La boîte de Pandore des attaques de Bombay (2)
Hier, nous avons vu que des éléments techniques accusent l’implication de militaires dans l’organisation des préparatifs des attaques de Mumbaï. Des téléphones et des armes très particuliers. Or un autre élément met davantage encore la pression sur les services secrets Pakistanais. Une image, celle d’un dinghy d’étrange apparence, qui a servi aux terroristes pour accoster en face de Mumbaï. Un engin très particulier, emprunté il y a quelques mois encore par des troupes pakistanaises du Special Service Group (SSG), elles aussi étrangement munies de ces fameux H&K MP5. Ce ne sont pas les seuls fusils-mitrailleurs utilisés dans l’assaut. Un autre modèle a servi à abattre Hemant Karkare. Dans des conditions plus que troubles.
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH240/dinghy-11dc4.jpg)
Les mitraillettes donc... et les dinghys qui ont servi à descendre du Kuber ou du cargo cité dans l’enquête, le MV Alpha, venu d’Arabie Saoudite le 19 novembre, vers la plage de Mumbaï. "MV Alpha, which came to Mumbai from Saudi Arabia on November 19 and left on Wednesday night, was found to be suspicious. It had sailed around 50 nautical miles away from Mumbai by 7 am on Thursday,’’ affirme le lendemain du drame un officier de police : d’Arabie, donc, et non du Pakistan. Très spécial le dinghy, ou plutôt donc les dinghys. Des hommes ont été vus de la côte, en effet, descendre d’un bateau et monter dans un dinghy, puis accoster... Un bateau qui peut être le Al Husseini, parti de Karachi lui, le 23 novembre. Dans ce cas, l’Alpha aurait aussi servi à récupérer des assaillants... pour repartir.. vers l’Arabie Saoudite. " The 10 militants left Pakistan’s port city of Karachi on Nov. 23 aboard a ship called the Al Husseini, which also carried a crew of seven, another senior police official said". Du MV Alpha, les terroristes seraient ensuite passés au Kuber, qu’’ils auraient piraté. Puis auraient accosté à Mumbaï à bord de leur dinghy. "Six young men with large bags came ashore, after which the two who remained in the boat started the outboard motor again and sped off," he added. "They were fair, chikna (well-off) and looked around 20, 22, 25 years old. Chikna signifiant originaire du Cachemire. Exactement comme ceux de l’attaque de 2002 du temple d’Ahmedabad ("They were chikna and smart,"). "The Mumbai terror attack was similar to the one at the Akshardham Temple in Gandhinagar in 2002 where 34 people were killed and 81 injured when two Lashkar-e-Taiba terrorists opened fire with automatic weapons and lobbed hand grenades inside the shrine. " Le chef de la police de Gujarat, Ashish Bhatia n’a aucun doute : c’est le même type d’attaque, avec des individus similaires, bénéficiant d’une aide importante sur place : "According to Bhatia, the modus operandi of the terrorists in Mumbai was similar to LeT operatives. It is suspected by security agencies that LeT, with the support of locals, may have carried out the attacks in the financial capital, he added." "They said they were students" continue, lui, notre pêcheur, " when we tried to find out what they were doing, they spoke very aggressively, and I got scared."’Two boys and an older woman from the same neighbourhood spoke to CNN-IBN. "When we tried to talk to them, they rudely said, ’What do you want ? Do your own work’, and walked away," the two boys said. "They were carrying large bags – one bag was orange coloured." Débarqués d’un dinghy jaune, un peu rapidement maquillé pour un dinghy de couleur noire d’origine, celle du néoprène. Il ne faut pas chercher bien loin pour découvrir que ce fameux dinghy n’est autre que le modèle réglementaire du Special Service Group (SSG), l’unité navale équivalente des Navy Seals US... au Pakistan : avant pointu et renforts circulaires de caoutchouc aux joints de collage des morceaux de néoprène : exactement le même modèle !!! A part cette couleur jaune appliquée à la hâte pour des raisons que l’on ignore (en faire un dinghy civil ?). La photo du dinghy des Forces Spéciales Pakistanaises est parlante, elle a été prise en 2005 dans le golfe d’Oman, et les troupes pakistanaises qui montent à bord sont toutes équipées d’un superbe... HK MP5, l’arme retrouvée au Taj Mahal hôtel !!!... Une photo prise par la journaliste des armées US, la 2nd Class Sarah Bibbs, le prouve par le détail. Si la photographe ne reconnaît pas l’ l’engin, et ne le dit pas à la presse (qui devrait l’interroger !) c’est à désespérer des photographes... des armées ! Selon le témoignage contradictoire récent de la police de Mumbaï, il n’y aurait eu qu’un seul dinghy (et donc 10 personnes seulement) : "There was only one dinghy which is now in our custody. It was a new dinghy with a high power motor. The terrorists used spray paints at random to give the brand new dinghy an old, shabby look. We discussed the matter with Naval officials earlier, and they confirmed that the dinghy can accommodate 10 people and explosives.” D’autres bateaux ont peut-être été aussi utilisés : on voit bien que les responsables de la police actuelle font tout pour minimiser le nombre d’assaillants. Sinon ils prouvent leur incompétence à avoir laissé filer les deux tiers des terroristes !
Sur la plage, un autre pêcheur avait bien repéré leur étrange comportement et l’avait signalé par écrit aux autorités : "the fisherman, Damoda Tandel, showed CNN a letter in which he warned Indian authorities about a tip that terrorists were using the harbor to import RDX, an explosive compound commonly used in military and industrial applications. He says police did nothing. Police say the information Tandel gave was too vague to act upon"... il semble bien qu’on ait en effet laissé filer le commando... ou les membres des différents commandos : le dinghy est grand, peut contenir 15 personnes, et effectivement, dans celui récupéré, la police a trouvé 15 vestes chaudes... et 15 brosses à dents !! Ils étaient visiblement partis pour tenir des jours !!! Et je ne pense pas qu’un suicidaire puisse penser à se munir de sa brosse à dents ! Mais ce qui met mal à l’aise, dans cette histoire de dinghy, c’est que deux auraient été vus le long de la coque de l’Alpha MV, et un découvert près du Kuber échoué. Or chaque dinghy de combat peut contenir 15 personnes. Même réduits à 10, ça en fait trente : le seul prisonnier a cité le nombre de 24 terroristes entraînés... 30, 24, mais en tout cas pas que la seule douzaine annoncée : venus par l’arrière du Taj Mahal Hôtel, et non par l’entrée principale où était la sécurité, par exemple, ils ont largement eu le temps de fuir par le même chemin !!! Aujourd’hui, on s’aperçoit que c’est bien la Navy pakistanaise qui les a entraînés, et qu’ils étaient fort nombreux à le faire. On a parlé d’attaque suicide à tort : ils avaient prévu de repartir, munis de leur carte de crédit pour s’acheter de quoi se nourrir, et de quoi boire. Pour des islamistes fondamentaux, ils semblaient bien ne pas cracher sur l’alcool... et les amphétamines... car tous les témoignages concordent et les photos le prouvent : on les avait bien "chargés", et ils en ont rajouté sur place, entendez par là par autre chose que des balles de 9 mm. Et là encore, refiler des cartes bancaires à des suicidaires, ça ne tient pas comme théorie. Non, visiblement, ils devaient repartir : et certains l’ont bel et bien fait !
On est donc en présence d’une attaque organisée dans le moindre détail par des petits groupes fort mobiles, équipés d’armes sophistiquées. Et en face... un équipement datant de la guerre de 1914 : "Indian police who bore the brunt of last week’s attacks on Mumbai had defective bulletproof vests, First World War-era firearms and insufficient weapons training, police sources have told The Times". On le voit bien dans une vidéo de l’attaque d’une gare, celle de notre terroriste capturé : les policiers indiens tirant au coup par coup contre les rafales meurtrières sont complètement impuissants. En face des Kalachnikovs, il n’y a que de bons vieux fusils "303" datant de l’époque coloniale, des copies du Lee-Enfield de la guerre 1914 ! Des armes d’un autre âge, tirant au coup par coup seulement ! Des policiers dotés d’un équipement bien incapable de résister aux balles à forte vélocité délivrées par les HK MP5 : leurs gilets pare-balles n’arrêtaient même pas les balles ordinaires, selon un officier de police retraité : " Y. P. Singh, who retired after 20 years in the Maharashtra police in 2005, said that he knew of two batches of body armour that had failed tests in 2001 and 2004. “They couldn’t take rounds from AK47 or AK56,” he said. “The bullets pierced the jackets.” Même les Kalachnikovs les perçaient ! On comprend mieux alors la mort de Karkare, atteint de trois balles au thorax selon certaines informations. Non vérifiées, l’homme ayant très bien pu s’en prendre dans le dos, à voir l’accueil fait à sa décision d’arrêter un des responsables militaires mouillé dans les attentats sanglants qui au total ont donc fait plus de morts que celui du week-end dernier à Bombay. Au début de certains reportages, on le voit mettre un casque antédiluvien, le retirer et le remettre à la hâte et enfiler un gilet pare balles mince comme une feuille à cigarettes... lors de ces funérailles, c’est net : il a bien reçu des balles en pleine tête. Celles d’un tireur d’élite.
Des armes sophistiquées, une organisation sans faille... et de l’aide conséquente sur place. Une aide indispensable : les hôtels avaient été visités au préalable, des armes y avaient été déposées, mais aussi, un bon nombre d’assaillants semblent bien s’être volatilisés. Un dépêche récente nous apporte l’idée d’un repérage photographique préalable très précis, fait vers le début de l’année 2008 (ce qui implique donc une très longue gestation de l’attentat) : "Police, meanwhile, also said an Indian man arrested in February in northern India carrying hand-drawn sketches of Mumbai hotels, the train terminal and other sites that were later attacked, was being brought to Mumbai for renewed questioning. They are hoping the man, Faheem Ansari, can shed more light on the attacks.The interrogation of the lone surviving gunman from the Mumbai attacks, Mohammed Ajmal Kasab, 21, revealed that the gunmen had detailed pictures of the locations" avoue un officier de la police de Mumbaï "They were pretty elaborate photographs, he said, adding that they had also used maps from Google to study the target". Blackberrys, téléphones satellitaires, e-mails de (fausses) revendications envoyés pendant l’attaque et aujourd’hui Google Maps : décidément, on n’avait pas affaire à des amateurs ! Nombreux, les amateurs...
Car trois dinghys (deux du Cargo, un du Kuber) cela fait 45 personnes possibles. Dans celui du Kuber, on a vu 8 personnes en descendre : cela fait 24 personnes encore. Sans compter ceux venus par le train. Les premières estimations de la police indienne oscillent entre 20 et 40 assaillants. Au final, on se retrouve avec 9 morts et un terroriste capturé et blessé. Visiblement, le compte n’y est pas : il manque surtout ceux parlant entre eux Marathi, à savoir... des locaux. Or, selon certains témoignages concordants, ce sont bien eux qui ont assassiné les trois officiers de police, dont Karkare ! La thèse de l’attentat ciblé se confirme de jour en jour. "The television visuals clearly showed Hemant Karkare wearing a helmet and a bullet-proof vest. How did he get hit in the chest ?" . Une ombre terrible plane sur l’assassinat de Karkare : car assassinat il y a eu. C’est une exécution à laquelle on a assisté. Et les détails commencent à sortir petit à petit... et accusent précisément la police indienne. "The circumstances in which three top Mumbai policemen charged with investigating the underworld were shot is puzzling as well. Only a trained sharpshooter with inside information could have managed to do this. The fact that the sniper then got away in the police van adds further credence to the fact that he had help from the inside". Selon des observateurs, donc, Karkare et ses deux adjoints auraient été abattus par un sniper, équipé d’un fusil spécial... comme ceux possédés par les forces spéciales indiennes, les SAG (Special Action Group) arrivées tardivement en renfort, près de 10 heures après le début des faits. L’arme étant un autre HK, le PSG-1. Aucun des assaillants ne disposait de ce type d’engin. Le fusil de ceux qui s’étaient rendus célèbres en 1988 lors de l’assaut du Temple d’Or. Un sniper qui serait reparti ensuite dans un fourgon de la police ? Un fourgon "volé" d’où tirent des "terroristes" sur les médias qui filment la scène... mais pas sur les policiers présents ? Etrange comportement !!! Karkare, équipé d’un gilet transperçable, a été alors proprement et simplement... exécuté. Par des gens sur place : "In one video, when the late Hemant Karkare was putting on his bullet-proof jacket, I noticed that one person was hiding his face from camera. As the camera moved, this guy moved along with the camera by covering his face. Who was that person ? " note un observateur attentif. Effectivement, à repasser la vidéo, on a de quoi s’intriguer. Et à apprendre des détails qui collent encore moins avec la version officielle quelques jours après : "If Hemant Karkare was shot in the chest the photo of his body being taken for cremation had blood clot marks under his right eye and top of the right cheek ?". Hemant Karkare a bel et bien été abattu de trois balles dans la tête par un sniper ! Les "commandos" indiens venus en renfort équipés de leur rutilants et coûteux Tavor avaient tout intérêt à se voiler la face dans les interviews qui ont suivi !! Et de Tavor, on en n’a pas vu un seul ! Sans oublier cette révélation de dernière heure montrant les incohérences de la sécurité indienne : "Sources said though the plane carrying NSG Commandos was ready by midnight, it could not take off due to the delayed arrival of a VIP, who wanted to accompany them to Mumbai, at the Delhi airport. Worse, the Commandos had to wait for a vehicle at the Mumbai airport until morning." Bref, des troupes auraient pu arriver plus vite, si un officiel n’avait pas joué les divas.
Une attaque préparée à l’avance qui réserve une surprise quand même : celle de se trouver nez à nez avec des agents de la CIA, dont ceux fréquentés autrefois par Dawood Ibrahim, l’homme à mi-chemin entre grand banditisme et terrorisme fondamentaliste : "a report in Kashmir Times, since removed from its website, claimed that the terrorists that entered the Taj Mahal Palace hotel had identified two senior U.S. intelligence officers in the crowd. The fact that the two CIA agents were singled out lends more proof to WMR’s original report that Ibrahim was retaliating against his old CIA friends because he suspected them of working with India’s Research and Analysis Wing (RAW) and Pakistan’s Inter-Service Intelligence (ISI) agency to extradite him from his sanctuary in Quetta, Pakistan, to India. Ibrahim is a veteran of CIA “off-the-books” operations during the mujahedin war against the Soviets in Afghanistan and currently in CIA drug and weapons smuggling and money laundering activities in South Asia, particularly in facilitating the shipment of a bumper crop of opium from U.S.-occupied Afghanistan to enrich the coffers of CIA slush funds." Au Pakistan, rappelons-le, l’administration Bush a dépensé 10 milliards de dollars dans la lutte anti-terroriste. En pure perte, semble-t-il... "And the truth is that $10 billion later, they still don’t have the basic capacity for counterinsurgency operations. What we are telling Obama and his people is that has to be reversed", avoue aujourd’hui un responsable US. Un son de cloche auquel se joignent aujourd’hui de façon inattendue les parents des 11 victimes françaises de l’attentat de Karachi de 2002 contre des employés de la DCN. C’est une nouvelle fois le même cas de figure, à savoir que "Les personnalités militaires ayant instrumentalisé le groupe islamiste qui a mené l’action poursuivaient un but financier", concernant le "versement de commissions non honorées", est-il précisé selon le document publié par Le Point." L’islamisme du kamikaze avait une nouvelle fois bon dos. Les onzes employés seraient morts du refus de Jacques Chirac de payer ses dessous de table !
Les téléphones découverts impliquaient déjà une puissance étrangère... ou l’état indien lui-même. Or au moment où je rédige ce texte, une énième dépêche tombe, indiquant que les cartes SIMS activant ces téléphones avaient bel et bien été achetées... par Mukhtar Ahmed et Tauseef Rahman,... "des policiers du contre-espionnage" indien, en mission secrète au... Cachemire ! Le contre-espionnage indien qui aurait fourni les moyens de communiquer entre les terroristes, un élément primordial à la conduite organisée des attaques ? Mais nous sommes dans le cas de figure d’une tentative de coup d’état, rien de moins !!! Des cartes SIMS, ironie du sort, achetées dans une Tata True Value Shops TTVS, une boutique du groupe fournisseur d’accès téléphonique et d’ADSL Tata Teleservices Limited (TTSL). Or le groupe Tata, l’un des plus puissants du pays, est celui aussi qui détient l’hôtel Taj Mahal dévasté ! Son patron a aussi été vu en compagnie de leaders hindous discutables, dont le sulfureux Narendra Modi déjà évoqué dans l’épisode précédent. Lui, et L.K. Advani, le leader du BJP. Or, au final, les attentats leur rapportent déjà.. en notoriété politique ! Pourtant, une frange de la population, celle qui a protesté contre les autorités après les attentats, ne s’y laisse pas prendre, à ce véritable coup de force déguisé : pour Advani, c’est simple : tous ses opposants sont des ... terroristes ! Quant au patron de Tata, il est déjà assuré de s’en sortir néanmoins, remarquez. On a en fait clairement profité en haut lieu de l’attaque terroriste pour régler des comptes en interne, et surtout se débarrasser d’une personne qui venait de révéler un des plus gros scandales politiques mondiaux de ces 50 dernières années : le gouvernement indien et ses chefs militaires contiennent en leur sein des éléments qui souhaitent ouvertement plonger le pays dans le chaos, celui prôné par les néo-nazis depuis toujours, et sont prêts à tout pour ça, y compris à conclure des alliances contre nature avec des pakistanais, l’ennemi juré habituel du pays, tentés eux par autre chose : leurs seuls profits.
Derrière eux se profile une autre ombre, celle d’autres neo-cons bien connus, qui fomentent depuis toujours un chaos organisé dans certaines parties du monde, afin de continuer à vendre ce qu’ils savent le mieux fabriquer : des armements, source inépuisable de profits pour eux seuls. Eisenhower, dans son discours d’adieu, avait donc bien raison. Ce sont eux qui dirigent les Etats-Unis, et un Barack Obama ne pourra rien y faire pour les en empêcher. En nommant hier le plus incisif des opposants à Rumsfeld, le général Eric Shinseki, à la tête du secrétariat d’état aux vétérans, Obama vient de se faire des ennemis notoires. Shinseki avait préconisé l’envoi du triple de soldats pour sécuriser l’Irak ! Il avait raison avant l’heure. Et s’était ouvertement opposé à Rumsfeld, toujours appointé chez Grumman, qui avait dû l’écarter ! Obama devra se plier au complexe industriel, et il y est déjà prêt : son second est très lié à la production de véhicules blindés résistants aux IEDs ! A moins de subir le sort des Kennedy. "Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu’elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques" écrivait Eisenhower.
L’Inde, aujourd’hui n’est qu’un épisode de plus de cette sanglante saga. Les attaques subies appliquent une recette connue. Nous verrons demain comment ce complexe utilise des personnes... et s’en débarrasse, une fois utilisées : au Pakistan, récemment, un homme qui peut servir d’exemple parfait de ces manigances a proprement et simplement été volatilisé, dans tous les sens du terme. Le complexe industriel militaire florissant ne joue jamais dans un registre léger. Il massacre, où se débarrasse de ceux qu’il a formés et entretenus, via des personnes interposées, quand le besoin s’en fait trop pressant. Un pouvoir illégitime existe bien, et n’en n’a cure, du résultat des élections. Il joue sa propre partition, pas celle de son pays ni celle de la planète.
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