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La guerre contre l’Iran aura lieu

Il y a deux ans nous avions annoncé que « La guerre contre l’IRAN n’aurait pas lieu pour le moment », alors que les pseudos analystes internationaux prédisaient l’attaque imminente d’Israël contre l’Iran au motif que le bouffon de Jérusalem s’agitait énormément. L’année 2013 est bien engagée et nous attendons toujours l’imminente frappe contre l’Iran. Elle a eu lieu pourtant cette première frappe...

Il y a deux ans nous avions annoncé que « La guerre contre l’IRAN n’aurait pas lieu pour le moment », alors que les pseudos analystes internationaux prédisaient l’attaque imminente d’Israël contre l’Iran au motif que le bouffon de Jérusalem s’agitait énormément. L’année 2013 est bien engagée et nous attendons toujours l’imminente frappe contre l’Iran [http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-guerre-contre-l-iran-n-aura-pas-107807].

 Elle a eu lieu pourtant cette première frappe… personne ne l’a vue parce que tout le monde regardait dans la mauvaise direction y compris l’expert Robert Fisk qui écrivait ceci dans le quotidien The Independant : « Des lumières apparaissent dans le ciel de Damas. Un autre raid israélien - "audacieux" bien sûr, selon les partisans d’Israël. C’est le deuxième raid en deux jours contre des dépôts d’armes et des installations militaires de Bachar al-Assad. L’histoire est déjà connue : les Israéliens auraient voulu empêcher une cargaison d’armes de fabrication iranienne - comprenant des missiles Fateh-110 - de parvenir dans les mains du Hezbollah au Liban » [http://www.legrandsoir.info/la-verite-c-est-qu-apres-les-frappes-aeriennesisraeliennes-nous-sommes-impliques.html ].

 Il y a deux ans dans l’article pré cité nous avions indiqué les paramètres de l’équation Syrie-Iran-Russie-États-Unis-Chine ; nous les reprenons sommairement :

1. Derrière Israël – la petite entité paria excitée – il y a le vrai patron, l’impérialisme américain aux abois – pas du tout triomphant et pas du tout à même de remodeler un Grand Moyen-Orient renouvelé. Les USA en crise économique sévère, en faillite financière, surendetté, ayant délocalisé leur industrie lourde vers leur pire ennemi, la Chine… mais conservant pour un temps un avantage militaire qui se dégrade peu à peu (le pays de l’Oncle Sam ne sait plus fabriquer l’avion F-35, ni un porte-avions de nouvelle génération, ni une station spatiale). Sans oublier bien entendu la coterie des pays impérialistes européens et canadien regroupée sous le sceptre de l’OTAN.

2. Derrière l’Iran il y a la superpuissance industrielle et économique chinoise montante et la puissance militaire et nucléaire russe ainsi que quelques pays de leurs alliances militaires respectives, tous prêts à en découdre avec le camp de l’OTAN.

Derrière ces guerres mortifères il y a l’impérialisme en déclin

 Dans sa guerre désespérée pour s’accrocher à son statut déglingué de première puissance militarisée, les États-Unis lancent une offensive militaire après l’autre dans le but de conserver ou de s’accaparer tel ou tel marché, tel ou tel gisement de ressources naturelles ; tel ou tel oléoduc et gazoduc ; telle ou telle région d’exploitation de la main-d’œuvre, d’expropriation de la plus-value et des sources de profits. Si elle ne peut s’en emparer la puissance américaine malveillante les détruits pour que personne ne puisse en bénéficier, surtout pas son ennemi juré, la Chine.

 Pour les raisons qui sont les siennes, l’impérialisme étatsunien, après avoir réglé la question de l’ex-Yougoslavie-Serbie a décidé depuis plusieurs années que la sous-région du Moyen-Orient et du Nord de l’Afrique étaient les aires où il devait guerroyer très violemment pour arrêter puis repousser les puissances impérialistes envahissantes : Chine, Russie et leurs alliés. Le tout a débuté après 1979 (invasion soviétique de l’Afghanistan) par l’infiltration de djihadistes en guerre sainte contre le gouvernement national Afghan et le social-impérialisme envahissant ; puis s’est poursuivi en 2001 par l’invasion américaine et la destruction de ce pays semi-féodal. L’objectif stratégique américain n’était pas de s’emparer des casseroles, des ânes et des chamelles afghanes – des champs de pavot, ça oui certainement [http://fr.wikipedia.org/wiki/ Narco-%C3%A9conomie_en_Afghanistan] – mais de se positionner stratégiquement – militairement – au sommet du Moyen-Orient [https://fr.wikipedia.org/ wiki/Guerred'Afghanistan _(depuis_2001)].

 De ce camp de base – à partir de ce verrou – l’Amérique se croyait à même d’attaquer facilement dans toutes les directions à la fois, vers la mer Caspienne et les anciennes républiques soviétiques (les plus grands gisements de gaz et de pétrole encore sous-exploité dans le monde) ; en direction de l’Iran – pays sorti en 1979 du giron de l’alliance impérialiste américaine et transformé depuis en « électron libre » cherchant à jouer les matamores parmi la fumiste alliance des Non-alignés… 120 pays tous plus alignés les uns que les autres. Pire, l’Iran indépendant osait commercer son pétrole sans utiliser le dollar américain, devise de réserve forcée pour l’échange internationale. Et l’exemple se propageait à d’autres pays exportateurs.

 En direction de la Chine (régions autonomes du Ouïgour et du Tibet) et en direction du Nord Pakistan – régions tribales que son allié pakistanais ne parvenait pas le moins du monde à contrôler dans l’éventualité d’attaques à mener contre tout projet d’oléoduc chinois visant à l’approvisionner en pétrole d’Iran et de la Mer Caspienne.

 Le Liban fut la seconde victime de ce plan machiavélique de la superpuissance qui avait amorcé son déclin souverain [http://www.agoravox.fr/actualites/international%20/article /rififi-a-beyrouth-le-liban-au-88057]. Occupation israélienne, puis guerre civile destructrice et nouvelle tentative d’invasion israélienne (2006) ont permis aux américains de détruire le pays sans jamais le mater, ni le ramener dans le giron occidental. La portion de la bourgeoisie nationale libanaise, regroupée autour du Hezbollah, a su maintenir le pays hors de l’hégémonie américaine et pas encore sous la botte russo-chinoise, mais sous forte influence iranienne…Encore l’Iran décidément.

 L’Irak fut la troisième victime de ce plan diabolique pas du tout mis au point dans les bureaux de Bildelberg comme l’attestent certains [http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/09/bilderberg-2013-des-puissances-en-crise-i.html] mais au Pentagone, le cœur névralgique de l’impérialisme étatsunien en déclin [http://www.legrandsoir.info/ GRANDEURS-ET-DECHEANCES-DES-CONSPIRAT%20IONNISTES.html]. Dès 2003 le pays fut envahi et détruit et aujourd’hui encore ce pays martyr est scindé en trois entités (Kurdistan nord sous influence israélienne – Centre Sunnite sous influence étatsunienne – et Sud Chiite sous hégémonie iranienne [http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/commentcommemorer-dix-ans-de-133524] et cette misérable nation n’en finit plus d’expier sous les coups portés par les armées privées financées par les pays de l’OTAN, par l’Iran et par les pays du Golfe et par tous les seigneurs de guerre qui se disputent sa dépouille ensanglantée.

 Le Yémen et la Somalie en situation de contrôle du verrou de la Mer Rouge ; le Soudan scindé en deux pour chasser les entreprises chinoises de cette fournaise pétrolière furent des victimes successives des plans sataniques américains. L’Égypte et la Tunisie où le changement de la garde s’est finalement imposé, bon gré mal gré par la force des insurgés, et la Libye où rien n’est terminé comme nous l’avions annoncé, ont été les victimes suivantes. Et voici venu le tour de l’Iran.

Et voici venu le temps de l’IRAN

 Mais auparavant une répétition générale s’imposait. L’Iran c’est autre chose que le Liban ou l’Afghanistan. Un pays de 78 millions d’habitants, 18e puissance économique mondiale, 2e producteur de pétrole, 1er gisement prouvé de gaz naturel, doté d’une armée puissante, et disposant d’alliés assurés (Russie et Chine), alliés qui se sont laissé tromper en Libye de Kadhafi, pensant que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, une fois gobé ce pays, grâce à leur silence empesé, les chacals occidentaux laisseraient les autres amis de la Russie en répit. Cette fois russes et chinois ne se laisseront pas méprendre ni surprendre, ni en Syrie, ni à fortiori en Iran [http://fr. wikipedia.org/wiki/Iran].

 Décision fut donc prise au Pentagone de monter un coup fourré – une guerre préventive contre la Syrie visant trois objectifs :

1) Éliminer un allié gênant à l’arrière de la prochaine ligne de front iranienne.

2) Contrôler un territoire par où devra passer le gazoduc « South Pars » entre le Golfe-Persique et la Mer Méditerranée afin d’éviter le Détroit d’Ormuz menacé [http://www.michelcollon .info/Syrie-guerre-par-procuration.html]. 

3) Expérimenter l’armement offensif américain et l’armement défensif russe-chinois-iranien en Syrie néo-colonie de la Russie et bénéficiant d’un équipement militaire comparable à l’Iran et d’un soutien populaire équivalent.

 Le reste du calvaire syrien est connu – prétendue Armée Syrienne de Libération formée de transfuges et de djihadistes exfiltrés de Tchétchénie, du Soudan, d’Afghanistan, de Libye, et même de pays occidentaux, transportés, armés, équipés, entraînés en Jordanie et en Turquie (frontière orientale de l’OTAN avec son ami Israël membre ex officio de l’alliance militaire agressive) ; payée par le Qatar et l’Arabie Saoudite disputant à l’Iran l’hégémonie sur le Golfe Arabique ! Cette fois la tâche se révéla plus ardue que prévu. Le peuple syrien n’a pas été scindé, ni fractionné, et si l’unité populaire syrienne derrière son gouvernement légitime n’a pas empêché la destruction du pays, elle a du moins entravé son occupation et interdit la cueillette d’informations sur l’armement russe, chinois et iranien utilisé par l’armée régulière syrienne que l’État-major de l’OTAN espère identique à celui dont disposera l’Iran lors de l’agression suivante, ce qui n’est pas assuré [http://french.irib.ir/info/iran-actualite/item/256580-des-destroyrs-iraniens-dotés-de-nouveaux-missiles-de-croisières]. 

 Face à cet échec, depuis deux ans répété, ne restait plus pour les autorités militaires de l’OTAN qu’une solution : lancer quelques incursions militaires et aériennes turques et israéliennes – partagées équitablement entre les deux comparses. L’objectif de la manœuvre étant de vérifier le fonctionnement au combat de l’équipement américain de détection et de destruction (air-sol : http://www.mondialisation.ca/agression-de-damas-par-laviation-israelienne-le-leurre-israelien-des-plans- dobama /5334301) ; vérifier les batteries de missiles russes SAM 300 et Fateh-110 (Iranienne) dont est équipée la garde prétorienne syrienne [http://fr.wikipedia.org/%20wiki/S-300]. De vérifier aussi l’efficacité du nouvel équipement anti-aérien chinois que l’on soupçonne outiller les armées syrienne et iranienne. L’étape suivante sera de tester l’efficacité des bombes lourdes de pénétration anti-bunker qui serviront éventuellement à détruire les installations nucléaires iraniennes et les raffineries de pétrole.

 Enfin, il faudra pouvoir vérifier l’efficacité des faisceaux de fusées Patriot – censées former un bouclier de protection contre la riposte aérienne iranienne. C’est la raison pour laquelle les attaques aériennes israéliennes et turques se déroulent à proximité de leurs frontières respectives de façon à tester les radars et le pilotage des fusées Patriot face aux roquettes et aux avions syriens lancés aux trousses des F-16 et des F-18 sionistes et turcs.

 La récente entente d’approvisionnement de l’armée paria israélienne annoncée par le secrétaire à la défense Chuck Hagel (celles de la Turquie, de L’Arabie Saoudite et des Émirats Arabes Unies ayant été signées auparavant) prévoit la livraison de toutes les armes requises et en quantité suffisante pour mener à bien ces attaques, sauf les super bombes de pénétration profonde anti-bunker dirigées au laser. Cela pourrait signifier que les États-Unis se réservent cette tâche délicate et pourrait expliquer toute cette dramatique démagogique récente à propos des armes chimiques – ligne rouge que Bachar al-Assad ne doit pas franchir – et que les terroristes djihadistes de l’ASL franchissent allègrement sur les ordres de Washington afin de fournir à la Maison Blanche l’argument pour intervenir directement dans les bombardements anti-syriens [http://www.legrandsoir.info/le-nouvel-accord-us-israel-sur-les-armes-est-une-menace-pour-la-paix-20397.html]. Il faut ce qu’il faut pour que ces bombes soient testées in situ et en situation de combat. 

 Évidemment les disputes entre les affidés onusiens des impérialistes américains sur l’utilisation ou non, et par quel camp exactement, des gaz sarin assassins posent un problème sérieux au larbin Ban Ki-Moon qui ne parvient pas à orchestrer convenablement la campagne de calomnies lancée par l’ONU [Carla Del Ponte accuse le mauvais camp d’utiliser les armes chimiques http://www.lemonde.fr /proche-orient/article/2013/05/06/les-rebelles-syriens-ont-utilise-du-gaz-sarin-selon-carla-del-ponte_3171289_3218.html]. Cette dispute entre complices de l’OTAN et de l’ONU révèle les contradictions entre certaines puissances impérialistes européennes et les États-Unis face à l’attaque contre l’Iran. La destruction des raffineries et des installations pétrolières iraniennes, sans compter la fermeture probable du Détroit d’Ormuz, fera monté énormément le prix du carburant ce qui avantagera les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni (autosuffisant) mais plombera fortement les économies dépendantes d’approvisionnement extérieurs comme la France, l’Allemagne, l’Italie, le Pays-Bas. 

 Une nouvelle Commission d’enquête bidon devra donc être échafaudée afin de justifier l’implication des USA en tant que redresseur de torts en Syrie « gazée ». Et puis, qu’à cela ne tienne, s’il faut que le Secrétaire d’État John Kerry trottine à l’ONU exhiber une bouteille de gaz sarin que L’« assassin » Bachar al-Assad tenait dans ses mains un petit matin de juin – pourquoi pas, un fourbe Scapin noir américain l’a déjà fait et après… [http://www.wsws.org/ francais/News/2003/juin03/210603_ ADMmensonge.shtml]

 Toute cette mise en scène vise à poursuivre la campagne de destruction et de sujétion des pays de la région pour les placer sous domination du camp américain en prévision de la grande confrontation à venir entre les deux grands camps : l’Alliance des impérialistes occidentaux moribonds ; contre l’alliance des pays impérialistes en ascension, Chine et autres puissances du BRICS. La très puissante Chine dissimulée derrière l’Iran, elle-même dissimulée derrière la Syrie à qui on déni le droit de s’aboucher avec son camp préféré.

Tout ne va pas pour le mieux du côté de l’empire

 Selon les rapports consultés, il semble que le bon fonctionnement et l’efficacité des missiles chinois et russe, sol-air notamment, soit de nature à retarder le stratagème États-Unis-OTAN-ONU. Cependant, ne soyez pas surpris si des « pourparlers de paix bidon » s’engagent à Moscou pendant que le Pentagone élabore un nouveau plan d’attaque contre l’empire Perse. Voilà ce qui se trame entre les grandes puissances impérialistes et leurs sous-fifres régionaux dans le tourbillon de la guerre fomentée contre la Syrie-martyr qui ne demande qu’à vivre en paix. La farouche résistance du peuple syrien constitue présentement un rempart et une contribution pour empêcher que l’on donne au suivant...l’Iran.

COMPLÉMENT D’INFORMATION http://www.robertbibeau.ca/palestine.html


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26 réactions à cet article    


  • Mr Mimose Mr Mimose 23 mai 2013 08:30

    Si cette guerre à lieu alors il ne nous reste plus qu’a faire nos prières car ce sera certainement la dernière guerre de l’humanité.
    Cependant je ne crois pas qu’elle aura lieu, les USA et les Russes savent trop ce qu’ils ont a perdre là dedans.
    Bien sur Israel pousse dans ce sens mais les USA sont réticents. Si Israel décide de passer outre les ordres de Washington alors ce pays signera sa fin, anéanti par les frappes Russes et Chinoises alliés de l’Iran ( sans compter le Hezbollah, la Syrie).
    Bye bye Bibi.

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    • schwitters schwitters 24 mai 2013 00:16

      Vous dites « si la guerre à lieu ». Mais elle a déjà commencé ! C’est pays sont le jouet des grandes puissances, les populations, les victimes.

      L’article explique bien que la guerre contre l’Iran est un impératif pour les USA. Ils trouveront une raison, ils la fabriqueront comme ils savent le faire.
      La réaction des russes et des chinois ? La résignation après avoir menacer. Que feront ils ? Comme d’habitude, ils livreront des armes et quelques conseillers, se plaindront à l’ONU. Pourquoi ? Exactement ce que vous dites : une guerre économique (utilisant les autres peuples comme des dégâts collatéraux), oui, mais une guerre impliquant les armées des plus grandes nations....est devenu ingérable ! Comme vous dites, pas un habitant ne serait épargné et ça, c’est pas très bon pour le commerce !

    • heliogabale heliogabale 23 mai 2013 10:26

      je n’y crois pas : mais le chaos en Syrie va perdurer encore un bon bout de temps.

      Pour Israël, il y a quelque chose à ne pas sous-estimer : le nombre importants d’Israéliens ayant la nationalité russe. Il se pourrait qu’à terme les Israéliens retournent leurs alliances s’ils considèrent que les Etats-Unis ne sont plus un partenaire fiable (quitte à faire des concessions).


      • Stof Stof 23 mai 2013 11:40

        Effectivement, il est faux de croire qu’ Israel est un simple pion américain (ou qu’il tire les ficelles de la politique américaine). Certes, il existe actuellement des liens très forts entre ces deux pays, mais ce n’a pas toujours été le cas. 

        L’URSS a soutenu la création d’un Israel alors socialiste. Puis la France lors de la crise de Suez. Mais rien ne dit qu’Israel restera aligné sur les intérêts américain éternellement. 
        Des liens existent déjà avec la Turquie ou l’Inde.

      • COLLIN 23 mai 2013 11:21

        Comment comparer des joueurs d’échecs (Iraniens,Russes) des joueurs de Go (Chinois) à des joueurs de poker (US+Israël)... smiley

        La stratégie du clan des « BRICS » ( Chine et Russie en premier,bien sûr ) ,sur le plan militaire,consiste à laisser le « BAO » (Bloc Atlantico Occidental) créer les conditions d’un conflit, et de le laisser s’y engouffrer,et s’y piéger ( la guerre contre l’Iran,par exemple). smiley

        Puis,l’acte deux sera signé par le coup de grâce financier,mort au US dollar par vente massive des réserves financières en US $ et en Euros de la Chine et de la Russie.

        L’acte trois sera une néo Bérézina,un effondrement des BAO sur leurs fondements,un petit peu comme les WTC en 2001...

        Les « BRICS » jouent echec et mat. smiley

        A ce jour,tout laisse penser qu’ils sont gagnants à court terme. smiley


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 mai 2013 16:50

          Il y a du vrai dansw ce que vous écrivez.

          Par ailleurs je ne crois pas que la Chine ou la Russie ou le BRICS souhaitent que les USA s’engagent dans une guerre contre l’IRAN - au contraire la Chine souhaite que les USA y renoncent et c’est la raison pour laquelle ils soutiennnet Bachar al-Assad le dernier avant-front avant l’IRAN qui serait le suivant. 

          Si les chinois voulaient la guerre en IRAN ils laisseraient tomber la Syrie et vite les USA se dirigeraient vers l’IRAN la prochaine cible.

          Maintenant POURQUOI la Chine souhaite apaiser et bloquer les USA ??? 

          Qui saura répondre à cette question connaitra le futur prochain de l’humanité. ( smiley)

           

           


        • bluebeer bluebeer 23 mai 2013 19:51

          Bonsoir à tous,


          Quel protagoniste serait assez fou pour vouloir d’une confrontation directe sur le terrain ? Qui pourrait garantir que les conséquences n’en seraient pas apocalyptique pour lui-même ? Aucun camps ne dispose d’une arme suprême lui garantissant la victoire, et à tout prendre, attaquer les USA dont les centres névralgiques se concentrent sur les deux côtes est certainement plus simple que neutraliser ceux de deux ou trois nations dont les territoires conjugués occupent un quart des terres émergées.

          Le temps joue en faveur de la Chine. Les Etats-Unis s’affaiblissent économiquement, et ils voient poindre le jour où la banqueroute économique leur fera perdre leur suprématie militaire. Nous sommes probablement dans une période de flageolement de l’empire, juste avant sa récession. Ils ne sont plus assez forts ou puissants pour attaquer une coalition sino-russe, mais ils ne veulent pas lâcher le terrain conquis de peur de s’effondrer d’un seul bloc. Car l’économie américaine ne subsiste que par la suprématie du dollar, obtenue elle même de la suprématie financière, économique, politique et militaire, et de l’appui des nations occidentales naguère dominantes sur la scène mondiale. Perdre du terrain géographique, c’est perdre du terrain politique. 

          La retraite n’est pas une option. Le jour où les américains se décideront à rentrer sagement chez eux, ils devront alors céder la place aux nations émergentes et dégringoler en même temps les marches du podium où ils paradaient depuis 60 ans. Et dans la foulée, les puissantes multinationales qui noyautent la politique intérieure et extérieure de la maison blanche vont perdre leurs énormes privilèges dans le monde, et donc devoir affronter une nouvelle concurrence sans leur atout majeur : les forces armées américaines. Elles résistent donc opiniâtrement à cette perspective, bien évidemment.

          De plus, les Chinois, qui possèdent un maximum d’obligations américaines et de dollars, n’ont pas intérêt à voir ce pactole s’évaporer d’un coup, à la suite d’un conflit ouvert ou d’une banqueroute brutale. Ils doivent ménager leur adversaire, le faire rentrer dans sa cage, le soumettre, mais pas chercher à l’abattre - ce qui serait de toute façon à l’heure actuelle une entreprise infiniment trop risquée.

          Il est intéressant de noter également que les forces armées américaines et israéliennes, ainsi que leurs services de renseignement, semble nourrir leur propre dissidence et s’opposer de temps à autres aux initiatives de leurs dirigeants respectifs (voir par exemple, la guerre contre l’Iran qui n’a pas eu lieu voici deux ans). Enfin, il faut rappeler que la politique extérieure américaine obéit manifestement à un agenda qui sert les intérêts de l’oligarchie industrielle et financière des Etats-Unis et de l’occident en général. Mais pour motiver le peuple américain aux expéditions extérieures, ses dirigeant sont constamment obligés d’agiter l’épouvantail de la guerre à la terreur. Il n’en va nullement de même du côté de la Russie, de la Chine ou de l’Iran, où un fort sentiment nationaliste prévaut dans la conduite des affaires extérieures.

          Bref, dans cette description, ce sont les Etats-Unis qui se sont exposés économiquement et militairement ; ce sont eux qui pourraient connaître une espèce de Stalingrad économique, financier et militaire, et le temps joue en faveur de leurs adversaires.

        • soi même 23 mai 2013 13:47

          Il est très probable qu’elle va avoir lieux dans peu de temps, même si ce régime n’est pas un exemple parfait d’une société idéal, d’ailleurs où il y a t’ il une société humaine idéale, dans nos têtes, sur le papier, mais jamais dans la réalité. Ne mérite pas plus que d’autre nation que lui face la guerre, surtout comment les États Unis et les allies gère l’après conflit.
          je pense qu’il y a d’autre moyen de régler nos différant avec ce pays, et un conflit quel qui soit ne règle pas la situation et Israël à mon avis devrait se méfier du retour de flamme qui ne sera pas seulement Proche Oriental, mais plus tôt de l’ensemble de l’Asie qui est prêt à s’enflammer comme l’amadoue.

          Et pour nous ce qui c’est passé hier à Londres doit être un avertissement, nous serons plus en sécurité dans nos pays occidentaux, j’ose même pas imaginé la suite !

           


          • JMBerniolles 23 mai 2013 13:54

            Il y a sûrement de tout cela.

            Mais il faut remarquer deux choses :
            1) Dès que Poutine a mis le poing sur la table, à la suite de l’intervention israelienne, qui peut aussi s’interpréter comme un appui militaire aux combattants rebelles en difficulté, menacant de livrer des missiles sol air aux syriens, sans doute capable d’empêcher la réalisation de ce que l’OTAN a le culot d’appeler « couloir aérien humanitaire », il y a eu un revirement américain. Cameron a été voir PoutineNetanyaou a demandé aux russes de ne pas le faire .... et Hollande a été complétement marginalisé et même ridiculisé avec sa reconnaissance des fantoches du conseil national syrien. A noter le recul qui consiste à abandonner le préalable du départ de Bachar. [sauf Cameron mais il faudrait lui brancher de manière urgente une intelligence artificielle]
            2) Il est clair aussi que tout en calmant les choses sur le plan diplomatique, la Chine aide la Corée du Nord à développer des missiles longue portée à qui il ne manque plus que des bombes atomiques miniaturisées. Ce qui va prendre peut-être deux ans à la Corée du Nord.
            Plus besoin d’implanter des missiles à Cuba pour pouvoir frapper le sol des USA.

            Effectivement, l’équilibre des forces dans le monde est en train de changer. Les USA n’ont plus les moyens d’imposer une suprématie militaire écrasante.
            Il ne faut pas non plus négliger le fait que l’Arabie saoudite et le Qatar jouent leur jeu propre, c’est à dire l"utilisation de l’Islam comme vecteur de leur pouvoir.

            Je pense plutôt que l’on s’oriente vers un statu quo armé. Que l’Iran va utiliser pour développer sa bombe certainement. Il n’y en a plus pour longtemps.

            L’expérience montre aussi qu’il est difficile de vaincre militairement un pays qui dispose d’une base arrière. C’est ce qui se crée en Syrie, où de plus les troupes bénéficient d’un entrainement grandeur nature. 


            • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 mai 2013 17:00

               

              Juste une remarque - Ce ne sont que fadaises ces propos des médias du main stream médiatique à la solde - sur la livaison de S-300 russes.

              Ils sont en place et oppérationnel les S-300 et les Fathie 100 iraniens et les israélites au services des impérialistes US ont été à même de le constater.

              Bachar a déjà gagné la partie C’est-à-dire ses sponsors ont gagné la partie en Syrie...mais les terroristes djihadistes ne seront retirés des zones où ils se font massacrés que si la SYRIE prend un engagement - ne pas attaquer par l’arrière et se tenir tranquille lors de l’attaque contre l’IRAN et ses puits pétroliers et ses oléoducs.

              N’oubliez pas - Les USA n’ont aucunement l’intention d’occuper l’IRAN ils en sont absoument incapable (pensez ils ne contrôlent pas l’Afghanistan - alors l’IRAN vous pensez)

               

              Les USA ne veulent que détruire du haut des airs les infrastructures militaires et pétrolières iraniennes et laissser le pays bombardé en ruine se relever tout doucement - avec peut-être en prime un soulèvement populaire en IRAN qui ira ou il voudra les USA s’en foute éperduement.

               


            • louphi 23 mai 2013 17:38

              Robert Bibeau

              « La farouche résistance du peuple syrien constitue présentement un rempart et une contribution pour empêcher que l’on donne au suivant...l’Iran. »

              Le Moyen-Orient est la région poudrière du monde où toutes les puissances se croisent, s’entrecroisent et s’entrelacent. Votre effort pour essayer de démêler ce nœud de vipères est très appréciable.

              La question est de savoir combien de temps la digue syrienne va tenir face à la déferlante Etats-Unis-ONU-OTAN-UE.



              • daniel paul 23 mai 2013 17:55

                la non guerre ça pourrait être ça,mais la paix c’est tnaihc( verlan) !!


                • viva 23 mai 2013 20:17

                  Attaqur l’Iran c’est prendre le risque d’une extansion du conflit aux pays du golf, qui sont à porté de tir. Israël pourrait être le grande perdant avec cette fois un conflit sur son territoire, qui est lui aussi à porté.


                  Une attaque massive est simplement impossible, sauf à faire admettre aux citoyens Israëliens qu’ils vont avoir d’importante perte humaine et d’infrastructure.

                  Géopolitiquement même en cas de victoire militaire sur l’Iran, les USA et Israêl perdrait leur influence dans la région en raison des problèmes intérieurs voir des révolutions que cela engendrerait dans les pays limitrophe, la jordanie serait balayé, la Turquie est aussi dans un équilibre fragile et cela peut déraper rapidement.

                  Une intervention est impensable ou alors ce sont des fous qui courrent après leur défaite prévisible.

                  • zomboid zomboid 23 mai 2013 20:53

                    Tout aura lieu un jour quelque part.


                    • filo... 24 mai 2013 00:22

                      @l’auteur

                      « Pour les raisons qui sont les siennes, l’impérialisme étatsunien, après avoir réglé la question de l’ex-Yougoslavie-Serbie... »

                      Êtes vous sur que cette question est réglée ?
                      Croire c’est une chose, mais croire trop vite ; c’est pas bon.

                      Bientôt vous verrez chez eux apparaître un os à travers la gorge ! 


                      • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 mai 2013 01:00

                        Quand j’écris réglé la question ex-yougoslave je veux signifier du point de vue des USA - poure eux d’avoir écraser les serbes - alliés des russes - démantelé la Yougoslavie en 7 protectorats sous la botte de l’OTAN et de l’Allemagne ils croient avoir réglé un problème dans le sens d’avoir divisé un ennemi potentiel

                         

                        Mais assurément les balkans sont un volcan dénaturé- souffrant - mutilé - (Kosovo y compris) qui n’attend que l’heure de reprendre ses rugissements

                         

                        Les USA ne règle jamais aucun problème - on le sait mais pour l’heure ils peuvent laisser ces peuples s’entretués sans crainte qu’ils ne deviennet alliés de la Russie.

                        Ils cherchent le même résultat en Syrie - étant entendu qu’ils n’ont pas réussit à occuper le pays. Le laisser telement ensanglanté que la Syrie ne pourra servir de ligne arrière pour l’IRAN au moment de l’attaque - tout occupée qu’elle sera à panser ses plaies profondes.

                         

                        Les peuples sont de bine peu d’importance pour ces crimminels de guerre.

                         


                        • mortelune mortelune 24 mai 2013 03:23

                          Merci Robert pour cette analyse. 

                          Ainsi va le monde en ce début de 21e siècle. Mes arrières grands parents pensaient qu’en l’an 2000 les hommes iraient sur la lune pour prendre un café. Cette pensée était très optimiste, trop optimiste. Les hommes ne prennent pas leur café sur la lune, ils prennent des balles sur terre et comme toujours leur café il le boivent au paradis. Auparavant les occidentaux mourraient avec un crucifix dans la poche maintenant ils meurent avec un ipod dans une poche et un compte sur facebook. Les occidentaux sont entrain de perdre la guerre économique, ils s’apprêtent à en perdre une autre et ce n’est pas les psychopathes qui nous gouvernent qui pourront y changer grand chose. 



                              • agent orange agent orange 26 mai 2013 18:04

                                Avec la déroute des djihadistes en Syrie, la perspective d’une attaque contre l’Iran semble s’éloigner.

                                La seule solution maintenant pour les partisans d’une telle attaque est la destitution d’Obama et son remplacement par un président (néo-consevateur) plus à l’écoute des exigences de Netanyahu et des likoudistes.
                                L’évolution du scandale du Benghazi-gate devrait apporter des réponses... ainsi que l’issue des prochaines élections iraniennes.



                                • gege061 gege061 26 mai 2013 22:49

                                  Mon point de vue :
                                  - lorsqu’on veut faire la guerre on la prépare on n’en parle pas. On parle trop de l’attaque d’Israël.
                                  - Israël pour continuer sa politique a besoin de régimes forts autour de lui.
                                  - les Iraniens ne sont pas des arabes ce sont des perses

                                  Une attaque d’où quelle vienne changerait la géopolitique du moyen orient. Tout arrive , un jour, mais je n’y crois pas.


                                  • titi titi 26 mai 2013 23:01

                                    « La guerre contre l’Iran aura lieu »

                                    Encore !

                                    Si je compte bien ce doit faire 12 fois que cette guerre arrive là, maintenant, dans une minute...

                                    Arrêtez de fantasmer.
                                    Le monde a énormément changé en 15 ans. Et le changement est venu du sous sol américain.


                                    • mac 26 mai 2013 23:32

                                      Après le ruée vers l’or voici le gaz de Schiste. Les marchands de pelles et les tenanciers de saloon vont pouvoir faire fortune...

                                      Ceci dit, s’il suffit de« creuser » pour se sortir de la crise, la France a un énorme potentiel dans son sous sol. Le problème c’est qu’il pourrait s’agir d’une chimère de plus, alors que les autres creusent en premier.
                                      Si la bourse monte, c’est peut-être plus parce qu’elle est alimentée par la planche à billets que parce qu’il y a beaucoup à attendre de ce côté là...


                                    • Webes Webes 27 mai 2013 09:00

                                      Je n ai pas pus tout lire tellement cette article est imbuvable et idiot


                                      • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 9 juin 2013 17:42

                                        Pardon, mais où avons-nous écrit que c’est « dans les bureaux de Bilderberg » que fut décidée la guerre contre l’Irak ?

                                        Voir l’article que vous citez :
                                         
                                         
                                        http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/09/bilderb erg-2013-des-puissances-en-crise-i.html

                                        Bilderberg 2013 : des puissances en crise (I)

                                        Le contexte de la rencontre de Bilderberg de 2013 qui devrait avoir lieu dans un mois n’est pas réjouissant pour l’Europe et les Etats-Unis. Pour la France, non plus. Le 9 mai, La Tribune publie un article de Robert J. Shiller intitulé « Relancer l’économie sans aggraver la dette », proposant une augmentation simultanée d’impôts et dépenses publiques. C’est oublier la stratégie permanente de privatisations et de délocalisations qui domine depuis une trentaine d’années l’économie et la politique sociale des pays jadis « riches ». Les investissements publics nationaux deviennent ainsi des otages de fait du capital financier international et des grandes multinationales. Cette semaine, les médias ont rappelé l’ahurissant historique des privatisations françaises. Dans son article « L’État veut réduire sa participation dans certaines entreprises publiques », Le Figaro commente l’annonce par Jean-Marc Ayrault d’une nouvelle cession d’actions au secteur privé. Jusqu’où ira la vente des meubles ? Ouest-France évoque à son tour : « Privatisations. La grande vague des années 80-90 ». Mais la tendance a-t-elle été différente par la suite ? Quant aux délocalisations, Yabiladi rapporte encore : « La Société Générale prévoit de délocaliser une partie de ses activités au Maroc », alors que New Banques analyse « La Société Générale vise un plan d’économies de 900 millions d’euros d’ici à 2015 » et Boursorama fait savoir : « ...la Société Générale va supprimer plus de 1.000 postes ». Le 9 mai également, un article d’Irnerio Seminatore dans Le Monde porte le titre « Londres, Pékin, Tokyo et l’agonie du multilatéralisme ». Une chose est certaine : la stratégie de mondialisation du capitalisme a conduit à la catastrophe des puissances dont les « élites » pensaient ou déclaraient contrôler ce processus. Et si à ce jour la direction générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est assumée par le « socialiste » français Pascal Lamy, c’est le brésilien Roberto Carvalho de Azevêdo qui devrait lui succéder prochainement. Le salaire minimum brésilien, un peu plus de 250 euros mensuels, est presque six fois inférieur au SMIC français. Que peut-il en résulter, dans un « marché mondial de la main d’oeuvre » et avec une régulation mondialisée imposant la « libre circulation des capitaux et des marchandises » ? The Watford 0bserver annonce « The Bilderberg Group to meet in The Grove Hotel in Watford », se référant à un renseignement fourni par la police locale qui aurait annoncé ne pas vouloir faire obstacle à des manifestations « pacifiques ». La rencontre de Bilderberg de 2013 devrait donc avoir lieu à Watford (Hertfordshire), à 27 Km. de Londres, du 6 au 8 juin et sous la présidence de l’ami personnel de François Hollande qu’est le PDG d’AXA Henri de Castries.

                                        [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/09/bilderb erg-2013-des-puissances-en-crise-i.html ]
                                         
                                         
                                        Cordialement

                                        Le Collectif Indépendance des Chercheurs
                                        http://science21.blogs.courrierinternational.com/
                                        http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


                                        • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 9 juin 2013 17:55

                                          Pas plus que dans notre deuxième article :
                                           
                                           
                                          http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/06/06/bilderb erg-2013-des-puissances-en-crise-ii.html

                                          Bilderberg 2013 : des puissances en crise (II)

                                          Le 6 juin 2013 commence à l’hôtel Grove à Wadford, dans le Hertfordshire au Nord de Londres, la rencontre de Bilderberg de cette année. Un communiqué de presse et une liste des participants se trouvent sur le site officiel de ces rencontres. La Tribune commente « Fillon, Pécresse et six autres Français annoncés à la discrète réunion du Groupe Bilderberg à Londres ». Mais pourquoi ne pas souligner également la participation de Christine Lagarde en tant que directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) et de David Cameron en tant que Premier Ministre britannique ? Ou celle du PDG d’AXA Henri de Castries, président des rencontres. Ou encore, parmi les participants français, la présence d’Olivier de Bavinchove en tant que commandant de l’Eurocorps. Sans oublier, au titre de l’Union Européenne, le président de la Commission Européenne José M. Durão Barroso et la vice-présidente Viviane Reding. Le président de Goldman Sachs International Peter Sutherland et le vice-président de Goldman Sachs & Co. J. Michael Evans sont également du nombre, tout comme le secrétaire général du Parti Socialiste du Portugal António José Seguro, le Chancellier de l’Echiquier britannique George Osborne et son équivalent dit « fantôme » le travailliste Edward M. Balls, le président exécutif d’EADS Thomas Enders, l’ancien président italien Mario Monti... RT analyse « Bilderberg agenda : Western elites meet to determine the future of Middle East and Africa » et International Business Times présente une vidéo avec le titre « Bilderberg 2013 : Charlie Skelton on the Annual Secret Meeting of the World’s Elite ». L’Afrique et le Moyen-Orient font en effet partie des thématiques annoncées dans le communiqué de presse, mais la liste des participants n’inclut aucun citoyen de ces zones en dehors de Tidjane Thiam. Le 6 juin également, le blog de Bruno Colmant dans L’Echo interroge « Et notre jeunesse, dans cette crise ? », alors que Le Monde relève « Le taux de chômage atteint 10,4 % au premier trimestre » et Le Figaro souligne « Le taux de chômage pourrait dépasser cette année son record historique de 10,8 % ». Incluant de son côté les données des Départements d’Outre-mer, L’Expansion emploie le titre « Le taux de chômage en France grimpe à 10,8%, au plus haut depuis 15 ans ». Dans une note intitulée « Le chômage poursuit son envolée en France », Boursier.com fait notamment état de déclarations du chef de la mission du FMI en France estimant, sur la base de ce qu’il qualifie de « variables macroéconomiques » que le chômage en France continuera à augmenter. Mais en quoi consistent au juste ces « variables macroéconomiques » ? S’agit-il d’autre chose que des effets de trois décennies de privatisations et de délocalisations ? Soulignant le rôle évident de la mondialisation du capitalisme, Chine Informations se demande « L’économie française est-elle vraiment dans un dilemme ? » L’article se réfère à l’appréciation d’un expert estimant que « la France n’est plus en mesure d’assumer le financement de la protection sociale  ». Ce sont donc les « petits citoyens » qui paieront la facture de la politique des « élites ». Le Point rapporte « Le FMI presse la France de réduire ses dépenses publiques ». A son tour, L’Usine Nouvelle écrit « Le FMI reconnaît sa mauvaise gestion du dossier grec », et Professeur Forex « Grèce / FMI : Le FMI avoue avoir mal géré le cas Grec et plaide pour une nouvelle restructuration de la dette ». Que peut-on attendre d’une réunion de représentants de puissances en crise et dont les pays dits « émergents » sont absents ? Une question essentielle et récurrente que nous avions déjà abordée dans notre article « Bilderberg 2013 : des puissances en crise (I) ». Le titre de la dépêche du 6 juin de l’Agence Ecofin «  Ouverture de la conférence secrète du Bilderberg entre Européens et Américains » reflète bien un aspect de cette situation.

                                          [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/06/06/bilderb erg-2013-des-puissances-en-crise-ii.html ]

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