La catalogne dit adios à la corrida
Le Mercredi 28 juillet 2010, la catalogne, après un débat houleux, a décidé d’interdire les corridas dans sa région. Cette décision sonne comme une victoire pour toutes les associations de lutte contre la tauromachie et ouvre une espérance que le mouvement s’étende sur toute l’Espagne et surtout la France.

Aussi le vote du parlement catalan, qui compte 135 sièges, avec 68 votes en faveur et 55 voix contre en ajoutant 9 abstentions, permet de relancer le débat. Bien que cette victoire serrée en faveur de l’abolition est certainement une victoire plus politique qu’humaniste, car elle recherche surtout à montrer l’indépendance de la Catalogne sur le reste de l’Espagne, la Catalogne ne possédant qu’une seule corrida dans sa région qui est utilisé une quinzaine de fois par an, on ne peut que se réjouir de l’issu du scrutin.
Car depuis plusieurs années les associations de défense des animaux, les organisations contre la tauromachie et la pression de l’opinion populaire est toujours croissante. Les opérations coups de poings se succèdent, les images choquantes se diffusent sur internet et des opérations médiatiques se multiplient pour mettre fin à cette boucherie. Parce que une corrida c’est quoi ? C’est le fait de mettre un taureau dans une arène, et de l’épuiser en le faisant courir et en lui plantant des piques (banderilles) dans le dos de la bête pour lui faire perdre du sang et de la vigueur, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus résister physiquement et se soumette à sa mis à mort par un toréador.
Bien qu’on comprenne que la corrida soit un marché lucratif pour l’économie locale, et une activité à part entière pour certaines régions d’Espagne et dans le sud de la France, et qu’il n’est certainement pas simple de l’arrêter du jour au lendemain, faut-il pour autant au nom de l’économie, continuer une barbarie ? Aussi, les corridas doivent rester ouvertes et accessibles aux spectateurs, mais elles ne doivent plus être la place de la mort et de la cruauté. Le plus grand challenge serait de les faire devenir des centres culturels et de divertissement en y proposant des spectacles de théâtre, cirque, ou de groupes musicaux locaux. Ne serait-ce pas merveilleux de profiter des infrastructures qui représentent la mort, pour les utiliser pour divertir les gens. Quelle ironie du sort cela serait !
Aussi, le fait que cette décision puisse ouvrir de nouveaux débats, et que nos politiques recherchent enfin des solutions pour supprimer toutes les traditions inhumaines qui ne devraient plus exister au XXIème siècle, ne fait qu’alimenter l’espérance que les nombreuses voix qui s’élevaient dans le passé s’amplifient dans les prochains jours.
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