La globalisation profite au féminisme chinois
Alors que l’exploit de la jeune chinoise, Li Na, lors du tournoi de Roland Garros s’est réfléchi sur l’image internationale de la Chine, Julia Kristeva, écrivaine et présidente du Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes nous interpellent dans une tribune du Monde.fr sur les menaces qui pèsent sur la condition des femmes chinoises et sur leur combat.
Nombreux sont les exemples de tensions extrêmes entre l’État chinois et les associations de femmes. Dans le contexte du capitalisme mondial, les décisions prises par le gouvernement de la République populaire de Chine à l’encontre de femmes influentes persistent alors qu’elles sont de plus en plus reconnues au niveau international.
Guo Jianmei, avocate et vice-présidente de l’Association des femmes avocates de Pékin, en est un exemple. Elle a fondé l’ONG des Etudes féministes en droit et centre d’aide juridique, au sein de l’université de Pékin. L’ONG s’illustre « par la défense et la promotion de changements dans le dispositif législatif, à l'amélioration de la condition des femmes en Chine. »
Au mois de mars, elle fut la première lauréate chinoise de l’International Women of Courage Award 2011, qui lui a été remis par Hillary Clinton, deux mois après, l'exclusion de son ONG par l’université de Pékin était consommée.
Selon Julia Kristeva, le féminisme chinois représente une nouvelle phase de l’émancipation de la femme, en bénéficiant de la globalisation, il contribue d’ailleurs à l’orienter vers plus de liberté pour tous. La lutte dépasse les simples protestations initiales pour engendrer tant la mise en pratique de leurs droits que celles des conventions internationales signées par la Chine.
« La femme libre est seulement en train de naître » écrivait Simone de Beauvoir. « Elle poursuit sa longue marche en Chine : un espoir de liberté pour la planète de demain. » ajoute Julia Kristeva.
9 réactions à cet article
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@ jluc, ... il n’y a pas que la problématique des parkings,
Dans les rue chinoises avec une forte circulation, des aménagements spécifiques, devraient être envisagés, pour elle !.....une femme chinoise, n’hésitant pas, à bloquer la circulation, en arrêtant son véhicule sur place, en pleine circulation dense, ...pour pouvoir répondre plus confortablement à deux téléphones portables à la fois..... parfaitement indifférente aux réactions des automobilistes, bloqués derrière elle.....
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jluc 18 juin 2011 14:48J’ai rigolé trop vite : il est vrai que la façon d’appréhender son espace environant est différent selon les cultures.
"La dimension cachée, c’est celle du territoire de tout être vivant, animal ou humain, de l’espace nécessaire à son équilibre. Mais chez l’homme, cette dimension devient culturelle. Ainsi, chaque civilisation a sa manière de concevoir les déplacements du corps, l’agencement des maisons, les conditions de la conversation, les frontières de l’intimité." « la dimension cachée » de Edward Twitchell Hall
Il faut bien constater que les cultures Française et Chinoise sont aux antipodes.
Ainsi, les femmes chinoises prennent trop de place ?
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Les paramètres hexagonaux du « féminisme bauvoirien » étant extrêmement repliés sur eux mêmes, confinés à une micro-chapelle, sont inapplicables aux femmes chinoises, je suis en cours de divorce avec l’une d’entre elle..... c’est deux univers différents... et des différences énormes existent en plus, entre la mentalité et comportement d’une chinoise shanghaienne (qui n’est pas du tout envisageable pour un occidental, non initié du moins, il devra soigneusement l’éviter) et une chinoise d’origine rurale !
Quand à Beauvoir, dont on connaît aujourd’hui, la réelle histoire, rabatteuse de chair fraîche pour son conjoint..... hi hi hi ...... c’est succulent !
Il est totalement impossible de comprendre, la psychologie d’une femme chinoise, avec le prisme trés déformant du « féminisme » occidental, .....
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Beauvoir ? qui a put, peut ou pourra se réclamer d’elle ? Ce n’était pas une personne recommandable pour le moins, il lui arrivait même de laisser traîner sa main par inadvertance ... et si ça ne marchait pas s’excuser rapidement pour aborder une autre proie.
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Si la condition des femmes progresse en Chine, vu la taille de ce pays, c’est une nouvelle grandiose.
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J’ai beaucoup visité la Chine et j’ai trouvé que les femmes prenaient partout toute leur place, à égalité avec les hommes malgré les apparences. Elles choisissent leur mari plus que les hommes choissent vraiment leur femme.
Nulle part je n’ai rencontré les préjugés anti féministes véhiculés chez nous par trois religions monothéistes.Avec l’évolution des mentalités, l’appétit d’argent, les hommes de Chine ont du souci à se faire s’ils veulent fonder une famille !
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du grand n’importe koa digne de jppernault.... change de lunettes viens chez alter, tu verras que 1milliard de gens sont mals en chine....
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Selon Julia Kristeva, le féminisme chinois représente une nouvelle phase de l’émancipation de la femme, en bénéficiant de la globalisation, il contribue d’ailleurs à l’orienter vers plus de liberté pour tous. La lutte dépasse les simples protestations initiales pour engendrer tant la mise en pratique de leurs droits que celles des conventions internationales signées par la Chine.
« La femme libre est seulement en train de naître » écrivait Simone de Beauvoir. « Elle poursuit sa longue marche en Chine : un espoir de liberté pour la planète de demain. » ajoute Julia Kristeva.
Si c’est Julia Kristeva qui le dit...ça doit être vrai !!!
A bientôt.
Amitié.
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