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La vérité cachée des Sociétés militaires privées

Le mystère des sociétés militaires privées

 L’essor magistral des sociétés militaires privées est dû à plusieurs facteurs :
  • La multiplication des conflits de basse intensité qui se sont multipliés depuis la fin de la guerre froide, conflits locaux aux enjeux limités dans lesquels les gouvernements occidentaux hésitent à intervenir directement.
  • La fragmentation de la menace qui rend inopérant l’usage de la force armée conventionnelle. 
  • La réforme des politiques de défense et de l’industrie d’armement dans les pays avancés. La professionnalisation de l’armée couplée aux restrictions budgétaire a conduit à externaliser vers des entreprises privées des missions jusque là remplies par les conscrits.

Cette délégation du monopole de l’usage légitime de la force, fonction régalienne par excellence n’est pas un phénomène entièrement nouveau.
Au moyen âge et jusqu’au XIXème, les rois utilisaient les services de mercenaires, de condottiere, de compagnies privés, dont celle des chauffards de triste mémoire ; les grandes compagnies commerciales, comme la Compagnie des Indes Orientales, payaient leur propre armée. Ce n’est qu’à l’âge d’or de l’impérialisme occidental que les états ont commencé à pouvoir soutenir le coût du maintien de l’ordre public nécessaire pour exploiter les colonies.

Cette cession de la souveraineté de l’état sur la sécurité de l’ordre et la prévention des conflits à l’industrie de la sécurité privé est-elle donc un retour en arrière ?

Peut-on espérer le même type de comportement de la part d’un personnel de sécurité privé, motivé uniquement par le profit, qui se situe en dehors de la chaine de commandement et qui n’est pas soumis aux règles du combat accepté par la communauté internationale ?

Ces sociétés militaires dont certaines sont devenues extrêmement puissantes et multinationales, (et ont dans leur conseil d’administration des membres influent de gouvernements) développent des stratégies de lobbying intensif pour obtenir des marchés, agissent-elles pour le compte d’un état ou se substituent-elles à l’état pour décider des hostilités à mener et prolonger les situations de conflits pour pérenniser leur profit ?

Mais si l’état est structurellement impuissant, l’industrie de la sécurité privée peut-elle jouer un rôle important pour combler un vide laissé par un état défaillant ? Offrent-elles des services performants en termes de protection des biens et des personnes ? Les avis sur cette question sont très partagés, les pays anglo-saxons sont en pointe dans ce domaine alors que la France a une législation beaucoup plus restrictive, même si tous les états ont du mal à se priver des SMP comme armes de diplomatie souterraine.

Que signifie le terme de Société militaire privées (SMP) ou en anglais PMC ?

Une société militaire privée (SMP) fournit un service à un état ou à une organisation internationale lors d’un conflit armé ou d’un conflit en zone à fort risque, dans un objectif de maintien de la paix. Elles proposent un savoir-faire militaire et différents services comme le maintien de la sécurité, l’armement, et des conseils militaires. Ces services peuvent être aussi bien techniques (construction, surveillance, entraînement de troupes) qu’humains (garde du corps). Ces SMP sont apparues durant la seconde guerre mondiale ; la rapide croissance de l’industrie militaire privée est due à la reconstruction engendrée après la guerre froide.

Juridiquement on peut opposer deux modèles, le modèle Américain qui autorise les SMP en leur accordant une licence, et le modèle sud africain qui interdit leurs activités. De plus on remarque que beaucoup de pays disposent de lois interdisant les activités de mercenariat, mais les SMP ne sont pas considérées comme des mercenaires, même si leurs activités s’en rapprochent. On peut néanmoins constater que les SMP sont souvent comparées à des sociétés de mercenariat, et non à des sociétés de services.

Ce phénomène d’externalisation des défenses est récent ; les américains sont les premiers à avoir développé ce secteur d’activité, qui consiste finalement à une privatisation des fonctions défensives mais aussi offensives d’un état.

Le but principal des SMP est avant tout de faire des bénéfices en proposant des services militaires. Le marché des SMP est énorme (50 milliards de dollars par an et des millions d’emplois dans le monde).

Voici quelques sociétés militaires privées dans le monde, ainsi que les activités et le rôle de celles-ci :
-USA
Blackwater Worldwide
Centre d’entraînement, tirs, protection de personne et d’installations, entraînement de chiens.
Présent en Irak et en Afghanistan.
Maintien de la sécurité sur le sol américain en cas de catastrophe (ouragan).

-FRANCE
Secopex
Sécurité incendie.
Analyse des risques.
Maintien de l’ordre en cas de crise.
Assure la sécurité maritime en somalie.
Sécurité des personnes et des navires.

SUISSE
Ronin Security group
Empêcher les guerres.
Maintien de la paix.

Ainsi les SMP sont amenées à réaliser différentes opérations comme le maintien de la paix, le développement des gardes du corps, l’entraînement de troupes spécialisées, ainsi que de l’espionnage et de la prévention sur certain territoire.
Les SMP peuvent aussi apporter leur soutien lors des grands conflits internationaux comme en Irak et en Afghanistan.

 Quels sont les avantages que ce marché représente ?

  • Les SMP présentent donc un certain intérêt économiques : 

    Lors d’une mission il est moins onéreux de contracter un prestataire privé de services militaires que de faire appel aux forces armées, car les SMP ne sont payées que lorsqu’elles sont en opérations, contrairement aux militaires qui composent les armées de métier. On peut alors comparer les SMP à des « intérimaires de Défense ». Le recours aux SMP permet de diminuer considérablement les coûts d’intervention militaire et donc d’économiser sur le poste des dépenses publiques. Ces SMP peuvent donc être vu comme une solution aux manques de soldats et aux besoins de sous-traitance. Les SMP ont ainsi permis aux Etats Unis d’économiser 30 milliards de dollars.
  • En outre les SMP permettent d’assurer indirectement des marchés aux sociétés nationales d’armement. En effet l’activité des SMP relance inéluctablement l’activité des industries militaires.

   • Les SMP présentent des intérêts politiques :

Les SMP permettent à un Etat de faire la guerre tout en conservant les faveurs de son opinion publique. A l’époque, l’annonce du président George W. Bush de retirer les soldats américains d’Irak en confiant discrètement aux SMP anglo-saxonnes le soin de poursuivre la mission de formation de l’armée irakienne en est un bon exemple. En effet les prestataires privés font preuve d’une grande discrétion et d’une grande flexibilité lorsqu’ils sont chargés d’intervenir à l’étranger. Les SMP sont donc en fait de « petites structures » échappant à tous les inconvénients administratifs auxquels sont confrontées les armées régulières. Elles n’ont pas non plus besoin d’un accord parlementaire pour s’engager dans une mission. Les SMP agissent donc plus rapidement et plus discrètement que ne le ferait une force armée. Dyncorp en est l’exemple de par son implication dans la lutte contre les narcotrafiquants en Colombie. L’opinion américaine est désinformée, les médias ne mentionnent pas les interventions américaines en Colombie. La plupart des contrats signés entre sociétés militaires privées et Etats sont classés « secret défense », et les contractants sont de leur côté liés par le secret professionnel.

Ainsi le recours aux SMP par les États permet d’ignorer la loi, du moins d’en contourner l’esprit, ce qui fait de ces nouveaux partenaires un instrument idéal pour mener une politique étrangère discrète, voire secrète.

  • Enfin les SMP présentent des avantages technologiques :
  • Les SMP ont des liens directs avec les concepteurs d’armement. Cela leur permet d’être à la pointe de la technologie et de disposer des compétences indispensables dont les armées n’ont pas nécessairement besoin en-dehors des missions opérationnelles. Le recours au secteur privé permet donc aux gouvernements de disposer des meilleures compétences techniques existantes quand ils en ont besoin. En effet les systèmes d’armes actuelles sont de plus en plus complexes. L’entretien, la réparation et l’utilisation de certains armements exigent des compétences techniques extrêmement pointues et couteuses.

Les compétences techniques des SMP ne peuvent être mises en doute, mais l’externalisation excessive de la maintenance et de la mise en œuvre des systèmes d’armement présente un inconvénient de taille, celui de la perte de qualifications au sein des forces armées.
Dans la guerre actuelle que les Etats-Unis ont engagée en Irak, quel est le rôle des SMP ?

On sait que les sociétés militaires privées sont très présentes en Irak aujourd’hui, elles tiennent un rôle particulier et n’ont pas toujours un comportement exemplaire.

Les sociétés militaires privées jouent un rôle prépondérant dans la guerre en Irak ; plus de 180 SMP sont engagées en Irak, avec plus de 180 mille hommes ce qui représente la deuxième plus grosse armé en Irak. Les SMP jouent un rôle d’instruction des troupes Irakiennes, mais aussi un rôle d’entraînement. 
Les SMP ont différentes missions en Irak, elles s’occupent essentiellement d’escorter les convois dans les zones à fort risque. Elles jouent un rôle de garde du corps auprès des personnalités importantes. Enfin elles surveillent les sites en reconstruction.
Les SMP occupent une place centrale dans la guerre en Irak ; l’armée américaine dépassée par cette guerre a de plus en plus besoin d’elles.
L’armée américaine est donc dépendante de l’action des SMP.

On remarque que les SMP n’ont pas toujours eu un comportement exemplaire en Irak. Certaines affaires graves ont eu lieu ; les médias occidentaux les ont retransmises. Le 16 septembre 2007 à Bagdad, des membres de Blackwater escortant un convoi ont tué 17 personnes, femmes et enfants non armés et ont agi sans discernement.
Peu à peu ce type d’incidents à remis en cause la crédibilité des SMP. En effet, l’opacité de ces SMP qui se cachent derrière l’aspect privé de leurs opérations et le manque d’information sur celles-ci nous laissent imaginer une attitude malhonnête et une dissimulation du nombre de pertes humaines. Cette industrie de guerre reste floue. 
Le problème c’est que les SMP recherchent le profit avant tout. L’aspect lucratif des SMP permet aux missions illicites et aux infractions de se développer de plus en plus. Les états et les entreprises sont favorables à ce système lucratif car ils y trouvent leur intérêt mais l’absence de valeur morale dans les SMP pose un problème majeur.

Les SMP sont en principe limitées à des actions défensives, mais on constate qu’elles ont parfois recours à la force pour effectuer leurs missions, et dans ce cas elles ne passent pas par le système de commandement américain ce qui donne lieu à de nombreux débordement. Ces débordements ne sont pas jugés car les SMP ne sont pas soumises au code de justice américain. L’application des règles qui existent dans les conventions internationales est quasi absente et n’est jamais respectée. 
Les débordements commis par les soldats des SMP contribuent à développer la criminalité et la corruption. La stabilité de l’armé est elle même remise en cause.

Quelle est l’attitude de l’Afrique du Sud vis-à-vis des SMP  ?

L’Afrique du sud adopte une attitude réactionnaire vis à vis des sociétés militaires privées, chaque activité de type paramilitaire ou de mercenariat y est strictement interdite. Pourtant l’Afrique est un terrain très attractif et lucratif pour les SMP. 
On constate que l’Afrique du Sud est à l’origine de loi internationale concernant le mercenariat, mais elle s’est aussi dotée de lois nationales pour lutter contre les SMP et le mercenariat.

La Convention de l’OUA instaurée en Juillet 1977 est l’une des premières mesures de contrôle du mercenariat en condamnant les gouvernements qui recrutent. Cependant, elle ne condamne pas ceux qui se défendent contre les groupes dissidents en employant des actions de mercenariat. Cette convention s’est élaborée à l’échelle internationale et a permis dans un premier temps à l’Afrique du sud de se défendre contre l’émergence du mercenariat.

Elle énonce également les obligations auxquelles les Etats doivent se soumettre et s’engager :
• Prendre des mesures pour limiter voire éliminer les activités de mercenariat.
• Poursuivre ou extrader toute personne commettant une infraction visée dans la Convention 
• S’entraider et s’informer mutuellement en ce qui concerne les crimes de mercenariat.

L’Afrique du Sud s’est également dotée de lois nationales dans les années 1990, elle contrôle et limite l’existence des SMP en leur imposant de s’enregistrer et de demander une autorisation pour chacune de leurs activités. Egalement, elle interdit à un sud africain de participer à un conflit armé dans le but d’en obtenir des avantages personnels ou encore elle interdit à un sud africain d’employer un membre des SMP pour des actes mercenaires ou encore de financer ces actes ou d’y prendre part.
Cette loi représente un modèle, tant du point de vue moral que du point de vue politique.

Cependant, les SMP n’hésitent pas à contourner les conventions de l’ONU, tout comme les lois sud-africaines, en allant à l’encontre de ces mesures interdisant l’activité de mercenariat et en toute logique normalement celles des SMP.

Ces SMP prospèrent sur de nombreux vides politique et juridique, malgré les scandales qui ont émaillé l’intervention de Blackwater en Irak, aucun de ses employés n’a été poursuivi pour crime de guerre, ce qui est inadmisible.

Ce système est une belle parade offerte aux Etats belliqueux pour tuer toujours plus mais avec de plus en plus de discrétion. Les morts, cela ne compte que si cela se sait.

 

G.Perfettini

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21 réactions à cet article    


  • morice morice 8 juin 2009 11:10

    excellent article ! Rumsfeld avait souhaité privatiser la guerre : c’est fait..


    hier, un posteur adroit me signalait un cas très interressant en Irak : celui d’un contractant descendu par 5 de ses confrères.. l’histoire démontre que certains meurtres, attribués aux « terroristes » sont aussi des réglements de comptes de cow-boys !! 

    le gars bossait pour ça ... on a tout dit là...

    dans l’organigramme de CTU :

    Don Feeney’s expertise has been forged by his years as a Delta Force member and for 7 years was the Chief Security Consultant for Solomon Brothers, New York. He also was the Chief Security Consultant for Shell Oil in Bogotá, Colombia, for 6 years. Along with co-founder Judy Feeney the focus of the company was to conduct training and supervise security for multi-national companies with business operations in high-risk areas around the world.

    • ZEN ZEN 8 juin 2009 11:31

      Cette privatisation rampante est en effet à dénoncer
      En Irak, les débordements ont été fréquents
      Obama ne s’est pas prononcé sur ce sujet, que je sache
      Pour un prolongement...


      • Proto Proto 8 juin 2009 11:45

        Article qui a beaucoup d’intérêt merci !


        • c.d.g. 8 juin 2009 12:57

          les socites prives sont surtout la car les opinions publiques ne supportent plus les morts au combat. Donc on envoie des SMP et non plus des soldats
          par contre au niveau efficacité, entre un mercenaire bien equipe et entraine et un homme motivé car il se bat pour une cause mais mal equipé/entrainé , il n y a pas photo

          C etait vrai pour les soldats de l an II (qui se sont battu dontre des armees de mercenaires) comme pour l irak ou l afgahnistan


          • philbrasov 8 juin 2009 13:13

            les sociétés en effet ne supportant plus la moindre goutte de sang versée par leurs compatriotes soldats, pour des causes obscures, au yeux du pekin de base, qui a d’autres chats à fouetter.... il est très pratique de se substituer la force publique, à des forces privées....

            Au moins personne n’ira contre un « ACCIDENT DU TRAVAIL ».

            du pain beni, pour nos démocraties.... que des avantages.....

            comme celà au moins nos ranchons de service, devront rtouver d’autres arguments....

            Décidément , ces capitalistes... ; ils s’adaptent à toutes situations......

            sans parler des milices officielles type force dayton en palestine


          • Ahlen Ahlen 9 juin 2009 12:59

            @Philbrasov

            Avec l’ancien système de notation, nettement plus vertueux, votre post n’aurait eu que des points négatifs, voire caché, et je me serais abstenu de le lire.



            • E-fred E-fred 9 juin 2009 08:51

              Encore un « suicide »...des impacts de balles « SUR » sa tête.. ;bigre, l’affaire est compliquée...

              « C’est vrai, cette personne est morte. Une enquête a été ouverte »manifestement quelqu’un s’est assuré qu’il le soit ! c’est réellement le début de la fin de la Francafrique...maintenant que O. Bongo est « officiellement » mort...lui aussi...

            • Stéphane Bouleaux 8 juin 2009 14:10

              Faut bien que quelqu’un fasse le sale boulot ! Les mercenaires sont là pour cela.

              Tant qu’à se faire flinguer , autant que ca soit par un professionnel. C’est plus propre.


              • ASINUS 8 juin 2009 15:32

                yep article utile

                par veulerie par lacheté gout du confort et obtention de droits sans devoir
                nos sociétées ont abolies le devoir de porter les armes privant ainsi les citoyens
                d un droit acquis lors de la revolution privant aussi les citoyens des compétences
                utiles pour s opposer a un opprésseur.
                faute de citoyens sous les armes nous nous reveillerons
                 avec des reitres et des mercenaires
                faute d officiers servants la République nous aurons un jour des Prétoriens


                • gruni gruni 8 juin 2009 19:10

                  Excellent article, je suis un peu ignorant sur ce sujet, et j’ ai beaucoup appris grâce à vous merci.


                  • Fitim 8 juin 2009 21:11

                    L’article est certe intéressant mais ne reflète pas vraiment la vérité concernant les SMP Sud Africaines, l’Irak, pour ne parler que de ce pays en compte une belle brochettes, on peux citer, Safenet, Sallyport, Reed, Meteoric... Sans compter les sud afs qui travaillent pour des sociétés de sécurité anglaises ou américaines.
                    Ils ne sont pas inquiétés par leur gouvernement, il y a eu des rumeurs concernant l’interdiction aux citoyens sud africains d’être des personnels de SMP, mais rien n’est arrivé, nos braves anciens de l’armée ou de la police sud af opèrent toujours librement en Irak ou en Afgha.
                    Donc conclusion, tout le monde semble avoir besoin d’eux...
                    Fitim


                    • Flibustier 8 juin 2009 21:28

                      C’est ni plus ni moins qu’un retour au système féodal :

                      Un seigneur (un gens d’arme) face au piéton de base incapable de se défendre. La féodalité à l’état brut, avec les moyens modernes.

                      Quel retour en arrière !


                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 8 juin 2009 23:36

                        Bel article, dommage qu’il paraisse un lendemain d’élections, il mériterait un meilleur retentissement.

                        " Ces débordements ne sont pas jugés car les SMP ne sont pas soumises au code de justice américain. L’application des règles qui existent dans les conventions internationales est quasi absente et n’est jamais respectée. "

                        La loi du plus fort c’est la barbarie, la tyrannie et la destruction sociale. c’est tout le contraire de la religion de base qui est un code de la morale simple, et qui laisse sa chance à tous, y compris les faibles.


                        • georges 9 juin 2009 05:29

                          tout ceci est fort satisfaisant , moins il y a de gens sur terre , plus il y a de gens pour s en assurer et mieux la planete s en portera

                          l armée coute bien trop cher au contribuable , laissons faire les privés , ils font le boulot bien plus efficacement


                          • viking 9 juin 2009 06:47

                            Votre phrase nous révèle que vous n’êtes qu’un imbécile. Examinons la un peu pour savoir ce que vous vouliez nous dire.

                            « tout ceci est fort satisfaisant , moins il y a de gens sur terre , plus il y a de gens pour s en assurer et mieux la planète s en portera »

                            Vous n’avez pas l’air de savoir que sur votre clavier existe une touche majuscule.
                             
                            Vous n’avez pas l’air de savoir manier ni le futur de l’indicatif qui exprime une certitude ni le conditionnel qui exprime une hypothèse.
                             
                            Il aurait donc fallu écrire : « moins il y aura de gens et plus il y aurait de gens pour s’en assurer… » Ici je remarque que votre pensée est défectueuse, vous avez omis de nous dire de quoi les gens « s’assurent » Vous parlez de quelle assurance ? De l’assurancetourix ?

                            Votre certitude vous sert de postulat « moins il y a de gens » et ensuite vous concluez « plus il y a de gens pour s’assurer… » Il aurait donc fallu pour être logique utiliser un futur de l’indicatif pour votre première proposition (votre certitude) en parlant de l’avenir et un conditionnel pour la deuxième (votre hypothèse) et non pas un indicatif présent pour les deux. 

                            Votre deuxième préposition est conditionnée par la première. Le conditionnel s’imposait car il exprime aussi une notion de futur parce qu’un effet succède toujours à une cause. 

                            Retournez donc en classe du CM2 car c’est à cet age qu’on apprend l’emploi du conditionnel. Vous avez du retard par rapport aux gamins qui en savent plus que vous.

                            Comment pouvez-vous être certain que la planète s’en portera mieux puisque vous seriez déjà mort depuis longtemps ? Vous parlez comme si vous étiez capable de survivre à la mort des autres. Ne savez-vous pas que vous n’êtes qu’un mortel comme tout le monde ? Vous croyez-vous invincible ? Vaniteux, voilà ce que vous êtes.



                          • ASINUS 9 juin 2009 10:34

                            bonjour , georges pour ma part je me garderais de vous traiter d imbécile , d autant que
                            je ne suis pas sur que votre post soit a lire au premier degrés.
                            si tel est le cas puis je me permettre de rappeler que les mercenaires servent le
                            « mieux payant » il est a souhaiter que vous soyez dans ce cas , si votre préocupation
                            est l efficacité outre le fait de faire la guerre avec des regles a minima les mercenaires
                            avaient coutumes de « vivre sur le pays » entre une feuille d impot et la soldatesque
                            defonçant mes placards .......


                          • Ahlen Ahlen 9 juin 2009 13:13

                            @ georges et ASINUS

                            Imbéciles ne vous suffit donc pas ?


                          • ASINUS 9 juin 2009 18:42

                            @ahlen
                            mathematiquement la densité d imbéciles au m3 est une constante universelle
                            j accepte volontier la probable qui fait de moi l’ imbécile d un autre et réciproquement



                          • E-fred E-fred 9 juin 2009 08:46

                            Je reposte car à priori ce que je viens de mettre ne s’affiche pas...c’est Matrix...

                            Je disais donc :

                            Très bon article !

                            Mais vous pouvez encore aller plus loin...car ils sont partout ces ZOZOS !!!

                             MANUEL GRANDJEAN 

                             IRAK - Les quatre hommes lynchés mercredi dernier par la foule travaillaient pour Blackwater USA, une armée privée basée en Caroline du Nord.
                            Les images terribles de l’attaque contre un véhicule américain, mercredi 31 mars, ont fait le tour du monde. Avec elles, les qualificatifs associés aux victimes : des « entrepreneurs », des « civils », présentés comme des volontaires, venus librement en Irak pour le bien du pays. Le gouvernement de Washington s’est bien gardé de rectifier cette perception des faits, repris sans critique dans les plus grands médias nationaux comme le New York Times. La réalité est cependant bien différente. Les quatre hommes tués à Falloujah étaient des mercenaires, employés par une armée privée basée à Moyock, en Caroline du Nord. Ils n’étaient donc pas en Irak par philanthropie, et exerçaient le métier des armes. La chose aurait sans doute été difficile à prouver si l’employeur des victimes n’avait pas décidé de diffuser, le 1er avril, un communiqué sur son site Internet www.blackwaterusa.com.
                            « Nous sommes en deuil aujourd’hui suite à la perte de nos collègues, et nous prions pour leurs familles », dit le texte. « Les images de l’attaque aveugle et le lynchage haineux de nos amis démontrent les conditions extraordinaires dans lesquelles nous travaillons volontairement pour apporter la liberté et la démocratie au peuple irakien. » Toujours sur le ton de la propagande gouvernementale, le communiqué de Blackwater « rappelle » que les forces de la coalition et les civils sous contrat travaillent main dans la main pour fournir à la population irakienne les biens essentiels tels que l’eau et l’électricité.

                            UNE AUTRE IMAGE

                            La publicité fournie par Blackwater sur ses prestations donne cependant une tout autre image que celle de bons samaritains se portant au secours des victimes. Disposant d’un centre d’entraînement gigantesque, l’entreprise a été fondée en 1996 pour répondre à la demande du gouvernement des Etats-Unis de privatiser une partie des tâches de l’armée et la formation au maniement des armes à feu. Selon ses propres chiffres, Blackwater a ainsi formé plus de 50000 militaires et agents de l’ordre.
                            L’entreprise dispose également de ses propres troupes d’intervention sous l’enseigne d’une division baptisée Blackwater Security Consulting – unité à laquelle appartenaient les hommes tombés à Falloujah. Cette division, « héritière du savoir-faire des militaires des forces d’Opérations spéciales », fournit ses services à des clients qui poursuivent « des objectifs tant nationaux que commerciaux ». Dans son armée privée, Blackwater recrute d’anciens soldats qui trouvent là un emploi plus « intéressant ».
                            Tel est bien le profil des quatre mercenaires tués. Selon le New York Times de samedi, Scott Helvenston était un ancien de l’unité d’élite Navy Seal, Jerry Zovko et Wesley John Kealoha Batalona avaient appris leur métier comme Army Ranger. Quant au dernier homme, Michael Teague, il avait –selon l’un de ses amis interviewé dimanche sur la chaîne de télévision câblée Capital News 9– servi dans l’armée de 1986 à 1989.
                            Plusieurs milliers de mercenaires travaillent en Irak pour le compte du gouvernement des Etats-Unis, de ses alliés ou des entreprises privées intéressées par les ressources locales. Blackwater est l’une des plus importantes d’entre elles, mais elle n’est pas la seule : les firmes Custer Battle, ArmorGroup ou Kroll Security International sont également présentes sur le terrain. Une situation que, parmi les médias, la télévision qatariote Al-Jazira semble bien seule à dénoncer. Dimanche, l’un de ses correspondants s’emportait contre « cette nouvelle race de mercenaires, rouages d’une machine à tuer privée, qui exigent leurs trente pièces d’argent pour défendre les droits « inaliénables » d’Halliburton à voler les ressources du peuple irakien ».

                            JD Merchet en parlait aussi en 2008 :

                            Le vent des privatisations souffle sur les affaires militaires. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, des private military companies investissent le secteur. Elles s’appellent DynCorp, Vinnell, MPRI ou Sandline. Leur métier ? Conseil, formation, soutien logistique, déminage, surveillance, analyse de risques... Rien à voir avec les demi-soldes recrutant quel ques vieux copains dans une arrière-salle de café pour aller faire le coup de feu en Afri que. Ces sociétés offrent un visage lisse, apte à séduire les actionnaires et à rassurer les clients. « Elles agissent ouvertement et ne sont plus dans une logique de mercenariat classique », assure Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire, spécialiste du secteur (1).

                            Prenons l’américaine Vinnell Corporation, installée en Virginie, à deux pas du Pentagone. C’est une filiale du géant de l’industrie aéronautique Northrop Grum man. Son métier : la création et la maintenance de bases, le soutien médical et hôtelier, la formation scolaire et professionnelle, la logistique... et l’entraînement au combat. Tout ce dont une armée a besoin, jusqu’au moment où les soldats partent à la guerre. Là, les conseillers laissent faire les locaux. Vinnell connaît bien le Moyen-Orient : la société est implantée en Egypte et en Turquie, où elle s’occupe en particulier des infrastructures de la base américaine d’Incirlik. Elle est surtout chargée de l’entraînement et de la logistique de la garde nationale saoudienne, le bras armé de la monarchie wahhabite. Huit cents personnes, dont trois cents Américains, s’y consacrent depuis 1975. En accord avec l’US Army, Vinnell recrute en permanence, via son site Internet (2), des sous-officiers et des officiers spécialisés pour les envoyer passer un an à Riyad. C’est un métier bien payé, mais dangereux. Le 12 mai, neuf employés ont trouvé la mort dans un attentat visant les Occidentaux installés dans la capitale.

                            Des « piges » en Irak

                            Fort de cette expérience avec la garde saoudienne, Vinnell a décroché, le 2 juil let, un contrat de 48 millions de dollars (40,7 millions d’euros) auprès de l’US Army pour « entraîner la nouvelle armée irakienne ». Pour toutes les sociétés militaires privées, l’Irak est une nouvelle terre promise. Mais pas seulement pour elles. Les grandes entreprises d’ingénierie et de construction, comme Kellog, Brown and Root (KBR) du groupe Halliburton, se sont engouffrées derrière - voire aux côtés - de l’armée américaine en Irak pour la « soutenir ». C’est-à-dire fournir de l’eau potable, des plats cuisinés ou des logements. Une activité vieille comme la guerre : les « fournisseurs aux armées » de l’époque napoléonienne fonctionnaient de la sorte... et ont amassé de grandes fortunes. Le problème avec Halliburton, c’est que Dick Cheney en était le patron jusqu’à son élection à la vice-présidence des Etats-Unis, en 2000...

                            En Afghanistan, c’est une autre private military company, DynCorp, qui fournit les gardes du corps des principaux dirigeants du gouvernement Karzaï. Cette filiale de la société de services informatiques CSC a obtenu ce contrat auprès du Département d’Etat américain. Elle emploie des militaires des Forces spéciales, en disponibilité ou en préretraite. Au Kosovo, DynCorp est l’employeur du contingent américain de la police internationale de l’ONU (Civpol). Là où le gouvernement français fait appel à des gendarmes, Washington sous-traite avec une entreprise privée qui offre des contrats temporaires à des shérifs du Nebraska, des agents de la police de Los Angeles ou d’anciens MP (military police). On retrouve aussi DynCorp en Colombie, en soutien du gouvernement dans sa lutte contre les narcos.

                            Cet appel au privé de la part des Etats-Unis a commencé en 1991 avec la You gos lavie. La société MPRI (Military Professionnal Ressources Inc) est chargée d’équiper, d’entraîner et de soutenir l’armée croate. Au printemps et durant l’été 1995, la Croatie reconquiert des territoires con trôlés par les Serbes, grâce à l’aide des conseillers américains qui ne tirent, bien sûr, pas un coup de fusil. Militairement, c’est un grand succès, même si au passage de nombreux Serbes sont expulsés de leurs foyers. Mais, officiellement, Washington n’y est pour rien. MPRI se voit ensuite confier la mission de mettre sur pied l’armée bosniaque.

                            MPRI, c’est la seconde carrière des militaires américains. Très proche de l’US Army, cette société (100 millions de dollars de chiffre d’affaires, environ 85 millions d’euros) compterait dans son fichier près de 10 000 sous-officiers et officiers (dont 340 généraux). Tous ne travaillent pas en permanence, mais ils peuvent être sollicités pour des « piges », comme en Irak aujourd’hui. « Chez MPRI, il y a plus de généraux au mètre carré qu’au Pentagone », constate un proche de ces milieux. Il faut dire que cela rapporte : en passant dans le privé, les officiers multiplient leur solde par deux ou trois.

                            Un terrain de chasse : le tiers monde

                            Les pays riches n’hésitent plus à privatiser une partie de leurs besoins militaires. Ainsi la Grande-Bretagne devrait confier à une société privée, AirTank, le ravitaillement en vol de ses avions de combat. Lors qu’ils ne sont pas mobilisés pour l’Irak ou l’Afghanistan, les gros porteurs pourront acheminer du fret ou des touristes en charters. En France, l’instruction de base des pilotes d’hélicoptères militaires devrait être, elle aussi, « externalisée », selon l’euphémisme en vogue pour parler de privatisation.

                            « Quand nous avions besoin de soldats aguerris, j’avais envisagé la possibilité d’engager une firme privée », confiait, en 1998, Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, à propos de son expérience de responsable des opérations de maintien de la paix lors du génocide rwandais. L’affaire ne se fit pas, mais les Nations unies, toujours à court de Casques bleus militairement compétents, n’excluent pas d’employer des pri vés. Un appel d’offres vient d’être passé pour la sécurité des installations de l’ONU au Kosovo, un autre au Congo-Kinshasa pourrait suivre. « Ces sociétés peuvent jouer un rôle positif dans le monde en voie de développement, mais leur régulation est essentielle », avertit Kevin O’Brien, chercheur à la Rand Corporation.

                            Le tiers monde est le terrain de chasse privilégié de ces sociétés militaires privées. Au début des années 90, les crises locales ont suscité une demande ; les chutes du communisme et de l’apartheid, une offre, celle de militaires licenciés, comme ces Sud-Africains, blancs et noirs, qui fondent, en 1992, la première grande entreprise du secteur, Executives Outcome. Elle interviendra massivement en Angola et au Sierra Leone, se faisant rémunérer parfois en diamants. Fortune faite, Executives Outcome procédera à sa dissolution en 1998. En 2003, on retrouvera les « Sud-Af » en Côte-d’Ivoire, où ils viennent soutenir le régime de Laurent Gbagbo. Ils sont alors aux côtés de « mercenaires » ukrainiens qui font voler les hélicoptères de combat Mi-24, et contribueront à renverser le rapport de force militaire au détriment des rebelles.

                            En France, où la tradition jacobine s’accommode mal d’une privatisation d’une fonction aussi régalienne que l’armée, les choses bougent néanmoins. A Carcassonne (Aude), trois anciens militaires ont créé en septembre 2003 une petite entreprise, la Secopex, qui aimerait percer sur ce créneau, « mais en aucun cas, dans la lutte armée », selon son directeur commercial, David Hornus. Prospectant en Algérie ou en Côte-d’Ivoire, elle n’a toujours pas décroché de contrat. Elle disposerait d’un fichier de 300 ex-militaires issus des troupes d’élite. C’est dans un secteur très proche, celui de la sécurité internationale, que prospère la société privée Géos. Créée en 1998 sous les auspices du général Heinrich, ancien patron de la Direction du renseignement militaire, Géos connaît une forte croissance, doublant son chiffre d’affaires chaque année (12,7 millions d’euros en 2002). Elle emploie plus de 120 personnes, presque tous anciens militaires ou de la DGSE. « Nous ne sommes pas une société militaire privée, assure néanmoins son président, Stéphane Girardin. Nos clients sont des entreprises, pas des Etats. Nous sécurisons des domaines privés, c’est-à-dire que nous ne sous-traitons pas des missions qui reviennent en principe aux pouvoirs publics. » Une seule entorse : un « audit de sécurité » pour la visite de Khadafi à Djibouti... avec le feu vert du Quai d’Orsay. Très implantée en Afrique, Géos a ouvert des filiales en Algérie, en Arabie Saoudite et en Russie. Toujours pour sécuriser les entreprises. Elle vient également de décrocher le contrat pour la sécurité du pipeline Tchad-Cameroun. Elle intervient enfin dans l’urgence, comme en Côte-d’Ivoire en janvier. « Pour des raisons politiques, les autorités françaises ne voulaient pas procéder à l’évacuation de leurs ressortissants, raconte Stéphane Girardin. Or ceux-ci avaient peur des émeutes. En une heure, nous avons reçu 800 appels paniqués. Avec trois personnes sur place et l’appui de sociétés de sécurité locales, nous avons évacué 150 personnes en avion vers des pays voisins. Leurs entreprises ont réglé la facture. »

                            « Chiens de guerre » hors la loi

                            Géos ne semble pas vouloir s’engager dans l’activité purement militaire. Les coups à prendre sont trop nombreux et la réputation des mercenaires en France est exécrable : l’image d’un Bob Denard, longtemps instrumentalisé par les services secrets, leur colle à la peau. Le gouvernement a d’ailleurs sévi. Une loi votée en avril interdit le mercenariat, qualifié d’« activité dangereuse qui déstabilise les Etats », par la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie. Le texte prévoit des peines allant jusqu’à cinq ans de prison. Les « chiens de guerre » français qui ont fait le coup de feu en Côte-d’Ivoire, sans grand succès, sont désormais hors la loi.

                            Mais puisque seule la « participation directe » à des hostilités est interdite, les activités de formation ou de soutien des troupes étrangères sont légales. Heureusement pour DCI, une société publique liée au ministère de la Défense, qui assure le service après-vente des grands contrats d’armement français. Et pour les sociétés privées, qui pourraient s’engouffrer dans ce secteur très rentable.

                            (1) La Sécurité internationale sans les Etats, revue internationale et stratégique, printemps 2003.

                            (2) www.vinnell.com

                            Et au delà des SMP, c’est les service de renseignement et genre Intelligence online qui fait ses petites manoeuvres.. ;toujours les mêmes cibles...on ne s’attaque plus au bateau maintenant mais à l’informatique et aux portables.. ;
                            Tue Mar 31 15:21:45 CEST 2009
                            EDF aurait fait espionner Greenpeace via une officine dirigee par des anciens de la police et de la DST.

                            « 25 ans après l’affaire du Rainbow Warrior, Greenpeace a de nouveau été « victime de barbouzeries » comme le dévoilent Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi sur Mediapart., révélant une succession de mises en cause judiciaires (faisant suite à une longue enquête de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication). Pierre François, ancien commandant de police, actuel numéro 2 d’EDF, a été mis en examen la semaine dernière dans un dossier d’espionnage informatique visant Yannick Jadot, l’ancien directeur des programmes de Greenpeace réputé pour ses positions anti-nucléaires. Il y a quelques semaines, les policiers ont procédé à une perquisition au siège de l’entreprise publique. »...
                            Source : http://www.lepost.fr | Source Status Categories : Intelligence Economique/Image,Tendances


                            • ASINUS 9 juin 2009 10:38

                              maintenant l’état francais peut interférer dans les conflits et génocides africains en toute liberté.


                              les etats interferent de tout temps il en vas de votre securité ou de votre confort
                              pour si detestable que cela soit la seule différence est que puisque la societé civile
                              a delegué a d autres et surtout au privé le soin de porter le fer , la societé civile
                              doit desormais ce contenter de la fermer , le devoir de servir devrais aller de paire
                              avec le droit de l ouvrir

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