : « paradis des riches, enfer des pauvres »

Le programme de Javier Milei tient en un slogan simple « tout pour le capitalisme ». Aujourd'hui, près de 57 % de la population est considérée comme pauvre, un chiffre au plus haut niveau depuis 20 ans. Au-delà de l’extrémisme verbal, de l’utilisation d’une « tronçonneuse » comme moyen de réduire les dépenses publiques et autres excentricités, parmi ses idées, figure l’élimination de plusieurs ministères et institutions publiques, la privatisation de la santé et de l’éducation. L’éducation supérieure publique et gratuite est un des rares piliers encore debout dont la gratuité fait la fierté nationale. Le gouvernement libertarien d’ultra-droite met en place un chantage aux allocations sociales pour dissuader les manifestations organisées par les syndicats. D’importantes mobilisations des mouvements sociaux, des syndicats et des forces d’opposition se succèdent pour combattre un programme qui menace sérieusement les droits fondamentaux, avec un programme néolibéral extrême de coupes budgétaires et de privatisations.

Le fascho-anarcho-capitaliste Milei qui a pris en main la présidence de l’Argentine a démarré sous les applaudissements du Fonds Monétaire Internationale. Un plan de vente à la découpe du pays et d’exploitation terrible des travailleurs argentins démontre une nouvelle fois que les menées fascistes sont bien le prolongement naturel de la prédation capitaliste :

  • Livraison des ressources en lithium aux USA, via la multinationale Tesla du milliardaire Elon Musk.
  • Liquidation de la monnaie nationale et avec elle la capacité pour l’Argentine à mener une politique économique souveraine indépendante du dollar et pouvant résister aux pressions compradores du FMI…
  • Le projet de loi qualifié « loi omnibus » comprend plus de 360 ​​articles. Parmi les initiatives figurent des changements dans le système du travail, limiter le droit de grève, possibilité de licencier un salarié ayant participé a un blogage… La dérèglementation des loyers. Licenciement de plusieurs milliers de fonctionnaires.

L’arrivée au pouvoir de Milei prend sa source à la fois dans ces puissants soutiens par les milieux capitalistes en particulier Nord-Américain, mais aussi dans les difficultés de la population, exsangue à cause des difficultés économiques provoquées par la mise en coupe réglée du pays par les politiques austéritaires du Fonds Monétaire International. Des difficultés qu’il n’est pas possible de résoudre sans sortir du capitalisme. Un FMI évidemment ravi de voir venir aux affaires un dirigeant autoritaire, à la politique ouvertement fasciste et donc pro- capitaliste.

Comme dans nos démocraties autoritaires, pour ne pas dire plus, le gouvernement de Milei entreprends de réécrire l’histoire. Il a mis un coup d’arrêt pour les enquêtes sur les crimes commis lors de la dictature en Argentine. Une ligne révisionniste également impulsée par la vice-présidente Victoria Villaruel. Cette dernière provient d’une famille de militaire et a fondé en 2006 le Centre d’études juridiques sur le terrorisme et ses victimes. Selon elle, les événements de 1976 à 1983 se résument à un conflit entre l’armée et des groupes terroristes de gauche. Ainsi, en plus d’une situation économique catastrophique, le long et dur chemin pour la mémoire semble être paralysé en Argentine. Quant à ceux qui font l’apologie du capitalisme, un jour même un cheval de bois finira par leur mettre un coup de pied…

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35 réactions à cet article    


  • sylvain sylvain 4 juin 21:30

    Milei a meme pas les bons cotes de trump, je ne sais pas trop ce qui a pris les argentins. Mais bon les peuples desesperes font souvent n’importe quoi. L’argentine a tous les avantages qu’on puisse imaginer pour que les argentins ne vivent pas dans le manque, mais ca ne se realise jamais.

    Quelques gros proprietaires se partagent les terres agricoles et les ressources naturelles, ne semblent avoir aucun sens des reponsabilites sociales qu’ils devraient avoir et aucun dirigeant ne semble vouloir ou pouvoir changer ca.

    L’impuissance populaire tient en un mot, le meme que partout : l’oligarchie internationale, le systeme industriel mondialise.

    Milei, ni aucun autre dirigeant, n’y changera quoi que ce soit.


    • La Bête du Gévaudan 5 juin 01:03

      @sylvain

      les peuples desesperes font souvent n’importe quoi.

      pourquoi le peuple argentin est-il désespéré ?

      L’argentine a tous les avantages qu’on puisse imaginer pour que les argentins ne vivent pas dans le manque, mais ca ne se realise jamais

      Bonne question... depuis 1946, 78 ans de péronisme et de social-démocratie ont fait de l’Argentine un pays du tiers-monde... un petit bilan est peut-être possible. A défaut de partager les solutions de Milei, on peut au moins tomber d’accord sur le constat...

      Quelques gros proprietaires se partagent les terres agricoles et les ressources naturelles, ne semblent avoir aucun sens des reponsabilites sociales

      C’était déjà le cas avant 1946 et le péronisme... et pourtant l’Argentine connaissait un bon développement économique... il y a donc un truc qui cloche... Par contre, ce qui est nouveau depuis 1946, c’est l’accroissement incessant de l’état social, avec le clientélisme, la corruption et la dette qui vont avec. L’Argentine est devenue l’équivalent « d’une énorme région gouvernée par le Parti Socialiste »... une Martine Aubry géante à la sauce latino...

    • sylvain sylvain 5 juin 20:50

      @La Bête du Gévaudan

      Il me semble que dans vos 78 ans de peronisme il y a quand meme 30 ans de dictature militaire qu’on ne peut pas vraiment qualifier de socialiste et que macri ne se reclame pas non plus du socialisme.

      Pour le reste il y a effectivement des presidents qui se reclament du socialisme, mais bon en pratique c’est un socialisme a la sauce PS, qu’on peut en gros resumer a du capitalisme avec un peu de redistribution. Il me semble que ce systeme a fait la preuve de son inefficacite : le capitalisme industriel se nourrit de misere, conserver ce systeme economique en l’humanisant est en quelque sorte un non sens.


    • ETTORE ETTORE 4 juin 22:55

      Quand on vous mets de oeillères, en vous faisant croire que ce sont des lunettes de luxe, pour voir la vie en rose....

      Regardez chez nous....

      Il y a autant de respect du peuple , que de slips sales accrochés au balcon de l’Elysée.

      Et pourtant, il a été remis pour 5 ans,sur l’étendoir à linge sale, sans que personne avoue, qu’il lui a donné sa voix, pour que la sienne puisse l’ouvrir !

      Allez comprendre, ce qui se passe entre les deux oreilles de certains.


      • La Bête du Gévaudan 5 juin 01:26

        Des difficultés qu’il n’est pas possible de résoudre sans sortir du capitalisme

        on attend vos profondes théories au sujet de la « sortie du capitalisme »...

        L’Argentine pose d’ailleurs un problème bien spécifique et bien cruel à la gauche. Le modèle d’économie mixte étendue mis-en-place depuis 78 ans avec le péronisme, et reconduit à divers degrés sous tous les régimes, est supposé offrir une « 3ème voie » entre le communisme sanguinaire et la social-démocratie à l’européenne... Et le bilan n’est pas forcément convainquant. Donc, au lieu de se plaindre de Milei (dont on va bien voir s’il parvient ou non à réformer ce pays),

        la gauche serait inspirée de tirer le bilan de ses théories...

        Comme dans nos démocraties autoritaires, pour ne pas dire plus, le gouvernement de Milei entreprends de réécrire l’histoire. Il a mis un coup d’arrêt pour les enquêtes sur les crimes commis lors de la dictature en Argentine

        On a bien Mélenchon qui se propose de réhabiliter Robespierre, Obono qui se dit « bolchéviste », le PCF et le PS qui se revendiquent du socialo-communisme ou encore le NPA et LO qui se revendiquent de Trotsky... Qu’a fait la gauche en matière mémorielle sur ses crimes de masse et ses échecs ?


        • Dudule 5 juin 16:18

          @La Bête du Gévaudan

          N’importe quoi !

          L’économie mixte argentine a été mise par terre par la dictature, mise en place par les Yankees précisément pour ça, comme au Chili et ailleurs dans la région. L’horreur absolue pour les néolibéraux friedmanoïdes : des économies mixtes nationales protectionnistes dans tout le Cône Sud. Presque pire que du communisme (le Ciel nous en préserve !) à leurs yeux. Ils y ont mis bon ordre d’un coup d’État à l’autre.

          Pour ne rien arranger, les gouvernements argentins qui ont suivi la junte ont scrupuleusement appliqué les prescriptions des docteurs Diafoirus du FMI, à savoir énormes purges des dépenses publiques et soutient à la monnaie, allant jusqu’à la catastrophe de l’indexation du pesos sur le dollar. Tout le contraire, et même l’exact contraire d’une politique keynésienne.

          C’est quand même assez incroyable de reprocher « aux gauchistes » une politique néolibérale chimiquement pure. Mais pas surprenant, les néolibs étant des menteurs, en plus d’être des bandits de grands chemins.


        • La Bête du Gévaudan 5 juin 17:24

          @Dudule

          Apparemment, les Argentins qui ont élu Milei n’ont pas la même lecture des événements que vous... on verra bien ce qu’il en est.

          L’économie mixte n’a pas été liquidée, elle était déjà en faillite comme partout sur terre... là où elle a été maintenue, ça a donné le scénario soviétique : effondrement total avec 20 ans de retard. Le FMI a mis en place une nouvelle social-démocratie basée sur les recettes financières que l’on connait. Aujourd’hui, la gauche s’arcboute à défendre ce modèle hérité du FMI.

          Le keynésianisme fonctionne quand il anticipe sur une croissance de l’activité. Sinon il crée de la dette et nécessite de l’austérité pour compenser l’inflation. D’où la politique paradoxale du FMI. De même pour le décrochage de la monnaie.


        • sylvain sylvain 5 juin 20:53

          @La Bête du Gévaudan
          les mesures pronees par le FMI peuvent se resumer a plus de liberalisme, et pour ce qui est du social de l’austerite et encore de l’austerite. Qualifier cette politique de « social democratie » n’a franchement aucun sens


        • Dudule 5 juin 20:56

          @La Bête du Gévaudan

          L’économie mixte a parfaitement fonctionné jusqu’à ce que les libéraux la sabote. C’est à mon avis un excellent compromis entre capitalisme et socialisme, mais pour les adeptes de la Secte de la Main Invisible comme vous, c’est le diable personnifié, le « chemin vers la servitude » de ce maboule d’Hayek.

          J’aurai été curieux de voir des crétins libéraux au pouvoir en 1945 pour reconstruire l’Europe. Des crétins glapissant qu’il faut « créer des richesses » avant de les redistribuer, filant l’argent du plan Marshal aux riches et attendant que ça ruisselle... on en serait toujours pas sorti.

          Heureusement, à part quelque ilots autrichien et michigan, il n’était plus possible à cette époque pour un adepte de la Sainte Main Invisible de se faire embaucher dans une université ou d’accéder à des fonctions gouvernementales, puisqu’on lui reprochait à raison les politiques débiles qui avaient menées à la monté des fascismes et à la guerre. Et on a alors connu la période la plus prospère de l’histoire de l’Humanité, les 30 glorieuses. On est dans la mouise depuis que la Secte est sorti de la boite et a commencé à fagociter tous les postes de pouvoir, truquant le débat démocratique et verrouillant les institutions (voir l’UE, véritable Union Soviétique néolibérale dont les traités rendent très difficile toute politique keynésienne). Si nos chers néolibéraux étaient si brillants pourquoi avoir besoin de truster absolument tous les postes de pouvoir et refuser tout débat au nom d’une pseudo expertise qu’ils seraient les seul à posséder ?

          Bien sûr, les péronistes en Argentine étaient tellement impopulaires et tout marchait si mal qu’il a fallu un coup d’État pour les chasser. Ben voyons... Même chose dans toute l’Amérique Latine. Ça a rendu les Yankees si populaire qu’ils préfèrent aujourd’hui faire leurs coups en loucedé avec des « révolutions de couleurs »...


        • La Bête du Gévaudan 6 juin 02:51

          le ruissellement n’est pas une théorie libérale mais néo-libérale... elle a été détruite dès le début du XIXème siècle au moins (notamment par Bastiat)... le néo-libéralisme c’est le socialisme des riches, l’économie mixte « pilotée » par les banques centrales, le « socialisme de marché » cher à nos zélites du COMECON bruxellois. Je ne peux que vous conseiller la lecture de Frédéric Bastiat pour vous faire une idée du libéralisme. http://bastiat.org/

          La « route de la servitude » est un livre intéressant, mais Hayek comme les autres néo-libéraux tombe dans une aporie : organiser la spontanéité engendre une sorte de « bolchévisme du marché »... c’est l’équivalent de la « démocratie centralisée » de Lénine.

          Jacques Rueff, l’économiste de de Gaulle était de la Société du Mont Pèlerin : rigueur monétaire et austérité budgétaire.

          Vous faites un usage quotidien de la « main invisible » en faisant vos courses, plutôt qu’en recevant votre « panier socialiste » livré par un flic macronien... c’est encore la « main invisible » qui vous permet de choisir AgoraVox plutôt que TF1... donc, ne la mordez pas trop cette main invisible...

          Le déclin argentin a commencé à cause de l’extension croissante de l’économie mixte. La socialisation de l’économie entraine une stagnation et une sous-capitalisation. Ces mécanismes sont parfaitement décrits par Bastiat.


        • La Bête du Gévaudan 5 juin 01:39

          « Quand sous prétexte de fraternité, la Loi impose aux citoyens des sacrifices réciproques, la nature humaine ne perd pas pour autant ses droits. L’effort de chacun consiste alors à apporter peu à la masse des sacrifices, et à en retirer beaucoup. Or, dans cette lutte, sont-ce les plus malheureux qui gagnent ? Non certes, mais les plus influents et les plus intrigants. »

          Frédéric BASTIAT (« Justice et fraternité »)

          Ca questionne peut-être le logiciel de pensée socialiste... Et ça explique aussi peut-être pourquoi les puissants ne sont pas nécessairement contre un socialisme, où ils accroissent leur pouvoir au lieu de le diminuer. Et ça explique peut-être encore pourquoi chez nous, au-delà même de la question identitaire, le populo vote RN et non LFI... et pourquoi le déshérité argentin, non-intégré dans les clientèles social-démocrates, a voté Milei... parce-qu’un système redistributif met structurellement en place une bureaucratie et des clientèles, qui favorise une nouvelle stratification sociale...


          • Mozart Mozart 5 juin 11:03

            On a dit la même chose de Maguy et elle nous a dépassé économiquement. La politique ne se fait pas en quelques mois mais sur plusieurs années.


            • Dudule 5 juin 11:28

              @Mozart

              Tu parles... Les performances économiques de la Grande Bretagne sous « Maguy » Thatcher ont été particulièrement médiocres, surtout considérant que les revenus très importants générés par les hydrocarbures de la Mer du Nord étaient alors à leur maximum.

              Bien sûr, une frange de la classe moyenne et les classe supérieures se sont considérablement enrichies, mais la forte augmentation des inégalités n’est pas forcément un signe de bonne santé économique, bien au contraire.

              La vieille folle a démoli l’industrie britannique et fait basculer résolument l’économie de l’île vers la bullshit économy, ce qui fait illusion un temps. Mais sur le long terme, on se retrouve avec une économie tertiarisée qui ne produit rien ou presque, ce qui n’est pas soutenable.

              Le drame c’est que nos glorieuses et si compétentes élites ont trouvé ça formidable et ont essayé d’imiter les godons... sans pétrole en plus.

              A noter que les Néerlandais, dans des conditions très similaires (afflux de revenus pétroliers) et appliquant des idées économiques assez semblables, mais avec beaucoup plus de social dedans, et sans le sectarisme néolib de Thatcher, ont eu des performances économiques bien meilleurs que la Grande Bretagne de la sorcière. Mais bon, au bout du compte, ils se retrouvent aussi avec une bullshit economy aussi... Et les uns et les autres n’ont plus de pétrole.


            • Mozart Mozart 5 juin 12:12

              @Dudule
              Cher ami, encore une fois vous dites n’importe quoi. Il est temps de rendre à Maguy les honneurs qui lui reviennent.
              Maguy a mis fin au règne du tout syndicat qui dictait sa loi au gouvernement anglais. Elle a pris le pays au fond du gouffre économique et a coupé les branches pourries (mines dont personne ne voulait le charbon, secteurs industriels sinistrés (automobiles dépassées...). Elle a jugulé l’inflation et réinstauré la compétitivité économique de l’UK. Et pendant que son pays se redressait nous faisons l’inverse, nous nous plongions dans l’abîme économique avec nos idées rétrogrades de justice social et autres gaucheries. Résultat : jusqu’ à aujourd’hui la GB est un pays plus industrialisé que nous.
              Et ce que vous ne comprendrez jamais, c’est que le secteur privé est bien plus productif que les secteurs nationalisés et fonctionnarisés. Maguy l’avait compris et le résultat fut au rendez-vous.
              C’est marrant comme les gauchos sont incapables de tirer les leçons de l’Histoire et continue à professer des niaiseries sur la justice social, sans prendre en compte la nature de l’homme qui en est éloigné, et en voulant niveler au plus bas un peuple qui n’a aucun espèce d’intérêt à une paupérisation inévitable par le communisme. Comme le disait le bon vieux Winston : Le vice inhérent au capitalisme est un partage inéquitable des richesse ; le vice inhérent au socialisme consiste en une égale répartition de la misère.



            • Seth 5 juin 13:26

              @Mozart

              Des honneurs à Thatcher ? smiley smiley smiley

              Je vivais en Angleterre à son époque. Les bienfaits de sa politique ne sautaient pas aux yeux et en plus la Reine la détestait. smiley

              Dommage qu’elle soit morte en ayant complètement perdu la boule, elle ne s’est même pas rendu compte...

              Si tu comprends l’anglais, mon cher ami, voilà la nécrologie particulièrement juste que lui a adressé Glenda Jackson au Parlement. Rien à voir avec rakoko :

              https://www.youtube.com/watch?v=XDtClJYJBj8


            • Christophe 5 juin 13:38

              @Seth

              Rien que le début du discours pose les bases catastrophiques de la politique de Thatcher.

              Mais comme vous le dites, Mozart est un vil abruti abreuvé par l’aveuglement du bienfait de tout ce qu’ont fait les anglo-saxons. quant il n’est pas abreuvé de scotch ^^


            • Seth 5 juin 14:17

              @Christophe

              Ce discours est une des plus belles nécrologies réalistes que j’ai entendu et il n’est jamais ennuyeux dans son analyse.

              Notre ami Mozart le comprendra sans effort car il est prononcé avec un accent anglais parfait, même si le vocabulaire parfois utilisé sort du patois yanki et du globish macronnien. smiley


            • Seth 5 juin 14:28

              @Christophe

              Et surtout va vers la fin lorsque le célèbre speaker John Bercow envoie paître un conservateur se plaignant que le discours était choquant et inconvenant en fait de « tribute ». smiley

              Il avait aussi envoyé chier Boris Johnson dans son style inimitable.


            • Dudule 5 juin 14:29

              @Mozart

              Le discours néolibéralo-poujadiste habituel. Je ne vais pas me fatiguez à répondre à ces idioties, puisque la réalité y a déjà empiriquement répondu depuis que les néolibs transforment en caca tout ce qu’ils touchent, comme des rois Midas scatophiles.

              Vous me renforcez dans mon analyse : les néolibs et les néocons sont fondamentalement les mêmes.

              J’aime bien le commentaire en tête du lien youtube du magnifique discours de Glenda Jackson posté par Seth : « Le problème avec le thatchérisme, c’est que vous vous retrouvez finalement à court de biens publics à vendre ».


            • La Bête du Gévaudan 5 juin 14:55

              @Mozart

              dans un article sur l’échec socialo-péroniste argentin, on trouve le moyen de critiquer Thatcher... ils sont forts nos bolchéviques ! ... ils devraient comparer l’Angleterre de Thatcher à l’Argentine social-démocrate ou à l’URSS de Brejnev... ce serait plus honnête, vu qu’ils nous proposent critiquent Thatcher d’un point-de-vue socialiste...

              Evidemment, la posture socialiste est aisée : « ça ne rasait pas gratis et ce n’était pas un paradis avec des anges marchant sur l’eau, donc c’était nul »... Oui, mais nul par rapport à quoi ? C’est la question que je pose aux socialistes, et à laquelle ils ne répondent jamais.

              Nous, quand nous disons que le socialisme est nul, nous disons nul par rapport au libéralisme... et nous pouvons le constater tant au plan de l’économie que des libertés publiques... mais eux disent que le libéralisme est nul par rapport à une théorie dont les seules réalisations oscillent entre la social-démocratie et le bolchévisme.


            • Robert GIL Robert GIL 5 juin 16:09

              @La Bête du Gévaudan
              la premiere economie mondiale est la chine socialiste, qui a vaincu la pauvreté, le liberalisme c’est neuf millions de morts de faim chaque année dans le monde, des guerres partout sur la planéte, une catastrophe ecologique, des inegalités records, des gens qui dorment et crevent dans la rue ... quand a la liberté, ça doit etre votre sens de l’humour !


            • Dudule 5 juin 16:31

              @La Bête du Gévaudan

              Heu, c’est ton frère en religion de la Sainte Main Invisible Mozart qui a mis Thatcher sur la table... D’ailleurs, il se trouve que les militaires dictateurs, Milton Friedman et la Sorcière étaient copains comme cochons, avant et après la « guerre des Malouines »... Certains mauvais esprits suggèrent donc que la guerre aurait été manigancée pour permettre la réélection de la Vielle Peau, pour qu’elle puisse poursuivre les « réformes » néolibérales, sachant qu’elle aurait été battu à plate couture sans la victoire militaire et le sursaut patriotique qui a suivi.

              Il est quand même fort de café, comme je vous l’ai fait remarquer plus haut, de reprocher au « social-perronisme » liquidé par la dictature militaire néolibérale, les catastrophes qui ont suivi, d’une purge FMIesque à l’autre.


            • La Bête du Gévaudan 5 juin 16:54

              @Robert GIL

              la Chine est sortie de l’abomination quand elle est sortie du communisme... les réformes de Deng Xiao-Ping... Le régime chinois a simplement adossé son ouverture à un nationalisme puissant et à un contrôle strict de l’appareil politique.

              Quant au reste, vous mélangez un peu tout... Le socialisme a été l’auteur de sacrées famines. Les famines sont en recul dans le monde grâce à la division du travail, au capital et au marché. Les guerres ne sont pas le fruit du libéralisme mais de la spoliation. La « catastrophe écologique » (à définir scientifiquement) a été particulièrement cruelle dans les pays socialistes. Les inégalités record étaient bien plus fortes en régime dirigé (depuis les pharaons jusqu’aux soviets). Les gens dorment et crèvent dans la rue dans les régimes socialo-féodaux ou social-démocrates : dans les régimes communistes ils dorment et crèvent dans les goulags.


            • titi titi 5 juin 16:54

              @Robert GIL

              "la premiere economie mondiale est la chine socialiste,

              "

              Non.
              C’est la seconde.
              Et les projections à long terme indiquent qu’elle ne dépassera pas la première.
              Essentiellement pour des raisons démographiques.


            • La Bête du Gévaudan 5 juin 17:03

              @Dudule

              pourquoi les « cures d’austérité du FMI » (quoi qu’on en pense par ailleurs) ont-elles été nécessaires ? Sinon précisément parce-que le système argentin se cassait la figure...

              Les systèmes collectivistes fossilisent l’économie, entravent la formation progressive du capital et la plongent dans la stagnation... c’est le même problème qui est advenu en URSS. Ce sont les économies les plus capitalisées qui engendrent le plus de prospérité. D’ailleurs les systèmes dirigés en sont rendus à imiter la marche en avant des systèmes libres.


            • titi titi 5 juin 17:52

              @Robert GIL

              "le liberalisme c’est neuf millions de morts de faim chaque année

              « 
              Puisque vous avez décidement la mémoire courte :
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Famines_sovi%C3%A9tiques

              Et je ne parle pas du »Grand Bon en Avant", où les autorités communistes ont accusé... les oiseaux d’être responsables de la famine.


            • Robert GIL Robert GIL 5 juin 23:25

              @La Bête du Gévaudan
              vous avez un sens de l’humour devellopé et un petit cerveau :
              http://2ccr.unblog.fr/2024/04/12/avant-il-ny-avait-pas-dholodomor-apres-non-plus/


            • Robert GIL Robert GIL 6 juin 16:28

              @La Bête du Gévaudan
              je n’avais pas compris vos regles du jeux, excusez-moi, donc on peut dire n’importe quoi, allez je me lance :
              c’est une torpille chinoise qui a coulé le titanic, 2 millions de morts.
              c’est les services secret français qui ont assassiné Kennedy
              les dictatures d’amerique du sud ont été instauré a la demande des martiens ...
              je ne vous arrive pas encore a la cheville, mais je debute, soyez indulgent.


            • La Bête du Gévaudan 5 juin 15:09

              A Davos, Javier Milei a défendu le libéralisme contre le socialisme « des parties prenantes » cher à nos zélites... La revue social-démocrate Le Grand Continent retranscrit et commente (à charge) son discours. Je pense que c’est intéressant pour le débat intellectuel, quelles que soient nos opinions. Cela montrera à certains que Davos ne défend pas le libéralisme mais un « socialisme de marché ».

              Je ne suis pas nécessairement d’accord avec le personnage de Milei. Surtout, j’attends de voir s’il est capable ou non de réformer l’Argentine, car, dans les sociétés humaines, il y a la théorie et la pratique. Mais je pense que le débat est cependant intéressant à comprendre. Utile aussi de lire Milei dans le texte, et non pas seulement à travers les diatribes déformantes de la gauche.

              https://legrandcontinent.eu/fr/2024/01/18/milei-a-davos-le-discours-integral/


              • Seth 5 juin 15:29

                @La Bête du Gévaudan

                « du Gévaudan » est vraiment de trop. smiley

                Enfin... du moins démontrez vous indiscutablement jusqu’où peut s’infiltrer la propagande dans des cerveaux faibles.


              • La Bête du Gévaudan 5 juin 17:28

                @Seth

                Il est évident que le brillant succès du socialo-communisme au XXème siècle apparaît immédiatement à tous les cerveaux forts... un succès tel qu’il rend tout débat et tout questionnement inutile...


              • Robert GIL Robert GIL 5 juin 23:31

                comme c’est parti dans les delires du monde virtuelle et mensongé façonné par la fable du capitaliste qui sauve le monde face a l’immonde communisme :

                https://2ccr.wordpress.com/2024/06/03/la-foutaise-anticommuniste-des-100-millions-de-morts-par-bruno-guigue/


                • La Bête du Gévaudan 6 juin 02:15

                  @Robert GIL

                  quelle foutaise ! Nier vos crimes ne les efface pas... d’ailleurs, comment procéder autrement quand on arrache aux gens le fruit de leur travail qui est la propriété ?

                  Il y a jusque au génocide des 1,5 millions de communistes indonésiens où votre ex-préfet raconte des foutaises : ce sont vos amis des milices musulmanes qui les ont massacré... D’ailleurs, ça devrait vous faire un peu réfléchir sur vos alliances politiques...

                  mais plus généralement, ça ne m’étonne pas que vous vous retrouviez dans les manifs palestiniennes avec vos amis nazis et islamistes : vous avez le même goût pour le mensonge et les charniers. Les doctrines collectivistes conduisent toutes au même anéantissement.


                • Robert GIL Robert GIL 6 juin 16:29

                  @La Bête du Gévaudan
                  je n’avais pas compris vos regles du jeux, excusez-moi, donc on peut dire n’importe quoi, allez je me lance :
                  c’est une torpille chinoise qui a coulé le titanic, 2 millions de morts.
                  c’est les services secret français qui ont assassiné Kennedy
                  les dictatures d’amerique du sud ont été instauré a la demande des martiens ...
                  je ne vous arrive pas encore a la cheville, mais je debute, soyez indulgent.

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