L’Élection de Donald Trump : Quels Impacts sur le Conflit Israélo-Palestinien et la Géopolitique Mondiale ?
L'élection de Donald Trump comme Président des États-Unis a suscité de nombreuses interrogations sur son impact potentiel dans plusieurs domaines géopolitiques. En raison de ses positions souvent tranchées et de son approche peu conventionnelle des relations internationales, les analystes se demandent comment cette présidence influencera les conflits mondiaux en cours, en particulier celui entre Israël et la Palestine, ainsi que les politiques migratoires américaines et l'équilibre géopolitique mondiale.
Le Conflit Israélo-Palestinien : Un Soutien Inconditionnel à Israël ?
Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis ont marqué un virage encore plus affirmé dans leur soutien à Israël. Par exemple, le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem en 2018 a symbolisé une reconnaissance officielle de Jérusalem comme capitale d'Israël, une décision largement évoquée par la communauté internationale et perçue comme un obstacle à la paix. Cette position s'est accompagnée d'un soutien militaire et économique renforcé, contribuant à l'intensification des tensions.
Certains observateurs estiment que cette approche a aggravé la situation humanitaire des Palestiniens. Des mesures telles que la suspension des aides américaines à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont également affecté des millions de personnes, améliorant les difficultés dans les camps de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, à Gaza et dans les pays voisins.
En favorisant un appui à Israël sans dialogue avec les dirigeants palestiniens, l'administration Trump a laissé peu d'espoir pour une reprise des négociations de paix. Ce soutien unilatéral pourrait aussi encourager des actions militaires israéliennes plus agressives et fragiliser davantage la population palestinienne.
Conséquences pour les Migrants : Une Politique de Fermeture et de Sélectivité
La question migratoire a été l'un des piliers de la campagne de Donald Trump, et sa politique en la matière a été marquée par des mesures de restrictions rigoureuses. En imposant des interdictions de voyage pour des ressortissants de certains pays majoritairement musulmans, Donald Trump a instauré une approche de sélection marquée par la volonté de limiter l'immigration en provenance de pays fermée comme « à risque ». Ces interdictions, qualifiées par certaines de "Muslim Ban", ont eu des répercussions importantes pour des milliers de familles et ont modifié les flux migratoires vers les États-Unis.
Outre ces restrictions, des politiques telles que la construction du mur à la frontière avec le Mexique, la réduction des quotas de réfugiés admis et des contrôles renforcés aux frontières ont renforcé l'image d'une "Amérique forteresse". Cette politique de fermeture a engendré une perception accrue de la méfiance vis-à-vis des migrants, impactant également la situation des immigrants déjà installés aux États-Unis.
La Géopolitique Mondiale : Un Effet Domino
L'approche géopolitique de Donald Trump a été marquée par un retrait de certains engagements internationaux et par une montée en puissance de politiques unilatérales. Le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat ou de l’accord sur le nucléaire iranien a considérablement affecté les relations internationales. En optant pour une diplomatie transactionnelle axée sur les intérêts économiques et stratégiques américains, l'administration Trump a souvent déstabilisé les alliances et a renforcé la perception d'une Amérique isolationniste.
La Chine et la Russie ont profité de ce recul pour étendre leur influence en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient, établissant de nouvelles alliances économiques et stratégiques. Ce basculement de pouvoir a incité plusieurs pays à diversifier leurs partenariats au détriment des États-Unis, conduisant à un rééquilibrage mondial avec une influence accumulée des puissances émergentes.
Une Nouvelle Ère de Conflits ou de Coopération ?
L'élection de Donald Trump a révélé des tensions préexistantes au sein de la communauté internationale et a conduit de nombreux pays à redéfinir leurs alliances. Dans ce contexte, certains analystes estiment que le monde pourrait entrer dans une période marquée par des conflits d'intérêts plus affirmés. La polarisation des opinions et des positions politiques pourrait également entraver les efforts de coopération internationale pour résoudre les crises mondiales, notamment dans le domaine de l'environnement ou de la sécurité.
En somme, l'élection de Donald Trump a eu des répercussions profondes dans de nombreux domaines de la géopolitique mondiale, du conflit israélo-palestinien aux politiques migratoires, en passant par les alliances internationales. Cette présidence a redessiné les lignes de fracture sur la scène internationale, mettant en lumière les défis à venir pour la paix et la stabilité mondiale.
14 réactions à cet article
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Supposons que les USA aient été isolationnistes face à l’Irak, la Syrie, la Libye, et n’aient pas poussé à l’extension de l’OTAN au delà de son périmètre des années 90. Est-ce que le monde ne serait pas plus sûr aujourd’hui ? Combien de centaines de milliers de morts et d’estropiés auraient été évités ?
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Est-ce que c’est la girouette qui a tourné ? Ou bien le vent (de l’Histoire) ?
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@Francis, agnotologue
MAGA a gagné contre BBB.
Je ne sais pas si Trump est le diable, mais je sais que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Et BBB c’est un catalogue mondial de bonnes intentions sur papier glacé.
Une Amérique forte qui s’occupe de ses propres intérêts me parait moins dangereuse qu’une Amérique gangrenée qui a l’ambition de gérer les nôtres.
Alors je garde un peu d’espoir dans ce changement.
Mais il faudra que nos Young leaders de dirigeants battent leur coulpe. Et ça c’est pas gagné. -
@Francis, agnotologue
Ivan Rioufol : "Si Trump gagne, cela accélérera la chute du politiquementcorrect
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Trump : « Je soutiendrai le droit d’Israël à gagner sa guerre contre le terrorisme… Et au lieu de céder aux faveurs des sympathisants du djihad et des radicaux qui détestent l’Amérique, nous les expulserons. Nous les expulserons très rapidement, nous n’avons pas le choix. »
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@Boaz
Pendant son premier mandat, Trump a déplacé l’ambassade US à Jérusalem.
Preuve que, pour lui, les choses sont claires.
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@titi
Sans parler de la reconnaissance de l’annexion du Golan syrien, de l’annulation du traité sur le nucléaire iranien, de l’assassinant de Soleimani, j’en passe, et des meilleures... -
@Opposition contrôlée
On ne peut rien refuser au « Flic du Pétrole » (expression de Michel Collon).
Quand tout ça sera tari, il sera temps de faire « Aliyaback » ou de flotter sur une barge au milieu de la Méditerranée... en attendant Messiah ! -
Sous perfusion U$ depuis des décennies et de plus en plus, l’apartheid est sur tous les plans un tonneau des danaïdes pour les U$A, cela n’ayant jamais été aussi flagrant que depuis la révolte palestinienne du 7/10/24.
Sauf si l’affairiste Trump n’est qu’un mystificateur, encore plus vicieux et mythomane que ses prédécesseurs, ce qui est possible, ceci ne peut que constituer, à terme, un problème vital pour ce dernier avec son slogan « America first ».
Or, c’est bien connu, les états n’ont pas d’amis mais des intérêts, en outre, d’après leur $ionnard centenaire récemment décédé, s’il est dangereux de s’opposer aux U$A, il est fatal de les avoir comme « amis ».
Naufrage économique de l’occident oblige, nous allons bientôt le constater d’abord pour ce qu’ils ont laissé de l’Ukraine, puis se sera le tour de leur « ami » adoré du proche orient, car "business is business isn’t it Mr. Trump !? ". . .
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Il me semble que les choses sont simples :
Zelensky peut préparer ses valises et les femmes et les enfants Palestiniens et Libanais peuvent se préparer à mourir encore plus que maintenant.
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« L’Amérique n’est plus une démocratie » : Attali ne digère pas l’élection de Trump
« L’Amérique n’est plus une démocratie » :Attali ne digère pas l’élection de Trump
« Quand il donne pleins pouvoirs à un complotiste sur la santé, à un industriel de génie... » déplore le metteur en scène d’Emmanuel Macron... ...pour qui la démocratie n’existe que lorsqu’on vote bien.
Et l’éminence grise de déprimer à l’idée que le Vieux continent ne se soit préparé à cette éventualité que « de façon homéopathique ».
Une minute de divagations qui démontre le niveau de panique de
#attali.-
Je questionnais hier le Commissaire polonais, candidat au Budget et à la lutte anti-fraude.
Je lui ai rappelé qu’il devra gérer le passif du tandem Macron - von der Leyen.
« Emmanuel a mis la France en K.O. technique budgétaire et Ursula nous a entraîné, au nom du Covid. »
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Important...
Robert F. Kennedy Jr. : « Ce que les gens doivent comprendre, c’est que les quatre entreprises qui fabriquent les 72 vaccins, à savoir Pfizer, Glaxo, Merck et Sanofi, sont toutes des criminels condamnés. Et ce n’est pas tout, ce sont des criminels en série. Leur modèle économique consiste à commettre des délits. »« Au cours des dix dernières années, ces entreprises ont payé collectivement 35 milliards de dollars de pénalités, de dommages et intérêts, d’amendes pour avoir falsifié des données scientifiques, pour avoir fraudé les régulateurs, pour avoir menti aux médecins et pour avoir tué des centaines de milliers de personnes. Le Vioxx, qui était le produit phare de Merck, a tué entre 120 000 et 500 000 Américains. C’était une pilule. Et Merck la vendait comme une pilule contre les maux de tête. »
« Et Merck savait que cela provoquait des crises cardiaques et tuait des gens. Et ils n’en ont parlé à personne. Et ils savaient qu’il y avait un certain nombre de personnes tuées par dose. Nous pouvons toujours gagner plus d’argent, même s’ils nous poursuivent tous en justice. Et au final, ils ont tué jusqu’à un demi-million d’Américains. Et ils s’en sont tirés. »
« Ils ont payé 7 milliards de dollars d’amendes. Personne n’est allé en prison. Et c’est, vous savez. Ils ont probablement fait 100 millions de dollars de bénéfices. Oui. Donc c’est une entreprise, ces... il faut une sorte de dissonance cognitive pour croire que ces entreprises qui mentent et trichent sur tous les autres produits pharmaceutiques, tous les autres dispositifs médicaux qu’elles créent, sont en quelque sorte des vaccins de Jésus et ne nous mentent pas. »
« Le problème avec les vaccins, c’est que c’est le seul endroit où ils ne peuvent pas être arrêtés, car il est illégal dans ce pays de poursuivre une société de vaccins. Le Congrès a donc adopté une loi en 1986 qui stipule que peu importe la négligence de cette société, peu importe sa malveillance, peu importe la toxicité du produit, peu importe la gravité des blessures ou la gravité des dommages, vous ne pouvez pas la poursuivre en justice. » https://x.com/newstart_2024/status/1855558059860386185?s=46&t=el6_DPv2BxD85K-hXjASWw
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